Koi to Senkyo to Chocolate
Yuuki Ojima est étudiant dans le lycée privé de Takafuji, un immense établissement qui compte plus de 6000 élèves. Il fait parti d'un club qui s'occupe de créer divers sucreries et de les manger, pas grand chose d'autres. Ils sont 7 autres membres dans ce club, parmi eux son amie d'enfance Chisato qui en est la présidente. Mais à l'aube d'une nouvelle élection du président du conseil des élèves, le club est menacé de dissolution. Ojima décide donc de se présenter à l'élection afin d'éviter la fin du club.
Koi to Senkyo to Chocolate, adaptation d'un Eroge pour cette saison d'été et qui compte pour l'instant deux épisodes. De ce que l'on a pour l'instant, c'est une enfilade de cliché plus pathétique les uns que les autres, mais il y a tout de même quelques points positifs.
Que l'on gardera pour la fin de la présentation, autant dire la vérité d'abord sur le manque d'originalité de la situation. Après tout, le cliché de l'amie d'enfance qui vient réveiller le héros en sautant sur son lit et qui pousse un cri effarouché quand ce qui doit arriver arrive, c'est déjà un gros morceau. Que le héros percute un personnage féminin pour faire connaissance, c'est aussi du lourd dans le domaine. Mais trois fois en deux épisodes, on dépasse un record. Sans compter les personnages en questions qui sont tous déjà bien calqués sur des choses déjà vue. Une qui parle peu, une mad scientist, l'amie d'enfance, la prof bourrée, la membre sérieuse du conseil des élèves... Bref, rien de bien nouveau dans le casting. On évite quand même le meilleur ami qui sait tout sur tous les élèves du lycée, c'est déjà ça.
Niveau graphisme c'est dans la moyenne de ce qui se fait dans le domaine, la musique pour ce qu'on en a entendu pour l'instant est inexistante pour mettre l'ambiance. La encore niveau technique ça casse pas des briques, mais les Seiyus gèrent, c'est à remarquer.
J'avais dit qu'il y avait quelques points positifs, alors allons-y. De temps en temps l'intrigue se veut tout à coup assez sérieuse. Il y a un gros fond qui se monte derrière l'ambiance slice of life pseudo romantique que l'on retrouve dans toutes ces séries. Si jamais cette partie sombre du scénario est utilisée correctement alors Koi to Senkyo to Chocolate pourrait se démarquer des autres harems. Il ne reste qu'à regarder pour vérifier.