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. Lauréats du Concours de Fanfic de CaptaiNaruto

 
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Déesse de CN
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MessagePosté le: Sam 12 Mai 2012, 1:50 pm    Sujet du message: Lauréats du Concours de Fanfic de CaptaiNaruto Répondre en citant

Amis scroubillards à la plume acérée, amis lecteurs,


Voici les résultats du premier concours de fanfic !

Je rappelle le principe :

Isumi a écrit:
Un beau jour,
Ou peut-être une nuit,
Près des ordi‘,
Nous n’étions endormis…
Quand soudain,
Semblant crever la toile,
Et venant de nulle part
Surgit l’idée géniale ! Idea

Que Barbara me pardonne ce détournement Mr. Green


En fait, l'idée a surgi de l'esprit en ébullition de SPG et de Wang Very Happy
Applaudie plus tard par le reste du staff et continuant son vol jusqu’à vous aujourd’hui, chers scribouillards féconds, elle partait de la conviction que notre forum avait encore fort à faire avec l'univers de Naruto.

Parce que, contre vents et marées, quelque soit le dynamisme du forum ou l'engouement pour le manga, les membres participant à cette section ont toujours eu à coeur de nous divertir, bravant courageusement le regard d’autrui sur le fruit de leur passion pour les récits de fiction.

Nous n'avons pas manqué de le remarquer et avons trouvé intéressant de valoriser cette dimension créative que vous apportez à CN.

C’est pourquoi aujourd’hui nous sommes heureux de vous proposer de mettre à contribution votre fibre artistique et votre talent dans le cadre d’un concours de fanfictions Naruto.


Voici le lauréat du concours :


Voici le décompte des points, ainsi que le classement des autres participants !
Isumi a écrit:


Juges Staff : SPG - Mikazuki
Juges Modération : GND - Isumi
Juges User : DarkH- foufou’kun



Premier prix, avec un total de 41 points: Publication sur le site et bannière possibles.
« Fragments & brouillons (Uchiha Madara) » de Jaja.




Deuxième prix, avec un total de 35 points. Une bannière au choix parmi les trois accordées à la 2ème place.
"Un sourire dans la pierre" de YuukiHinata .



Troisième prix ex aequo, avec un total de 22 points.
Toujours une ban’ au choix parmi celles proposées pour la 3ème place.
« La dernière Croisade » de Chakal D. Bibi et une histoire de Shisui par Kakashi HataKe Sensei.

Un grand bravo à tous les participants !



Et maintenant, la fic gagnante ...

____________________________________________________________________


Notes préalables de l'auteur sur un texte expérimental 

Si Uchiha Madara cristallise l'attente de beaucoup de lecteurs, c'est sûrement parce qu'il représente ce côté intriguant du monde sauvage et antique. On pense à une face cachée d'un monde passé, vecteur d'une force et d'une atmosphère qu'on ne pourra plus jamais revivre. 


Est-ce que la personnalité de ce dignitaire est présentée à sa juste valeur, tant les circonstances et les détails nous sont inconnus ? On attribue sa défaite à une sorte de justice, garante d'un équilibre, Mais cela a aussi contribué à engendrer de grands troubles ultérieurs. Preuve qu'en matière de morale, les choses ne sont pas aussi simples. 

On peut aussi se poser des questions quant au contexte de guerre permanent et ce à quoi il renvoi. Madara a évolué dans une période de ce genre, et le sang qu'il a fait couler doit faire l'objet d'une pénitence. Il représente ces générations hantées, qui doivent trouver la force d'expier leurs crimes afin d'avancer vers leur destinée. Certains personnages portent le fardeau d'un culpabilité assez lourde, qui influence parfois leurs actes. D'autres sont animés par des sentiments différents, et agissent donc vers une autre voie. Ce texte présente Madara comme appartenant à la première catégorie. Cette distinction pourrait illustrer les causes réelles de l’affrontement entre certains protagonistes. 


Dans ses derniers jours, Madara collecte certaines informations qu'il retranscrit sur parchemin. Mais entre son époque et la notre, le temps a fait son œuvre. Les archives ont été détériorées, et certaines phrases demeurent cryptées. De manière très désordonnée, quelques fragments on été rassemblés, comme des morceaux retrouvés lors de fouilles archéologiques. Chaque partie possède son titre, et les segments sont présentés comme des testaments écrits, destinés à être lus par les générations Uchiha à venir. Il s'agit aussi de généalogie, tant il est nécessaire d'explorer les origines du clan. 

La question sera de savoir à quelle fin tout cet héritage sera utilisé. 


thx



Fragments & brouillons
(Uchiha Madara)


J'ai de mes ancêtres l’œil sombre, leur hâte, et l'habilité dans l'assaut. J'ai une morale aussi abstraite que la leur, malgré les siècles qui nous séparent. Mon habillement est aussi austère, mais je ne mets pas de liens à mes cheveux. Ils nous ont transmis la passion et la dévotion. Nos ennemis nous accusent de sacrilège, car nous n'adorons pas les mêmes qu'eux. De mes ancêtres j'ai toutes les fautes : Colère mensonge et avidité. S'il nous a bien été donné un don, c'est celui d’envoûter. Par la parole, les écrits ou les gestes, nous disposons de tous les moyens. Il nous est transmis une énergie, une force qui attire à nous toutes sortes de spectres. Ils nous accompagnent souvent, et rendent nos caractères froids, mélancoliques. Ce don est le fruit d'un pacte ancien scellé par nos aïeux. Il leur a permis d'engendrer bien des victoires, et nous permet de rêver à bien des conquêtes. De ma voix j'ai ordonné ô combien d'attaques et bien des charges, il en a découlé tant de victoires... De mes mains j'ai saigné nombre d'ennemis et de fourbes. Si bien qu'aujourd'hui je me trouve à la tête d'une grande famille, et je pense aux anciens qui fondèrent ses bases. Les criminels dégoûtent comme les plaies, j'avance avec le poids du devoir qui est le mien. Je ne pourrais jamais laver ma main.

J'ai souvent entendu dire que le feu des Uchiha provenait de la terre, comme l'émanation d'un volcan en fusion. Un feu qui a la capacité de tout détruire, mais aussi de créer. L'ïle d'Iwa n'a-t-elle pas vu le jour par le biais d'un gisement en mer ? Cette maxime aurait pu me plaire et je l'aurais arborée bien volontiers, mais la vérité est tout autre. Le feu des Uchiha, je ne le sais que trop, nous provient du ciel. C'est lorsque la foudre danse que le théâtre de mon âme est en vie. Je vois, les jours de pluie, ces éclairs aller et venir sur terre tout embraser. Je brûle alors à mon tour pour clairsemer mon chemin. C'est le cycle de notre existence, et je détourne mes yeux de ces paysages, de ces forêts noires. La foudre qui se mêle aux éléments, c'est par cette fusion que tout commence.

Susanoo se déchaîne dans les cieux, et répand ses flammes, dont nous sommes les enfants. Nous disposons du Magatama sacré, Izanagi nous a envoyé ses anges, je lutte en leurs noms pour repousser l'ennemi, ne craignant aucun mal. J'ouvrirais bien mes veines pour tout salut, si c'était encore permis. Pour honorer sa personne et invoquer sa mansuétude, on versait le sang des jeunes âmes pures dans le calice, à l'attention du paradis. Nos mages s’enivraient en herbes et en liqueurs, et versaient le sang des coupables, à l'attention de l'enfer. Selon le contexte et selon la nécessité, les actes prenaient plus ou moins d'importance. Hikaru-sama, l'un des grands fondateurs des premières lignées, offrit les âmes de ses deux filles pour obtenir une victoire qui demeure légende. Mais depuis cinq générations et l'instauration de nouveaux codes, nous ne pratiquons plus ces rituels à la gloire de l'au-delà. Jun'ichirō-sama, grand penseur et réputé sage, décida, à la suite de plusieurs défaites de rang, d'abolir ces pratiques qu'il jugeait néfastes. Je me demande si les Dieux nous en tiendront rigueur, et je prie pour qu'ils pardonnent mes méfaits.

La genèse

Quelle est la raison, quelle est la cause ? À quoi ou à qui dois-je mon sang rouge bouillonnant ?
Cette colère qui imprègne nos veines, cette exaltation au combat, et pour certains, cette pupille pourpre qui germe... à qui le devons nous ?
Des dizaines de générations de mon clan se sont posé ces questions, car elles font partie intégrante de notre identité. Aujourd'hui nous savons, grâce aux chroniques archivées, le chemin qui a été prit par nos pères. Mais cette histoire doit demeurer secrète vis-à-vis de nos ennemis. Beaucoup d'entre eux se sont demandé quelle était la nature de notre force, et aujourd'hui je puis vous dire que l'ignorance engendre la peur en leur sein. Moult fois, des Uchiha faits prisonniers ont été l'objet de toutes sortes d’interrogatoires pour en apprendre plus sur notre nature et sur l'origine de nos yeux. C'est pour répondre à ce cas de figure que les chroniques du clan sont préservées dans le secret, et révélées oralement qu'à quelques rares privilégiés ayant prouvé leur habilité au combat. Il n'existe qu'un seul exemplaire des chroniques du clan, et son emplacement n'est connu que par deux ou trois personnes. On y trouve le récit des fondateurs, génération après génération. Une continuité est entretenue, chaque témoin ajoute les récits de son temps. Une partie de ces textes a été scellé, et ne demeure lisible qu'aux possesseurs de l’œil d'illusions. Pouvoir ajouter un chapitre aux chroniques a toujours été le plus grand privilège au sein de notre clan. Le chef de l'armée pose parfois sur parchemin les péripéties liées à son époque, mais le plus souvent cette tâche est le fait de nos maîtres chamans, plus à l'aise avec le pinceau qu'avec l'épée. L'encre posée a divers objectifs. Le plus important est de transmettre aux descendants les arcanes de nos sortilèges et surtout les secrets du sharingan. Ainsi, dans le premier chapitre des chroniques il est dit :

« Notre pupille céleste, offrande D'Izanagi, contre créance de sang, est ce qui nous permet de voir.
Elle se révèle selon la volonté des dieux, chez ceux qui verront. Elle se développe, grandit comme un être avare de lumière, en trois phases. Ceux qui utilisent avec abus ce don de dieu sont condamnés aux ténèbres. Le prix à payer pour les âmes qu'ils ont fait trépasser. »
(O-Satoshi, pp21-s2)

Du temps des premiers chapitres, il n'y avait que peu de personnes révélées au sharingan comparé à aujourd'hui. Son utilisation était formellement interdite, sauf en cas de force majeure, lors d'une guerre par exemple. Il ne fait pas bon perdre la vue, mais l'illusion propre aux yeux rouges pouvait être source de conflit. Un grand guerrier Uchiha de cette époque fut condamné à mort pour avoir séduit une princesse de Hi no Kuni avec de fantastiques visions transmises par le biais de sa pupille. Si aujourd'hui encore nul ne sait ce qu'il lui a fait voir, on sait en revanche ce qu'il en a découlé : un conflit de quatre mois pour venger l'amoureux, qui déboucha sur cette loi promulguée au sein du clan. La cécité frappant les guerriers était considérée comme une mort prématurée. Celui qui avait voué sa vie à maîtriser l'art du combat, voyait alors son destin condamné à l’errance dans les ténèbres. Il devenait presque inutile, et devait faire preuve d'une grande volonté pour continuer à vivre. Il est arrivé quelques fois que ces éminents guerriers déchus se reconvertissent en chamans. On leur prêtait une faculté de transe plus grande, du fait de leur caractère d'élu au sharingan. Le cas le plus éminent est certainement Ryôtarô-sennin, qui devint le mage conseiller de guerre de trois généraux Uchiha.

Le secret du sharingan repose sur un aspect central, une relique protégée au sein de notre temple : Le Magatama. Il atteste de notre filiation avec le Rikudô-Sennin, et servait autrefois d'amulette pour invoquer Inari lors des mauvaises récoltes. La légende dit qu'il était autrefois chargé en chakra de Jûbi et qu'il fût utilisé par le Rikudô-sennin pour vaincre ses ennemis. Si ce secret venait à être répandu, si on parlait à tous du lien de parenté avec notre éminent père, ce serait alors le monde entier qui nous ferait face, de peur que celui-ci ne soit un jour conquis de nos mains.

« Notre sang irrigue nos corps en haine, il est la substance maligne qui guide nos pas vers les plus sombres desseins. Notre âme absorbe ce sang et confine sa frénésie aux confins de notre être. Mais qu'arrivera-t-il alors lorsque l'âme et le sang deviendront alliés ? »
Kobayashi, préludes

Une chose a toujours retenu l'attention de nos pères : Le caractère sacré du mont Haguro. Au sommet de ce mont considéré comme une porte du paradis, Uchiha no Hôgen reçu pour la première fois l'élévation. Cette accession intervient relativement tôt dans la chronologie de notre clan, et marque l’acquisition du caractère permanent du sharingan. Autrefois ce don vaguait avec un hasard indicible au sein de quelques rares corps errants sur les sentiers de l'histoire. Nous étions tous égaux face aux rayons du génie, et majoritairement muets face à lui. La traversée d'Hôgen nous permit d’acquérir ce génie de façon stable et illimitée. C'est un sacrifice, mais surtout un trésor, que je ne peux m'empêcher de contempler au travers des lignes retraçant ce moment.

« Soyez maudits, fauteurs de troubles, esprits sacrilèges et âmes impies ! Vous êtes avertis, rendez aux divinités le culte qu'elles méritent, et sachez vous séparer de vos apparats. Le tribut dont on se détourne n'amasse jamais richesse. »

Moi, grand messager fils d'Hôgen, révèle, sous sa volonté le testament ramené du Ciel. Grâce aux auspices qui guidèrent ses pas, et grâce à l'oracle qui sillonna sa voie, Hôgen se tenait face à l'antre des cieux. Au pied du mont Haguro se trouve une faille invisible, qui fait office de porte avec l'autre monde. Invisible seulement aux yeux des gens communs, car le maître remarqua immédiatement une émanation de chakra distinct le long d'un rocher soutenant la montagne. Le sharingan révèle à ceux qui y sont autorisés. Guidés jusqu'ici par des indices et notre instinct, nous étions face à cette pierre et ce sentiment âpre. Ayant suivi les préceptes purificateurs et s'étant détaché de toute mauvaise émotion, Hôgen s'en était remis à la jeune mage de la forêt Haguro pour invoquer la clémence des dieux, qui fut subjuguée par le mystère et la beauté de la pupille de mon mentor. Que fallait-il faire pour entrer dans cette faille interdite ? Suivant la prédiction de notre nouvelle alliée, nous allâmes demander le soutien du clan Kôga pour notre ultime étape. Sous ses conseils, un faucon fut sacrifié et une danse rituelle fut pratiquée au temple un soir de pleine lune.

Quelques prêtresses s'avancent et accomplissent alors un curieux hommage, buvant une coupe composée de breuvages tièdes, qui les conduisent en un état de transe bestial. Elles rependent ensuite sur leur visage une onction ocre qui semble être du sang mélangé à des composants inconnus, et invoquent les dieux en murmurant en un langage indéchiffrable. Cette faveur a été accordée, et nous avons noué des liens solides avec le clan gardien de ce kekkai sacré. Béni par ces protecteurs, Hôgen s'introduisit alors dans cette faille et fut confronté au royaume des dieux. Invoque le salut pour les tiens, et offre ce que tu estimes t'être le plus cher. Le sacrifice est le droit le plus noble qu'on n'ait jamais conféré aux hommes. Au nom de ce droit un pacte se noue avec les dieux, au risque que cela ne soit qu'une farce supplémentaire. Lorsque Hôgen fut revenu, il avait les yeux scellés et semblait très affaibli.

Nul ne sait quelle fut sa dernière vision, mais il nous confia la nature de son sacrifice, inestimable, puissant, dont on ignore la mesure. Par ses mots, il nous transmit les souvenirs de son passage. Cela lui semblait lointain, presque irréel, mais assez de précision demeurait dans ses propos. Face à une divinité floue qu'il n'identifia pas, il émit le souhait de son offrande, et invoqua la protection pour son clan. Il sacrifia ce qu'il appelle ses trois trésors : Sa relique, sa pureté, et sa vue. Gourmande et hilare, l'entité aspira le souffle d'Hôgen et greffa en lui « une source infinie ». Hôgen, malgré son jeune âge, semblait avoir perdu intérêt pour la vie mais s’efforça de rendre service aux dignitaires du clan. L'ancien chef était devenu inapte au rôle qui était autrefois le sien, et il ne pouvait que constater sa déchéance. Reclus et moribond, il s'éteignit finalement à l'aube de sa cinquantième année, laissant derrière lui deux filles et trois fils, qui accédèrent tous aux plus hautes fonctions du clan. Lors de sa veillée funèbre, nos mages furent pris d'un mal, souffrant d'avoir eu des visions concernant le défunt Hôgen, où il lui était conféré une grande volupté dans les déserts de l'au-delà. L'optimisme des prophéties ne fut jamais aussi fort qu'à partir de ce moment, et sous l'égide des oracles, c'était désormais tout le clan qui rendait un hommage pieux au grand chef héroïque.
Auteur inconnu, CV, pp10

Pour les miens, j'offre cet extrait du parchemin

«Un mystère a investi la pupille, notre regard sur le monde, et sa finalité. Ce mystère est visible, dans le reflet de l'eau, du verre, du sabre, il nous renvoie un regard rouge sang. Il se révèle peu souvent, et confère aux élus une force de vision. N'est-ce pas un pas de plus fait dans la direction de Dieu ? Voir ce qui d'ordinaire ne peut l'être, ressentir ce qui d'ordinaire est impalpable, c'est le prestige dont nous pouvons jouir. Ce mystère envoûte ceux qui le contemplent avec excès, il ne faut pas se perdre dans ce mirage divin, ou viennent naître et mourir nos espoirs.
Ce mystère a une forme. C'est une naissance qui est symbolisée ici. Premièrement le rouge prend place, la transformation débute par cette pigmentation. Autour de la pupille, dans l'iris, vient ensuite la première forme, une magatama noire, qui éclot comme un bourgeon, et qui amène ce pouvoir féroce. De façon harmonieuse et circulaire, deux autres magatama se greffent avec le temps de part et d'autre de l’œil, et ce dans chacun d'eux.
Il est à noter que les points nouveaux forment un sens circulaire, qui renvoie au cycle de la vie et donc aux textes sacrés. La forme complète nous offre une représentation schématique de l'univers. Des éléments dansent autour d'un point central fixe, source du tout. À une échelle plus réduite mais non moins divine, il peut s'agir des éléments, qui, gravitant à une certaine vitesse, composent l'atome. Le sharingan offre une représentation de ce qu'il y a de plus grand, mais aussi de ce qu'il y a de plus infime. Dans les deux cas il s'agit de ce qu'il y a de plus mystérieux.

Conscients de l'origine divine de ce particularisme, nous ne cessons de rendre un culte aux divinités. Cet œil n'est-il pas la preuve de notre rôle en ce monde ? Il n'a été déclaré aucune sorte de privilège semblable chez nos ennemis. Lorsque nous leur faisons face, l'évidence et la crainte les frappe.
L'une des premières illusions pratiquées par les élus est une sorte de vertige de faible impact, qui révèle une des nature du sharingan. Le regard fixe, fort et captivant. S'opère alors une rotation hypnotique, un kaléidoscope se forme et envoi le témoin dans un monde de songes. Représentée sous forme de croquis, la pupille mise sous diverses formes emprunte en effet l'apparence de ce courant infini et circulaire. Mais le phénomène d'illusion en lui même reste soumis aux lois du chakra. Plusieurs oracles ont contemplé les cieux en apercevant ce mystère formé par les étoiles. Trois points entourant une lumière plus forte, ou diverses suites de constellations qui s'inscrivent dans la logique algébrique de notre sharingan, tous ces détails sont des indices sur la signification de notre don. Il est source de lumière et fils de lumière, il permet de percevoir à plus grande mesure, et aveugle ceux qui le contemplent trop longtemps. Son éclat varie selon les jours, mais il reste une source de vitalité. Le feu et la foudre composent notre nature, aucun Uchiha n'a de chakra d'eau, et très peu sont associés à la terre. Le rouge sang de notre regard peut aussi être le rouge feu. maîtriser le feu, c'est être au sommet du monde et engendrer les fondations de la civilisation. Nos armoiries aux formes de l’éventail sont arborées, pour la raison que notre fondateur a été choisi pour recevoir le feu de Susanoo, dieu de la tempête céleste.

Le sharingan est aussi une clé vers l'au-delà, il peut guider les âmes vers des chemins inspirés. Au commencement, ce n'était pas un outil guerrier, mais un outil de transmutation de l'âme humaine. Il est l'organe de l'autre vérité, celle qui complète la véracité du corps. Il se greffe pour apporter la réalité de l'esprit, et ouvre les portes du rêve et des mondes perdus. Pour entrer en contact avec les dieux, et leur demander protection. Le détenteur du sharingan est un guide, celui qui entraîne le chaman vers les tréfonds de la réalité, celui qui subjugue le réel pour ouvrir une porte. Il guide aussi les êtres vers les meilleurs chemins. Nul ne doit jamais plus être aveuglé par l'usage de ce don. Un grand guerrier athée ne restera qu'un homme en sursis. L'unicité des classes guerrières et religieuses a toujours été un point central de notre société. Si l'un prend le pas sur l'autre, j'ignore quelles en seront les conséquences. Faites en sorte de protéger ce mystère et de toujours veiller à satisfaire les dieux, garants de notre regard. La lumière rouge consumera peut-être vos yeux si de trop nombreux conflits se présentent, ainsi sachez être diplomates et charmeurs, sans susciter la crainte».

Lumière

Mon âme est l'instrument d'un fourbe, je ne le sais que trop. Même divin, nul n'est parfait. Elle leur a été confiée, et j'en serais reconnaissant à travers les siècles. Que les dieux s'amusent donc ! Ils peuvent bien balancer ma vie de haut en bas, me faire subir les pires offenses, ou m'offrir les plus hauts privilèges, jamais je ne me retournerais. Savoir que chaque avantage implique un défaut, ne jamais rien considérer comme étant réellement acquis, c'est ce que les dieux s'amusent à nous apprendre tout au long de la vie. Mon frère et moi avions ainsi la force et le courage, la jeunesse et la gloire. Tout n'a pas pu être préservé, et il a fallu accepter de recevoir un don, comme les dieux accueillent nos prières. C'est lorsque j'ai reçu l'offrande de mon frère que j'ai saisi ce fardeau, celui d'obtenir.

Les guerres se succédaient, et nous alignions les victoires, amassions la puissance. Je sentais tout mon sang frémir et quémander encore plus de vie. J'étais esclave de cet appétit, et le monde entier marchait derrière moi, affamé. Dans mes rêves, l'obscur devenait de plus en plus sombre, et le noir devenait de plus en plus mort. Il fallait tuer pour tuer, chaque crime m'ouvrait la perspective d'un autre. Qui diable m'offrait toute cette masse ? Nous dévorions la vie frénétiquement, sans avoir conscience d'un tout. Pour avoir aspiré la vie et la mort ainsi, il nous a été donné cette fameuse lumière qui prend possession de vos yeux jusqu'à vous aveugler. Le Mangekyou était notre, pour la première foi. Nul texte ne faisait mention d'un pareil iris, et les sages en ont conclu que les dieux nous faisaient une grâce. Malheureux ! Vous auriez dû avouer que cela était une damnation supplémentaire ! Un pacte de plus scellé entre eux et nous, dont on ne pourra jamais renier la nature !
Le flux de haine m'irriguait de plus en plus densément, à mesure que j'en faisait l'usage. La nuit, les brûlures m'empêchaient de voir jusqu'à me rendre fou. Je ne voulais pas être un maudit à qui on retire la vue. Nous avions lu les textes, nul abus n'a été fait de ce don. Et puis j'étais encore trop jeune. Semaines passant, la colère fit place à la crainte, et la maladie déchirai l'intérieur de ma tête jusqu'à un point inimaginable. Ma main gauche tremblait, comme possédée. Le corps parle.

Tant d'anxiété devait être purgée via les guerres et les combats, mais chaque seconde me rapprocha du noir infini. Consultant les oracles, aucun présage, aucune indication ne voyait le jour. Le seul qui pouvait me comprendre, mon frère, ne semblait pas gêné outre mesure. J'admirais sa sérénité, et souhaitait acquérir quelques bribes de son courage. Nous dormions souvent cote à cote, pour faire face à la nuit. Mes rêves étaient de plus en plus sombres, mon esprit était devenu nourriture pour les ténèbres. Ma lumière s'éteint, et les monstres hilares contemplent ma chute. Souvent, un démon se dressait face à moi et me disait : « Choisis ! » Se trouvait alors un sabre et un bambou en face de moi. Je choisissais immanquablement le sabre, que j'arrachai au fourreau tenu par le diable. Tantôt je devais faire le choix entre l'eau et la foudre, ou entre le feu et la glace. Selon le chaman du clan, il est important de tout faire pour se remémorer ses rêves, car ils sont porteurs de messages concernant votre destinée. En maîtrisant la science des songes, certains ont pu vivre une existence paisible et enviable.

Racontant ce rêve récurrent, le chaman me mit en garde contre l'influence négative de mon karma. Beaucoup de choses s'étaient accumulées pour nous ces derniers temps, cela allait sans dire pour mon père et ainsi de suite en remontant jusqu'aux racines. Aucune issue de secours nulle part, que des marres de sang et des tombes.

J'étais inapte au combat pendant maintenant cinq jours, atteint d'une fièvre tenace qui me faisait délirer. Mon frère me veillait depuis des heures, devenant inquiet à mon sujet et redoutant une infection. Mes rêves étaient toujours aussi sombres et macabres, et toujours aucun auspice à l'horizon. Un soir, dans l'un deux, je contemplais un grand ciel de nuit jalonné d'étoiles. Certaines scintillaient plus que d'autres, et la lune saignait vivement. Un vent glacial souffla brusquement, et une curieuse lumière dorée m'attirais dans une grotte noire et humide. Un démon prit forme, atroce et hideux, m'entourant de toute sa haine et dit : « choisis ! » Se trouvait alors le feu, condensé en une sphère incandescente et très lumineuse, mais aussi une large branche de chêne, dépourvue de feuilles, comme fanée.
Ma main gauche s'avançait, s'avançait vers la source de lumière... elle s'avançait toujours plus... Je la saisi fermement, et tirai dessus avec le plus de force dont mon bras disposait. Une fois revenu à moi je me trouvais face au visage de mon frère, de si près que je pouvais contempler mon avenir dans ses yeux, profonds et majestueux. Ma source de lumière chaude... mon choix du démon.

Présages

Les signes se suivent, les événements défilent, et face à cette roue infernale, je ne puis plus rien. La source s'éloigne, je me rapproche de la mer. Le temps s'écoule, égraine ma vie. Ce n'est qu'aujourd'hui que je comprends, et que je regarde à travers les choses. Tout n'est que vacuité, fantasmes, délires. À travers le vide je vois ma fin, et à travers mes rêves je ne vois rien. Il m'a été annoncé qu'une conclusion a été décidée, ma conclusion. Je ne pourrai donc pas atteindre la source pour y rajeunir, je ne renaîtrai pas. J'estime qu'il m'a été donné les plus nobles onctions de la part du destin, et même si je vais disparaître, je peux au moins songer au passé en demeurant quiet. Le présage annonçant ma fin, j'ai courbé l'échine, en faisant face au silence. Mais un nouveau son fit écho en moi, et je puis vous dire que ce présage a été le plus majestueux qu'il m'ait été donné la chance de recevoir de l’intermédiaire des dieux.
Dans ce temple sombre et vibrant, m'était annoncée leur volonté, dépourvue de finalité. Après ma mort, les miens subiront une retraite. Nul ne sait de quel ordre, mais un grand forfait sera commis. Les poisons envahiront nos veines, et troubleront nos esprits. L 'extérieur regorge de diables prêts à tout. Notre crédo a toujours été de lutter, avec nos âmes et croyances, pour atteindre la vérité face à ce bas monde de mensonges. Les rayons de feu divin brûlent nos yeux car nous sommes en un monde de damnées, impropre à recevoir l'illumination du véridique. Notre rôle a toujours été de guider les peuples vers un chemin qui se détourne des artifices et des stratagèmes. Nous sommes les fils Rikudô. Je ne cesse de penser à ce futur déclin, et aux conséquences qu'il pourrait avoir. Le présage finissait sur une curieuse vérité, à savoir que notre monde est soumis aux cycles, comme la mer est soumise aux vents. Face à cette ultime parole, nous concluons que le recul donnera naissance à une tout aussi grande avancée. Je prie seulement pour que l'homme qui portera ce fardeau ait la foi nécessaire afin de tout rebâtir. Il aura à faire face aux trahisons et aux venins, et devra sans doute effectuer de grands bouleversements pour la sauvegarde de ce monde.
Quant à moi, je pense au témoignage que je pourrais léguer, et à ce que mes descendants soient fiers et dignes de poursuivre la volonté du clan. J'espère avoir été digne de mes aïeux, surtout de ceux qui se sont détourné des vices et des crimes, de ceux qui ont fait trépasser les tyrans. Nous avons connu de bien malheureux guides, avares, sanguinaires, assoiffés de rage. Ils ont tous trépassé, de part nos mains. Ceux qui seront faibles, ceux dont l'âme se fera corrompre, ceux-là n'auront aucun répit accordé. Je peux au moins m'en aller avec cette douce certitude. J'ai préparé mes plans, et recevrais la mort sans crainte. Elle sera féconde en lumières et en chaleurs, ma flamme sera toujours là, dans vos cœurs. Mes légataires recevront mes trésors et mes armes, ils se réduiront jusqu'au point le plus insignifiant, mais rien ne sera jamais perdu.
Nous avons commis trop de méfaits pour être ainsi pardonnés. Nous avons blasphémé, et nos cadavres reposeront en cette terre souillée. S'il existe une parole sainte, j'espère ne pas trop m'en être détourné. Atteindre la vérité est une ambition noble et profane à la foi, car nous ne sommes que des hommes, cherchant à s'élever. Pour cette raison nous sommes punis, mais aussi récompensés. Car nul n'est plus damné que celui qui refuse de chercher. Celui-ci se maudit lui même. J'ai peut-être trop longtemps été maudit. Je serais accompagné de démons pour ma dernière tâche. J'ai des projets avec eux, c'est toujours ainsi, à la fin. Il y a le renard, les anges et les spectres. Il y a aussi...

J'ai toujours su faire voir aux autres ce dont le réel est fait, sa nature intrinsèque, ses strates et sa substance. Malgré tout, certains refusent les reflets du miroir, et préfèrent se fier à leurs conventions. C'est lorsque j'expose la vérité qu'on me traite de menteur, ils estiment vrai ce qui sied leurs désirs enfouis. Quand ils ne peuvent supporter ce que mes yeux leur font voir, ils deviennent possédés et me maudissent, moi et mes « illusions ». J'en ai employé certaines il est vrai, mais c'était de circonstance. Quand il s'agit de révéler le vrai, pourquoi tricher ? Les réactions sont toujours les mêmes. Je ne pourrais jamais faire face aux brumes qui altèrent la clairvoyance de certains esprits déjà aveuglés. Ni faire disparaître les sons qui assourdissent les âmes égarées. En ce sens nous sommes en guerre aujourd'hui, face à un homme qui semble assez fou pour croire à des principes parfaits. Le pouvoir fait l'objet de notre querelle, mais il y a au-delà de ça une vision sur laquelle il ne faut pas céder. Eux qui sont sans lumière et aveuglés, comment pourraient-ils voir le chemin le plus à même de les guider ?


Le masque

Me préparant à mon ultime étape, je me remémore avec satisfaction des instants pris au hasard dans mes souvenirs. Moi enfant, jouant avec le feu, réprimandé par ma mère, si douce. Moi adulte, à toute vitesse dans les forêts, seul au monde et libre. Mon père, si fort, brisant les os d'une horde d'assaillants, et son sourire précieux. De rares instants que j'aurais peut-être tout le loisir de contempler dans l'au-delà, une fois la vallée de la fin franchie. Je suis résolu à mourir. Disparaître ? Cela est l'affaire des faibles.
La tradition vous fait porter un poids très lourd, qui vous offre deux options : se renforcer, en s'en accommodant, ou s'effondrer, par manque de ressources. L'art shinobi a toujours été d'avancer masqué, dissimulé dans l'ombre pour pouvoir tout accomplir. Lorsque l'on voit sans être vu, on peut imaginer l'infime plaisir qu'ont les âmes errantes à nous épier. La contrepartie est qu'elles ne peuvent jamais influer sur rien, du fait de leur nature immatérielle. Pouvoir exercer sa force afin de modifier le cours des choses est un privilège qu'on ne réalise même pas avoir en sa possession. Le prix à payer pour ce corps agissant est la mort, chose que ne connaissent pas les âmes errantes, qui jouissent de l'éternité. Hôgen, mon illustre ancêtre, a sacrifié son âme aux dieux pour nous offrir ce qui est aujourd'hui notre force transmissible par le sang. Depuis, aucun Uchiha n'a plus réalisé de pacte de ce genre. Pire, nous avons oublié ce que céder au ciel signifie. Avant de mourir, j'aimerais être celui qui renoue avec le sacrifice.
J'ai avec moi mon masque de guerre, celui de mes premières missions pour mon clan. Il est fait d'argile et de bois entremêlés. Différents pigments de carmin composent la couleur de l'objet, et l'assemblage est visible par les traits en forme de spirales, qui s'étendent depuis la base des deux seuls trous servant à regarder au travers.

Respectant les croyances, j'ai apposé quelques traits avec mon sang, conférant des reliefs rouges vif. Cela est nécessaire pour harmoniser âme et corps. Je me recueille sur la tombe de mes ancêtres, et j'adresse un dernier regard sur ces plaines paisibles qui ont vu naître mes parents. La nuit est profonde comme un lourd sommeil, celui dont on ne se réveille pas. Au bout d'un moment, J’aperçois les catacombes de Kiri. D'en haut, tout semble froid et désertique. C'est comme ça sur des dizaines de kilomètres, des amoncellements de gravats, de cimetières et de villages fumants, brûlant au loin. Je vais là où les auspices me guident, mais je me fie à des boussoles proscrites. Il n'est conseillé de se fier uniquement qu'aux grands chamans du clan, qui partagent une part de destin commun de part leur filiation. Il est très déconseillé, dans la plupart des cas, de se fier aux signes qui naissent au sein des rêves.
Maîtriser le code ou les symboles des songes est une chose réservée à une élite, et demeure une science intimiste, à appliquer pour son égo propre. C'est pourquoi, malgré ce que j'ai fait, aucun mage, aucun chaman n'a voulu entreprendre l’interprétation du rêve qui m'a conduit à amputer mon frère de ses yeux. Depuis quelques mois, mes rêves me conduisent ici, sur le mont Nachi, lieu où l'été est rompu par les premières averses annonçant l'automne. La végétation est dense, parsemée de rivières, et bruyante de part sa faune, gardienne des lieux. Comme annoncé, un tertre immense se trouve au sommet. On peu y lire « Izanami repose ici ». Si Hôgen a offert son âme, je peux bien céder mon corps, après avoir offert mon esprit.

Mes yeux révèlent une série de gravures cachées sur la plaque, une ode permettant l'invocation... le dernier privilège. Je chante doucement la gloire des dieux et des héros, le génie à l'origine du magma de ce monde, la profondeur de la terre que nul rayon n'a jamais éclairé, et je puise tout au fond des abîmes à la recherche de cette déesse assoupie, pour lui offrir mes présents. Ma conscience est vôtre, mon corps est vôtre, attendez seulement que je meure, et implantez-y la volonté de toutes vos dévastations. Soyez moi, soyez ce masque et voguez à travers ciel comme bon vous semble, puisse-t-il m'être permis d'exister à travers vous, à travers les âges de la façon la plus infime qui soit. Esprits ! Manifestez-vous et offrez la force qui est la votre, dans ce corps qui est désormais récipient des caprices de la fatalité ! Je me propose de sceller une parole. J'espère que ce que je vois n'est pas la farce dont je fais l'objet, j'espère qu'elle est destinée à un autre.

Ce qui devra arriver arrivera, en temps voulu. Je me trouve calme, comme acquitté d'une dette. Hashirama doit être en chemin, je dois me préparer. Lorsque nous nous ferons face, rien ne sera plus jamais comme avant. Je lui montrerai ce à quoi le réel peut ressembler, loin de son monde de mirages.
Les cieux nous contempleront, via mes dernières forces je serai face à lui, et là... ,,, ,,, ___ ,,, ___ ___



Et là c'est moi qui prends la plume

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Jergal-SPG est tellement omnipotente qu'on s’demande si c'est pas un groupement de plusieurs super-héros sur un seul compte
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