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. Monogatari Series

 
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Arlia
Reverse Thinker


Inscrit le: 12 Jan 2009
Messages: 15214

MessagePosté le: Mer 05 Mar 2014, 10:43 pm    Sujet du message: Monogatari Series Répondre en citant

Monogatari Series





Auteur : Nisio Isin
Illustrations : Vofan
Genre : Surnaturel, Romance, Mystère, Action, Comédie
Format : En parution : 17 volumes
Traduction : 4 Volumes
Date : 2006 -


Araragi Koyomi est en troisième année de lycée, et a regagné son humanité après être devenu brièvement un vampire. Un jour, il va rattraper une de ses camarades de classes, Hitagi Senjougahara, alors qu'elle tombait d'un escalier. Il découvre alors qu'Hitagi ne pèse presque rien, frappé par une sorte de malédiction. Il va la présenter à Même Oshino, un expert dans ce genre de phénomène qui l'a aidé à redevenir humain.



Monogatari Series, une série de Light Novel divisée en trois parties distinctes, et un phénomène dans le format avec une popularité qui est indiscutable. Et surtout un auteur de grand talent, Nisio Isin.

Cette série nous propose un mélange assez courant. Une part d'action, de la comédie, de la romance, des pouvoirs surnaturels avec un héros qui est en plus grande partie entouré de persos féminins même si les quelques mecs sont vraiment badass dans la série. Et pour autant Monogatari Series ne ressemble à rien d'autre grâce au style de narration de Nisio Isin, et les nombreuses qualités qu'il y instaure.

Et ça commence par les dialogues. Les discussions de Monogatari Series sont parfois très longue, et pour autant elle ne sont pas du tout inintéressante peu importe le sujet abordé. Nous avons par l'exemple un dialogue entre Koyomi, et sa soeur Tsukihi qui va s'étendre sur plus de 80 pages le tout sur un fond de comédie avec de gros délires entre les deux.



Les dialogues ont une grande importance dans la série. Au delà de leur aspect souvent comique et hilarant, toujours remplie de référence demandant parfois une connaissance minimale de la culture japonaise afin d'être compris, Nisio Isin est un auteur qui ne fait pas nécessairement les développements psychologique de ses personnages via leur pensée.

Dans les cas de Koyomi, et d'autre personnage comme Hanekawa Tsubasa par exemple, ces développements se déclenchent au contact d'un autre personnage qui par un jeu de question réponse, par quelques conseils bien placés vont changer la mentalité d'un personnage, lui faire prendre conscience de ses envies, ses désirs et les objectifs auxquels il doit donner priorité ou alors lui amener la solution à l'un des problèmes en cours.



Le narrateur étant également le personnage principal, la façon même dont les descriptions vont nous être offerte variera en fonction de l'état psychologique de celui-ci, tout comme son rapport avec le danger. Dans le cas de Koyomi qui est humain mais avec des restes de vampire, ces développements par rapport à ce qu'il pourra faire ou ne pas faire dans les limites de son immortalités sont assez intéressant, quand il est en pleine possession de ses moyens.

La gestion des pouvoirs est peut-être l'un des points les plus intéressants de Monogatari Series. Le surnaturel vient du pouvoir "d'apparition" qui vienne s'installer dans le corps des personnages quand ils remplissent des conditions bien précises.



Avant même de s'attaquer aux capacités des personnages, rien que le fait de lancer des réflexion pour devenir quel pourrait être l'apparition en présence, comment la contrer, déterminer les conditions pour que cette apparition puisse continuer de subsister et est-ce qu'il est vraiment nécessaire de s'en débarrasser... Nous nous sommes encore loin des combats que voir les personnages se développer tout en résolvant un mystère avec un fond de comédie malgré les circonstances souvent assez noires, c'est quelque chose.

Ces apparitions peuvent varier du tout au tout. Un chat sans queue qui prend le contrôle de quelqu'un afin de le libérer d'un stress accumulé, un dieu à la recherche de son cadavre, une malédiction animale pouvant réaliser un voeu... Y'a de quoi faire. D'autant plus avec un personnage principal qui est à mi chemin entre l'humain et le vampire, et son premier soutien Shinobu étant elle même un autre reste de vampire vivant dans son ombre.



Une fois qu'on a travaillé les personnages, qu'on a travaillé le fond et la forme de l'intrigue. Il reste encore une partie qui claque. Et ce sont les combats. Monogatari est une série qui peut se révéler être excessivement violente lors de ses combats, utilisant pleinement le potentiel d'un héros pseudo-immortel pour partir dans les pires excès.

Y'en a des douches d'hémoglobines dans cette série de roman, c'est le moins que l'on puisse dire. Les combats se divisent le plus souvent en deux catégories. Le combat vraiment bien brutal et bourrin, et les combats ou Koyomi en ramasse pleine la gueules car son objectif est de réussir à gagner par la parole. Rassembler tout le développement qu'il a reçu au cours de l'arc et le balancer à la face de son adversaire pour lui faire comprendre ce qui serait la meilleure chose à faire pour tout le monde.



Car même si les pouvoirs sont très puissants, que les combats sont parfois somme toute crades. Nous n'avons pas dans Monogatari l'histoire d'un lycéen qui s'en va affronter une organisation qui veut dominer le monde. Ce sont juste des drames classiques, des peines de tous les jours qui vont provoquer par un enchainement malheureux de circonstance le danger mortel pour Koyomi et ses proches.

Une histoire d'amour qui ne fonctionne pas, la jalousie. Un arnaqueur professionnel qui vient soutirer de l'argent à des collégiens, une jeune fille renversée par une voiture alors qu'elle est à la recherche de sa mère. Une situation familiale difficile. Ce sont ces choses qui ne sortent pas d'une imagination folle. Ce sont des choses qui reviennent dans des discussions normales, qui sont pourtant à l'origine de l'anormalité.



Et autant dire que cet anormalité est supportée par un casting d'exception. Monogatari est une série de roman dont tous les personnages sont bons. Ce n'est pas la série où on trouveras quelques bons personnages qui vont porter le titre au milieu d'une pléthore de clichés.

Chaque personnage de Monogatari a sa propre identité qui est très forte. Et chacun d'entre eux possède le potentiel de porter un arc à lui tout seul si cela s'avère nécessaire. Koyomi, Senjougahara, Hanekawa, Shinobu, Meme, Tsukihi, Mayoi... N'importe lequel des personnages nous apporte quelque chose d'important en temps et en heure que ce soit sur le plan de l'intrigue, de l'action ou alors de l'humour.



L'aspect romantique de la série s'en retrouve aussi plus intéressant. Même si on peut regretter que l'auteur nous fasse assez régulièrement des descriptions assez fanservice avec un Koyomi qui n'hésite pas longtemps si une proposition lui est faite, la romance est assez vite réglée dans la formation de son couple principal.

Ce qui nous permet de voir ce qui vient après. Là ou beaucoup de novels nous posent le couple qu'à la fin histoire de boucler les choses, dans Monogatari nous avons le couple qui est formé dès le début, et c'est ce qui vient après ça qui fait parti du cœur des développements.



Nisio Isin nous inflige un coup de grâce dans sa façon de rédiger les volumes. Chaque personnage va connaitre plusieurs arcs dont il est le personnage central, généralement concentré en un seul volume. Néanmoins, ça ne veut pas dire qu'il ne se passe qu'un seul arc à la fois dans la chronologie.
Et cela ne veut pas dire non plus que Nisio Isin publie son récit dans l'ordre chronologique.

L'auteur s'amuse avec ses lecteurs. Nous avons énormément de références à d'autres arcs dans certains novels qui n'ont pour autant pas été publiés, mais qui sont déjà passé dans la chronologie du récit. De même l'auteur met également en valeur l'absence de certains personnages, nous indiquant en nous faisant baver d'envie qu'il se passe autre chose en même temps, et que cette autre chose semble plus intéressant que ce qu'on est en train de lire.



Pour être clair. Nisio Isin est un putain de troll. Et c'est aussi ce qui le rend capable de créer des personnages aussi géniaux dans tout ce qu'il écrit, comme certains personnages de Medaka Box paraissant comme des ovnis dans la moyenne manga du Shonen Jump.

Monogatari Series est une série de roman qui claque. Il n'y a quasiment pas de défauts, les personnages sont géniaux. Les dialogues prenants et l'action envoie du lourd lorsqu'elle est présente. On se prend vraiment à recoller tous les morceaux de cet univers que l'auteur daigne bien nous jeter.


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Dernière édition par Arlia le Sam 10 Mai 2014, 11:30 am; édité 1 fois
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Zefyris
Jounin


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MessagePosté le: Dim 06 Avr 2014, 11:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai entendu dire que NisiOisiN jouait beaucoup sur les mots dans ses écrits, avec une très bonne maitrise de sa langue pour l'appuyer. Du coup quand je vois ces titres traduits, me suis toujours demandé comment ça passait à la lecture. Est ce que le traducteur explique lorsque ça arrive (genre avec une note), essaye d'adapter le jeu, et/ou ignore ce qui n'est pas directement adaptable?


Egalement, Monogatari series fait partie de ces titres qui n'ont pas de numéro sur chaque volume. Ca serait cool d'avoir un peu de renseignement sur les noms des tomes (quoi que je suppose que suffit de regarder baka tsuki pour le savoir...) ;o

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Arlia
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MessagePosté le: Dim 06 Avr 2014, 12:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

( Bon pas le temps de répondre à tous les sujets LN mais j'vais répondre à celui-là je verrais le reste ce soir )

Du coup en ce qui concerne la traduction de Monogatari. En effet, il y a énormément de jeu de mots et références en cours de lecture.
Si bien que... Je vais prendre une screenshot du pdf.
Spoil:


Ceci est un Screen de Nekomonogatari Black. Après la discussion entre Tsukihi et Araragi qui commençant à peu près d'entrée de Novel se termine la page précédente.
Sur cette partie le traducteur a mis 51 annotations :p
Sur l'ensemble du volume, y'a 126 annotations pour expliquer les dialogues. Le traducteur tente de garder le texte proche de son origine. Donc soit tu comprends la référence ou le jeu de mot à la base et tu continues, soit tu vas chercher dans la liste :p

En ce qui concerne le découpage des volumes, par ordre de publication.

First Season :

Vol.1-2: Bakemonogatari
Vol.3: Kizumonogatari
Vol.4-5: Nisemonogatari
Vol.6: Nekomonogatari: Kuro

Second Season :

Vol.1: Nekomonogatari: Shiro
Vol.2: Kabukimonogatari
Vol.3: Hanamonogatari
Vol.4: Otorimonogatari
Vol.5: Onimonogatari
Vol.6: Koimonogatari

Final Season :

Vol.1: Tsukimonogatari
Vol.2: Koyomimonogatari
Vol.3-5: Owarimonogatari
Vol.6: ZokuOwarimonogatari


L'ordre chronologique est complètement différent, t'en as pas un seul qui va se trouver à sa place, sans compter des trucs comme Onimonogatari et Nekomonogatari Shiro qui se passent en même temps.
J'ai même pas envie d'essayer XD

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Arlia
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MessagePosté le: Sam 10 Mai 2014, 11:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai donc terminé de lire Otorimonogatari. Novel traduit un peu par surprise, et j'ai même pas réussi à trouver qui a fait le job. M'enfin le job a été fait et c'est le plus important.

Otorimonogatari, ou l'arc Nadeko Medusa. On découvre le personnage de Nadeko sous un autre angle. Et surtout pourquoi quand elle parle d'elle-même elle s'appelle "Nadeko", et non pas "Je", ou "Moi".

En terme de dialogue je dois dire que c'est vachement bon. Que ce soit les dialogues internes de Nadeko, ou plutôt monologue pendant tout le long du novel où se confronte sa véritable personnalité, et la personnalité qui n'est qu'une image qu'elle projette autour d'elle. L'image de la Nadeko, fille sans histoire qui se cache toujours derrière ses mèches la tête baissée à la première occasion, celle qui dit être amoureuse de Koyomi pour pouvoir rejeter tout ceux qui s'approchent d'elle avec une justification.

Néanmoins le meilleur dialogue du novel est - encore une fois - avec Tsukihi. Tsukihi Araragi est quand même un personnage qui lorsqu'un dialogue commence avec elle tu en as pour une plombe avant que ça se termine. Le dialogue est ici moins long que lors de Nekomonogatari Black avec son frère, mais mine de rien Tsukihi est quelqu'un qui va au delà de toutes les apparences.

C'est via ce que dit Tsukihi qu'on se rend vraiment compte de l'anormalité qu'est Sengoku Nadeko. Elle ne se laisse pas prendre par l'image qu'elle projette d'elle-même toujours à s'excuser, à ne vouloir gêner personne et à être amoureuse de Koyomi. Tsukihi est violente que ce soit dans ses mots et même ses actions. Faire prendre conscience à Nadeko de l'image qu'elle projette inconsciemment, sa véritable personnalité.

Il n'est en fait pas étonnant de voir que la personnalité réelle de Nadeko ressort à l'école juste après sa conversation avec Tsukihi. Si Nadeko se cache, si Nadeko se victimise, si Nadeko agit de manière mignonne c'est aussi parce que sa personnalité est somme doute pas aimable du tout. Nadeko n'est pas devenue violente et à moitié dingue parce qu'un serpent trainer sur son poignée. Elle est dingue de base. D'ailleurs je pensais que Nadeko qui kick la porte pour entrer dans sa salle de classe c'était un rajout de l'anime.
Mais en fait non, elle le fait vraiment dans le novel. Même si elle prend la peine de vérifier à travers la fenêtre en arrivant qu'il n'y a personne derrière la porte pour éviter de blesser quelqu'un. C'était pas le but de sa démarche.

Ce qui est intéressant dans la narration dans Monogatari c'est que nous sommes du point de vue d'un personnage. Ici Nadeko. Mais nous sommes du point de vue de la Nadeko que l'on connait, la Nadeko qui n'est qu'une image projetée par sa personnalité. Et qui de fait n'a pas tous les éléments en mains.
Ses oublis provoqués par la "véritable" Nadeko qui a monté tout un schéma depuis deux mois pour pouvoir maudire Senjougahara Hitagi en planifiant tout dans les moindres détails, que ce soit le fait de se faire attraper volontairement quand elle sort la nuit, la raison de sa première visite chez Koyomi, les informations données par Oshino Ougi. Tout est calculé.

Koyomi ne connait pas vraiment une heure de gloire dans ce volume. Au delà du traitement qu'il a accordé à Tsukihi quand elle a plus ou moins maltraité Nadeko. Ses actions, son indécision font parties des causes qui ont permis à Nadeko de devenir une déesse. L'intervention de Senjougahara à la fin du volume est tout simplement miraculeuse.

Ce volume est en tout cas vachement sympa pour voir ce que pouvait cacher un personnage timide un peu chiant à manier comme Nadeko. On sait le pourquoi du comment elle agissait de cette manière, et la façon dont tout explose avec les dialogues hallucinatoires, c'est cool.

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