Effectivement, enfin ce passage m'est complètement sorti de l'esprit. Moi je voyais plutôt ça comme le fait qu'ils aient affronté et vaincu le puissant Kyubi et que ce jour là ils commémoraient les morts et disparus en organisant quelque chose. Enfin c'est un détail qui n'a pas vraiment son importance ^^.
Sinon je me suis enfin décidé à poster le chapitre 4. Comme je l'ai dit au départ, je m'inspire un peu de DBZ pour mon personnage inventé, et la technique qu'il utilisera lors de l'examen est en partie inspiré de celle qu'emploie Tenshinhan.
Par contre peut être trouverez-vous le flash Back un peu niais ou trop violent (je ne sais pas mais j'ai toujours un gout d'inachevé dans cette scène), donc n'hésitez pas à me dire ce qui ne va pas ici. Je me suis également inspiré de l'épisode 166 de Naruto Shippuden pour inclure un nouveau personnage dans l'histoire (peut être que vous saurez de quoi je parle !)
Bonne lecture !
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Chapitre 4 : L'académie et l'examen Genin.
L’académie était en pleine effervescence. Une nouvelle année allait commencer. Le soleil était levé depuis quelques temps maintenant et les premiers élèves étaient déjà présents à l’entrée de la cour, attendant avec leurs parents que la grille s’ouvre.
Pour l’instant ne se tenait là que les élèves nouvellement inscrit en premier année. Pour plus de facilité ceux-ci feraient leur rentrée scolaire avant les autres promotions.
Malgré le stress omniprésent dans l’air, on pouvait entendre des éclats de voix dû aux conversations entre parents se connaissant ainsi que des éclats de rire provenant des enfants jouant entre eux. Tous se connaissaient plus ou moins, notamment les membres de clan important puisque la plupart siégeaient au conseil du village et devaient donc travailler en commun dans l’intérêt de Konoha.
Les enfants quant à eux malgré l’excitation d’entrer enfin à l’académie afin de devenir un ninja comme leurs parents étaient légèrement craintifs à l’idée de découvrir les autres élèves avec qui ils feront toute leur scolarité.
Tous ? Non. Une personne semblait contrairement aux autres particulièrement désintéressé de cette situation, un brun à queue de cheval au regard maussade.
- Galère… réveillé aux aurores pour une simple rentrée des classes. Ils n’auraient pas pu faire ça plus tard ? J’suis trop fatiguéééé…, termina t-il tout en baillant.
- Mal dormi Shikamaru ? demanda un petit garçon bien portant à côté de lui.
- Ah salut Choji. Nan, c’est juste que ma mère m’a fait nettoyer toute ma chambre avant de venir ici. Rien de mieux pour commencer la journée que de faire un effort physique. J’te jure les femmes… c’est galère quand elles s’y mettent.
Constatant que son ami mangeait des chips à une heure si matinale, il ajouta :
- Tu devrais éviter de manger comme ça dès le matin. Avec le stress tu risques de tout rendre dans la classe.
- Aucun risque, tu me connais, répondit t-il en souriant. J’ai l’estomac bien solide. Tu n’aurais pas vu Ino ? On devait se rejoindre ici pourtant…
- Non désolé Choji. Mais t’en fais pas elle finira par arriver. Elle était tellement excitée à l’idée d’entrer à l’académie que même malade elle ne raterait ça pour rien au monde.
Comme pour répondre à cette phrase, une voix très aigue se fit entendre :
- Shikamaru ! Choji ! Vous êtes déjà là !? C’est étonnant venant de toi Shika.
Celle qui venait de parler n’était autre que la Ino en question, une petite blonde aux cheveux coupé au carré encadrant son visage.
- Comme tu vois. Enfin je n’aurai pas dit non à une heure ou deux de sommeil en plus, mais ma mère n’a pas vu les choses comme ça. J’espère juste que ça se passera rapidement pour que je puisse retrouver le plus vite possible ma couette.
- Ahlala… soupira t-elle. Tu ne changeras jamais toi ma parole… Sinon vous connaissez quelqu’un d’autre dans tout ça ?
- Non, et puis de toute manière je n’ai pas envie de me faire de nouveaux amis. Quand on en a trop ça devient pénible.
A ce moment là, un homme provenant du bâtiment scolaire s’approcha de la grille puis après quelques tours de clefs l’ouvrit, permettant à tout le monde de rentrer. L’homme, habillé de la tenue standard des ninjas de la feuille arborait une cicatrice lui marquant une bonne partie du visage, partant d’une joue à l’autre en traversant le nez, ainsi qu’une haute queue de cheval et un bandeau de ninja avec le symbole du pays du feu fièrement exhibé sur le front.
Tout en discutant brièvement avec les quelques adultes qu’il connaissait, il examinait la file de personnes pénétrant dans la cour de l’école. Son regard passa alors après quelques instants sur le chemin à l’extérieur de l’académie, cherchant à l’évidence quelqu’un.
- En retard on dirait… peut être ne viendront ils même pas.
Résigné, il rejoignit la foule amassée au centre de la cour puis monta sur l’estrade positionné face à eux. Il s’éclaircit la gorge et attendit que le silence se fasse pour prendre la parole :
- Bonjour et bienvenue à tous en cette nouvelle année scolaire. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Iruka Umino, chunin de Konoha et à présent professeur de cette promotion. Je sais bien que normalement le discours d’accueil des nouveaux étudiants est tenu par l’hokage mais malheureusement celui-ci est trop occupé pour l’instant pour songer à cela.
Il continua alors son petit monologue, vantant entre autre les méthodes d’enseignement de l’école, parlant du règlement et des cours qui seront donnés et du matériel demandé pour les travaux pratiques. Il allait enchainer sur les inscriptions à la cantine scolaire lorsqu’il fut interrompu par une voix provenant de l’entrée de la cour.
- Pardonnez notre retard Iruka sensei. Nous avons eu une panne d’oreiller si je puis dire.
Celui qui avait parlé était un jeune garçon brun qu’Iruka ne connaissait que trop bien : Minoru Saiyan. A ses côtés se tenait un autre garçon du même âge, aussi blond que Minoru était brun : Naruto Uzumaki.
Tout deux affichaient un sourire sur les lèvres, les sourcils froncés, une expression mauvaise sur le visage, se délectant de l’effet qu’ils venaient de faire en apparaissant ainsi.
Aussitôt les chuchotements se firent entendre dans l’assemblée, chacun commentant l’arrivée de ces deux enfants indésirables.
- Et bien heu… mieux vaut tard que jamais comme on dit… Approchez vous.
Les deux nouveaux arrivants s’exécutèrent, ne prêtant pas attention aux chuchotements et aux regards adressés à leur encontre. Ils se mirent à l’écart du reste de la foule, ne souhaitant pas à l’évidence se mêler à eux.
- Dis, tu les connais toi ces deux là ?
- Pas vraiment Choji. Je les ai déjà vu plusieurs fois en ville mais mes parents me conseillent de ne pas m’approcher d’eux. Tout ce que je sais c’est que les villageois les surnomment « les frères démons ».
- En tout cas moi ils me donnent la chair de poule, déclara Ino en se frottant les bras.
-… Et pour finir, continua Iruka, il est formellement interdit aux élèves de s’aventurer seul sur le terrain d’entrainement à l’arrière de l’école, sauf avec l’autorisation d’un enseignant. Bien à présent je vais faire l’appel. Lorsque j’aurai dit votre nom vous vous dirigerez vers l’entrée du bâtiment… Shino Aburame.
Un brun portant un long manteau cachant en grande partie son corps ainsi que des lunettes noires s’avança en direction de la porte d’entrée.
- Choji Akimichi… Haruno Sakura… Hyuga Hinata…
C’est ainsi qu’au bout de quelques minutes la file d’élève prit du volume tandis que les parents partirent peu à peu après avoir donné les dernières consignes à leur progéniture.
- Minoru Saiyan... Sasuke Uchiwa… Naruto Uzumaki et pour terminer Ino Yamanaka. Bien maintenant suivez moi, et dans le calme je vous prie. A partir d’aujourd’hui vous êtes des aspirants ninjas, alors conduisez vous convenablement.
Ils suivirent en silence leur nouveau professeur, parcourant plusieurs couloirs et montant de nombreux escaliers avant de déboucher sur leur salle de classe.
Naruto et Minoru qui se trouvaient en fin de fil furent les derniers à entrer. Le blond percuta cependant un de ses camarades qui tomba à la renverse suite au choc.
Se massant la tête il regarda Naruto qui ne semblait nullement désolé de l’avoir bousculé.
- Oups, je suis vraiment désolé, dit simplement Naruto le sourire aux lèvres, j’espère que tu ne t’es rien cassé heu… Sasuke c’est ça ?
- Ouai… Et toi c’est Naruto Hein ? La prochaine fois regarde où tu vas sinon je devrais te donner une correction.
- ça tombe bien j’adore les conflits. On pourra régler ça quand tu veux.
- Les garçons, allez vous asseoir je vous prie, les interrompit Iruka. Vous retardez le début du cours.
Ils allèrent s’asseoir en silence, Naruto et Sasuke lançant des regards noirs en direction de l’autre.
C’est ainsi que se déroula la première journée de cours. Les jours se suivaient et se ressemblaient. La monotonie se faisait très présente durant les heures de cours, troublées à l’occasion par les cris d’Iruka lorsqu’il réprimandait un élève. Trois élèves en particulier étaient au centre de ces moments de troubles : l’un parce qu’il dormait sans arrêt au lieu d’écouter et les deux autres car n’écoutant justement pas le cours et préférant s’adonner à leur passe-temps favoris : le bavardage et les petites blagues de mauvais goût.
Naruto et Minoru étaient en effet les élèves les plus dissipés de la promotion, se révélant par ailleurs médiocre dans tout ce qui avait attrait à la théorie et n’excellant nullement dans la pratique, entre autre le lancer d’armes ninja ce qui bien souvent donnait l’occasion au reste de la classe de se moquer d’eux, en particulier Sasuke Uchiwa, le « beau gosse » de la classe comme l’appelaient entre elles les filles.
Ce que personne ne savait cependant, c’était que les deux garçons bridaient volontairement leurs capacités, ne voulant nullement montrer à tout le monde qu’ils avaient déjà un niveau plus qu’honorable dans certains domaines et devoir expliquer leur soudaine habileté dans les arts shinobi.
Depuis l’agression de Naruto le jour de ses sept ans, Lui et celui qu’il surnomme affectueusement « Mino’ » se sont entrainés d’arrache pied en cachette dans le sous sol de la maison de Minoru. Au départ ils n’étaient d’ailleurs pas très chauds à l’idée de devoir aller à l’académie pensant qu’ils n’avaient rien à y apprendre.
Pour autant en découvrant par hasard plusieurs rouleaux de techniques appartenant au clan Saiyan, et ne s’y connaissant nullement dans l’utilisation du chakra, ils se devaient d’assister à ces cours s’ils voulaient un jour développer leur répertoire en ninjutsu.
A l’académie, ils passaient le plus clair de leur temps à l’écart des autres, ne souhaitant à aucun moment se fondre dans la masse. Les élèves eux-mêmes n’osaient pas les approcher. Leurs parents les avaient bien averti à ce sujet.
Ils auraient pu rester tout les deux dans cette situation longtemps si le destin ne s’y était pas mêlé.
C’était la récréation. La rentrée avait déjà eu lieu depuis plusieurs mois et les deux inséparables se trouvaient comme à leur habitude à l’écart des autres, l’un sur une balançoire accrochée à la branche d’un arbre et l’autre sur cette même branche. Ils regardaient les jeunes de leur âge s’amuser dans la cour d’un œil distrait, préférant observer le ciel bien gris en cette saison.
- Je m’ennuie… souffla Naruto.
- Moi aussi… quelle perte de temps. Je préférerais être à la maison pour travailler sur mon ninjutsu qu’être ici à entendre brailler ces crétins.
- Tu as de la chance toi, tu as deux éléments sur lesquels bosser. Heureusement que la présence de Kyubi en moi me permet d’utiliser le katon, sinon je n’aurai aucun élément sur lequel travailler.
- Hé oui, c’est une chance que le renardeau soit scellé en toi, sinon je serai devenu beaucoup trop fort pour toi !
- Alors là, même avec un simple kunai en main je te mets ta raclée quand tu veux !
- Laisse-moi rire ! Je te rappelle que pour l’instant je gagne plus souvent nos duels que… attends, t’entends pas quelque chose ?
Naruto arrêta de se balancer et tendit l’oreille. Hormis les cris des gamins dans la cour, on pouvait effectivement entendre des éclats de voix provenant de l’autre côté de l’arbre qu’il occupait. Il s’y approcha discrètement et tendit l’oreille pour mieux entendre.
- … payer pour ça. C’est pas parce que tu fais parti du clan Hyuga que tu peux te permettre de pousser les gens comme tu l’as fait. Tu as fait tomber mon gouter par terre !
« Un gouter… vraiment que les gens peuvent être bêtes à cet âge là. J’en ai presque honte pour lui », pensa Naruto. Il était caché à l’abri des regards et observait la scène en silence. Trois garçons pas plus vieux que lui se trouvaient à quelques mètres de lui, lui tournant le dos. Une quatrième personne semblait leur faire face, mais était tellement petite que Naruto ne pouvait la voir.
- Qu’est ce qu’on fait maintenant ? demanda alors un des garçons.
- On va donner une petite leçon à la Hyuga. Elle va apprendre le pardon, quelque chose qu’on n’apprend pas dans son clan, déclara celui qui semblait être le chef de bande.
- Un membre du clan Hyuga qui s’excuse, on n’a jamais vu ça ! s’exclama le troisième garçon.
- M-mais je n’ai pas fait ex-exprès… je v-vous le jure…
- Fallait faire attention, répondit le chef, maintenant excuse toi.
Tout en parlant, il avait appuyé vivement sur le sommet du crane de la petite victime pour la faire s’incliner. Ce genre de scène dégoutait au plus au point Naruto, tellement habitué auparavant à se faire rabaisser comme cela.
- Allez dépêche toi. La récré est bientôt finie.
- Désolée… je suis désolée…, marmonna t elle d’une voix brisée par les sanglots.
- Plus fort ! J’entends rien !
- Je suis désolée… je suis déso…
- Laissez là.
Naruto était sorti de sa cachette, ne supportant plus cette humiliation. A ses paroles, les autres garçons se retournèrent, tandis que la petite fille releva la tête pour voir qui était son sauveur. Qu’elle ne fut pas sa surprise en découvrant que ce n’était nul autre que la raison de cette altercation.
En effet, observant le blondinet tout en marchant, elle n’avait pas fait attention à où elle marchait, ce qui l’a fit percuter le chef de la bande faisant tomber la barre chocolatée de celui-ci.
Pourquoi regardait-elle le blondinet ? Elle-même ne le savait pas. Une habitude sans doute. Elle faisait cela depuis le début de l’année, ne pouvant s’empêcher dès qu’elle le voyait de l’observer. Ses cheveux blonds en bataille, ses yeux bleus océans dans lesquels elle aimerait se noyer, cette assurance qui émanait de chaque pore de son être… Tout chez lui l’émerveillait. Alors le voir maintenant lui venir en aide… elle en était toute retournée.
- Courageux de votre part de vous mettre à trois pour humilier une fille. Vous êtes des vrais durs…
- mêle-toi de ce qui te regarde, démon. Va plutôt t’entrainer au lancer de shurikens. A force, tu arriveras peut être à toucher l’extrémité de la cible !
- Comme tu dis. Cependant je ne suis pas là pour discuter arme avec toi. De toute manière avant d’en arriver là il faudrait d’abord que tu apprennes à faire un pas devant l’autre. C’est une école ici, pas un centre animalier pour canard boiteux.
- Ah oui !? Lança le concerné, une pointe de colère dans la voix. Les gars, je crois que le démon a besoin d’une correction. Il est seul, constata t-il tout en s’avançant, et personne ne peut nous voir. Profitons-en.
- Je serai ravi de m’exercer au combat avec vous. Néanmoins contrairement à ce que tu penses je ne suis pas tout seul. Regarde au dessus, déclara t-il nonchalamment en pointant négligemment le feuillage de l’arbre au dessus d’eux.
Ils eurent à peine le temps de lever la tête qu’une masse s’abattit sur deux d’entre eux, les clouant au sol. Le bruit d’un poing se logeant dans une mâchoire se fit rapidement entendre, suivit d’un autre et cela à plusieurs reprises.
Le dernier debout, le chef de la bande, était déconcerté par la rapidité de l’action. Il n’eut pas le temps de s’attarder davantage dessus que le genou de Naruto vint se planter dans son estomac tandis que de son autre jambe il fit une balayette à son adversaire, le faisant chuter. A califourchon sur lui, il le regardait intensément, le poing brandit au dessus de sa tête menaçant de s’abattre dessus s’il n’obtempérait pas.
- Présente tes excuses à la demoiselle. Et des belles évidemment.
- Pardon.
Le poing s’écrasa sur son nez lui cassant au passage, ce qui le fit hurler de douleur.
- J’ai dit : des belles excuses. Estime-toi heureux que je ne te fasse pas te prosterner devant elle.
- Je vous présente m-mes ex-excuses mademoiselle Hyu-hyuga… prononça t-il difficilement, la bouche pleine de sang.
- Voilà qui est mieux ! Allez maintenant tirez vous.
Les trois ne se firent pas prier et s’enfuirent en courant. Naruto les regarda s’éloigner, puis après quelques instants rejoignit la jeune fille. Celle-ci n’avait pas prononcé le moindre mot depuis le début de la bagarre, et n’avait esquissé le moindre geste. Il la détailla rapidement : c’était une fille qu’il avait déjà pu voir dans sa classe. Enfin voir était un bien grand mot, la petite était tellement discrète qu’elle passait facilement inaperçu. Elle avait des cheveux de couleur bleu nuit assez court à l’inverse de la plupart des gamines de son âge, ainsi que des yeux étranges aux iris blancs violacés dépourvus de pupilles.
Naruto s’agenouilla face à elle et lui demanda d’une voix très douce :
- Est-ce que ça va ? Ils ne t’ont pas fait de mal ?
La brune était décontenancée. Le garçon qui venait de la sauver n’était autre que celui auquel elle pensait sans arrêt. Elle se mit à rougir violemment en songeant qu’il avait agit là comme un prince charmant secourant une demoiselle en détresse. Elle tenta tant bien que mal de reprendre contenance et lui répondit en bégayant :
- ç-ça va… me-merci de t-ton aide à toi et à ton ami…
- Y’a pas de mal, répondit Minoru en s’approchant. On aime ça sauver les demoiselles en détresse.
Son visage prit une teinte de framboise trop mûre à ces paroles.
« Ils lisent dans mes pensées ou quoi ? » se demanda t elle.
Les deux autres étaient étonnés par le changement de teint soudain de la demoiselle.
- T’es sur que ça va ? T’es toute rouge. Tu as peut être un peu de fièvre non ?
- N-non ça va merci. J-j’ai juste un-un peu chaud…
- Tu as chaud ? S’étonna Naruto. Mais on est en plein hiver ! Tu dois être malade, on va t’accompagner à l’infirmerie.
Elle voulut protester mais en vain. Elle suivit les deux garçons jusque l’entrée du bâtiment tout en discutant. La cour était déserte, la récré semblait avoir finie mais ils n’avaient pas entendu la cloche sonner.
- Tu t’appelles comment ?
- Hyuga Hi-hinata… répondit t elle en bégayant.
- Hinata hein ? C’est joli comme prénom. Moi c’est Naruto Uzumaki et lui c’est Minoru Saiyan.
- Je-je suis ravi de vous co-connaître.
- Dis-moi, tu souffres de bégaiement non ? demanda Minoru en observant Hinata.
- Pas vraiment… je suis juste tr-très timide…
- Oui on voit ça. En tout cas tu es très jolie si je puis dire, assura Naruto.
La huyga faillit s’évanouir sous le compliment du blond. Elle s’en abstint cependant et poursuivit sa marche jusqu’à l’infirmerie. En pénétrant à l’intérieur, ils virent les trois idiots qu’ils avaient malmené sur des lits, se faisant panser leurs plaies. En les voyant, ils poussèrent des cris apeurés et se cachèrent sous les couvertures. Les nouveaux arrivants se retinrent d’éclater de rire et laissèrent Hinata au bon soin de l’infirmière afin de retourner en classe.
A partir de ce moment là, une nouvelle amitié naquit entre Hinata et les « démons ». Malgré les recommandations et mise en garde de ses camarades de classe, elle continuait de discuter et de passer le temps avec les deux rejetés. Quoi que les gens disent, elle savait bien que tout ce qu’on racontait sur eux était faux. Elle les trouvait même bien plus humain et sympathique que la plupart des autres élèves. Cependant cette complicité arriva jusqu’aux oreilles d’hiashi Hyuga, le chef du clan au byakugan et accessoirement père de la demoiselle, qui déclara qu’une fois de plus sa fille avait jeté la honte sur sa famille.
De leur côté, Minoru et Naruto se comportaient avec Hinata comme des protecteurs, la protégeant des agressions qui devenaient plus fréquentes depuis leur rencontre. Se sentant un peu responsable de cette situation, ils faisaient de leur mieux pour satisfaire la demoiselle au byakugan, au grand bonheur de celle-ci qui pouvait passer du temps avec Naruto. D’ailleurs Iruka constata un changement de comportement chez ces deux têtes brulées. Depuis que la demoiselle Hyuga s’était mise à côté d’eux lors des cours, ils étaient beaucoup plus attentifs même si les résultats ne suivaient pas toujours.
Par ailleurs les deux garçons continuaient de poursuivre un entrainement intensif jusque tard le soir dans ce qui faisait office de terrain d’entrainement de la demeure Saiyan, c'est-à-dire la vaste cave qui descendait très profondément sous la terre. Ils avaient ainsi pu développer un arsenal de techniques à l’abri des regards. D’ailleurs le fait qu’un jour Naruto ait « emprunté » le rouleau des techniques interdites de Konoha avait grandement contribué à leur formation.
C’est durant leur troisième année à l’académie, lorsqu’ils atteignirent l’âge de dix ans qu’ils décidèrent de raconter à Hinata la raison pour laquelle personne ne les aimait. C’est ainsi qu’elle découvrit toutes les atrocités que les villageois leur avaient fait subir plus jeune, les coups les insultes… Cependant Naruto omit de préciser que si il avait eu à subir tout cela, c’est parce qu’il avait Kyubi en lui, prétextant à la place que ses parents avaient été de dangereux criminels.
- Voila à présent tu sais tout de moi, dit il après avoir fini son récit. Par contre pour ce qui est de Minoru je n’en sais pas plus que toi, il n’a jamais voulu m’en parler.
- J’ai mes raisons… répondit l’intéressé en grommelant.
- Oh arrêtes, depuis le temps que l’on se connaît je pensais que nous étions amis, presque des frères. Et qu’on pouvait tout se dire. Je me suis peut être trompé finalement…
Naruto jouait sur la corde sensible à merveille, feignant la tristesse. Avec un talent comme le sien, il arrivait à apitoyer même les cœurs les plus durs. Cependant Minoru n’était pas dupe, et souriait à la tentative ratée de son ami pour le faire parler. Mais il devait admettre qu’il était peu être temps d’éclaircir certains points de son passé.
- Naruto, peut… peut être que c’est difficile d’a-avouer cela comme ça… intervint Hinata.
- Ce n’est pas la question, c’est juste que… si vous le saviez, peut être que vous me verriez différemment. Que vous arrêteriez de me parler…
- Tss, non mais je te jure… Puis en s’approchant de l’oreille de Minoru, il ajouta en chuchotant : Je te rappelle que le plus à plaindre ici c’est moi. J’ai un démon à l’intérieur de moi. Rien ne peut être pire que ça je pense.
- D’accord, d’accord ! Mais je vous préviens, c’est une histoire un peu choquante. Donc voilà, ça s’est passé quelques mois avant qu’on se rencontre…
---------- FLASH BACK ----------
Assis à la table de la salle à manger, Minoru somnolait la tête posé sur ses avant bras. Il regardait d’un œil indifférent l’horloge accroché sur le mur. Il était neuf heures du soir. Son père n’allait pas tarder à rentrer après une journée de travail bien fatigante.
Il soupira de fatigue. Il avait travaillé toute la journée à ranger du mieux possible l’immense maison qu’il occupait lui et son père. Alors qu’un garçon de son âge normal devait passer son temps à jouer et à s’amuser, lui passait son temps à ranger et parfois même à cuisiner. Il avait l’impression dans ces moments là d’être un vulgaire domestique mais il ne devait pas s’en plaindre, il n’en avait pas le droit. Cela faisait longtemps qu’il s’y était résigné.
Il faisait alors du mieux qu’il pouvait pour minimiser au maximum les éventuelles disputes qui pouvaient apparaître, cherchant à satisfaire le maître de maison.
Un cliquetis se fit entendre dans la serrure de la porte d’entrée. Le grand méchant loup était arrivé. Si la porte était fermée, c’était justement pour que le petit garçon ne puisse pas sortir. Ça non plus il n’en avait pas le droit.
La porte s’ouvrit en grand, dévoilant sur son seuil une silhouette masculine légèrement vouté. L’homme n’était pas vraiment ce que l’on pourrait appeler un athlète. Petit et trapu, il avait des cheveux châtains noués en catogan et des yeux verts globuleux. Il était cependant richement habillé, mais malgré tout son apparence lui donnait un aspect négligé. Par ailleurs, une vilaine odeur de sake s’était fait sentir à son arrivé.
Il s’approcha en titubant de la salle à manger en fixant ce qu’il y avait sur la table, puis s’assit à une chaise sans dire un mot. Il se servit dans les plats devant lui et commença à manger.
Minoru, qui était resté silencieux depuis le début en fit de même. Le repas se déroula dans une ambiance très pesante, quand l’adulte rompit le silence :
- Alors, t’as foutu quoi aujourd’hui ?
- J’ai… j’ai rangé un peu… et j’ai fait à manger, marmonna t-il.
- Si t’appelles ça faire à manger… même les chiens errants voudraient pas manger de cette merde. Tu ne sers à rien ! Cria t-il en balançant son assiette par terre. J’devrai te foutre à la porte, j’serai débarrassé de toi, et tu me couterais plus un rond !
Minoru ne répondit pas, habitué à ce genre de provocation de la part de son père. Après tout, étant pour lui la cause de la mort de sa mère, il se doutait bien qu’il n’allait pas se comporter avec lui comme un père aimant et attentionné.
Alors qu’il allait se resservir une autre assiette, il renversa malencontreusement son verre qui se brisa rependant sur la table le liquide qu’il contenait. C’était exactement le genre de choses à ne surtout pas faire en présence de l’adulte. Celui-ci se leva de sa chaise et claqua violemment ses poings sur la table, faisant voler ce qui reposait dessus.
- Espèce de bon à rien ! En plus tu me casses de la vaisselle ! Mais qu’est ce que j’ai fait pour avoir un fils pareil !
- mais je n’ai pas… pas fait exprès !
- silence, beugla t-il complètement abruti par l’alcool. Tu parles quand je t’en donne l’autorisation ! Tu as déjà oublié !?
Il se leva en se tenant au mobilier à sa portée et s’avança en direction d’une petite porte encastrée dans le mur. Le sang ne fit qu’un tour pour Minoru. Il savait ce que cela signifiait. Il allait encore subir une punition corporelle. C’était monnaie courante avec son père, surtout lorsqu’il était bourré comme ce soir là. En effet il revint quelques instants plus tard avec un fouet en main.
- T’as encore fait le con aujourd’hui. Tu es bien insolent et tu n’obéis pas à ton ainé. Tu sais ce qu’il te reste à faire !
- Oui… papa.
Il ôta son T-shirt et se mit dos à son père, attendant les coups qui ne tardèrent pas. Le premier claquement arriva, et le choc avec. Il se mordit la lèvre inférieur jusqu’au sang pour éviter de crier de douleur. Les coups continuèrent quelques instants puis s’arrêtèrent lorsque n’en pouvant plus, Minoru se mit à pleurnicher.
- Alors, on pleurniche maintenant ?! C’est loin d’être fini mon garçon!
Les coups de fouet furent remplacés par un manche à balai s’abattant sur son dos déjà endolori. Son père semblait à l’évidence prendre beaucoup de plaisir à faire cela. Il affichait un sourire sadique et ses yeux étaient animés d’une lueur de folie. Il ne semblait même pas avoir conscience de ce qu’il faisait. Il s’arrêta quelques instants puis s’avança en direction de la cuisine ou il chercha quelques instants dans un tiroir avant de revenir vers son fils avec un petit couteau en main.
- Je vais graver sur ta peau les règles que tu dois respecter, vu qu’apparemment elles n’ont pas l’air d’être encrer dans ton cerveau !
- N-non arrêtes ! Tu me fais peur ! Pitié papa ! hurla t-il complètement paniqué.
- Tu me remercieras plus tard pour ce que je fais pour toi. Tu m’en seras très reconnaissant !
Minoru recula tant bien que mal le plus loin possible de son père, renversant dans sa fuite quelques chaises, effort dérisoire visant à le ralentir un peu.
Lorsqu’il sentit le contact du mur sur son dos meurtri, il grimaça de douleur. Il était complètement fichu, cette punition allait s’avérer plus terrible que les précédentes. Et comble de malheur, un mal de tête carabiné le lançait depuis quelques minutes. Son père s’agenouilla face à lui, un sourire aux lèvres.
- Attention, ça va faire un petit peu mal…
- Non pitié ! Non ! Non ! NON !...
A l’extérieur, les rares passants furent alertés par des cris que l’on pouvait entendre facilement, se mêlant au bruit de meubles que l’on brisait et d’une grosse secousse qui ébranla toute la demeure d’où provenait les sons.
- Appelez vite des ninjas ! Il se passe quelque chose chez les Saiyan !
---------- FIN DU FLASH BACK ----------
- Quand les ninjas sont arrivés, ils m’ont trouvé accroupi dans un coin de la pièce entrain de me balancer d’avant en arrière. Mon père était sous un amas de bois, comme si la table et les chaises avaient été brisées sur lui. Il y avait un énorme cratère en dessous de lui. J’étais trop choqué pour me rendre compte de tout ça. Contrairement à ce que je t’ai dit la première fois que tu es venu chez moi, c’était bel et bien du sang sur les murs. J’ai appris tout ça par l’hokage le jour où il a reçu le rapport sur cet évènement. Malheureusement entre temps, une rumeur circulait au village comme quoi j’aurai tué mon père dans un moment de folie. Etant donné qu’il était très apprécié et que personne ne se doutait que lorsqu’il rentrait à la maison il me battait, les gens ont vite prit parti pour lui. L’hokage a bien tenté de me défendre mais personne ne le croyait.
Naruto était choqué par cette histoire. Jamais il n’aurait cru que son ami avait autant souffert. A coté de ça, sa vie à lui avait été une ballade de santé. Être hait de son père était encore pire que d’être hait par les villageois. Quand à Hinata, elle regardait Minoru les larmes aux yeux. Décidemment ses amis avaient vraiment souffert en si peu de temps, elle ne pouvait ressentir leur douleur mais les comprenait.
- Mais… pourquoi est-ce qu’il buvait autant ?
- Il ne s’est jamais remis de la mort de maman. Elle est morte en me donnant naissance, ce qu’il ne cessait de me reprocher soit dit en passant. Et vu qu’il en était fou amoureux, il a passé toute sa peine sur moi.
- C’est horrible… mais après tout tu n’as fait que te défendre. Qui sait ce qu’il aurait put te faire si tu n’avais rien fait.
- Oui, mais cette histoire a eu un certain avantage. Je ne sais pas comment, la peur peut être, mais ce jour-là j’ai réveillé un de mes pouvoirs héréditaires.
- Lequel ? demanda Hinata.
- Naruto a déjà pu le voir certaines fois. Je ne le maîtrise pas encore bien, mais apparemment c’est une particularité de mon clan.
Tout en parlant il ferma les yeux quelques instants. Puis lorsqu’il les rouvrit, leur apparence avait changé. L’iris était devenu complètement noir tandis que la pupille elle avait pris une teinte rouge sang. Le tout ressemblait un peu au sharingan hormis le fait que les couleurs étaient inversées.
- C’est l’Akagan. C’est un peu comme pour toi et ton Byakugan Hinata. Mais mon dojutsu me donnera accès à de nouvelles techniques une fois maîtrisé.
- Pff… et moi j’ai aucun don particulier. Je n’ai jamais de chance.
- Si tu en as un, répondit Hinata.
- Ah oui, et lequel ?
- Celui d’être un Baka, termina Minoru sous les éclats de rire de la brune.
- Hn… vous n’êtes vraiment pas sympa !
Mais il se mit quand même à rire avec les autres, avant d’être interrompu par la sonnerie de l’école annonçant la fin de la pause.
Finalement, la dernière année d’étude arriva très vite, et avec elle les examens pour devenir Genin. Les élèves étaient particulièrement stressés. En effet quiconque ratait cet examen repasserait encore une année à l’académie à suivre des cours plus ennuyant les uns que les autres.
Il était étrange que plus l’on angoissait pour quelque chose, et plus cette chose avait tendance à arriver rapidement.
Le jour fatidique arriva. L’examen se composait de deux parties : la première était un examen écrit visant à faire le bilan de tout ce que les étudiants avaient appris à l’académie. La deuxième partie était elle un exercice pratique, représentant presque à elle seule la totalité de la note globale. Mais personne ne savait de quoi il en retournait. Certains racontaient qu’il fallait affronter un chunin dans un combat à mort, ce qui faisait encore augmenter la pression.
Chacun leur tour, ils étaient appelés dans la pièce voisine pour passer l’examen. Jusqu’à présent rien d’anormal ne s’était passé, aucun cri ni aucune explosion ne se firent entendre. Il ne restait plus beaucoup d’élèves dans la salle de classe où ils patientaient tous.
- Uzumaki Naruto. A toi.
Naruto se leva de son banc, et s’avança en direction de l’entrée. Il entendit à peine Minoru lui souhaiter bonne chance. Il pénétra à l’intérieur de la pièce voisine et vit Iruka ainsi que Mizuki, un autre professeur de l’académie qui l’attendait.
- Bien naruto, mets toi devant notre bureau et quand je t’en aurai donné l’ordre, tu me feras deux clones. Je sais bien que c’est difficile pour toi d’en faire déjà un mais…
- Quel est le maximum pour l’instant ? Je parle des clones évidemment.
Naruto s’était décidé à faire taire les mauvaises langues. Il en avait marre de se faire passer pour un raté. Il allait leur montrer ce qu’il valait réellement et à l’instant précis il souhaitait plus que tout faire disparaître le sourire qu’arborait Mizuki.
Iruka quand à lui était étonné de cette remarque. Il doutait fortement que Naruto puisse ne serait-ce que deux clones, et consistant qui plus est.
- Et bien, le record actuel est de cinq clones. C’est ton camarade sasuke qui est parvenu à ce résultat. Je doute que tu puisses en…
- Ce frimeur en a fait seulement cinq ? Je vais en faire trois fois plus.
A cette remarque, Mizuki pouffa de rire. Naruto fit quelques signes et s’exclama :
- Kage Bunshin no Jutsu !
Quinze clones bien consistant apparurent autour de Naruto sous les regards abasourdis des deux examinateurs. Naruto affichait un air triomphant sur le visage devant la mine déconfite de Mizuki.
- Je suis reçu alors ?
- Heu… enfin je… mais… oui… mais comment as-tu fait pour connaître cette technique ? C’est du niveau Junin !
- Oh bah, je l’ai lu dans un bouquin un jour…, répondit Naruto évasif.
- Mes félicitations alors Naruto, dit t-il en lui tendant un bandeau avec le symbole de Konoha affiché. Tu… tu peux sortir… et reviens demain à quinze heures pour la répartition des équipes. Tu connaitras ton nouveau sensei.
Naruto se retînt de sauter de joie devant les deux adultes et sortit tranquillement de la salle, en direction de la sortie. Arrivé en bas, il put voir les parents des étudiants venu féliciter leur progéniture pour leur réussite. S’il avait pu avoir des parents, il aurait sans doute aimé être à leur place. Mais en voyant cela, il avait envie de vomir. Il se demanda comment se déroulait l’examen pour son frère Minoru.
Celui-ci était devant les deux examinateurs et s’étonnait de la tête qu’ils arboraient tout les deux, entre la stupéfaction et l’incompréhension. Naruto avait dû leur jouer un sacré tour pensa t-il.
- Bien heu… Minoru. Pour cet examen tu dois simplement créer deux clones. Tu peux avoir plusieurs chances étant donné que je sais que tu as quelques diffic…
- Je vous arrête tout de suite avant que vous ne disiez une énorme bêtise. Deux clones alors ? Ça marche. Par contre je vais employer une méthode moins conventionnelle si vous le voulez bien.
Sous le regard intrigué d’iruka, Minoru joignit ses deux mains, les index levés.
- Nimpo, shiyoken !
Au départ rien ne se passa, puis le corps de Minoru se mit à trembler de plus en plus fort. Dans un bruit étrange semblable à une déchirure, deux mains apparurent dans le dos du garçon, rapidement suivi par des bras, puis tout un corps qui se détacha de l’original. Il en fut de même de l’autre côté, le même phénomène se reproduisant cette fois-ci sur son torse. Trois garçons totalement identiques faisaient à présent face aux examinateurs, attendant que l’un d’entre eux se manifeste.
Iruka en resta bouche bée, tandis que Mizuki s’était déjà évanouit.
- Bon j’ai réussi l’examen ou pas ? s’impatienta Minoru.
- Heu, ce sont vraiment des clones ? demanda Iruka. Je n’avais encore jamais vu cette technique…
- C’est normal, c’est une technique de mon clan. Pour répondre à votre question, oui ce sont des clones. Mais ils sont beaucoup plus résistants aux attaques que les clones habituels. Le seul inconvénient et que je ne peux en faire que deux. Du moins pour l’instant…
- Ils se sont donné le mot ma parole… maugréa Iruka. Bon et bien, félicitations Minoru, prends un bandeau sur la table. Reviens ici demain à quinze heures pour la répartition des équipes.
Ce dernier ne se fit pas prier. Puis d’un nouveau signe de la main les deux clones devinrent une masse liquide qui sauta sur l’original, se fondant dans son corps.
Il quitta la pièce en éclatant de rire devant la tête d’ahuri de son désormais ancien professeur et rejoignit Naruto à la sortie. Il ne restait plus grand monde dehors, mais suffisamment tout de même pour se croire sur une place de marché.
- ça s’est passé comment pour toi ? demanda naruto lorsqu’il arriva tout près.
- C’était parfait, déclara t-il en montrant son bandeau de ninja attaché sur son bras. J’ai utilisé le shiyoken et ils n’en sont pas revenus.
- Pareil pour moi. J’ai utilisé le multiclonage et j’ai pulvérisé le record de cet imbécile d’uchiwa.
- Et pour Hinata ? Tu as des nouvelles ?
- Elle a réussi aussi. Je l’ai vu avec son père tout à l’heure. Mais bizarrement il n’avait pas l’air plus heureux que ça de la réussite de sa fille. Ils sont partis depuis longtemps. J’espère qu’on sera tout les trois dans la même équipe.
-Moi aussi. Dommage qu’on ne puisse pas fêter ça ensemble. Bon bah on sera deux alors à aller manger chez Ichiraku alors ! Je t’invite.
- Ah ! Tu as toujours les bons mots pour me faire plaisir. Allons-y !
Ils partirent donc gaiement en direction du stand de Teuchi, tout en se demandant ce qu’il allait leur arriver le lndemain.