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. Topic économie francaise et internationale
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Mat
Jûbi


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MessagePosté le: Jeu 06 Fév 2014, 4:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il était question d'attractivité, de compétitivité un peu plus haut, les derniers jours nous ont offert un bel élément qui s'insère dans ces questions avec un chiffre choc - même s'il a de la concurrence avec les vraies/fausses déclarations de Peillon - à propos des IDE en France : ils seraient en chute de 77% en 2013 par rapport à 2012. Un signe de plus de la "perte de compétitivité" de l'Hexagone ou du bruit pour rien ?
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Malik
Aspirant genin


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MessagePosté le: Jeu 06 Fév 2014, 5:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il serait peut être bien de d'abord préciser à quoi servent les IDE en France.
Préciser succinctement à qui ils profitent, directement et indirectement par exemple.

De là, effectivement tout le monde pourra se faire une idée du caractère léger - ou non - de cette nouvelle.

Je connais la réponse mais étant donné que l'impulsion t'appartient ici Mat, je t'en laisse la responsabilité.

_________________
12,2sec sur 100m, qui fait mieux ?

______________________
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Genma.S
Genin


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MessagePosté le: Mer 12 Fév 2014, 6:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cette baisse des investissements ne me parait pas etre alarmante. Les fondamentaux de la France me paraissent solides : infrastructures, matiére grise et formation, capacitè à créer...
Cette baisse est conjoncturelke si on réforme le structurel.

Et c'est ce qui peut paraitre plus alarmant, c'est cette difficulté à réformer le secteur public. Les français sont accros aux déficits publics, pas un jour ne se passe sans une manif dans laquelle les gens réclament des sous à l'Etat.
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Mat
Jûbi


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MessagePosté le: Jeu 13 Fév 2014, 5:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tout à fait, les fluxs d'IDE sont volatils, fortement liés à la conjoncture d'où les variations que tu mentionnes. Et dernièrement (2011) il y a eu le retour des prêts nets intragroupes (qui est aussi un des leviers de l'optimisation fiscale) parmi les IDE. Ce document de la Banque de France fait d'ailleurs un bilan plutôt complet des tendances à l'oeuvre sur les dernières années (2005-2011). Le point le plus intéressant est sans doute que d'importants investisseurs directs en France sont... les groupes français via leurs filiales étrangères !

Pour les réformes structurelles les pistes ne manquent pas, en effet ; ni les propositions pour redéfinir le rôle de l'Etat, ses interventions. Après, pour ce qui est du déficit, son aggravation et celle de la dette, est pour une bonne part, le fait de la crise et des stabilisateurs automatiques qui ont (heureusement) joué pour amortir le choc. Réformer par gros temps est un joli défi.
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Genma.S
Genin


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MessagePosté le: Jeu 13 Fév 2014, 8:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui que la dette s'accroisse , c'est trés logique. Tant que les taux d'emprunt sont bas, c'est un probléme secondaire si ça ne dure pas encore 10 ans.
Par contre, même si le deficit a baissé de plus de 0,5 point, la suite s'annonce ardue pour le gouvernement.
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Mat
Jûbi


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MessagePosté le: Ven 14 Fév 2014, 4:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sur le sujet de la dette, Jean-Paul Fitoussi* avait une idée (pas nouvelle) mais joliment exprimée : le problème de son poids, du ratio à ne pas dépassé est assez vain car, finalement, tout est une affaire de confiance - et donc de taux d'intérêts comme tu l'indiques. Que l'Allemagne se finance avec des taux comme ceux qui furent appliqués à l'Espagne, etc. et elle aussi aurait été en difficulté. En somme tant que les taux d'intérêt ne dépassent pas un certain seuil, le pays concerné ne fera pas défaut et pourra emprunter, etc.

Pour rebondir sur la fin de ton message, un petit signal positif est arrivé avec une croissance meilleure que prévue au dernier trimestre 2013 en zone euro comme en France. Un petit signal positif ? Qui intervient alors qu'en Italie, Letta s'en va et devrait être remplacé par un "jeune" : Matteo Renzi.


* Dans Le théorème du lampadaire, 2013, chapitre 4.
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Genma.S
Genin


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MessagePosté le: Ven 14 Fév 2014, 8:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui les taux d'intérêt francais restent bas, plus bas même que sous la période avant crise! Ce qui est trés paradoxal mais pas irrationnel.
Certains experts y voient le fait que la France ne donne pas forcément plus confiamce qu'avant 2008, mais plutot qu'elle donne plus confiance que d'autres pays depuis la crise.
Autres facteurs, la France a un patrimoine public énorme. De plus, les préteurs savent qu'en France, les impots même à un niveau élevé sont payés.
Enfin, il y a beaucoup d'autres facteurs expliquant des taux aussi bas, certains experts pensent qu'actuellement les investisseurs ont tellement amassé de capitaux depuis 10 ans, qu'il y a trop de capitaux et que la France gros emprunteur, est un placement sur bien que peu rémunérateur. D'ailleurs le fait que les investisseurs ne savent pas ou placer, serait validé par le fait que les taux à 6 mois francais sont réguliérement négatifs depuis 2012. Ce qui a permis à l'Etat de gagner des dizaines de millions tout en empruntant.
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Wang tianjun
Just wool it !


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MessagePosté le: Ven 14 Fév 2014, 9:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le malheur des uns, fait le bonheur des autres comme on dit.
Comparativement à bien d'autres pays européens, on reste plus sûrs pour le moment.
Il faut voir aussi que comme les réformes structurelles de type austérité ont été plus poussée ailleurs, ces pays n'ont désormais plus autant de marge de manœuvre qu'avant, alors que nous, il nous en reste encore pas mal.


J'en profite pour revenir donc sur la baisse des charges des entreprises dont a parlé le président.
Si j'ai bien compris, il veut les réaliser sur la baisse de la dépense publique des collectivités territoriales c'est cela ?
Il serait question d'en supprimer et essayer de "rationaliser" les services avec moins d'acteurs.
Mais je suis dubitatif : quand on a crée les EPCI et les régions, on parlait de faire des économies d'échelles. le principe c'est qu'au lieu d'avoir X communes avec chacun leur propre service (du moins les grandes et les moyennes), on n'aurait plus qu'une entité qui aurait ce service mais sur un territoire plus grand, et donc un nombre réduit d'agents. Mais dans la pratique, les communes ont continués d'embaucher en même temps que l'intercommunalité et c'est pareil avec les départements et régions où les services se sont parfois chevauchés.
Pour avoir travaillé pour ces collectivités et différents organismes qui gravitent autour, vous n'imaginez pas je pense la situation : chaque organisme essaie de justifier son existence et pour ce faire a continué d'embaucher et garde jalousement ses données, ses biens... on est dans la concurrence. Chacun fait bande à part et les collaborations sont très difficiles, chacun y mettant de sa mauvaise volonté. On est très loin parfois de l'intérêt général.
Or dans le cas des collectivités territoriales on parle dans pas mal de cas de fonctionnaires titulaires.
Donc si on supprime leur collectivité, je doute qu'ils soient purement et simplement virés, leur statut ne permet pas cela.
Donc on va probablement fusionner les effectifs, ok. ce qui fait que les services seront probablement très fournis. C’est bien mais l'économie est où là dedans ?
Peut être à la limite y aura t'il moins de postes en CDD mais même ça j'en doute, tant dans pas mal de cas ils sont liés à une mission précise limitée dans le temps.
Pour éviter cela, il aurait fallu s'y prendre bien plus tôt, je crains qu'aujourd'hui il soit trop tard...

La partie "collectivité territoriale" du mille feuille administratif n'est peut être pas le lieu où on pourra réellement faire des économies. Une autre piste pour moi seraient les multiples agences/offices/observatoires crées autour de l'état qui ont été crées par chaque gouvernement et qui se sont accumulées, avec des fois des conflits sur les compétences. ici, les employés n'ont pas le statut de fonctionnaire.
Après, ça signifie très clairement des gens qui perdent leur boulot et donc des chômeurs en plus.
Je doute que le gouvernement fasse cela mais concrètement il y aurait besoin de faire du ménage depuis l'époque et de rationaliser un peu.
Et si les dépenses de personnel en moins ne suffisent pas, où se feront les coupes et sur quels services ?

Moi j'attends de voir en tout cas.

_________________
Un jour, Roger demanda au vénérable bélier :
-Suis je un simple tondeur ou un Berger?
Le vénérable bélier lui répondit :
-Si tu as prélevé sur le dos d'un seul ovin, 1 cm de laine de plus ou de moins, et ce contre sa volonté, alors tu es un tondeur, non un Berger".
Et Roger pleura.
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Genma.S
Genin


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MessagePosté le: Dim 16 Fév 2014, 11:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le petit rebond de 0,3% de croissance semble s'accompagner d'une création nette de 14000 emplois au dernier trimestre 2013 (selon le figaro).
Ce serait du à des contrats dans l'interim, mais la hausse des investissements pourrait faire en sorte que cette tendance se poursuive.
A noter quand même, que cet article du figaro annonce 80 000 nouveaux jeunes entrants dans le marché du travail dans les 6 premiers mois 2014.
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Mat
Jûbi


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MessagePosté le: Lun 17 Fév 2014, 5:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Figaro aimerait-il doucher les fragiles espoirs d'amélioration ? (Je plaisante.)

Je n'ai aucune idée du nombre de départs à la retraite sur ces six mois ni s'il y aura adéquation entre ces postes et les nouveaux entrants (donc le taux de chômage pourrait grimper) mais ces jeunes pourront peut-être jouer au niveau des emplois non-pourvus (dont le chiffre oscille entre 180 000 et un million). Entrer sur le marché du travail quand la conjoncture n'est pas bonne semble se traduire par un risque de chômage accru en France* si on regarde ce qui a pu se passer au cours des 30 dernières années (j'arrondis) : entrer quand la conjoncture n'est pas favorable c'est, pour une cohorte, avoir un taux d'emploi plus faible mais les différences s'estomperaient au bout de 4 ans. Il n'y aurait donc pas une persistance importante, pas de scaring effect (effet cicatrice) massif pour les jeunes : connaître une période sans-emploi ne serait pas un mauvais signal (parce que les employeurs pensent que le "taux de chômage des jeunes" est très élevé ?).

C'est plutôt une bonne nouvelle même si les auteurs soulignent i) que les résultats ne vont pas forcément se répliquer à l'identique au cours de la période actuelle (une limite qu'il est toujours utile de rappeler !) ; ii) que l'explication du chômage tient peut-être aux rémunérations : beaucoup de jeunes étant embauchés au salaire minimum, ce dernier ne peut pas baisser en période de mauvaise conjoncture d'où un ajustement par les quantités... donc si on le supprime le chômage des jeunes entrants serait plus réduit ? (Provocation de fin de message.)


* Cf. Gaini, Mathilde, Aude Leduc et Augustin Vicard, 2014, "Peut-on parler de « générations sacrifiées » ? Entrer sur le marché du travail dans une période de mauvaise conjoncture économique", Économie et Statistique, n° 462-463, p. 5-23.
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hulk_
Chuunin


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MessagePosté le: Mer 25 Fév 2015, 4:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je me permets de relancer le topic. Il y a un mois, Syriza remportait les législatives en Grèce portant un programme anti austérité pas très "euro-compatible", même si les négociation avec l'euro group ont abouti à un accord temporaire. Malgré tout, et selon l'avis de la majorité des économistes, la question demeure : Est-ce que la Grèce fera défaut ou sera-t-elle obligée de sortir de l'euro ?
J'attends vos avis.

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Genin


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MessagePosté le: Sam 28 Fév 2015, 11:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui les économistes s'accordent á dire que la Gréce ne pourra pas rembourser sa dette. Les Grecs ont déja été saignés á blanc pour retrouver un budget á l'équilibre. Leur déficit ne sert qu'á payer les intéréts de la dette. Ils ne pourront jamais faire d'efforts supplémentaires.

La présence de la Gréce dans l'euro se résume á une question : sommes-nous un peuple européen ou des faux amis européens.
Si on est des faux amis, la Gréce fera quand méme défaut et sortira de l'euro.
Si on est un peuple, alors la Gréce fera défaut et il faudra en plus la financer le temps qu'elle se modernise (ce qui pourrait ne jamais arriver).

Financer le plus pauvre ne choque pas en France. Paris, Lyon ou Strasbourg les riches, financent les campagnes, les quartiers populaires. Ca ne choque pas car il y a une communauté francaise. De méme que l'Allemagne de l'ouest finance sans soucis l'Allemagne de l'est car l'Allemagne forme elle aussi une communauté.
Alors existe-t -il une communauté européenne, that's the question...
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