Salut à tous,
Voilà un text que un ami m'a envoyé.
J'ai bien apprécié, et je voulais vous en faire profiter
N'hésitez pas à critiquer (coéhrente si possible). Merci bien
Le sang gouttait de la lame d’Aglheiir pour tomber sur le sol et former un océan de sang. Le pont était jonché de cadavre et d’agonisants qui allait bientôt quitter ce monde de douleur. Seul sur le pont Aglheiir regardait l’ennemi se rassembler. Il ne restait plus grand mon de son ost, le dryades s’étant transformé en bois pour l’hiver lorsque les fanatiques gobelins drogué à la bière de champignons hallucinogènes avaient été lâché. Une brise estivale le caressait insouciante de son malheur, le narguant. Légère, elle ne se souciait pas de la douleur aussi bien physique que moral et tournoyait au dessus de la rivière teinté de sang, naïve.
Un martèlement de tambour orque fit revenir Aglheiir à la réalité. Un contingent d’une vingtaine de soldat avançait. Il regarda derrière lui, trop occupé à tirer leurs flèches. De côté, les hauts elfes parvenaient avec grâce et légèreté à se frayer un passage dans les rangs ennemis mais le nombre d’assaillant les empêcher de venir lui porter secours. Seul il avait vécu, seul il mourrait.
Il rajusta sa prise sur son épée à deux mains et patiemment il se prépara à mourir. Il devait tenir le pont assez longtemps pour permettre à Deniel, le tisseur de charmes, de tisser un filet impossible à traverser. Ainsi sa mort servirait à quelque chose. Il n’était pas venu là pour mourir mais pour combattre et pourtant il allait faire les deux.
Les orques s’avancèrent sur le pont, masse désordonnée, et attaquèrent.
Il para aisément le premier coup et contre attaqua avec une rapidité déconcertante. Un nouvel orque mourut. De nouveau assaillant arrivèrent et Aglheiir distribua la mort à grand coup, virevoltant avec une grâce féline au milieu de la horde en emportant toujours plus avec lui. Aucun coup ne le touchait, tel un fantôme il esquivait les attaques, tel un lion il y répondait et tel un elfe il mourrait.
L’entraînement martial des elfes sylvains avait atteint depuis longtemps son apogée et Aglheiir comprenait quel point il était utile.
Il attaqua, mais la lame resta bloqué sur l’armure, l’orque sourit et leva son arme, mais la lame, par quelques artifices pénétra dans sa chaire et il mourut sans comprendre. Aglheiir retira sa lame et regarda les autres orques qui craignaient d’avancer pour s’exposer à cet ange de la mort.
Puis soudainement il apparut, lui, celui que tout le monde craignait, il s’avançait d’un pas lourd en sa direction. Grim’gor.
L’immense orque noir se tint devant lui, et poussa un cri de défi accompagné d’une haleine fétide. La hache se leva, scintillant sous le soleil estival et s’abattit tel un éclaire.
L’elfe effectua une pirouette et se remit debout profitant de la mauvaise stabilité de son adversaire pour envoyer un cou d’estoc. Aucune armure n’aurait pu arrêter ce coup et pourtant la lame refuse de s’enfoncer.
L’orque sourit et du revers de son gant gauche envoya l’elfe à terre. L’elfe se mit à genoux mais l’énorme orque s’avança et abattit sa hache.
Aglheiir discerna l’expression ravie des orques puis son sang qui s’écoulait sur la pierre froide, si froide. Il tomba sur le pont , sa vison s’embruma et le soleil d’été le caressa de ses rayons. Il ne vit plus rien, que ténèbre.
Ténèbre et lumière…….