Oui, vous constaterez que j'arrive à écrire pas mal sur du médiocre HS.
J'ai gardé un oeil bienveillant et puis j'avais du temps à perdre.
[Petite parenthèse préalables sur les mères:
Dans les critiques que j’ai pu lire, il était question de déception concernant la mère de Sakura (et cela remonte à l'épisode hommage au dernier film) et avec cet épisode, c'est au tour de la mère d'Ino.
Sans vouloir vous offenser, vous pouvez assumer que vous n’aimez pas leur tête car c’est votre droit, mais attendre qu’une fille soit la copie conforme de sa mère, c’est un peu cliché non ? Un enfant peut ressembler à son père. Quant à la couleur des cheveux, à moins que les deux dans le couples aient la même couleur, l’enfant aura la couleur de l’un, forcément ou un mix (la génétique, toussa) et encore pas sûr, puisqu’il peut taper dans le patrimoine génétique des ascendants. Bref.
Kishi a de toute façon choisi de faire ressembler physiquement l'enfant au parent qui lui transmet une technique héréditaire.
De plus, à propos des enfants seuls dans les bois pour aller chercher des champignons à proximité du village, je pense que les mères sont cohérentes dans une société où les examens de l'académie peuvent aller jusqu'à la mort].
Prise en flag de roupillon pendant une réu de village, la conseillère donne le ton de l'épisode ! Le burlesque.
Konohamaru nous offre dès lors un moment assez épique avec son imagination débordante (on nous rappelle que dans ce monde assez dur qui fait grandir les enfants rapidement, ils restent des enfants...)
Une horde de géants des bois courant vers le village, un shoot de rasengan digne d’une coupe du monde (j’aime bien comment il va se planter direct dans le visage de Tsunade, comme par hasard :mrgreen J
Et un ours à neuf queues, no comment. ^^
Je pourrais dans un élan sarcastique dire que tout cela c’est de la faute des champignons grillés que celui à qui on devrait vraiment offrir un mouchoir pour qu’il se torche le nez a réussi à ramener par incohérence ?
En fait, tout est fait pour faire « monter la psychose ». Le principe de la rumeur, de l’interprétation des mots par le biais de notre imagination, les biais de déformation, toussa... La vieille édentée qui joue les cassandres, grand moment aussi …
Ces enfants craignent ou veulent le danger, on les voit s’interroger après la réunion. On voit bien surtout que Konohamaru tient à sa thèse comme quoi défendre le village est tout aussi noble que se battre sur un champ de bataille. De plus, il y a la vague jalousie qu’il éprouve au moment où Moegi trouve classe Watase, le tenant de la thèse valeur = champ de bataille.
C’est assez bien construit jusque là.
Apothéose avec Ebisu et sa réaction après que les enfant soient venus à lui
« J’ai dis ce que j’ai dit en espérant renforcer notre unité » ptdr
Les mères qui leur rient au nez (si le souffle avait pu moucher machin..).
Konohamaru, cet incompris.
Puis vient le combat qui renforce son aura ainsi que sa détermination dans la résolution du problème.
Et paf, retour à la « triste » réalité: ce n’était qu’une clique d’illusionnistes.
Ah la la, que c’est dur de ronger son frein sévère au point de souhaiter que de vrais dangers apparaissent pour prouver sa valeur…La réalité est plus plate que l'imagination, cette sotte qui ne permet pas présentement l'héroisme !
Et dire que tout ça, à la base, c’est la faute d’Ebisu (réel déclencheur de l’espoir de problèmes chez Konohamaru lors de la réunion).
Mais pas de souci, car parfois, la réalité vient confirmer la fiction.
Sauf que l’arrivée des sumos, comment dire, et l’armada de ménagères armées d’ustensiles de cuisine … bof.
La réalité ne dépasse ne dépasse toujours pas la fiction, car les sumos sont ridicules.
[Sinon, spéciale dédicace à la mère de Shikamaru, quel aller retour madame !]
Cet épisode était une fable.
Avec norme morale appuyée par notre vieillard barbichu sur la vraie nature de la volonté du feu, donc du « bon comportement », ce qui bien entendu conforte le héros de l‘épisode dans son nindo.
Ce genre peut aller jusqu’à utiliser le grotesque pour renforcer les archétypes. Et finalement c’était pas mal.
On pouvait éviter de le voir au premier degré, on pouvait d’ailleurs éviter de le voir.
Ce qui me dérange, c’est que cela fait déjà assez souvent qu’on voit Konohamaru dans la confortation de sa volonté du feu.
Cet épisode n’apporte rien de nouveau à sa progression technique, si ce n’est un plus gros rasengan (substitut symbolique de son gain de puissance virilite) mais par contre, un cran est passé concernant son charisme (c’est d’ailleurs la seule fois où je ne me suis pas dit ironiquement qu’il allait se prendre les pieds dans son écharpe et j'admet que j'ai trouvé que la scène de l’arrêt du kunaï était assez classe. )
Konohamaru est devenu le Naruto de sa génération (le parallèle est évident à la fin quand ses camarades le font sauter).
J’espère qu’on a clôturé cette histoire. Konohamaru est grand, ça y est.
Moegi va l'aimer, Udon est confirmé myope et garde sa morve au nez (mais le pauvre faire valoir, quand même...)
Passons à autres chose.