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Chakal D. Bibi
~ Chakal Touffu ~


Inscrit le: 02 Nov 2004
Messages: 1937
Localisation: La Tanière du Chakal

MessagePosté le: Lun 26 Mar 2012, 10:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ah tiens, j'avais pas vu :p

Bravo Jaja et bravo aux autres Wink Wink

Merci pour ce concours en tout cas, c'était marrant à faire =)

J'veux lire l'truc de KHS et d'Yuuki par contre, faites pèter vos oeuvres mes gens =)

_________________
[quote="Speed Hunter"]Chakal lui c'est un héros de musicien ![/quote]
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foufou'kun
♂ Player Kill Event☻


Inscrit le: 16 Mai 2009
Messages: 891

MessagePosté le: Lun 26 Mar 2012, 12:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo à tous les participants, c'était des styles très différents entre les différentes fics, beaucoup d'originalité. Encore bravo.

_________________
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YuukiHinata
Civil


Inscrit le: 19 Déc 2011
Messages: 25
Localisation: Chez Ichiraku

MessagePosté le: Lun 26 Mar 2012, 6:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je voudrais féliciter Jaja pour son texte, la qualité d'écriture est fantastique Smile ; j'ai beaucoup aimé le passage "Lumière".

Je me languis de lire les autres fics présentées ! Smile

_________________
*YuukiHinata*

"Ceux qui désobéïssent aux règles sont des moins que rien, mais ceux qui ne pensent pas à leurs amis sont encore pires."
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JaJa_
Civil


Inscrit le: 05 Mar 2011
Messages: 29

MessagePosté le: Lun 26 Mar 2012, 8:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

merci tout le monde c'est zentil

Chère YuukiHinata, n'hésitez donc pas à mettre ici votre texte, nous attendons impatiemment.

Idem pour les autres, ce topic est fait pour ça, donc allons-y
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YuukiHinata
Civil


Inscrit le: 19 Déc 2011
Messages: 25
Localisation: Chez Ichiraku

MessagePosté le: Lun 26 Mar 2012, 9:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

JaJa_ a écrit:
Chère YuukiHinata, n'hésitez donc pas à mettre ici votre texte


C'est parti !

Spoil:
Citation:
Un sourire dans la pierre

La nuit tombait sur le village de Konoha. Le ciel voyait ses couleurs rougeoyantes s’assombrir et quelques étoiles commençaient à briller. Les rues s’éclairaient petit à petit. Les ouvriers avaient arrêté leur ouvrage et rentraient chez eux. Le village de Konoha se reconstruisait lentement. L’attaque de Pain avait eu lieu des mois auparavant, mais la guerre s’était emmêlée et Konoha était resté quelques temps à l’état de ruine. Puis, la guerre s’était achevée ; elle avait entraîné de nombreux shinobis dans la mort. Chaque famille du village avait au moins un deuil à porter. Les premières semaines qui avaient suivi le retour de la paix avaient été remplies de cérémonies commémoratives, et un monument dédié aux morts de cette Quatrième Grande Guerre avait été érigé sous les visages des Hokage de pierre. Le monument était une immense stèle en granit. Sur ses contours, on pouvait voir les signes des différents villages et celui qui symbolisait l’alliance shinobis. Au sommet de la stèle étaient gravés ces mots « A ceux qui ont donné leur vie, leurs espoirs et leur cœur pour la Paix », puis, dessous, les noms et les dates défilaient. On en comptait plus d’une centaine. Chaque jour, des fleurs étaient déposées au pied du monument, des dessins également. Les morts n’étaient pas oubliés. Les semaines passèrent et la vie commença à reprendre ses droits. On pouvait à nouveau entendre des rires, quoique timides, les missions des Ninjas avaient repris -malgré des effectifs réduits-, et les travaux de reconstructions également.
Konoha ressuscitait de ses cendres.

La maison des Hyuuga était plongée dans l’obscurité et le silence. Après le repas, les membres de la famille avaient regagné leurs appartements. Sauf deux. Neji et Hanabi se tenaient, indécis, devant une porte fermée. La jeune fille leva un bras décidé, comme pour frapper, mais le laissa finalement tomber en soupirant. Derrière elle, Neji posa une main sur son épaule.
« - Elle n’a pas prononcé un mot aujourd’hui, murmura-t-elle.
- Je sais, répondit-il. Depuis l’enterrement. Elle n’a pas non plus versé une seule larme.
- Elle ne fera pas de bêtise, n’est-ce pas, Neji nii-san ? »
La voix d’Hanabi était inquiète ; Neji ne répondit pas. Il supportait de plus en plus mal de voir cette porte fermée à double-tour et sa cousine à l’intérieur. Elle sortait, bien sûr, mais elle ressemblait à un fantôme. Aucune parole n’avait franchi ses lèvres depuis des semaines. Konoha se relevait, mais pas Hinata. Le village, malgré sa destruction, avait conservé ses fondations ; Hinata, elle, avait perdu son pilier. Elle ne tenait plus, plus rien n’avait de sens autour d’elle. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était se tenir debout, sur des jambes flageolantes, à attendre que tout soit fini.
« - Allez vous coucher, Hanabi-sama. On ne fera rien pour elle ce soir. »
Hanabi finit par regagner sa chambre le cœur lourd, mais Neji demeura un long moment à observer cette simple porte en bois qui semblait être la plus infranchissable des frontières. Il ferma les yeux. Il avait peine à se souvenir de sa cousine heureuse. Tout ce qu’il voyait, c’était son visage lors de l’enterrement.
C’était trois jours après la fin de la guerre. Il pleuvait de fines gouttes, comme si le ciel voulait témoigner sa tristesse. Tous les shinobis étaient là, plus les Kage. On observait un silence pesant devant ce trou dans la terre. Chacun savait ce qui allait se passer, et tout le monde regardait fixement la boîte allongée posée sur le côté. La cérémonie avançait et les regards se faisaient plus tristes, comme s’ils abandonnaient l’espoir de voir leur ami en sortir, criant à la plaisanterie. Nombreux étaient ceux qui commençaient à pleurer. Les larmes de Sakura coulaient abondamment, Ino avait passé un bras autour de ses épaules tremblantes ; Chôji refoulait à grand-peine ses pleurs ; Lee reniflait ; Kiba et Shikamaru, eux, ne paraissaient pas conscients de ce qu’il se passait. Hinata, elle, se tenait droite, les yeux secs. Elle sentait les regards plein de compassion sur elle… Elle, l’amoureuse transie. La pluie plaquait ses cheveux contre ses tempes mais elle ne s’en apercevait pas ; son corps et son cœur devaient être engourdis. Puis, Tsunade s’était avancée et avait fait un discours. Elle aussi pleurait. Au milieu, sa voix s’était brisée, mais elle ne reprit pas la parole. C’était inutile. Les mots, en ce jour, ne servaient à rien. Tous connaissaient celui qui allait être enterré, tous savaient comment il était. Pour lui dire adieu, le silence était sans doute préférable à un discours vide de sens. Kakashi s’était approché. Il portait toujours son masque noir, mais il était évident qu’il avait pleuré. Gai avait également fait un pas en avant, ainsi que Yamato. Avec leurs chakras conjugués, ils firent descendre en douceur le cercueil en terre. Puis, les shinobis se mirent en file pour, chacun à leur tour, laisser tomber une fleur sur la boite. Ensuite, on recouvrit le cercueil de terre.
Depuis ce jour, Hinata n’avait pas prononcé le moindre mot, et son silence terrifiait Neji et Hanabi. Finalement, après un soupir, Neji regagna sa chambre.

Hinata se redressa dès qu’elle entendit les pas de son cousin s’éloigner. Elle attendit quelques minutes que la maison soit plongée dans le silence le plus complet, puis elle se glissa à l’extérieur de sa chambre. Légère, elle parcourût les couloirs de la demeure sans bruit et passa devant les appartements de son père. Personne n’y avait mis les pieds depuis sa mort, durant la guerre. Il avait nommé Neji héritier, sachant parfaitement qu’Hinata ne voulait pas de ce titre et qu’Hanabi était encore trop jeune. Neji avait préféré conserver sa chambre plutôt que s’installer dans celle de son oncle.
Quelques instants plus tard, Hinata était dehors. La douce brise de fin d’été lui caressait le visage. Elle sentit son cœur se gonfler, mais refusa de sa laisser aller. Elle devait être forte. Telle une ombre, elle déambula dans les rues de Konoha, veillant bien à ce que personne ne la voie. En passant devant chez Ichiraku, elle se figea. L’odeur des ramens avec la sauce épicée vint lui chatouiller les narines. Elle se força à avancer. Elle aurait voulu partager des ramens avec lui. Elle soupira et continua son chemin. Les rues devenaient de moins en moins animées alors qu’on se rapprochait des bâtiments administratifs. Elle les dépassa et se retrouva face à la falaise où étaient sculptés les visages des cinq Hokages. Elle se rapprocha du monument aux morts. Elle regarda avec douleur la liste de noms ; tous lui étaient familiers. Elle s’arrêta un instant sur celui de son père, et se remémora ses derniers instants. Il avait été mortellement touché par un Zetsu blanc et était tombé à terre. Elle s’était précipitée vers lui, ignorant Neji qui lui criait de revenir. Un shuriken lui avait éraflé la joue, mais elle avait poursuivi sa course. Elle avait pris son père dans ses bras ; il avait prononcé son nom. Elle avait souri. Puis, il avait murmuré les mots qu’elle avait attendu la plus grande partie de sa vie. Tu es forte. Après, il avait cessé de respirer. Elle l’avait tenu plusieurs minutes contre elle, avant de se détacher et de retourner au combat.
Parmi les noms suivants, elle reconnût celui de la sœur de Kiba, du père de Shino, et celui d’Itachi Uchiwa. Puis, en dernier vint le sien. Hinata le lût à haute voix, comme pour se donner du courage. Uzumaki Naruto. Sa respiration se fit saccadée, mais à nouveau, elle refusa de se laisser aller aux larmes. Elle leva les yeux. Les visages de pierre veillaient sur Konoha. Elle regarda attentivement celui du quatrième Hokage. Tel père, tel fils. Tsunade avait annoncé leur parenté après la fin de la guerre, personne ne s’y attendait. Lui, ce fier raté, le fils du Yondaime Hokage. Pourtant, c’était évident quand on regardait le visage de pierre. Naruto avait hérité beaucoup des traits de son père.
Hinata fit lentement glisser son doigt sur les lettres qui formaient « Naruto », puis se redressa, les sourcils froncés. Elle n’avait rien pu faire pour l’empêcher de se sacrifier. Durant toutes ces années, elle avait fait de son mieux pour se rapprocher de lui, mais il semblait toujours à des années-lumière d’elle. Elle l’avait vu se battre pour atteindre son but et, finalement, il n’y était pas parvenu. Mais il lui avait donné envie de se battre pour lui. Jusqu’à présent, elle n’avait rien fait pour lui ; mais aujourd’hui, il y avait quelque chose… Aujourd’hui, elle pouvait faire quelque chose.
Elle jeta un coup d’œil au village. Peu de lumières étaient encore allumées, Konoha s’endormait. Elle concentra son chakra dans ses mains et puis bondit, s’attaquant à la roche. Il lui fallut une heure pour dégager un pan de roche satisfaisant aux côtés du Yondaime Hokage. Essoufflée, elle se reposa quelques instants avant de sauter à nouveau. Avec précision, patience et douceur, elle travailla la roche. Les pierres tombaient avec fracas mais elle s’en moquait. Que les villageois se réveillent ou pas, elle était déterminée à continuer. Personne ne l’arrêterait. Elle passa un long moment sur le contour des cheveux, puis elle dût s’attaquer au visage. Elle prit du recul. Avec un petit sourire, elle constata que la coiffure et la forme du visage étaient fidèles à son souvenir. La paume de ses mains commençait à être douloureuses et la fatigue à se faire ressentir. Mais elle continua. Elle s’élançait encore et encore ; les blocs de pierre s’écrasaient avec fracas sur le sol. Totalement absorbée par son œuvre, la jeune Hyuuga ne remarqua pas que derrière elle, les lumières se rallumaient une à une. Au bout d’une heure, elle chancela, glissa sur le nez de Naruto et tomba à terre. La chute fut rude. Néanmoins, elle retint une exclamation de douleur, respira entre ses dents et se redressa. Elle tenta à nouveau de concentrer son chakra.
« - Courage ! »
Hinata n’aurait sû dire si ce mot avait réellement été prononcé ou si c’était son esprit qui l’exhortait à continuer en le faisant résonner dans sa tête, mais cela lui redonna la force qui lui manquait.
Encore une fois, elle bondit. Elle garda l’équilibre. Légèrement appuyée sur le nez de Naruto, elle sculpta lentement ses sourcils, un brin froncés, ce qui lui conférait l’air décidé qui l’avait toujours caractérisé…
Malgré sa concentration, Hinata entendait des murmures derrière elle, qui devinrent bientôt des exclamations. On l’encourageait. Elle était touchée, mais ne se retourna pas : elle ne devait pas s’arrêter.
Hinata sculpta les yeux avec minutie, prenant garde au moindre détail, regrettant néanmoins de ne pas pouvoir revoir leur couleur azur. Ses doigts caressaient la pierre avec douceur, les couches superflues se réduisant en poussière avant de tomber au sol. Epuisée, la jeune fille se laissa aller au repos quelques instants. Le ciel commençait à s’éclaircir ; plus que quelques heures et l’aube serait là. Il fallait qu’elle ait fini avant…
« - Continue ! » entendit-elle.
Elle sursauta et se retourna, surprise. Konohamaru, les poings serrés et les yeux brillants, s’était avancé. Il leva les yeux et eut un petit rire.
« - S’il te plaît, reprit-il. Continue… Pour Naruto ! »
« Pour Naruto! »… Cette rumeur parcourût les rangs des villageois regroupés derrière Konohamaru et les anciens camarades de Naruto. Hinata se remit à l’ouvrage.
« - Tu peux le faire ! » cria-t-on.
Elle transpirait et sentait qu’elle aurait pû s’écrouler de fatigue, mais Hinata repoussa cette idée et s’élança à nouveau.
« - Encore un petit effort ! »
Elle reconnût la voix de maître Kurénaï. Les lèvres d’Hinata esquissèrent un début de sourire.
Son nez fût le plus facile et le plus rapide à faire. Restait la bouche. Hinata répugnait à lui faire la bouche close et sérieuse des autres Hokages. Avait-on déjà vu Naruto la bouche close ? Elle eût un petit rire. Puis s’arrêta, aux aguets. Elle avait senti une présence autre que celles qu’elle percevait et qui clamaient des encouragements. Elle haussa les épaules. Elle dessina lentement et précautionneusement le contour des lèvres, étirées en un sourire. Elle sauta en arrière pour juger de son ébauche. Ce n’était pas bon… Elle ne le reconnaissait plus.
La présence qu’elle avait senti se confirma. Elle se raidit. Non par peur mais plutôt par rancune.
« - Il veillera sur tous les villageois de Konoha maintenant. »
Hinata ne répondit pas. Elle brûlait de lui demander ce qu’il faisait là, et lui dire de s’en aller, mais elle croisa son regard et n’osa pas. Sasuke Uchiwa paraissait aussi triste qu’elle, à sa manière. Elle le comprit lorsqu’il regarda son œuvre.
Derrière eux, les voix se turent brusquement. Hinata se retourna, le cœur battant. La Godaime Tsunade fendait la foule amassée des villageois d’un pas alerte. Elle s’arrêta à côté de Konohamaru. Hinata lui jeta un regard empreint d’une lueur de défi qu’on ne lui avait jamais vu auparavant : elle était prête à se battre pour continuer. Tsunade leva les yeux vers le visage qui était à présent inscrit entre le sien et celui du Yondaime Hokage. Elle renifla et sourit. Puis, son regard se posa sur Hinata qui le soutint sans ciller.
« - Continue ! S’exclama Tsunade d’une voix forte. Naruto le mérite ! »
Les villageois exultèrent et recommencèrent à crier leurs encouragements, Tsunade et Konohamaru étant les plus bruyants.
Sasuke Uchiwa fixa le visage incomplet de Naruto.
« - Les lèvres, murmura-t-il. Naruto, c’est la démesure. Jamais rien à moitié.
- Je vois. »
Malgré elle, elle ne pût s’empêcher de sourire. Naruto n’avait peut-être pas réalisé tous ces buts, mais il était parvenu à celui qui comptait le plus pour lui, même s’il n’avait pû le voir.
Elle s’élança une dernière fois. Avec fièvre et passion, elle dessina sur ce visage le plus large sourire qu’on ait jamais vu. Le plus démesuré qui soit.
« - Courage ! C’est bientôt terminé ! » hurla une voix forte et cassée.
Hinata sourit et retomba en souplesse sur le sol. Ses jambes ne la portaient presque plus, mais peu importait… Le Soleil allait se lever et illuminer de ses rayons ce jeune visage… Elle se sentait apaisée.
« - Tu me permets d’ajouter un détail ? Demanda Sasuke. Avant que le soleil ne se lève… »
Après une brève hésitation, Hinata accepta. Lui aussi avait besoin de faire ses adieux. Le jeune Uchiwa prit appui à terre et sauta. En quelques gestes rapides et précis, il avait donné la touche finale. Il rejoignit Hinata.
« - Il y tenait beaucoup. » dit-il simplement.
Le bandeau de Konoha.
Encore une fois, les cris se turent. En silence, tous les villageois, ainsi que Hinata et Sasuke, observèrent le soleil levant caresser le visage décidé et souriant du jeune homme qui serait sans nul doute devenu le sixième Hokage et le moins conforme de tous. A présent, le héros était à sa place et pouvait veiller sur Konoha. Hinata se tourna lentement. Les lumières des maisons étaient allumées mais tous les habitants étaient sortis. Certains se tenaient sur le toit de leurs habitations et les autres derrière elle, mais tous regardaient les visages de pierre. Au premier rang, Hinata vit tous les camarades de Naruto. Les yeux tristes et parfois humides, ils regardaient avec émotion ce sourire gravé qu’ils ne reverraient plus mais qui resterait avec eux, avec tous ceux qui l’avaient connu. Hinata soupira. Il était temps de dire adieu.
« - Adieu, Uzumaki Naruto. » murmura-t-elle au sourire démesuré.

FIN

_________________
*YuukiHinata*

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Mikazuki
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MessagePosté le: Lun 26 Mar 2012, 10:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

De mon côté, j'ai commenté les trois textes comme suit :

Texte n°1 - Chakal
_______________________________________________________________________

Original, décalé, mais vraiment pas crédible et trop éloigné de l'histoire originale. Situer l'action dans le monde réel, et non dans celui de "Naruto", est un choix de scénario intéressant qui fait un peu penser à un nouvel "Harry Potter", impression renforcée par la mention de personnages ressemblant physiquement au Seigneur des Ténèbres, et on aurait pu imaginer des scénarios intéressants.

Cependant, des incohérences assez énormes demeurent au niveau de l'histoire en elle-même :
- Orochimaru, s'il tient à se venger de son village d'origine, n'a absolument aucune raison de semer le trouble sur la morale de Naruto en le dénudant, surtout si celui-ci n'est pas le premier sur la liste des victimes, et de la part de l'auteur - enfin, de la part de Chakal - c'est assez grossier et malvenu d'attribuer à Naruto la même mort que celle d'un vieux pervers ;
- Orochimaru qui n'a d'ailleurs jamais montré le moindre attrait pour les jeux sexuels, ni la moindre trace d'affection envers qui ou quoi que ce soit, encore moins envers la sexualité en général, fut-elle déviante ou perverse au sens freudien. Ce n'est pas dans sa nature. De là, on s'interroge sur la présence de bocaux contenant des organes génitaux dans son repère ;
- De même que Kakashi, qui a visiblement autour de la quarantaine, qui n'est pas un Uchiha, ne devrait pas jeter un Tsukuyumi s'étalant sur plusieurs semaines, encore moins en ne montrant pas le moindre signe de fatigue par la suit ;
- De même que la technique de Kakashi n'est pas le Chidori mais le Raikiri, mais là c'est déjà plus de l'ordre du détail ;
- En outre, je trouve que Sakura et surtout Orochimaru se font avoir bien facilement. D'accord, on ne peut pas parler de K.O. en un coup mais la fin d'Orochimaru est un peu trop directe ;
- Kakashi et Akira vont à l'hôpital se faire soigner incognito. WTF ?

Plus généralement, je trouve qu'il y a tout de même un mélange des genres assez contre-nature dans cette fic', à vouloir insérer à tout prix au milieu d'une fiction "Naruto" des énigmes directement tirées d'Indiana Jones (qu'est-ce que ça vient faire avec Orochimaru là, d'autant qu'il n'est pas retiré du monde shinobi comme Akira et n'a aucune raison de s'intéresser à ce genre de trucs...). De même que le Scotch Bourbon pour aider miraculeusement Akira à récupérer n'est vraiment pas crédible.

Quant au style, c'est Chakal, c'est particulier. Peut-être aimait-il Queneau, de mon côté je n'apprécie pas une telle densité de grossièretés et de grivoiseries dans un texte un tant soit peu littéraire, quoique ça se lit bien quand même. Je n'ai rien de particulier à reprocher sur la structure des phrases. Une remarque cela dit : la mort de Sakura est expédiée comme une lettre à la poste. Action rapide ne signifie pas narration minimaliste...



Texte n°3 - Yuuki
_______________________________________________________________________

C'est une jolie nouvelle qui se lit très bien. Il n'y a absolument rien à dire sur le niveau de langue, les phrases coulent facilement, les métaphores, les comparaisons sont bien choisies. On ne s'ennuie pas en lisant, et de manière plus générale, je n'ai aucun commentaire à faire sur les deux premiers paragraphes, illustration d'un travail sérieux.

La transition avec le reste du texte, à savoir Hinata sortant de la chambre dans laquelle elle vit recluse depuis quelques temps, a priori des semaines, à moins d'avoir mal lue, est toutefois un peu rapide. Excellente description d'un souvenir avec Ichiraku, puis la mort d'Hiashi, suivie de la fin du suspense avec la mention, pour la première fois depuis le début du texte, du nom de Naruto. Un faux suspense, certes, mais cela ne manque pas de style. Au passage, on aurait aimé savoir comment Naruto était mort, cela aurait ajouté encore un peu plus de force au récit et au deuil d'Hinata, mais bon.

Puis vient la description, lente et méthodique - j'aime beaucoup ! - d'Hinata sculptant dans la pierre le visage de son ami regretté. Il y a un temps pour tout : les cheveux, le nez, etc. La touche finale de Sasuke avec le bandeau, passage à la lecture duquel on se remémorera la scène introduisant leur affrontement dans la Vallée de la Fin, est elle aussi bienvenue. L'attitude des villageois, par contre, ne devrait pas forcément être aussi... extériorisée je dirais. Il y a beaucoup trop de joie à mon goût, alors que l'ambiance devrait plutôt être au recueillement.

Mais il n'empêche, c'est une très bonne fanfiction, simple et efficace, tout en maîtrise.


Texte n°4 - Jaja
_______________________________________________________________________

Voilà un texte ambitieux et travaillé. Le texte est écrit avec la manière. Les phrases sont réfléchies, le vocabulaire choisi, créant de beaux effets de style ("ces éclairs aller et venir sur terre tout embraser / Je brûle alors à mon tour ..."), et cela tout au long du texte. C'est très bien, même si cette accumulation d'effets tend paradoxalement à la lourdeur. Ou bien est-ce le texte qui est un peu trop long, ou la lecture à l'écran qui me fatigue... je ne sais.

La grande originalité du texte, à mon sens, est que celui-ci ne raconte pas vraiment une histoire. Par moments, cela ressemble plus à une réflexion sur la vie qu'à une fanfiction. Certes, j'ai bien noté la manière dont se termine le texte, sur le témoignage de Madara s'apprêtant à affronter Harishima. Mais la majeure partie de ce texte consiste en une réécriture partielle du passé, avec la nécessaire invention de personnages tout à fait fictifs. Tout comme les citations, tout comme les références à des textes de l'almanach des Uchiha, c'est un exercice de style, plutôt réussi dans ce cas présent. Il faut aimer cela dit. (Personnellement, j'avoue ne pas être un grand fan.)

Ceci conduit donc à la deuxième partie du texte, avec les trois réflexions de Madara sur la lumière (excellente description de l'état de folie, sur Izuna), les présages et la lumière. Je renvoie ici à mes remarques précédentes, il n'y a pas grand-chose d'autre à examiner que la structure des phrases, puisqu'il n'y a pas vraiment d'histoire... Néanmoins les descriptions sont bien faites, il y a un bon travail psychologique sur Madara. Mais comme dit plus haut... C'est un peu long à force. Cela dit ce n'est que mon avis.
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JaJa_
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MessagePosté le: Mar 27 Mar 2012, 12:51 am    Sujet du message: Répondre en citant

YuukiHinata est assurément une personne sensible, une qualité rare !
Savoir naruto mort m'a réjoui, c'est un acte lucide que de nous le présenter ainsi, vu le niveau actuel du vrai manga. Il est à peine nommé, il a disparu, tant mieux. Hinata est décrite comme étant une artiste, ça vaut mieux qu'une piètre combattante. Quant à son amour, il restera enterré, mais combien d'amours demeurent à travers les âges ? Assez peu.

il nous manque des textes

@Mikazuki, je vois ce que tu veux dire, le texte reste dans une forme particulière du début à la fin. Mais j'ai préféré insister sur une compilation de recueils s'inscrivant dans une tradition. J'aurais pu varier la forme du récit mais le texte aurait été encore plus long etc... une prochaine fois peut-être.
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Kakashi Hatake Sensei
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MessagePosté le: Mar 27 Mar 2012, 11:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, bon, voilà mon horreur XD

Y avait une idée, mais je l'ai foirée, quoi.... Razz

Spoil:
Le soleil rayonnait à travers la forêt, où seuls les bruits du vent et des animaux se faisaient entendre. Le calme apparent fut vite troublé par la course rapide et les halètements d'un shinobi. Venant de Konoha, il avait été pris en chasse par des déserteurs mercenaires, et semblait voué à périr sous leurs lames. À trois contre un, le combat semblait en effet décidé à l'avance. C'était sans compter le Mirage de Konoha. Tel une tempête brune, Sishui Uchiha surgit de nulle part, presque aussi rapide que le Yondaime Hokage, et mit en déroute les assaillants. Le premier mourut rapidement après que la lame de Sishui se soit glissée sur sa gorge, le suivant dut repartir avec un long filet de sang qui s'écoulait de sa jambe, et le dernier se fit casser le dos contre un arbre. Sishui releva son compatriote et tous deux repartirent ensuite vers Konoha.
Mais il sentait bien que quelque chose changeait en lui... Son Mangekyô Sharingan s'éveillait lentement, et il tentait vainement de l'éviter. Mais d'autres s'y intéressaient de près, tel Danzô Shimura, qui voyait là une opportunité d'asseoir encore son pouvoir et la puissance de la Racine, sa division spéciale de l'Anbu. Il n'attendait qu'une chose : que le prodige des Uchiha dévoile la pleine mesure de sa puissance. Mais Sishui s'y refusait ouvertement, et il allait falloir « l'aider » un peu...

Hanzô la Salamandre, Kage de Ame, allait pouvoir l'assister, en vertu de leur alliance. Une rencontre fut rapidement décidée, au cours de laquelle tous deux décidèrent d'une mission spéciale pour un commando de Ame. Il s'agissait d'enlever Reika Kayashi, la fiancée de Sishui, pour le forcer à réagir. La mission fut un succès, d'autant que plusieurs membres de la police de Konoha, organisme aux mains des Uchiha, furent tués durant leur fuite. Sishui prit les choses en main, incapable de réprimer totalement sa fureur, et partit sur les traces des ravisseurs, suivi de loin par un membre de la Racine, aux ordres directs de Danzô.
Sishui et son petit commando suivirent les assaillants jusqu'à une caverne dans la forêt. Le combat fut violent, et Sishui éveilla son Mangekyô Sharingan, comme il le craignait, sous l'effet de sa colère. Il en découvrit rapidement toute la puissance, en pénétrant l'esprit d'un des shinobis de Ame pour lui ordonner de se trancher la gorge lui-même. Le commando repartit vers Konoha, avec le Mirage de Konoha qui se posait des questions sur sa nouvelle puissance, pendant que le shinobi de la Racine partait faire son rapport à Danzô.

- Ainsi donc,Sishui a éveillé son Mangekyô... Et il semble extrêmement puissant...
- Comme je vous l'ai dit, Maître, répondit le shinobi, j'ai vu moi-même sa prise de contrôle d'esprit. Il fixait son ennemi d'un air halluciné, le regard vide, et celui-ci s'est tranché la gorge, d'un seul coup.
- Bien. Bien... Tu peux disposer.

Le shinobi de la Racine se releva et salua son maître avant de disparaître et de le laisser seul avec ses pensées. « Bien, l'heure approche donc de m'emparer du pouvoir des Uchiha... Encore va-t-il falloir que j'approche des yeux de Sishui... » pensa Danzô. Et approcher de Sishui s'annonçait difficile. Devant sa nouvelle puissance, le Mirage de Konoha réagit en effet par la fuite du village avec un seul but : contrôler son Mangekyô Sharingan et couper court à toutes les convoitises qu'il pouvait attiser. Mais quand Danzô Shimura voulait quelque chose, rien ne pouvait se mettre en travers de sa route... Et Sishui Uchiha n'allait pas tarder à le savoir.
Alors qu'il s'apprêtait à quitter le village, une voix familière surgit derrière lui. C'était l'autre jeune prodige du clan Uchiha, Itachi.

- Alors, ça y est, tu t'en vas ? Mais pourquoi ?
- Itachi... soupira Sishui. Tu comprendras un jour, mon ami, mais il est encore trop tôt. Le moment venu, je reviendrai, et tu sauras ce que tu auras à faire pour moi... Et pour le village. D'ici là... Prends soin de toi. Et n'oublie pas pourquoi je n'ai jamais cessé de me battre, tu me garderas un peu avec toi, comme ça.

Sishui partit, sans se retourner, laissant le jeune Itachi à la tristesse de voir partir, voir s'éloigner un ami, presque un grand frère. Le temps passa et rien ne semblait pouvoir troubler la quiétude de Sishui, qui vivait en shinobi errant, mais refusait de porter un bandeau rayé comme les Nukenins. Il n'était pas l'un d'eux, il n'avait pas trahi, mais était parti pour éviter une éventuelle trahison. Il le savait, savait que c'était la seule option, mais ne pouvait s'empêcher d'être nostalgique de Konoha. Et il passa presque tout son temps à contrôler sa nouvelle puissance.
Mais la Racine ne cédait jamais rien... Sishui essuya une attaque menée par une quinzaine de ses membres sur la route. Incapable d'utiliser les pouvoirs de son Mangekyô Sharingan, qui nécessitait de fixer la cible, Sishui ne put pas faire grand chose, malgré sa vitesse et la neutralisation de quelques adversaires. Il fut rapidement immobilisé par des fléchettes tranquillisantes, puis emmené discrètement au QG de la Racine, à Konoha.

Quand il se réveilla, il était attaché et le visage de Danzô se dessinait lentement devant lui. Il s'attendait à passer un sale moment, mais ce furent des paroles qui l'accueillirent pour commencer.

- Ah, Sishui... J'ose espérer que ton voyage s'est bien passé.
- Au diable ton ironie, Danzô. Qu'est-ce que tu veux, à te terrer dans les bas-fonds de Konoha avec ta Racine ? Toujours en train de tirer des ficelles dans l'ombre, hein ? Le Sandaime est en danger, je parie...
- Peut-être, peut-être pas. Et à ta place, j'éviterais de jouer les bravaches.

En disant cela, le Maître de la Racine dévoila une table couverte d'instruments qui en disaient long sur ses intentions. Le pressentiment de Sishui s'avérait juste, il allait souffrir.

- As-tu peur ? J'espère que oui. Mais tu peux éviter ce traitement. Donne-moi juste un de tes yeux.
- Pour que tu renverses le Hokage avec son pouvoir ? Jamais ! Je préférerais mourir.
- J'aurais aimé éviter d'en arriver là... répondit Danzô en soupirant. Mais soit.

« Sharingan ! » Les yeux de Sishui s'allumèrent de la lueur rouge si caractéristique, mais cela ne fit qu'arracher un sourire méprisant à Danzô.

- Crois-tu vraiment que je t'aurais amené ici sans prendre quelques précautions ? Ce que tu vois devant toi n'est qu'une illusion d'optique provoquée par un système de miroirs... Bonne chance, donc, puisque tu as préféré la manière forte.

Le bourreau de la Racine entra alors, prêt à faire son office, s'installant devant les instruments.

- Ah, au fait, j'aimerais aussi être mis au fait des secrets de ton clan... Alors, si tu n'as pas envie de trop souffrir, tu sais quoi faire.
- Va au diable, ordure !
- Comme tu veux... Bourreau, à toi de jouer.

Les cris de douleur de Sishui déchirèrent le QG pendant plusieurs heures, jusqu'à ce que le bourreau décide de le laisser tranquille et d'aller chercher Danzô. Celui-ci consultait des dossiers dans son bureau.

- A-t-il dit quelque chose ?
- Pas un mot sur les Uchiha, Maître. Cela dit, prendre un de ses yeux pourrait lui délier la langue plus tard. Qu'en pensez-vous ?
- Tu as raison, il est temps que je m'empare du pouvoir de son Mangekyô Sharingan et que j'éveille ma propre puissance, répondit Danzô en posant la main gauche sur son bras droit.

Une fois dans la salle, ils découvrirent Sishui inconscient, épuisé par les tortures subies. Danzô s'approcha de lui, releva sa tête, et prit l'un de ses yeux. La douleur réveilla Sishui, qui ne put que constater un début de victoire de Danzô. Lequel se retira immédiatement, emmenant le bourreau avec lui, pour aller poser son nouvel œil. Il serait toujours temps de s'occuper de Sishui plus tard.
Mais le Mirage de Konoha était bien décidé à exploiter ce répit pour s'évader et retrouver Itachi. Il le fallait, pour protéger le village, quitte à ne pas survivre à l'effort. Réussissant à se saisir d'une courte lame dans sa manche, il coupa ses liens, puis s'évertua à sortir le plus rapidement et discrètement possible.
Évitant les gardes, Sishui se retrouva rapidement à l'extérieur, avec un objectif bien précis : la maison des Uchiha. Là, il serait à l'abri et pourrait mener sa mission à bien. Quand Danzô s'aperçut de sa disparition, il était déjà trop tard.
- Laissons-le courir. Inutile de risquer d'attirer l'attention sur nous avec cette histoire...
Sishui réussit à arriver jusqu'à la maison du clan, où il rédigea une lettre d'adieu à la hâte, avant d'attendre l'arrivée d'Itachi.

Il n'eut pas longtemps à attendre, celui-ci arriva quelques minutes plus tard, et se rua vers Sishui, quand il vit son état.
- Ah, Itachi, tu es là... Voilà qui fait plaisir.
- Que... Que s'est-il passé ?
- Inutile de te morfondre avec ça. Tu te souviens que je t'avais dit que je reviendrais le moment venu ? C'est arrivé. Je fais de toi le dépositaire de mon pouvoir, Itachi, prends l'œil qu'il me reste, et protège le village à ton tour...
- Je ne peux pas faire ça !
- Il le faudra bien. Mon temps est fini, prends-le, et prends ma relève.

S'étant rendu aveugle, Sishui s'éloigna, la lame à la main, laissant Itachi seul face à sa décision et son destin. Le Mirage de Konoha s'évanouissait de la vue de tous...

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MessagePosté le: Mar 27 Mar 2012, 12:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Elle est plutôt flex ta p'tite histoire KHS, ça s'lit tranquillement, mais on voit que tu ne t'es pas pris la touffe Laughing

V'la la mienne, pas très poussée non plus et, il est vrai, un brin HS ^^

Je ne connais pas Queneau Oo

Sinon, j'ai voulu faire évidemment dans le décalage complet, sortant les personnages de Naruto de leur univers habituel. Les caractères changent, et on n'trouve pas toujours trace de ces dits-caractères dans le manga, comme souligné par Mika, mais bon, ça se passe une dizaine d'années après les évènements narrés dans le manga...Les gens changent, non ? :p

Je n'pensais pas que le respect de l'oeuvre originale était si important dans l'évaluation des fics en fait ^^

'fin bref,

Spoil:
La Dernière Croisade

Le soleil commence seulement à se lever et pourtant je suis déjà réveillé par un bourrin matinal qui s’amuse à jouer du tambour sur la porte de ma turne. Je me tire du pajot et enfile un futal avant d’aller voir la trogne du cave que j’allais dérouiller. Quand j’ouvre la porte, prêt à cogner, je découvre le visage paniqué de Sakura Haruno, doctoresse de son village et Héraclès version bandante. Elle entre sans dire bonjour ou me donner la queue d’une explication sur la raison de sa présence ici et à une heure pareille, et file directement à la cuisine se servir un verre de saké qu’elle vide aussi sec. Et quand je dis un verre, je parle de la bouteille que j’avais entamée la veille et laissée sur la table de cuisine. J’ai du stock en réserve mais quand même, il n’est même pas huit heures. Elle a changé la gamine, je savais qu’elle était devenue médecin mais pas alcolo à la p’tite semaine. Faut dire que ça fait une paye que je ne l’ai plus vu. La dernière fois elle n’était encore que Gennin. L’ambiance étant posée, je sors deux autres bouteilles et lui demande de m’expliquer ce qu’elle est venue foutre ici. Elle s’envoie une nouvelle rasade dans la tuyauterie et me lâche le scoop dans un souffle.
« Le Hokage a été assassiné. »
Uzumaki est mort…Et qu’est-ce que ça peut bien me foutre ? Je n’ai jamais pu sentir ce p’tit con. Il a peut être sauvé Konoha, voir le monde, une paire de fois, il n’en reste pas moins un merdeux immature totalement incapable de faire face aux cruelles réalités de la politique. Il a toujours été du genre doux rêveur, à s’imaginer que tous les salopards de la terre pouvaient être ramenés dans le droit chemin en leur faisant une petite morale et en leur donnant une tape sur la main. Dans le genre utopiste mielleux, il se posait là le blondinet. Je dis ça mais de toute façon, depuis la mort du 3e, Konoha relevait plus de la bonne blague que du village ninja. Ce n’est pas pour rien que je me suis installé sous le soleil de Los Angeles. Ici, les filles sont belles, l’alcool de qualité et il y a suffisamment de racailles dans la rue pour que je gagne de quoi me payer les dites-filles et quelques gueules de bois de qualité en jouant les chasseurs de primes.
« Je sais que tu ne portais pas le Hokage dans ton cœur, Akira, mais en tant que membre des Anbu, tu as le devoir de nous aider à retrouver le salop qui a fait le coup. Ordre de Hatake. »
« Il va bien falloir un jour que vous vous carriez dans le crâne que je ne suis plus membre de que dalle, si je suis venu m’installer ici, c’est pour ne plus avoir à m’emmerder avec ces conneries de Anbu ! »
«Akira, je sais que tu étais proche du 3e et que tu n’as jamais accepté sa disparition mais ton village a besoin de toi ! »

Je ne l’écoute déjà plus. Je m’allume une cigarette et nous verse deux coupes de saké. Le soleil californien commence déjà à brûler, j’ouvre une fenêtre pour aérer et me calle dos à celle-ci, profitant de la brise marine qui souffle depuis le Pacifique.

« Dis m’en plus sur la mort d’Uzumaki. Comment est-ce arrivé ? »
« C’est…Assez gênant…Tu te souviens de l’acteur David Carradine ? »
« Celui qui est mort pendu en se mast…Non ?! »
« Si, mais nous pensons évidemment à une mise en scène de l’assassin destinée à décrédibiliser Naruto. »

Là je dois dire que ça devient intéressant…Naruto Uzumaki, 6e Hokage, mort pendu la queue en main et un morceau de citron entre les chicots. Je remplis à nouveau les coupes de saké tandis que Sakura me montre les clichés de la scène du crime. Moi je pencherai pour un simple accident. A première vue du moins. Le premier cliché représente Uzumaki, pendant mollement au bout d’une corde, tressée dans une matière…que nous qualifierons de quelconque. Jusque là, rien d’anormal. Juste devant ses pieds, le bureau, en bordel. Mais connaissant le sens de l’organisation de ce crétin blondinet, on ne peut être sur que ce soit le travail d’un tierce, venu farfouiller. Les clichés suivants représentent des parties en gros plan du corps de Naruto. A priori, aucune marque de blessures quelconques prouvant qu’il y ait eu combat. Les photos sont maintenant toutes étalées sur la table en bois de la cuisine et je surplombe l’ensemble, scrutant chaque détail pour essayer de trouver des indices. Tiens…Sur le cou, on dirait

« Il semblerait que ces dernières années passées loin du village aient eu raison de tes facultés d’observation Akira. »

Je fais volte face et me met en position de combat pour me retrouver face à Kakashi Hatake, assis sur le rebord de la fenêtre.

« Maitre Kakashi ! Vous êtes en retard ! »
« Désolé Sakura, j’ai eu un léger contre temps sur le chemin. »

Il n’a pas changé cet enfoiré d’épouvantail. Aucune ponctualité et une incapacité totale à utiliser les portes. C’est lui qui m’a formé jusqu’à ce que j’obtienne le grade de Chuunin. Je devais avoir dix ou onze ans à l’époque. Je vous raconterais bien ma p’tite histoire en détail si elle faisait preuve d’un minimum d’originalité mais comme beaucoup de ninjas nés pendant la grande guerre, je suis orphelin et c’est plus ou moins le 3e Hokage qui m’a élevé et m’a enseigné les rudiments du Ninjutsu. C’est aussi lui qui m’a offert mon katana, Akaryu, trésor du clan Hinomura. Avec le nom, ce sabre est tout ce qu’il reste de ma famille. Quand Orochimaru a attaqué le village, il y a une dizaine d’années de ça maintenant, j’étais là, parmi les Anbu. J’étais occupé à trancher du salopard d’Oto quand le vieux s’est fait planter par l’autre face de serpent. Ca m’a foutu comme un choc et, peu après ses funérailles, j’ai quitté le village pour aller vivre dans le monde réel. J’ai baroudé à travers ce monde, à la recherche de la paix intérieure et d’autres conneries du même acabit, un peu comme Carradine, justement, dans la série Kung Fu. J’ai vécu en France, en Espagne, au Mexique avant d’aller visiter les Etats Unis et de les parcourir d’est en ouest depuis New York, cette fois à la manière d’un Kerouac sur la route, t’vois le genre ? Arrivé à Los Angeles, je n’en ai plus bougé. Cette ville est une gigantesque taupinière à bandits de tout calibre, et pour un mec dans mon genre, qui sait comment coller quelques tatanes de manière efficace, ce n’est pas bien compliqué de trouver du boulot. Je bosse aussi bien pour donner un coup de main aux condés du coin que pour des familles mafieuses. Je me fous de qui me fais bosser tant qu’il me paye comme il faut une fois le job terminé. Je me suis donc pris un appart’ sur Sunset Boulevard, près du Whisky A Go-Go, un rade sympa avec de la bonne musique et un choix de bières pressions relativement large. Hatake me scrute de son œil unique, il me jauge, essaye de savoir si j’suis toujours dans le coup ou si je ne suis plus qu’une épave à la dérive coulant petit à petit dans le bourbon.

« Je sais qui a fait le coup, et je parie que tu le sais aussi Hatake. Alors pourquoi tu viens me souffler dans les bronches de si bon matin ? Vous n’avez plus un seul ninja valable au village ? »
« Tu sais ? C’est que je t’ai sous-estimé alors… »
« Ne prends pas ce ton là avec moi, la période où tu étais le maitre et moi le disciple est terminée depuis longtemps. Aujourd’hui, je suis tout à fait apte à te botter le cul, enfoiré. »
« Ah oui ? Je serai curieux de voir ça. Mais pour le moment, nous devons mettre la main sur l’assassin de Naruto. »
« J’ai gardé quelques contacts avec le village. Je sais tout ce qui s’est passé ces dix dernières années. Je suis au courant pour le jeune Uchiha. C’est lui qui a tué Naruto, n’est-ce pas ? Les deux marques de crocs dans le cou du blondinet, habillement masqué, c’est son œuvre ? Et bien démerdes-toi tout seul Hatake, c’est toi qui t’es foiré avec ce Sasuke, c’est ta responsabilité. »

Sakura ouvre la bouche mais aucun son ne sort, elle semble choquée par les révélations entendues. La pauvre, elle n’est vraiment pas maligne.

« Akira…Ce n’est pas de la faute de maitre Kakashi si Sasuke s’est égaré…De plus, ça ne peut être lui le coupable parce qu’il… »

J’ai horreur des gens qui ne sont pas foutu de finir leurs putain de phrases ! Elle attrape la bouteille de saké. Elle a une sacrée tremblote, je me demande quel genre de relation elle pouvait entretenir avec le petit Uchiha.

« Parce que je l’ai déjà tué. »

Là, je tombe sur le cul, heureusement que le canapé n’était pas loin. Alors comme ça, l’épouvantail s’est déjà chargé de lui. Dans ce cas…

« Orochimaru…Il est revenu ? »
« Je ne sais pas comment il s’est débrouillé mais il est encore en vie et a commencé à se venger. En plus de Naruto, il a déjà eu Tsunade, la 5e Hokage, son assistante, Shizune et quelques autres ninjas de Konoha. Le village est en deuil constant. Nos amis tombent les uns après les autres. Sakura et moi-même sommes surement les prochains et je refuse de l’attendre venir sans rien faire. Je veux aller le trouver d’abord mais à deux, c’est du suicide. »
« Alors tu t’es dis que t’arriverai à m’enrôler en me faisant miroiter la possibilité de venger le vieux ? »
« Hum, quelque chose dans ce genre là, oui. »

Orochimaru…Si c’est bien cette chierie qu’on va charcuter alors je m’en occuperais personnellement. Je file dans ma chambre et tire de la penderie une grosse malle noire, un peu comme celle de Dexter, l’embaumeur gay laborantin et tueur en série. Je l’ouvre pour la première fois depuis un bail. Je revêts mon ancien treillis ninja et passe une veste de kimono, arborant le blason de mon clan, un katana dans une larme. Ca te donne tout de suite le ton. J’attrape ma ceinture de kunai et j’embarque Akaryu que je jette sur mon épaule. Je prends aussi soin d’planquer une flasque de bourbon 15 ans d’âge et un paquet de cigarette dans une poche que j’ai cousue à l’intérieur de mon kimono, sur la poitrine. Je pose sur mon visage le masque que m’a offert le vieux Sarutobi le jour de mon entrée chez les Anbu. Il était si fier ce jour-là, il avait réussi à me remettre sur les rails et à faire de moi un cave à peu près correct. Je rejoins Kakashi et Sakura et nous mettons les voiles sans plus tarder. Selon les renseignements de l’épouvantail, Orochimaru se planquerait dans les Balkans, à Tirana, en Albanie. Nous filons à l’aéroport et nous faufilons façon ninja sans se faire voir. On pique un petit avion privé et on se tire fissa vers l’Europe de l’Est. En le racontant, je me dis que ça pourrait paraitre gros cette histoire de vol d’avion mais c’est une nouvelle et je n’ai pas vraiment le nombre de pages pour me permettre d’épiloguer dix plombes sur les détails du voyage donc il va bien falloir nous contenter de ces maigres explications. Nous arrivons à Tirana en, disons, une trentaine d’heures de vol. Arrivé là, la véritable enquête commençait. Il nous fallait dénicher Orochimaru dans cette grande ville. Je n’ai jamais foutu les pattes dans le coin, pas plus que l’épouvantail ou sa copine décolorée. Autant dire qu’on n’était pas sorti de la merde. Kakashi a invoqué ses chiens traqueurs et les a envoyés aux quatre coins du bled, histoire de flairer à droite, à gauche. Pendant ce temps, on va se planquer dans un skouatt abandonné en bordure de ville, afin de ne pas trop se faire remarquer. On se retrouve dans un truc miteux, probablement un repaire pour amateurs de la piquette. D’ailleurs, je crois que j’entends des camés s’payer un flash au rez-de-chaussée. J’aide Kakashi à disposer quelques pièges, à la porte de la chambre et aux deux fenêtres encore à peu près intact qui laissaient passer quelques rayons de lune et la lumière blafarde des rares réverbères qui éclairent la rue. Une fois cela fait, je m’assois dans un coin de la chambre et m’allume une cancerette. Je m’arrose le gosier d’une lampée de bourbon et tends la flasque à Kakashi qui hésite un peu à la prendre mais qui finit tout de même par céder à la tentation. Sakura revient au bout d’une heure environ, heure pendant laquelle mon ancien maitre et moi n’échangeons pas un mot. Il y a entre nous cet espèce de malaise qui te prends quand t’as quitté un proche et que tu le retrouves subitement des années plus tard. On pourrait croire qu’on a des tas de choses à se raconter mais finalement, il n’y a que cette gêne qui subsiste quand on se rend compte qu’on ne sait plus quoi se dire. Je crois que le seul lien que nous avions, lui et moi, c’était le vieux. Une fois que celui-ci a lâché la rampe, nous n’avions plus rien en commun. Sakura a du s’infiltrer dans un magasin de fringues et a eu un peu d’mal à distinguer les tailles. Je me retrouve avec une veste en daim du plus mauvais goût et deux fois trop grande. Heureusement, le futal tient correctement et j’aime bien cette chemise noire qu’elle m’a ramenée. Pour l’épouvantail, c’est une autre histoire. Ce qu’elle croyait être une autre chemise noire est en fait marron foncé et son pantalon de toile lui arrive au dessus des mollets. Ses chiens traceurs finissent par se radiner vers une heure du matin sans la queue d’une piste valable. On se pajote avec cette conviction qu’on était plutôt mal barrés dans l’accomplissement de cette mission, et je n’arrive pas à fermer l’œil. J’étais furieux lorsque j’ai su que le tristement célèbre Itachi Uchiha avait finalement eu raison d’Orochimaru. Maintenant que j’ai à nouveau l’occasion de prendre ma revanche, je ne peux pas rester là à dormir. Je me tire du pajot pour aller me fumer une clope. Je décide de sortir du skouatt, histoire de ne pas réveiller mes deux collègues avec la fumée. Je descends par l’escalier en prenant garde d’éviter les pièges tendus par mes soins, et rejoins le rez-de-chaussée. J’entends encore les défoncés du coin gémir dans leurs délires psychotiques et la curiosité vient me titiller la caboche. Je rentre dans ce qui devait être le grand salon de cet immeuble qui était sans nul doute un hôtel à l’abandon et trouve une demi douzaines de camés rampant sur le sol. Ils rampent littéralement ces cons-là, comme des…Comme des serpents…J’allume une torche électrique pour y voir un peu plus clair et balance le faisceau lumineux sur le visage d’un des junkys ci-présents et manque de sursauter tant le spectacle qui s’offre à moi est immonde. Là où un humain possède un nez, il n’y a plus que deux ventes verticales, il n’a plus un seul poil sur le caillou et pas plus de sourcils. Ses yeux ont virés au jaunâtre façon pisse chaude riche en ammoniac. Je jette un œil sur les autres, ils sont tous dans le même cas. Qu’est-ce que c’est que ce délire ? Je m’avance un peu plus dans le salon, ils n’ont pas l’air dangereux mais je garde une main prête à attraper mon sabre, juste au cas où. Ils continuent à ramper, glissant autour de moi sans se soucier de ma présence. Je m’assois sur une des banquettes en skaï rouge éventré et m’allume cette clope qui me pend au bec depuis l’étage. Mon instinct, ou mon bon sens, appelle ça comme tu veux, me souffle que ces camés ont un lien plus ou moins direct avec Orochimaru. L’un d’eux se faufile vers moi, je fais mine de rester de marbre mais je suis bien sur prêt à le trancher en deux au moindre geste brusque. Il se contente de se relever, difficilement, et de venir s’écrouler à côté de moi. Il relève son bras lentement, très lentement, et va farfouiller au fond de sa poche de pantalon. Il en sort une petite capsule transparente contenant un liquide d’une couleur qui rappelle le sang coagulé.

« Ca te dit un p’tit shoot, mon pote ? Je te fais la dose pour pas chère, c’est un ami à moi qui les fabrique. »
« Qu’est-ce que c’est ? »
« C’est la nouvelle came à la mode dans le coin, y’a pas plus planant que cette merde, tu vas adorer ! Laisse-moi te préparer une seringuette. »

Je n’ai pas le temps de rétorquer qu’il commence déjà sa petite cuisine.

« Tu vas voir mon pote, tu vas pas en revenir ! Cette came c’est d’la bombe on l’appelle la Serpentine entre nous parce que quand t’es cramé tu t’prends pour un serpent et tu rampe partout persuadé d’en être vraiment un ! Tout tes sens sont en éveil et t’as même plus besoin de manger ou très peu les rats qui courent dans les murs de cette baraque conviennent largement c’est l’pied absolu ! »

Ce cave est déjà complètement pété et me débite ses conneries sans ponctuation.
« Je vois…Et ton pote qui les fabrique, on peut le trouver où ? »
« Il se planque dans une grotte aménagée dans la forêt à l’est de la ville. Mais c’est pas un gars du coin ça c’est sur. Je serai prêt à parier ma queue en terrine que c’est un de ces ninjas qui vient d’un de ces villages cachés qu’on trouve parfois quand on se pomme dans les montagnes d’Asie ou d’Amérique du Sud. Par contre je t’ai menti mon pote ce mec n’est pas vraiment un ami au contraire il me fait plutôt flipper. Il ressemble à un démon avec ses yeux de serpents et sa longue langue baveuse. En plus il a des cernes bizarres qui lui entourent tout l’œil…Mais bon il me refile de la came gratos tant que j’en vends suffisamment pour lui alors j’ai pas à me plaindre. »

Orochimaru ! Je bondis de ma banquette sans un mot pour le déchet qui aura au moins servi à quelque chose dans cette histoire, lui emprunte sa dose de Serpentine et fonce rejoindre Kakashi et Sakura que je réveil d’un petit coup de tatane.

« Levez-vous, je sais où on peut trouver cet enfoiré de serpent. »

Je leur fait un topo rapide pour les décider à se remuer le cul et leur promet de les briefer sur la route, on n’a pas de temps à perdre. Je demande à Hatake d’invoquer ses chiens une nouvelle fois pour leur faire sentir la Serpentine et nous conduire directement au repaire d’Orochimaru. Une fois cela fait, nous fonçons vers la forêt sans plus perdre de temps. Encore une fois, je te fais le trajet version courte. Nous sommes arrivés en quelques heures au cœur de la forêt où nous avons retrouvé les clébards d’Hatake. Ils nous ont menés droit face à une falaise. A première vue, aucune habitation aux alentours. Les chiens se mettent à aboyer. Y’a comme une tension qui commence à se faire sentir dans l’air. Kakashi et l’autre décolorée l’ont sentie aussi et sont déjà en garde. Du sol jaillissent soudainement une dizaine de guerriers masqués, vêtus d’une combinaison intégrale noire qui ne laissait qu’une ouverture pour les yeux. Je dégaine aussitôt mon katana et tranche d’un coup de lame les deux ninjas qui me chargeaient déjà. Je profite d’un moment de répit pour zieuter la situation et voit Sakura exploser le sol d’un coup de poing, envoyant valser trois de nos assaillants à dix mètres du sol. La chute leur sera fatale, ou au moins très douloureuse pour les plus résistants. Kakashi est encerclé par trois autres ninjas, tous armés d’épées. Il utilise un Kage Bunshin et se les paye avec un peu de Taijutsu. Il s’est amélioré le mal peigné. Par contre, le compte n’y est pas. J’ai compté 10 guerriers mais ne vois que huit cadavres. Derrière ! Je plante mon sabre dans le sol

« Raiton ! La toile de foudre ! »

J’envoie une décharge électrique sur un périmètre d’environ sept mètres trente-huit tout autour de moi. La vague de courant s’estompe d’elle-même et deux bruits lourds m’indiquent la chute des deux cadavres manquants. Tss, amateurs. Même la petite Sakura n’a eu aucun mal. Enfin quand je dis « petite », vu le galbe de ses seins, elle doit avoir 22 ou 23 ans. Enfin, on s’extasiera sur sa poitrine plus tard, pour le moment on un serpent à dépecer et à émasculer. Ou le contraire. Le coup de poing de Sakura dans le sol a fait sauter la roche et a révéler un passager sous-terrain qui file sous la falaise. Nous plongeons dedans et courrons vers notre objectif. Nous passons sous la falaise, le chemin de terre se fait plus abrupt et nous descendons sous terre pendant une trentaine de mètres avant de nous retrouver à nouveau à la vertical, perpendiculaire au sol et solide sur nos appuis, tu vois l’truc ? Sauf que nous faisons face maintenant à ce qui semble être un piège. Le sol change en effet subitement de consistance et est constitué d’une multitude de dalles argileuses. Une lettre est gravée dans chacune d’entre elles. Ca me rappelle un truc…Kakashi lance un kunai sur une des dalles qui s’écroule aussitôt. Le kunai chute avec les débris de la dalle mais nous n’entendons pas la fin de la dite-chute. Chierie, si on se goure de caillasse, c’est le grand saut et bonsoir m’sieurs-dames. A priori, on est foutu. Quoique…Il y a une petite pancarte sur notre gauche, avec l’inscription : « Suis les pas de Dieu ». Ca y’est ! Ca me revient ! Alors, si je me souviens bien…Je saute sur le I, qui résiste parfaitement à mon poids, ensuite le A, le H, le V et enfin le E. Les dalles tiennent le coup et je me retrouve de l’autre côté sans encombre.

« Ce con d’Orochimaru a pompé le truc dans un film, Indiana Jones et la Dernière Croisade. »
« De quoi ? »
« Je vous le montrerai en rentrant, il est génial. Je ne l’ai vu qu’une seule fois, il y a un bon bout de temps alors je ne me souviens pas de tout mais il est vraiment bon. Enfin bref, il suffit de former le mot Dieu, Yahvé, en latin, Iahvé. »
« …De quoi ? »
« C’est un truc du monde réel, je vous expliquerai. »

Kakashi et Sakura restent circonspects. Je les comprends, c’est une autre culture. Ils traversent à leur tour et nous poursuivons notre route jusqu’à faire face à une paroi à priori infranchissable. Sakura lance à son tour un kunai qui rebondit dans une étincelle contre le mur de pierre et s’en va se planter ailleurs. A priori, rien à craindre…Il y a un message directement gravé dans la roche, « Seul le pénitent passera ». Le pénitent ? Qu’est-ce que c’est que ces conneries ? Sakura s’avance légèrement pour déchiffrer l’inscription.

« Bon, ça suffit, je vais l’exploser ce mur et on en parle plus. »

Hé mais ! C’est aussi dans La Dernière Croisade ça ! Hélas, je n’ai pas le temps de prévenir Sakura. Au moment précis où mon cerveau se décidait à faire tilt, la gonzesse de l’histoire se faisait trancher en deux ou trois morceaux par des lames surgies du mur. Kakashi fait le gros œil, il ne semble pas y croire et je vois une larme perlée au coin du dit-œil. Je me demande si l’autre pleure aussi…

« Akira…Elle… »

Elle m’a couvert de sang ! La tête et le buste ont été tranchés net, je te laisse imaginer le geyser sanguin que ça a pu être. Je relève mon masque Anbu et me colle une clope dans le bec. Je me tourne vers Kakashi.

« Hatake, nous devons continuer. Je suis désolé pour la petite mais nous avons une mission à terminer. »

Très pro, l’épouvantail sèche aussitôt sa larme, se secoue un peu la tignasse et reprend son air de demeuré nonchalant. Il me demande si j’ai une idée à propos de cette histoire de pénitent.

« Fais comme moi. »

Je m’approche du mur, m’agenouille. Je sens le sifflement des lames tranchant le vent juste au ras de mon crâne. Au dessous des lames, je constate que l’on peut se faufiler dans une crevasse bouchée par des végétations. Quelques coups d’épée et il n’y parait plus. Dommage pour Sakura que ma mémoire soit aussi peu fiable. Je traverse la crevasse et débarque dans une grotte avec un vieux assis sur un tabouret de bois. La taille de cette grotte est foutrement impressionnante et je chope le tournis en fixant le plafond qui devait bien être à une quinzaine de mètres au dessus de nos tronches. Le vieux est assis devant une grande table couverte de divers récipients. Des verres, des cruches, des gobelets, des amphores, de toutes époques et de toutes origines.

« Bon Akira, tu m’expliques pour le coup du pénitent ? »
« C’est comme dans la Dernière Croisade. « Seul le pénitent passera », sous entendu celui qui s’agenouillera devant la grandeur du Dieu unique. »
« Le Dieu unique ? »
« Un truc du monde réel, je t’expliquerai. »
« Et le vieux, c’est qui ? »
« Si c’est comme dans le film, c’est le dernier des trois frangins qui ont trouvé le Graal et qui le protège depuis l’époque des Croisades. »
« Un autre truc du monde réel ? »
« Yep. Mais, en y regardant de plus près, je crois qu’Orochimaru se paye notre fiole parce ce que le vieux croulant là, il a plus l’air d’un foutu putain de junky que d’un noble chevalier. Regarde son bras gauche. »

Le vieux était en train de s’envoyer une fixette dans les veinules. Quand il relève la tête, il nous sourit béatement, nous laissant contempler une absence totale de chicots dans la gueule. Ses yeux ne sont que deux fentes étroites qui laissent à peine distinguer la rétine, et son absence de nez nous confirme que notre camé se shoote à la Serpentine. Le rire lugubre et sardonique d’Orochimaru raisonne alors contre les parois de la grotte et des serpents jaillissent des verres posés sur la table. Ils s’aplatissent tous au sol et se relève soudain en prenant une forme…Pas humaine, non, mais ils ont bel et bien deux jambes, deux bras et un semblant de tronche…Ils continuent à muter et leur visage se dévoile finalement. Orochimaru. Kakashi relève son bandeau frontal et dévoile son Sharingan, prêt à l’emploi.

« Ce sont tous des clones. Le vrai n’est pas dans cette pièce. »

Je n’ai pas attendu qu’Hatake me fasse part de son analyse pour défourailler et commencer à trancher dans le tas. Les clones s’évaporent facilement. Kakashi et moi faisons un carnage dans leur rang, il a mis en route son fameux Chidori et foudroie du reptile à tout va. En quelques minutes, la pièce est nettoyée et il ne reste plus que le vieux sur son tabouret qui n’a pas bougé d’un poil de cul. Je l’empoigne par le col et le secoue un peu en lui demandant où se planque son maitre. Pour le décider à s’mettre à table, je lui envoie deux-trois torgnoles dans le citron mais rien à faire, au contraire, il se marre cet enfoiré. Je le laisse tomber et passe le relais à Kakashi. Il se contente de le fixer dans les yeux une dizaine de secondes et le vieux s’écroule dès que Kakashi décroche son regard du sien. Il ne remue plus une patte.

« T’as fais quoi là ? Tu lui as grillé la cervelle ? »
« J’ai simplement pratiqué un Dojutsu très puissant et l’ai spirituellement torturé pendant plusieurs semaines avant qu’il ne crache la pilule. »
« Et ? »
« Il ne l’a pas supporté, il est mort. »
« Oui, ça le je le vois bien qu’il est canné le mec ! J’te demande où on va chercher cet enfoiré d’Orochimaru ?! »
« Là-haut. »

Je n’avais pas fais attention tout à l’heure, mais au plafond, on peut distinguer une rampe d’acier qui traverse la grotte de long en large. Selon Kakashi, Orochimaru serait planqué derrière la porte. Ca me parait un tantinet trop simplet mais passons. J’envois une volée de kunai qui vont se planter dans la roche de bas en haut et à intervalle régulier (oui, j’suis plutôt précis avec ces jouets-là) afin de nous fabriquer un semblant d’escalier. On grimpe les quinze mètres en quelques enjambées, qui pourraient paraitre assez surnaturel pour le commun des mortel, et il n’aurait pas tord pour une fois, et on se retrouve face à une porte en bois vermoulue tout ce qu’il y a de plus con. Ce n’est même pas verrouillé.

« Connaissant notre hôte, je doute fort que cette porte ne cache pas un piège. »
« Tu crois ? Il s’est peut être dit que ces énigmes à la con allaient suffire pour nous arrêter. Il a presqu’eu raison. »
« Akira…Je te dis qu’il y a un piège et qu’il faut se tenir sur nos gardes. »
« Mais non, tu deviens parano avec l’âge. Y’a pas de piège. »
« J’te dis qu’il y en a un. »
« Moi, j’te dis qu’il n’y en a pas. »
« Passe le premier alors. »
« Sans problème. »

J’actionne le loquet de la porte très lentement et appuie contre le bois de mon épaule, tout doucement et je glisse un œil dans l’entrebâillement. Pas littéralement hein, je zieute comme je peux par le léger interstice.

« Tiens-toi sur tes gardes Hatake. »
« Tu vois quelque chose. »
« Rien, mais on n’sait jamais, c’est p’tet un piège. »

Plutôt que de jacquetter une plombe sur la manière de procédé, je décide d’y aller à l’instinct et je bondis à travers la porte de bois qui vole en miette presque sans bruit tant le bois est moisi. Nous débarquons dans le labo de ce taré d’Orochimaru qui nous attendait. Ce malade est occupé à disséquer un cadavre pour en récupérer ses organes vitaux. Remarque, vu l’état dans lequel il est, il n’en a plus vraiment besoin. Je ne laisse pas le temps au serpent de sortir ses mains du bide de sa victime et lui envois un coup de tatane bien senti dans les gencives. Il s’en va valser dans ses bocaux et éprouvettes qui explosent en morceau et répandent leur contenu un peu partout. C’est dégueulasse. Des organes humains, animaux, des liquides de toutes les couleurs…Rien qui ne vaillent la peine d’être regretté, vraiment. Je l’empoigne par le colbac avant qu’il ne se relève et lui écrase le visage au sol mais cet enfoiré m’attrape la tronche avec sa langue baveuse et m’envois embrasser le mur d’en face. Kakashi prend la relève et se jette sur Orochimaru, Chidori et Sharingan activés. Il est en rogne le borgne. Le serpent fait jaillir un sabre de son gosier et tranche d’un coup sec le bras droit d’Hatake. Il a l’air malin maintenant ce con-là. Pendant qu’il se bricole un garrot, je défouraille et entame un duel au sabre avec la face de reptile avant qu’il n’achève mon ancien maitre. Les étincelles fusent tant les chocs entre les lames sont violents. Mon pauvre Akaryu commence même à se fendre par endroit mais le sabre d’Orochimaru n’est pas en meilleur état. Grâce à une feinte de frappe, je parviens à entailler sa cuisse droite. Avec une jambe d’appuie à moitié sectionnée, il devrait moins faire le guignol. J’esquive une attaque latérale en bondissant au dessus de lui et atteint son front, pile entre les yeux. Il se retrouve avec le visage ensanglanté et ne doit plus voir grand-chose. Je suis crevé, cette chierie de reptile est coriace malgré son âge bien avancé. L’avantage de changer de corps comme de chemise j’imagine. Maintenant qu’il gigote un peu moins, j’en profite pour reprendre mon souffle mais cette enflure ouvre grand la gueule et m’expédie une épée qu’il gardait en réserve en plein dans le palpitant. Je suis projeté en arrière par la force de l’impact et m’écroule de tout mon long au milieu d’organes divers, allant du vital au génital. Je suis mal en point là…Je commence à voir double. Comme dans une équipe de catch bien rôdé, Kakashi se relève quand je m’écroule et balance un Katon à la gueule d’Orochimaru qui se fait à moitié calciné mais contre-attaque aussitôt en projetant des serpents de sa manche. Les bestioles se saisissent de Kakashi qui, grâce à son Sharingan, a pu anticiper le coup et invoquer ses chiens. Avant que les reptiles ne broient son corps, ses chiens ont le temps de les déchirer à coups de quenottes mais la trêve n’est que de très courte durée et Orochimaru assène un violent coup de pied en plein dans sa trogne. Kakashi s’écroule au sol, vaincu. Orochimaru invoquent de nouveaux serpents qui s’occupent de gober sec la meute de clébards. L’ancien Sennin de Konoha brandit son sabre prêt à décapiter Kakashi. J’ouvre les yeux à ce moment précis et utilise la technique ancestrale secrète du clan Hinomura, que je gardais en réserve pour l’occasion :

« Arcane secrète ! Katana dans ta gueule no Jutsu ! »

D’un très léger mouvement du poignet, je projette mon sabre qui va directement se ficher dans le crâne d’Orochimaru, le transperçant de part en part. Il s’écroule dans un râle flippant. Je me relève difficilement après avoir retiré le sabre de l’autre con fiché dans ma poitrine. Tu te demandes surement comment j’ai pu survivre à ça ? Remarque, t’es pas le seul, Kakashi aussi me fixe de ses yeux interrogateurs. Une fois remis sur les pattes, j’ouvre le pan gauche de mon kimono et en ressort ma flasque de bourbon, trouée, qui se vidait lentement mais surement sur le tissu de mon habit. Les bienfaits de l’alcool, j’imagine. Je récupère mon sabre dans le crâne d’Orochimaru et lui découpe la tête, que j’emporte comme preuve de notre exploit. Je hisse Kakashi sur mon épaule et on fout le camp fissa de cette grotte de cinglé. Nous traversons rapidement la passerelle tandis que tout l’édifice commence, par je ne sais quel miracle, à se désagréger de tous les côtés. Nous traversons la porte et on se retrouve face à un grand escalier qui menait surement à la surface. La montée nous prend une bonne quinzaine de minutes, un peu comme dans Les Chevaliers du Zodiaque. Nous retrouvons enfin l’air libre et on se carapate vite fait de là, on se trouve un bar et on s’remet de nos émotions à grand renfort de bourbon. On ira voir un toubib après. Je présente mes condoléances à Kakashi. Je n’avais pas d’affection particulière pour la p’tite Sakura mais c’était une brave gosse, avec une poitrine magnifique. On trinque à sa mémoire, ainsi qu’à celle de Sarutobi et de tous ceux qu’Orochimaru a tué, sauf Uzumaki. Lui, je ne pouvais vraiment pas l’encadrer. Nous restons au bar une heure ou deux, sans plus péter un broke. On se contente de vider nos godets en pensant à ce qu’on avait perdu. Personnellement, j’apprécie grandement ce moment. J’ai enfin la tête de cet enfoiré d’Orochimaru ! Dix ans que j’en rêvais de ce moment, j’ai bien envie de le faire durer. Mais il faut être lucide, Hatake et moi nous en sommes pris plein la gueule pendant le combat. On devrait aller s’faire soigner un peu si on veut éviter de canner la gueule sur le comptoir. On se dégotte un petit hôpital pour se faire rafistoler un peu. C’est qu’il n’est pas mort pour rien l’autre taré. Après ça, nous sommes rentrés ensemble à Konoha pour offrir la tête d’Orochimaru à la vue de tous et leur montrer que le cauchemar était enfin terminé. Je suis resté pour la cérémonie d’intronisation du 7e Hokage, c’est Shikamaru Nara qui récupère le poste, une nouvelle fois refusé par Kakashi, maintenant manchot et qui a décidé de se retirer du village et d’aller vivre en ascète dans je ne sais quelle montagne. Moi, je suis rentré à L.A, retrouver mon p’tit appart’ sur Sunset Boulevard et ma routine de mec à tout faire. Affalé dans mon fauteuil, écoutant un disque des Doors, buvant et fumant, j’me dis que c’est surement ici que je finirai mes jours et, si l’idée ne me rendait pas forcément jouasse, ça me paraissait pas trop mal non plus. C’aurait pu être pire.

FIN

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JaJa_
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MessagePosté le: Ven 30 Mar 2012, 5:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

ouais, on sent que tu pouvais mieux faire Kakashi Hatake Sensei
la fin est expédiée rapidement

chakal ne peut vivre sans l'oxygène polar noir, mais j'aime bien l'ambiance qui démolit tout ce qu'on imagine concernant le manga. Après le fait que tout soit mélangé volontairement à ce point, ça peut être une idée, fallait peut-être d'autres ingrédients ?
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Atoma
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MessagePosté le: Ven 01 Juin 2012, 4:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis sincerement désolé de faire un tel up mais je tenais a exprimer ce que j'ai ressenti a la lecture de 3 textes accrocheurs.

D'abord celui de Jaja le gagnant evidemment, eh bien si le texte est malheureusement visiblement réservé a un public d'un certain niveau de lecture (En ce qui me concerne je lit beaucoup et j'ai du la lire deux fois pour comprendre au dela des grandes lignes) , pour peu qu'on consacre un peu de temps a la compréhension du texte, c'est un réel plaisir. J'avais beau ne pas etre sincerement fan de l'intrigue des Uchiha (A force de nous la rabacher un nombre incalculable de fois, Kishi m'en a degouté) mais la j'ai vraiment accroché. Madara qui pert de sa dimension mystique dans le manga (Il nous semblait tellement inaccessible il y a encore quelques années alors que la on le decouvre meme dans des moments ou il est mis en difficulté ou avec des expressions de visage un peu casse mythe) , est mis a sa juste valeur dans un texte d'une frappante qualité littéraire.

Apres, "Un sourire dans la pierre" m'a beaucoup ému. Son auteur a une aisance déconcertante pour transmettre des émotions, car j'ai réellement été touché par cette nouvelle des plus agréables a lire. Il y a une certaine cohérence vis a vis du manga, car je ne sais pas si c'est volontaire, mais au tout début du manga, premier episode, premiere vision de Naruto : en train de peindre des conneries sur le visage des Kages. Le manga a commencé pres des visages de pierre et avec cette fic finirait pres des visage de pierres . Une transition émotionnelle se fait entre les deux, étant donné que le début est vraiment dans le cadre humoristique, pour faire rire le lecteur, alors que cette "fin" serait dramatique, avec un pic de tristesse et de mélancolie. La premiere image de Naruto est lui en train de sourire, tout fier de sa betise, la derniere serait lui en train de sourire, fier cette fois de ce qu'il a accompli. Ce qui suit parfaitement avec l'évolution du manga faite par l'auteur : un début ou l'humour est de mise qui tends de plus en plus vers du sérieux et du dramatique. Volontaire ou pas, ceci accorde une cohérence parfaite au manga.

Quand a l'histoire de Chakal, bah c'est le texte que j'ai pris le plus de plaisir a lire. Je donne ici un avis extremement subjectif parce que j'ai toujours aimé la présence de second degré et l'ambiance polar. (Clopes, bieres, sang pour le polar, cynisme, ironie, je m'en foutisme et vocabulaire décalé pour le coté second degré) . Je vais pas dire que c'est le texte le plus intéressant mais c'est sans conteste celui que j'ai lu en m'ennuyant le moins. Le coté completement décalé du manga me plait aussi, c'est un retour aux sources en revenant a l'humour ambiant des premier episodes, tout en restant complétement opposé a l'humour naif desdits premiers épisodes. Bref, un texte qui ne peut avoir la prétention d'etre de qualité litteraire, mais qui est des plus plaisant a lire. Pour moi qui ait toujours pris la lecture comme un plaisir, ce fut un réel bon moment. Merci beaucoup, j'ai apprécié ce texte sur toute sa longueur et rigolé a de nombreuses reprises.
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