. Koi Kaze

[Le Cousin]

恋風
Koi Kaze






Histoire
Tout juste après une rupture amoureuse, Koshiro Saeki, 27 ans, se retrouve par un concours de circonstance à aller dans un parc d'amusement avec une jeune fille qu'il a croisé le matin même. Si ce n'était à l'origine qu'un geste pour se changer les idées, une étrange connexion se créera entre les deux... Du moins, jusqu'à ce que Koshiro découvre que l'étudiante est en fait Nanoka, sa soeur de 12 ans sa cadette. Leur parent s'étant séparé plusieurs années avant, Koshiro a habité avec son père et Nanoka avec sa mère, sans contact entre les deux. Or, la nouvelle école de Nanoka se trouvant près de la maison de son père, elle décida d'y déménager....

Infos pratiques

Auteur : Motoi Yoshida
Réalisateur : Takahiro Omori
Studio d'animation : A.C.G.T.
Genre : Romance, Drame
Editeur DVD : Geneon
Episodes : 13
Date de diffusion: 1 avril 2004 au 17 juin 2004
OAV : Non
Licencié : Oui
Manga : Oui
Film : Non


Mon avis:
Contrairement à l'occident, l'inceste n'est pas vraiment un tabou dans l'animation japonaise. Cependant, c'est un sujet rarement abordé sérieusement: c'est souvent là soit pour choquer l'auditoire (tel Yosuga no Sora), soit pour assouvir les plaisirs de certains otakus déviant (combien de petite soeur dans les harems?). Or, ici, ce n'est pas le cas: on suit vraiment les hauts et les bas psychologiques de deux protagonistes. et surtout on voit que ce n'est pas ''naturel''. Le traitement sur Koshiro de cette question est presque impeccable (du moins, dans les 6 épisodes vus): on le voit vraiment lutter contre l'idée et  en avoir honte. On le voit même tenter de repousser Nanoka, pour toujours revenir au final. Le seul personnage que j'ai trouvé mal développé pour l'instant est le père: pour un père qui n'a pas vu sa fille depuis une dizaine d'année, il est beaucoup trop protecteur... mais bon, c'est un personnage secondaire.

Pour les aspects techniques: l'art n'est pas mauvais, mais il est particulier. L'animation, quant à elle, n'est pas super: si par moment elle est plutôt solide (notamment certaines scènes de ''vent dans les cheveux''), elle peut tomber assez bas par moment. La musique cependant remonte le tout, avec des pièces de piano me rappelant ''La traversé du temps''. Le travail des seiyuu est quelques peu inégale. Si Kenta Miyake fait plutôt bien dans le rôle de Koshiro, j'ai un peu de difficulté avec yuuki Nakamura en Nanoka.

Oh, et pour donner une idée du genre: c'est très très proche de Houru Musuko.

Seiyuu importants:
Nanoka: Yuuki Nakamura
Koshiro: Kenta Miyake (Chaos de Tsukihime, Libra de SS Lost Canvas...)

opening:

[Le Cousin]

Bon, j'ai terminé et.... juste wow.


Comme je le disais, l'animation n'est pas des plus réussi. Mais c'est probablement le seul point négatif au final.

Cette série est vraiment porté par les personnages, et je dois dire que c'est très bien réussi. Déjà, oublions les stéréotypes du grands frère aimant ou de la petite soeur kawai: Saeki est un homme de 27 rondouillet, mal rasé et qui n'a pas peur d'avoir des gaz à côté de sa soeur. Nanoka est un peu plus près de ''l'étudiante type'', mais elle garde un caractère unique, restant forte là où les autres héroïnes se seraient souvent écroulé (disons qu'elle en a mangé des râteaux de la part de son frère!) Même la seiyuu, que je trouvais moyenne dans ma précédente critique, se montrer au final excellente: son amateurisme donne un côté plus ''réel'' à Nanoka.

Pour ce qui est de l'histoire

Spoil: La série ne s'attaque pas, ou très peu, à l''après''. Jusqu'à l'épisode 11, nous sommes face au chemin menant vers l'amour, avec les doutes et les hésitations de Saeki et de Nanoka sur cet amour interdit. Une fois qu'ils ont décidé de ne plus s'inquiéter des répercussions sociales, la série se termine, sans qu'ils aient put en parler à leur parent. Si je trouve cela un peu dommage de ne pas aborder cette question complexe, il reste que la série voulait se terminer sur une ''bonne fin'', et s'attaquer à l'après risquait bien de mener la série vers une fin bien plus dramatique.

Un anime que je n'ai pas peur de conseillé à ceux qui ont aimé Houru Musuko et Aku no Hana.