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Joker
Étudiant à l'académie


Inscrit le: 09 Juin 2011
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MessagePosté le: Ven 16 Mar 2012, 9:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si je peux apporter une critique qui pourrait t'aider, c'est avec plaisir (mes amis me disant que mes critiques ne sont que destructrices).

Ton plan est orienté idéologiquement, déjà ça se voit gros comme une maison. Pour moi, ça ressemble à :

I. La tradition, ça peut être pas mal mais ce sont avant tout des méchants qui l'utilisent à leur profit.

II. La nation, c'est avant tout un outil. Donc c'est mauvais, en plus utilisé par des méchants.

III. Deux réalités, deux outils, ça s'oppise et point barre. Plus exemple orienté politiquement.

Et en plus on sent à 10km que tu vas nous faire une conclusion toute convenue en forme de blabla sur la tolérance, contre le méchant pouvoir, le méchant président et les méchants nationalistes déviants.

Ce qui me gène plus précisément c'est cette idée de "dérive", qui pour moi ne fait pas sens en politique, en politique il n'y a que des rapports de force, les dérives ça n'existe pas. C'est là encore une question de langage. De plus tu montres un lien possible entre état et nation mais alors que tu parle du lien social tu ne fais pas lien entre nation et société, qui m'apparait dans ta pensée n'être qu'un pauvre épiphénomène du pouvoir étatique... Tu gagnerais à établir le plus de relations possibles entre les concepts.

Maintenant, ignorant tes études, je ne peux pas dire que ton plan est mauvais, si tu es en sciences politiques il ne devrait y avoir aucun problème à afficher ses opinions (enfin, j'espère). Dans un autre cas Bref, on sent ton appartenance (arrête-moi si je me trompe) à la gauche des valeurs, ce qui n'est pas un mal en soi bien sur, mais qui en tout cas saute aux yeux. Bien évidemment, si tu sens que ton prof partage tes opinions ou qu'il n'y a pas de risque, alors ne m'écoute pas, l'objectif de l'étudiant sensé étant la bonne note.
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Saharienne
Sennin


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MessagePosté le: Ven 16 Mar 2012, 10:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hum ta critique va beaucoup me servir, je reviens donc sur quelques points :

Sur l'orientation politique. Il n'y en a aucune. Défaut ou qualité je ne sais pas mais je suis incapable de me positionner sur l'échiquier politique, et en fait dans les questions qui relèvent de la conviction. Je peux donc t'assurer de ma totale neutralité. (je n'ai à la rigueur qu'une défiance pour les extrêmes, de gauche comme de droite, et encore je ne suis pas insensible à leur séduction parfois).

Sur les études : je suis en L2 de philosophie.

Cependant tu parles d'orientation politique et ça m'interroge...

Je vais donc déjà te taper le plan entier de mon sujet afin que tu puisses mieux saisir ma pensée :

I. La nation comme communauté de destin : un même futur, un schéma spatial, en exemple les "clichés" que l'on a sur tel ou tel pays sensé retranscrire une "nature".

Je ne sais pas quelle étude tu fais mais il faut savoir qu'il existe de nombreuse étude sur la façon dont le concept de nation a été utilisé en histoire. On remarque que la nation n'a aucune réalité historique ancienne mais qu'en revanche les contemporains savent recréer des figures nationales (Clovis roi des Franc était tout sauf français par exemple). Je veux donc dans cette partie adopter le point de vue le plus simple, c'est l'objet d'un grand I en dissertation de philosophie, étudier l'a priori du sujet : une nation c'est une communauté d'histoire que traduise la langue, la religion et la culture commune. "Nos ancêtre les gaulois".

Sauf que cette conception du lien social comme s'exprimant dans la Nation (nous sommes unis car on parle la même langue car on est français) ne peut pas tenir : il y a des états et donc des liens sociaux constitué de plusieurs nations cf l'Angleterre, à l'inverse il y a une nation pour plusieurs états, cf les US : le lien social n'est donc pas exprimé par la nation, la nation n'exprime pas TOUT le lien social il exprime seulement une certaine forme de lien social, ce sera ma première théorie.

C'est très important de le saisir car à trop croire que la nation est une réalité tangible, historique, installée, on pourrait en arriver à des dérives du type patriotique à savoir "mon pays est le meilleur, il est l'expression du bon caractère français !". En soi le patriotisme n'est pas un danger, pas pour le moment du moins.

Pour exemple des géographes comme Vidal de la Blanche pensait expliquer les caractères des hommes via l'analyse des sols géologiques.
Ou encore Ficht dans son discours à la nation allemande qui fait de l'allemagne un pays existant de tout temps, préexistant à son état : va dire ça aux royaumes de l'Empire Romain Germanique ça les fera rire.

Quand l'histoire et la géographie se mêlent de créer une nation de toute pièce on en arrive fatalement à des dérives au moins dans ces deux sciences car on "force" l'histoire à coller au schéma qu'on veut lui donner.

II. La nation comme outils du politique.
Jusque là le seul vrai risque c'était le chauvisme : faire reposer tout le lien social sur la nation ce serait faire croire à une unité qui n'a pas de sens. Pourquoi le fait on ? Car les patriotes extrêmes doivent faire face à une réalité historiques qui les déranges : il y a eu lien social avant les nations. A l'époque ce lien était représenté par les dynasties royales mais ne se confondait pas du tout avec le sentiment d'appartenance à une nation : dans un même royaume les cultures, les langues, les religions et parfois les continents pouvaient différer.
De fait les tenant du concept de Nation en politique on voulu lui donner une unité factice. En soit ce n'est pas un mal, les participants de la IIIème république en se servant de symbole comme Jeanne D'arc en on tirer de bonnes choses.

Mais il faut alors assumer le caractère politique du concept de Nation qui vient replacer l'unité dynastique ou les hommes étaient relié entre eux par la qualité de "sujet de tel roi".

La Nation fait et défait alors le lien social comme un outils à sa politique. Un jour les Algériens font parti de la nation française, le lendemain non. Un jour la religion est un critère excluant, l'autre non.
La Nation en politique sert alors certe à construire du lien social (cf la IIIème répu française) mais aussi à le détruire : il faut détruire tout lien social avec les Allemands au prétexte de la Nation, il faut détruire tout lien avec l'ennemis à nos frontières voir parfois l'ennemis à l'intérieur de notre sol cf les guerres civiles en afrique ou en europe de l'est : la Nation se définit parce qu'un groupe d'homme se définit comme Nation, par nature la Nation exclus et donc coupe du lien social.

Fatalement se pose la question du risque nationalisme, c'est à dire contrairement au patriotisme d'une revendication agressive d'exclusion et de conquête.

Cette construction réellement politique qui permet à la Chine de réclamer le Tibet etc... est basée sur le fait qu'on assimile un concept essentiellement sentimental, la nation, à un concept politique, l'Etat.

III. Distinction entre Etat et Nation.

Comme tu l'as très bien souligné tout le jeu tourne autour de la relation entre les concept.
Le lien social c'est quoi ? C'est ce qui forge les sociétés. Dans lien il y a l'idée d'affect mais également de contrainte, c'est ce qui entrave. Il forme ici les sociétés, or en quoi diffère t elle de la nation ?

Et bien dans une société il n'y a aucune obligation à partager la même histoire, voir même les mêmes volontés d'avenir. Il s'agit d'un arrangement entre personnes qui vivent sous des lois communes pour vivre en commun. Il n' y a aucune nécessité à avoir la même langue pour vivre en société, même si cela est plus pratique. De fait l'Etat, l'organe du pouvoir, régit la vie en société, celle là même construit par le lien social.

Les citoyens forment la société qui élit ses représentants.

Là vient un problème terriblement intéressant : l'Etat se passe tout à fait de la Nation.
A t on réellement déjà entendu parlé d'une Nation luxembourgeoise ? Des Etats vivent avec plusieurs Nation en leur sein. En réalité le concept d'Etat se passe tout à fait de celui de Nation.
Les querelles nationales sont même des facteurs de perturbation pour l'Etat, précisément parce que le concept de Nation, c'est le sentiment d'un groupe, quand la société est l'effet d'une décision raisonnée, d'un "contrat social".

Or en France notre situation est tout à fait particulière : la société, c'est la Nation. Nous sommes l'exemple type de l'Etat Nation. C'est cela qui explique la "nostalgie" de droite qui réclame le retour du sentiment national, sentiment national justement disparu car non nécessaire au fonctionnement de l'Etat.
Sarkozy peut tout à fait, vu l'histoire de la France, parler de sentiment national. C'est légitime vu notre histoire.
Mais néanmoins le problème est le suivant : en ravivant la volonté nationale on exclut à prioris les gens dont on pas le sentiment qu'ils en fassent parti : religion, culture, coutume, ethnie que sais je.
Des gens qui font parti de notre société, qui participent à notre lien social et donc à l'Etat. Mais qui ne correspondent pas au critère subjectif de la Nation.

Il faut donc conclure que la Nation est distincte du lien social et ne peut donc l'engendrer tout comme il faut s'interroger sur la place de la Nation dans nos politiques actuelles : y a t il encore de la place pour un sentimentalisme en politique ?

Je laisse la question ouverte car précisement je ne suis pas engagée en politique et n'ai donc aucun avis sur la question, comme tu le vois à présent j'espère mon étude se borne à l'analyse de concept ^^
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MessagePosté le: Ven 16 Mar 2012, 10:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant




Dernière édition par Answer le Mar 11 Sep 2012, 8:56 pm; édité 1 fois
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Saharienne
Sennin


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MessagePosté le: Ven 16 Mar 2012, 10:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'éditerais ton message pour te commenter mais je veux dès à présent te remercier Answer pour ce long commentaire!


Citation:
Bref, ceci pour en arriver à l'hypothèse que l'idée de nation contient en elle l'idée de lien politique, puisque si ce lien n'existait pas, on ne pourrait précisément pas parler de nation (ou alors seulement de nation au sens culturel). Lorsque je parle de lien politique, je veux dire que les sujets sont d'accord pour se constituer politiquement en tant que peuple souverain. Or, le lien politique n'est pas le lien social. Si le lien politique est une sorte de consensus sur les modalités d'exercice du pouvoir, le lien social a d'abord à voir avec les rapports entre les hommes d'une même société. On parle toujours d'État national ou d'État-nation mais jamais de société nationale, puisque précisément une telle expression est censée signifier l'unité, politique dans le premier cas, sociale dans le second.



c'est précisément là où je voulais en venir mais merci de m'aider à cerner le vocabulaire à utiliser, je me mélangeais les pattes entre lien politique et lien social :s


De même ta remise dans le contexte historique me permettra de mieux expliquer pourquoi le concept de nation est si rapproché en france de l'idée politique, bien sur je comptais parler de la révolution mais dit comme ça c'est plus clair.

Par contre je ne vais pas te suivre sur l'élargissement de ta problématique, non pas que le sujet ne me plaise pas, bien au contraire et je me servirais certainement de l'europe comme exemple mais cette note compte trop dans ma moyenne aussi je préfère rester très proche du sujet, j'ai du mal avec les problématique trop audacieuse....



Je file lire ta lecture recommandée :p
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MessagePosté le: Ven 16 Mar 2012, 10:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant




Dernière édition par Answer le Mar 11 Sep 2012, 8:57 pm; édité 1 fois
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Saharienne
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MessagePosté le: Ven 16 Mar 2012, 10:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je veux passer les concours de la fonction publique oui =p Mais il n'y aura pas de philo au programme du concours malheureusement xD Pressée d'être dans ce monde où les audaces sont permises :p
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Mormegill
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MessagePosté le: Sam 17 Mar 2012, 5:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai pas beaucoup de commentaires à faire tu sembles avoir une base solide et cohérente, de plus c'est de la philo donc je sais pas si les pistes ce que je vais suggérer seront pertinentes :

- il pourrait être intéressant d'aller jeter un petit coup d'oeil du côté des contractualistes (Hobbes et son Leviathan, Rousseau).

- je ne sais pas si tu as déjà défini les termes du sujet mais je ne peux pas ne pas penser à Durkheim quand on parle de lien social et de l'anomie. (même si on est sans doute d'avantage dans la sociologie...)

- sans tomber dans le tout historique je pense qu'il est très intéressant d'aller faire un tour du côté de ce qu'il s'est passé en Europe aux 19ème siècle, c'est là quand même que le sens de nation à pris (selon moi) toute son importance : " le printemps des peuples " et montrer comment la constitution d'une mythe nationale a permis d'alimenter les revendications indépendantistes ( dans l'Empire Austro Hongrois, vrai en Ecosse aussi) etc...

C'est point grand chose mais c'est les règles du "brain storming" n'est ce pas ^^.
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Saharienne
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MessagePosté le: Sam 17 Mar 2012, 5:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tout à fait !
Par contre Morme pendant que tu passes dans le coin tu as bien une formation en géographie non ?
Vous bossez les concepts (c'est à dire vraiment juste la définition) d'état, de nation et de pays ? j'aimerais bien avoir ton avis sur ces trois concepts.
Je pense avoir une bonne piste mais je dois affiner mes concepts, mes enchainements et ma problématique, je pense d'ailleurs Answer m'orienter vers une question de la légitimité qui me semble le mieux prendre en compte le "peut elle" de mon sujet !
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Criminelle du Verbe
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MessagePosté le: Sam 17 Mar 2012, 7:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ils ont oeuvré, depuis le 19ème comme l'indiquent Ans' puis Morm', pour maintenir une certaine cohésion sociale, sociétale et morale, - le concept de la nation est mis en place pour assurer ces cohésions. La République est une, est indivisible. La nation est une, est indivisible. Ce qui permet d'affirmer la puissance d'un pays. Je nuance : l'unité d'un pays passe par la nation, - c'est une puissance sur laquelle un pays peut compter. La nation.

On nous nationalise dès notre entrée dans le monde. Les institutions, - et notamment les institutions scolaires, nous forment - nous formatent ? Smile - depuis les cours d'histoires jusqu'au cours de français où même la plus innocente - à priori innocente - des poésies contient des messages nationaux. (cf "Heureux qui comme Ulysse [...]/ Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux/ Que des palais Romains le front audacieux/". Je développe pas, j'crois que c'est assez clair.
On entre alors en conflit avec l'individu et le social voire le sociétal (distinction à faire, - selon moi) et à Durkheim cité par Morm', je préconise Weber.
Il faudrait parler de norme.
De structures et de systèmes dans lesquels l'individu est inséré. Oui, nous ne sommes ni libres, ni égaux, ni fraternels. Tout ça, c'est juste un idéal que vise l'humanité, non pour l'humain mais pour la structure politique. Ans' a raison d'insister sur le mot "politique". Mais il faudrait alors faire la distinction entre la politique et le politique.
Puis de la déviance que peut amener le sentiment de nationalisme dérivant de l'"entité" Nation.

Enfin, j'me barre, j'm'ennuyais tandis que mes lasagnes étaient au four.

Adieu.

_________________
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La morve est glacée d'effroi.
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Mormegill
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MessagePosté le: Sam 17 Mar 2012, 10:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Non pas vraiment géo' plutôt droit ^^ et je dois avouer que ya certaines définitions qui sous l'angle juridique, ne te seront d'aucune utilité genre L'Etat selon la théorie pure du droit de Kelsen qui considère l'Etat juste comme une structure juridique, un ensemble de normes formellement hiérarchisée les unes par rapport aux autres. (Lois fondamentale > Constitution > lois > règlements). Les valeurs n'ont que peu d'importance ici, le droit est un contenant pouvant être traversé par n'importe quel contenu.

Sinon de manière plus générique, c'est qu'on apprend en première année dans les cours d'institutions politiques, l'Etat c'est l'association d'un territoire, d'une population et d'un gouvernement ( puissance politique). Je crois d'ailleurs que c'est un peu l'Etat au sens pays.

L'une des définition de l'Etat les plus célèbres est celle de Weber « une entreprise politique à caractère institutionnel lorsque et tant que sa direction administrative revendique avec succès, dans l’application de ses règlements, le monopole de la contrainte physique légitime sur un territoire donné ».

Je ne pense pas que dans une dissertation qui aborde le sujet de l'Etat que de manière connexe (le terme ne figure pas dans le sujet, et dans la mesure ou l'Etat n'est pas assimilable à la Nation tu ne dois pas trop creuser là à mon avis, même si ta 3ème partie est justifié dans la mesure ou l'Etat devient un étalon qui permet d'analyser le concept de nation. ).


---------

La notion de nation est déjà beaucoup plus complexe et subjective et je dois dire que là sans mes cours sous la main je pourrais pas te dire grand chose ( ca m'afflige d'ailleurs de voir la vitesse à laquelle on oublie) et en droit c'est quand même une notion qui est bien moins positivé que celle d'Etat.

Ya l'idée de communauté politique, de normes et de valeurs communes, d'identité ( cf mon post précédent la création des mythologies nationales et la socialisation cf JSP) Si mes souvenirs sont bon c'est là aussi qu'on apprend la distinction basique entre le droit du sol (Communauté de Destin, Ernest Renan, la conception française) et le droit du sang (critère ethno linguistique, je retrouve plus le nom du gus mais c'est un Allemand ^^).

Je peux pas en dire beaucoup plus sans moi même devoir faire de recherches désolé.
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Saharienne
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MessagePosté le: Sam 17 Mar 2012, 10:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ta définition de l'Etat par Weber me sera très utile, comme tu le dis comme étalon en troisième partie so merci :3

Jsp :

"l'unité d'un pays passe par la nation, - c'est une puissance sur laquelle un pays peut compter. La nation. "
Je suis à la fois d'accord et critique. D'accord parce qu'il est important de souligner dans cette dissert la nation comme outils d'unité, force, pour un état. Depuis le 19ème car ça vient remplacer l'unité dynastique.
Mais pas d'accord car il existe des pays dont l'unité ne passe pas par la nation. Soit parce qu'il coexiste plusieurs nations (encore que parfois on est d'accord c'est un facteur de désunion, faudra que jcreuse ça...) soit parce que le pays ne se revendique pas spécialement d'une nation cf le luxembourg par exemple.

Merci pour l'exemple sur la chanson d'Ulysse elle m'a inspiré une idée que j'ai du mal à formuler ici... Le rapport sentimental au pays... Ici le pays d'Ulysse est assimilé à sa maison justement, y'a pas de nation pour la terre d'Ulysse mais y'a ce rapport charnel, filiale, à étudier...
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Mormegill
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MessagePosté le: Sam 17 Mar 2012, 10:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Depuis le 19ème car ça vient remplacer l'unité dynastique.


On vous a fait bosser sur Norbet Elias ?? car ce petit passage me fait penser à son ouvrage "La Dynamique de l’Occident."


Citation:
Merci pour l'exemple sur la chanson d'Ulysse elle m'a inspiré une idée que j'ai du mal à formuler ici... Le rapport sentimental au pays... Ici le pays d'Ulysse est assimilé à sa maison justement, y'a pas de nation pour la terre d'Ulysse mais y'a ce rapport charnel, filiale, à étudier...


A moins que je me trompe c'est ce à quoi se réfère Ernest Renan quand il évoque communauté de destin, c'est beaucoup basé sur l'affect. D'ailleurs l'un de ses ouvrages les plus célèbres est "Qu'est ce qu'une nation" dont voici un extrait.

Citation:
"
Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent ( ...).

Dans le passé, un héritage de gloire et de regrets à partager, dans l'avenir, un même programme à réaliser; avoir souffert, joui, espéré ensemble, voilà ce qui vaut mieux que des douanes communes et des frontières conformes aux idées stratégiques; voilà ce que l'on comprend malgré les diversités de race et de langue. je disais tout à l'heure : "avoir souffert ensemble"; oui, la souffrance en commun unit plus que la joie. En fait de souvenirs nationaux, les deuils valent mieux que les triomphes, car ils imposent des devoirs, il commandent l'effort en commun.

Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu'on a faits et de ceux qu'on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune. L'existence d'une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l'existence de l'individu est une affirmation perpétuelle de vie ( ... ).

Je me résume, Messieurs. L'homme n'est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d'hommes, saine d'esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s'appelle une nation. Tant que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu'exige l'abdication de l'individu au profit d'une communauté, elle est légitime, elle a le droit d'exister."
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Saharienne
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MessagePosté le: Sam 17 Mar 2012, 10:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On nous demande de lire Ernest Renan entre autre :p Mais j'ai choisis un autre auteur aussi ton extrait va me servir :p
Et Nobert Elias je sais plus où je l'ai lu celui là... Je lecture tes extraits !
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MessagePosté le: Sam 17 Mar 2012, 10:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est justement le paradoxe d'une nation. Elle prétend l'existence d'une cohésion mais la division existe également comme tu le soulignes. C'est un paradoxe et le paradoxe définit l'individu social.

J'ai été sotte. J'aurais dû donner plus de précisions quant au poème de Du Bellay. Je pensais que ça allait de soi. Balayons d'un revers de la main les thèmes de la nostalgie, de l'être apatride ou je ne sais quoi d'autre (quoi que le rapport filial que tu soulignes est très bon) et allons plus loin : c'est un poème qui chante la France. La nation de France au moment même où celle-ci prend de l'essor. C'est un poème nationaliste. J'en rajoute : Du Bellay a écrit une Deffense et Illustration de la langue francoyse. C'est la primauté d'une langue pour la primauté d'une nation.
On nous inculque donc - par le biais des institutions -, - et pas n'importe lesquelles, des valeurs nationalistes. Pour nous nationaliser. Pour nous insérer dans la société nationale. C'est alors à cet instant qu'il faut se poser des questions sur l'individu et sur les médiums de nationalisation. Les institutions sont instrumentalisées par l'Etat et nous sommes instrumentalisés par les institutions. Dès lors qu'un homme s'écarte des normes, il se détache et devient un étranger pour le monde, la société. Comme Meursault chez Camus.

Pourquoi poser la problématique de la Nation ?
Parce qu'elle est en perpétuel mouvement depuis quelques temps, donc en perpétuel danger, la République est en danger (si on parle de la France) et parce que les faits historiques etc. donnent un autre visage à la société. Les phénomènes sociaux posent un problème de société.

J'en ai marre de la Nation. J'en ai marre de la République. Moi j'veux qu'on révise la Constitution et ses principes mensongers. Je sais, je m'éloigne.
Revenons au sujet.

Je sais même plus c'est quoi le sujet Confused
Enfin bref.

Les normes sont instituées, on nous plonge dedans. Pour le bien de la Nation. Pour le bien de la société. Pour le bien de l'individu. (...) ... ... Disent-ils...

C'est du formatage pur et dur.

_________________
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La morve est glacée d'effroi.
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Saharienne
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MessagePosté le: Sam 17 Mar 2012, 11:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mon dieu je suis stupide...

Je connaissais le poème mais j'avais zappé son auteur, du coup j'avais pas du tout pensé au contexte au moment de son écriture, ça va vraiment me servir je devrais pouvoir articuler cet exemple sur plusieurs niveaux de la dissert (celui de la nostalgie/celui du poème nationaliste) et ça les profs adorent, thanks you !!
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Bibi
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MessagePosté le: Sam 14 Avr 2012, 3:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour/Bonsoir, longue absence, beaucoup de travail, en effet je bloque sur un exercice de mathématiques et plus précisément de géométrie (trigonométrie sur cercle):

Voici la figure:
https://skydrive.live.com/?sc=photos&cid=6afef9b71bede75d#cid=6AFEF9B71BEDE75D&id=6AFEF9B71BEDE75D%21426&sc=photos

Un demi-cercle de rayon 1 avec un point M mobile entre A et B.

Et les questions:

1) Calculer l'aire en jaune pour les valeurs particulières de "alpha" suivantes:
- Pi/2
- Pi/3
- 5Pi/6

2) Exprimer l'aire du secteur angulaire AOM en fonction de "alpha".

3) Déterminer l'aire du triangle AOM en fonction de "alpha".

_________________
Quand le sage montre la Lune, l'imbécile regarde le doigt.


Vise la Lune, car même si tu te rates tu atterriras parmis les étoiles.


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Mikazuki
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MessagePosté le: Dim 15 Avr 2012, 10:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rien de bien compliqué.
En somme tu as un demi-cercle de centre O et de rayon 1, donc d'une aire égale à pi/2. Or ce demi-cercle, tu peux le scinder en deux parties, dont l'une correspond à la partie jaune complétée du triangle OAM.
Logiquement, son aire correspond à l'aire totale du demi-cercle, multipliée par le rapport alpha/pi. Rapport qui vaut 0 si alpha = 0, 1/2 si alpha = pi/2, 1 si alpha = pi, n'est-ce pas ?
L'aire de la portion jaune correspond à l'aire du secteur de demi-cercle, à laquelle on a enlevé l'aire du triangle OAM. Et cette aire tu la connais : base x hauteur / 2...
Le reste est affaire de formules de trigonométrie...
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Bibi
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Localisation: The Moon

MessagePosté le: Lun 16 Avr 2012, 10:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci beaucoup Very Happy

Je vais tenter de faire quelque chose avec ce que tu m'a donné !

Par contre j'aimerais bien savoir comment on obtiens la longueur de la hauteur.

_________________
Quand le sage montre la Lune, l'imbécile regarde le doigt.


Vise la Lune, car même si tu te rates tu atterriras parmis les étoiles.


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Mikazuki
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MessagePosté le: Lun 16 Avr 2012, 5:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Très facile : AÔM + MÔH = pi.
La hauteur s'obtient par trigonométrie dans le triangle MOH.
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Mormegill
Chuunin


Inscrit le: 10 Aoû 2008
Messages: 729
Localisation: Minas Tatouine

MessagePosté le: Mer 02 Mai 2012, 1:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si vous êtes dans cette situation :
- vous êtes quelqu'un d'altruiste et de désintéressé
- vous adorez le droit public
- vous vous intéressez aux "principe d'égalité et aux différenciations statutaires locales"
- vous avez une âme de prof de français
- vous êtes (juste) curieux

Alors peut être voudrez vous jetez un coup d'oeil à mon mémoire de fin d'études et repasser derrière moi pour les coquilles , fautes, mauvaises formulations.

Mes collègues de fac sont tout aussi overbooké et les annonces (sans rémunérations) n'ont rien donné !

Je me fais pas plus d'illusions ici mais faut tenter le coup Razz

( Pour le moment il y aurait une intro de 12 pages et la première partie de 40 pages à corriger)

Sayonara Smile
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