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. La poésie de mon adolescence

 
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aenaril
Civil


Inscrit le: 27 Juin 2011
Messages: 14
Localisation: Belgique

MessagePosté le: Mar 28 Juin 2011, 2:11 pm    Sujet du message: La poésie de mon adolescence Répondre en citant

Ca fait un petit temps que je n'écris plus beaucoup, mais durant mon adolescence (y a trois quatre ans, quoi ^^) j'ai écrit pas mal de choses, dont des poèmes ou de la prose. Comme cela a l'avantage d'être vite lu, je me permets de vous en poster quelques-unes ci-dessous. En espérant que cela vous plaise !! Si c'est le cas, j'en remettrais d'autres Smile

01-04-2007




Perché au sommet de la montagne :




Perché au sommet de la montagne enneigée,


Je contemple les arbres, et leurs fleurs s’envoler.


Mon cœur s’emballe face à ce précieux tableau,


Et ce soleil radieux, qui se couche si tôt.




Dans la lueur orange, vient le crépuscule,


Et l’astre se reflète sur le lac d’eau pure.


Sans qu’aucun vent léger, ne la souffle et l’ondule,


Elle reproduit les couleurs pâles de l’Azur.




Devant moi s’étendent, les neiges éternelles,


Contrastant avec le doux bleu de ce ciel


Et le feu de ce rutilant soleil couchant.




Le parterre composé de mille fleurs blanches,


Accueillera, tout comme le lit d’un amant,


Celle qui écoutera le vent dans les branches…


----

10-04-2007




L’orage :


L’air était lourd, il faisait suffoquant…

Je contemplais quand même le ciel pourtant…

Le soleil commençait à se coucher,

En cette belle nuit chaude d’été.


La journée avait été très agréable,

Maintenant la tension était palpable…

Hommes et femmes redoutaient le danger

De l’inondation qui allait se présenter.


Un grand éclair zébra le ciel,

Une seconde ébloui par cette merveille,

Je songeais à toute cette beauté naturelle,

Pouvant s’avérer tout aussi cruelle.


Le ciel flambait à cause du couchant…

Et je restais là, les bras ballant.

Je ne pouvais m’empêcher de songer,

A ce que Dieu avait créer.


Beaucoup se demanderont où je suis,

Moi je suis parti et je souris,

Tel le soleil qui dans le ciel, baisse,

Je m’enfuis, touché par l’éclair qui m’enlève…


---

6-11-2007




Poète-tique






Bête aux problèmes nombreux,


Tête au visage brumeux,


Pas un cri, ni un signe,


Seulement et toujours la guigne.




L’attaque-tique est lancée :


Sucer d’abord, pomper, épuiser,


Mordre, ensuite, et toujours, piquer,


Goûter, vider, puis finir par tuer…




Bête que jamais l’on attrape,


Mais qui vous prend et puis vous frappe


Des problèmes en vos cœurs mêmes,


Puis chaos et tristesse, sème.




Sacrée, es-tu, ô bestiole,


Bien pire encore que le vitriol.


Viens, mon âme et mon cœur déformer,


Je t’aime et j’attends : pomper, sucer, tuer…


---


Je précise que Sephiroth est mon pseudonyme sur mon forum d'écriture-graphisme, ne vous étonnez donc pas de voir un autre pseudo sur l'illustration ^^


10-03-2007



Tristesse d’un soir…



Ô quel charme peut bien donc exercer le soir sur moi ?



- La nuit, moment propice à laisser libre cours à mon imagination créatrice…



La nuit…nuit de mon cœur. Elle en fait ressortir la noirceur: des sentiments d’angoisses, de tristesses tendant à provoquer mes pleurs.



Bientôt, mes lamentations -expiation d’émotions refoulées- s’envoleront avec la brise, les ouïes des nocturnes, combler.



Ô ballade au clair de lune, laquelle m’enlève toute amertume. Bercé par la pluie, je savoure la sensation des gouttes sur mon corps, bientôt glacé.



…Paradoxe…corps glacé, cœur fondu. C’est bien là tout le contraire du jour…



Ô fraîcheur des draps, qu’il fait bon de sentir son chez soi. Assis dans le noir total au moment où je Vous parle, les larmes ne veulent point sortir. Triste et cruelle nuit, elles me narguent, du coin de l’œil : jamais l’une d’entre elles ne coulera.


Piégée dans mon enveloppe charnelle, mon âme n’est plus qu’un pâle reflet de ce qu’elle était. Quand donc expierais-je ces sentiments, rendant à mon cœur son aspect d’avant ?



Nuit, celle des questions…Nuit des lamentations…Nuit, douce et fraîche, dure et cruelle, écoute donc ce que t’écrit ton ménestrel et Lune, toi seul guide ma plume…
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JaJa_
Civil


Inscrit le: 05 Mar 2011
Messages: 29

MessagePosté le: Mar 28 Juin 2011, 2:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

intéressant. qui sont tes poètes favoris ?
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aenaril
Civil


Inscrit le: 27 Juin 2011
Messages: 14
Localisation: Belgique

MessagePosté le: Mar 28 Juin 2011, 2:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas de poètes "favoris" ^^ J'suis rarement fan de quelqu'un ou quelque chose. Mais il y a des gens pour lesquels je ne pourrais jamais renier le talent et qui ne peuvent, à mon sens, que susciter l'admiration. J'apprécie donc beaucoup Victor Hugo, Paul Eluard, Arthur Rimbaud et à l'occasion Alfred De Musset. Baudelaire est aussi un grand dans son genre, dont j'apprécie assez quelques poèmes, du style correspondance, l'albatros, le grand voyage, ... Smile
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lâme
Étudiant à l'académie


Inscrit le: 09 Aoû 2010
Messages: 86

MessagePosté le: Mar 28 Juin 2011, 6:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pas mal du tout Smile mon préféré est le premier, il me fais un peu penser a l'isolement de Lamartine, change juste
Citation:
Contrastant avec le doux bleu de ce ciel
pour tomber sur 12 syllabe et c'est bon Wink

Très lyrique, j'aime, mais as-tu déjà essayé la poésie engagée ?

_________________
Science: Une façon de comprendre les choses et ensuite de les faire fonctionner. La Science explique ce qui se passe tout le temps autour de nous. La religion aussi, mais la science marche mieux, parce qu'elle trouve des excuses plus crédibles quand elle se trompe.

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aenaril
Civil


Inscrit le: 27 Juin 2011
Messages: 14
Localisation: Belgique

MessagePosté le: Mar 28 Juin 2011, 7:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour la douzième syllabe, je ne sais pas trop comment changer. En fait je pensais qu'il était possible de compter "ciel" comme "ci-el" ^^

Pour la poésie engagée... qu'entends-tu par engagée ??? Je n'ai jamais vraiment pu mettre de vrai sens derrière ce mot en littérature. Si c'est une idée de dénonciation, le poème poète-tique se veut dans cette veine là : c'est une image pour parler des gens "malheureux" qui profitent des bonnes poires (le poète) et leur pompent toute leur énergie positive. Pour moi, ce genre de personnes se comportent comme des tiques, et de manière tout aussi insidieuse.

Mais en règle générale, j'étais plutôt branché "sentiments" lol Même si je pense avoir quelques textes qui soient plutôt incisifs. Je posterais sûrement mes textes plus tard... Je ne sais pas trop si j'ai droit à faire un second sujet ou bien si je dois poster tout dans le même donc bon =)

En voici quatre autres :

---
Un poème décrivant à la fois un couple, mais aussi le côté bon et mal d'une même personne

04-03-2007


Double vie

Toi et moi, dans le meme lit,
Tous les deux dans le même esprit,
Toi cruel, jouissant du plaisir
Moi le donnant, inapte a le saisir.

Plaisir et destruction,
Désir et stimulation,
Nous sommes si différents,
Mais ne sommes qu’un pourtant.

Je suis toi, tu es moi ;
Nous sommes un, tu vois ?
D’un côté, humain ;
De l’autre, malin.

Dans une parfaite osmose,
Chez nous pourtant tout s’oppose.
Passion, désir, envie et sentiments,
S’y déchaînent follement.

Dépassant tout entendement,
Chacun, de l’autre dépend.
Sans ce parfait équilibre,
Peut être ne pourrions nous pas vivre…

---

Poème pour mon frère, lorsqu'il avait fait une laide chute et échappé au pire Wink

06-03-2007



Chute, je tombe !


Dans le silence,
la terre tremble...
Au bord du précipice,
je chute, je glisse.

Chut! Je tombe,
laissez moi écouter ce monde!
Dans une sombre clarté,
je contemple ce qu'on va m'enlever.

Chut! Je tombe,
avec la pluie, en trombe.
En bas, Elle rigole:
gouttes et moi exploserons au sol.

Chut! Je tombe,
là où la Terre et le Ciel se fécondent.
Entre deux mondes, je me promène,
pensant à tout ceux que j'aime.

Elle m'attend,
là, dans le tournant.
C'est quand on va la rencontrer,
qu'on sait qu'elle a toujours exister.

Alors enfin je la comprends,
Je veux me repentir avant le dernier élan,
Mais la Mort, m'interrompt:
"Chute, tu tombes..."

---

Poème inspiré de la mort du père d'une amie...

À Audrey,

Parfois, il manque des mots pour tout écrire…
Ecrire ce qu’on aime, ou ce qui fait souffrir.
Tous ces mots d’amour qui réchauffent ton cœur,
Toutes les douleurs qui font mal à l’intérieur.

Et puis la profondeur d’une âme en peine,
Qui laisse échapper quelques mots, à peine.
Il est possible d’écrire tant de moments,
Mais impossible de décrire tout, pourtant…

Parfois, il manque des mots pour tout écrire…
Ecrire sur celui qu’on aime, lui redonner vie,
Ressusciter tout de lui, faire vivre son souvenir.
Mais impossible de combler cette tendre envie…

Les mots n’ont pas le pouvoir que tu attends d’eux,
Tu ne peux pas refuser de griffonner un adieu.
Toute chose a une fin, toute chose se termine…
Comme à chaque vie que tu écris, s’use la mine.

Parfois il manque des mots pour tout écrire…
Parfois, il y a bien trop de parfois.

---

Un "instantané" introspectif Wink

Je suis un saule dont les larmes sont sèches, d’avoir brassé tant de vent.

J’ai longuement erré au gré des brises et à la pointe des lames,
J’ai souvent coulé sous les vagues pluies qui abandonnaient les armes,
Celles qui me lavaient du sang des vivants qui n’étaient plus venus me border,

J’ai surtout vécu comme le héron, attendant la marque du destin, celui du bon
Le bon dieu qui, clément, me déracinerait avant que j’aie fait mon temps,
Qui m’apprendrait l’aventure avant de plier sous le poids des ans.

J’ai vécu simplement, m’abreuvant des averses versées par les yeux des gens,
Ces pauvres hères qui, pleurant, oubliaient leur présent,
Hantés par le passé et les souffrances.

Je revois encore leur aisance…
Leur aisance à la dépendance.
J’ai toujours aimé apprendre, vivre et souffrir seul, en silence

Mes larmes ont toujours servi de semence à des fleurs,
Et non pas à des heurts.
Je suis un saule pleureur, qui désormais ne pleure plus

Je suis un saule, un peu ivre, au cœur débordant,
Un peu fou, et de la vie ô combien savant,
Pauvre romantique, tu n’es plus qu’un arbre de plastique,
mis au rebut.
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lâme
Étudiant à l'académie


Inscrit le: 09 Aoû 2010
Messages: 86

MessagePosté le: Mar 28 Juin 2011, 8:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oups, tu as raison, autant pour moi ci-el est correct. Les autres poèmes sont pas mal non plus mais je continu à préférer le 1er. Very Happy Quelque rare maladresses à mon goût, à moins que ça ne soit voulu...

Blague à part, ça te dirais un topic où, chaque semaine, on balancerait un sujet, une contrainte. Puis ce serait un concours, celui qui aurait écrit la meilleur strophe gagne et, à son tour de choisir sujet et contraintes :p?

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aenaril
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Inscrit le: 27 Juin 2011
Messages: 14
Localisation: Belgique

MessagePosté le: Mar 28 Juin 2011, 9:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne suis pas foncièrement contre. Seulement, comme tu l'auras sans doute lu, tout ça date d'il y a longtemps. Je ne suis plus aussi inspiré qu'avant ! Mais je veux bien essayer... Ca peut être sympa. On peut peut-être aussi essayer de faire ça à plusieurs, si intéressés, comme ça si l'un d'entre nous est en panne d'inspiration, le jeu ne se bloque pas.
Autre chose encore, ce sera plus difficile pour moi de jouer lors des périodes scolaires... mais je ferais de mon mieux si jamais ^^
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aenaril
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Inscrit le: 27 Juin 2011
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MessagePosté le: Jeu 30 Juin 2011, 12:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

18-02-2007


Un livre: l’amour, la vie.

En chacun des hommes un cœur dort,
Renfermant un trésor caché
Dans lequel nulle femme encore,
N’a osé y mettre les pieds.

Un jour pourtant, l’une y pénètre
S’émerveille devant sa beauté.
Plus beau que n’importe quel être,
Cette femme en fait sa fierté.

Dans ce cœur, se glisse le jour :
Il connaît désormais l’amour.
Chacun l’âme de l’un perçant,
Dieu qu’ils s’aiment, ces amants.

Leur bonheur est celui de vivre,
L’un lisant à l’autre sa vie.
Ils savent, vivre c’est vieillir…
Mais jamais ne mourra l’envie.

Au soir de ce qu’on nomme « vie »,
S’installent alors les regrets.
Et c’est leurs âmes ainsi unies,
Qui s’entr’aident puis les balaient.

S’allongeant dans le lit du temps,
Les amants s’embrassent tendrement,
Et laissant la mort, les gagner,
S’endorment pour l’éternité.

Leur amour, tel un vent léger,
Rafraîchit les âmes consumées,
Réchauffe les noyés de larmes.

Sans qu’il y ait la moindre alarme,
Le vent s’évapore, s’éteint
Ne laissant trace de son destin.

Les reliures en sont le temps,
Le contenu les sentiments,
L’homme les tourne avec envie,
Les pages du livre : la vie...

---

Fatras

Les pensées, les vers solitaires, et certaines improvisations poétiques,
Tous mis ensembles, c'est quand même bien plus pratique



Et la rose en tournant, laisse tomber un pétale,
D’un rouge flamboyant, qui sur le sol s’étale.
Témoin d’un profond et sincère amour,
Qui lui ne fane pas, mais demeure toujours.


Et son rouge évoque le feu né dans tes yeux.
Feu au fond de ce bleu semblant venir des cieux,
Toi, le fils du ciel, toi, le rayon de soleil,
Avec ta grâce angélique qui m’émerveille…


J’ai un pique, pas de cœur,
Je me bats pour mes malheurs, pas pour le bonheur.
Je ne suis pas un as, simplement deux…
Si quelqu’un nous frappe, on meurt tous les deux…

Je me tiens toujours à carreau,
Car, voyez-vous, la vie est mes barreaux.

J’ai un pique et suis malheureux,
Le trèfle ne me rend pas chanceux.
Chez moi le rouge est de sang, pas de cœur.
Je suis noir dans mon corps et n’ai point d’honneur.

Baissons les yeux, j’ai le droit d’avoir peur,
Je succomberais à la pique, jusqu’à ce qu’on en meure…
Nous ne sommes pas un as, simplement deux.
C’est juré, nous mourrons tous les deux.



puisqu'il existe aussi des roses blanches...


Et la rose en tournant, laisse tomber un pétale,
D’une blancheur immaculée, qui sur le sol s’étale.
Témoin d’une grande et belle amitié,
Qui durera encore et toujours, pour l’éternité.

_________________
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