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. Les gardiens de Konoha
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backala
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MessagePosté le: Mer 25 Juil 2007, 1:46 pm    Sujet du message: Les gardiens de Konoha Répondre en citant

Avant de poster le premier chapitre, quelques notes et la situation de la fic.

Note 1 : Ma fic ne contient aucun spoil (ou du moins rien de notable), donc ceux qui regardent l'animé peuvent être tranquilles^^.
Note 2 : Comme je ne peux savoir ce qu'il va arriver dans le manga, il se peut que certain évènements ne coïncident pas (comme la mort de certains perso) .
Note 3 : Il y a deux erreurs dans ma fic, mais comme j'ai déjà écrit six chapitres, je n'ai pas l'intention de modifier. Je ne pense pas néanmoins que ça gênera votre sommeil^^.

Situation :

Cette fic se passe après shippuden. Naruto et les autres genins sont maintenant tous de niveau juunin ou supérieurs et ont vers les vingt ans. Sasuke a tué Orochimaru mais on n’entend plus parler de lui depuis deux ans. Jiraya n’a plus aucune nouvelle de l’Akatsuki depuis qu’elle a perdu Hidan et Kakuzu. Le pays de la foudre est étonnamment calme, de même que celui de la terre et de l’eau. Suite à cette situation de tranquillité, Tsunade décide d’envoyer un groupe de ninjas enquêter sur les projets des pays voisins (mis à part Suna, son précieux allié), avec pour capitaine Naruto. Mais il est le seul à revenir…



chapitre un : un retour sans équipiers

- Que fais-tu ?
Tsunade y pensait depuis déjà deux semaines.
- C’est la première fois que tu fais durer une mission sur plus de cinq mois.

Mais après tout, pourquoi s’inquiétait-elle ? C’était Uzumaki Naruto ; Surnommé « la relève de l’éclair jaune » à cause de ses capacités étant égales, voir même supérieures, à celles du défunt quatrième, ainsi que son étonnante ressemblance physique avec celui-ci. Surnommé « le soleil de Konoha » à cause de la joie qu’il apportait à son village. Surnommé enfin «l’ami éternel » à cause de sa fidélité incorruptible et son don pour tenir ses promesses.

Mais malgré tout, elle ne pouvait s’empêcher de se soucier de celui grâce auquel elle devînt Hokage. Puis, elle pensa :

- Il reviendra. Il me l’a promit.
Sur ce, elle continua ces activités (même si s’occuper des affaires administratives ne lui apportait pas une joie énorme…)

***
« Vite ! » se répétait sans cesse un jeune ninja blond. « Les portes ! » Observa-t-il. Puis : « Enfin je… » Mais il s’écroula…

***
- Galère… l’Hokage commence à devenir sénile : me faire surveiller ces putains de portes juste parce qu’elle a un mauvais pressentiment…
***
Un jour auparavant.
- Shikamaru, je t’ordonne de surveiller les portes avec leurs actuels gardiens.
- Pourquoi cette décision soudaine ?
- Je n’aime pas cette situation calme… trop calme… Et Naruto n’est toujours pas revenu. C’est pourquoi je préfère que mes portes soient surveillées par un juunin de niveau supérieur.
- Il arrive souvent que les ninjas soient en mission durant de longues périodes, Hokage.
- Certes, mais ais-je besoin de te rappeler que Naruto ne fait pas partie des ninjas ordinaires ?
- Je sais, mais…
- Il suffit, le coupa-t-elle. A présent rends-toi aux portes.
***

- Dire que j’aurais pu…
Shikamaru s’arrêta en apercevant Naruto arriver vers les portes en titubant, puis s’affaler par terre.
***

Il connaissait ce parfum…
- Sakura ? Souffla l’endormi en essayant d’ouvrir les yeux.
- Bouge pas. Tu t’es pas encore remis, lui chuchota-elle.
Naruto s’était apprêté à protester mais il sentit deux bras l’enlacer. Il rougit. Il faut dire que la jeune femme n’avait pas gagné en laideur ces dernières années : on raconte qu’au moins vingt pourcents de la population masculine du village lui tournait autour. On pouvait penser que ses formes généreuses, son corps musclé et son visage, à présent magnifique, n’étaient pas innocents à son succès…

Le jeune blond profita de ce moment de douceur avant d’observer les yeux de la kunoichi. On pouvait y apercevoir des larmes.
- Tu étais inquiète ?
- Idiot, sanglota-t-elle, quand t’es arrivé, tu avais à peine assez d’eau dans ton corps pour survivre, et la fatigue aurait pu t’être fatale. Ton état ne s’est stabilisé que deux heures après ton entrée dans l’établissement.
- C’est bon, je suis là maintenant.
Il essuya ses larmes de ses doigts.
- Ca fait combien de temps que je suis là ?
- Deux jours.
Après un léger silence, Naruto lui dit :
- C’est rare que je rentre comme ça…
- La relève de l’éclair jaune est tellement modeste…
- Je t’ai jamais vu non plus user de cette qualité, hein, « la déesse rose de la puissance ». Où tu préfères plutôt « l’illusionniste » ?
Sakura allait protester quand le visage de Naruto prit une teinte blanche inquiétante.
- Je dois aller d’urgence voir l’Hokage.
Il se leva brusquement. Naruto l’avait appelé « Hokage »… « Pas bon » Pensa Sakura. Elle voulut l’appeler, mais il était déjà partit…

***
- Du papier, encore du papier !
Tsunade allait continuer de se lamenter quand la porte s’ouvrit brusquement, laissant apparaître un Naruto suant et très peu vêtu.
- Jiraya a déteint sur toi…
- Pas le temps pour ça Hokage, on est dans une sacré merde !
- Avant tout, ou sont tes équipiers ?
Il prit un air de deuil.
- L’ennemi les a eu lors d’une embuscade…
Le silence apparût. Pendant une minute, il régna sur la salle. Puis La cheffe du village rompît le silence :
- C’était qu’une simple mission d’observation. Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Il y a eu des imprévus…


Dernière édition par backala le Sam 22 Déc 2007, 1:28 pm; édité 1 fois
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backala
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MessagePosté le: Dim 16 Sep 2007, 5:05 pm    Sujet du message: chapitre 2 Répondre en citant

Voilà le chapitre suivant (légèrement différent de l’original). Je suis navré d’avoir mis si long, j’essayerai de lfaire plus vite les prochaines fois.

Chapitre 2 : des personnes de confiance
***************************************************************************

- Ca a commencé à merder lorsque on était à Kiri. »
***
Quelques jours auparavant.

- Quelle mission pourrie ! En cinq mois on a observé le pays de la foudre, celui de la terre, et à présent celui de l’eau, et qu’est-ce qu’on trouve : que dale !
- Arrête de râler Sousuke. » Répondit son équipier. « Tu te rends pas compte de l’importance de notre mission. Et je préfère ne rien trouver et faire ça pour rien plutôt que de découvrir quelque chose de mauvais…
- Fermez vos gueules et continuer d’inspecter les dossier. » Ordonna Naruto.
En effet, pendant que Saburo et Satochi « foutaient la merde », comme ils le disaient si bien, Naruto, Sousuke et Ichiro profitait de l’absence du Mizukage pour inspecter ses documents dans son bureau.
- J’ai quelque chose qui peut être intére… » La relève de l’éclair jaune s’arrêta. « Nom de dieu ! On rentre à Konoha les gars ! »
Les coéquipiers n’eurent pas le temps de protester que Naruto sauta par la fenêtre en leur disant « Bougez-vous ! ». En chemin, ils contactèrent Saburo par radio, mais celui-ci : « On est… »
Il n’eut le temps de continuer car l’appareil continua dans un « tschhhhhhh » incompréhensible. On entendit ensuite une explosion, puis un mégaphone :
- Attention, attention, deux espions de Konoha ont été éliminés mais leurs équipiers restent introuvables. Soyez vigilant. »
- Saburo… Satochi… » Chuchotèrent Ichiro et Sousuke.
- Fait chier ! » S’exprima Le blond dans un mélange de colère et de tristesse. « On se casse ! »
Voyant ses compagnons rester immobiles, il leur cria « Vite ! » tout en courant.

***
Naruto marqua une pause, encore marqué par ces événements qui lui firent perdre deux compagnons irremplaçables. Il reprit :
- On a foncé vers l’ouest pendant trois jours, sans se reposer, en espérant atteindre les rivages du pays. Ensuite, on s’est reposé, comme on était à court de pilules de soldats. Ca a été l’erreur à ne pas commettre : le lendemain, on a foncé de nouveau pendant vingt heures jusqu’à ce que…

***
Les juunins se trouvaient maintenant essoufflés par leur course, dans une plaine non loin des côtes.
- Naruto, bordel mais qu’est-ce qui se passe à la fin ?
- Les pays… » Il ne put continuer car Ichiro se jeta sur Naruto, se ramassant par la même occasion le dragon d’eau et les shurikens qui lui étaient destinés.
- ICHIRO ! » Cria le jeune blond. Mais c’était trop tard : il était mort.
A présent, sept cents ninjas se dévoilaient à leurs yeux. Le Mizukage n’allait pas les laisser partir comme ça…
- D’abord Saburo et Satochi, et maintenant Ichiro… ENFOIRE ! VOUS ALLEZ LE PAYER ! » Ragea Sousuke. « Naruto, enfuis-toi. Je vais les occuper. »
- Je ne t’abandonnerai pas. »
- A voir la tête que tu faisais quand tu a ouvert le dossier, je suis sûr qu’il contient une information plus importante que ma vie. Si tu ne l’apportais pas à l’Hokage, ça serait comme abandonner ton village. Ferais-tu ça, prochain Hokage ?
- … Non …» Fit-il hésitant.
- Tu es plus rapide que moi. C’est pourquoi c’est toi qui dois te charger de cette nouvelle mission… Retiens bien ceci : c’est un honneur pour moi de mourir pour mon village. Ce sont mes dernières paroles, rapportes-les à l’Hokage… Maintenant va, capitaine. Puisse Dieu te garder un meilleur sort que le mien. Adieu, mon ami. »
Il se jeta sur l’ennemi. La relève de l’éclair jaune ne perdit pas de temps et invoqua Gamabunta.
- Amène-moi à Konoha, Boss. » ordonna-t-il à l’immense crapaud. « C’est une affaire de vie ou de mort. »
Le Batracien s’exécuta à une vitesse proportionnelle à sa taille, Naruto sur son dos. Ce dernier peinait à retenir ses larmes pour ses amis, morts afin de sauver Konoha.

***
- Gamabunta m’a fait traverser la mer en deux jours au lieu de vingt. Il m’a laissé près des portes et s’est évaporé, épuisé. La suite tu la connais.
- … Et maintenant vas-tu me dire quelle est cette information qui t’a fait voyager jusqu’à l’épuisement ? »
- Tout est dans ce dossier.
Elle commença à le lire… jusqu’à prendre un air franchement inquiet. Puis elle écrivit, sans tarder, sur un petit parchemin.
- SHIZUNE !!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
Cette dernière apparut quelques secondes après le mélodieux appel.
- Envoie immédiatement ce message à Suna. Ensuite, ordonne à tous les ninjas qui sont en mission inférieures à A de retourner au village. Si c’est possible, qu’ils se rassemblent avec les ninjas présents, en bas de ce bâtiment, à quatorze heures. Je devrai leur faire part d’une annonce extrêmement importante.
- Bien. »
Elle s’éclipsa.
- Naruto, tu as champ libre jusqu’à quatorze heures.
- Encore une chose : Sousuke a voulu que je te rapporte ses dernières paroles. »
Il s’exécuta. Suivit ensuite un petit silence. L’Hokage le brisa après quelques minutes.
- Tes équipiers étaient tous de grands ninjas. Soit fier d’avoir été l’ami et le capitaine de ces héros, et ne t’en veut pas ; même Shikamaru n’aurait pas pu prévoir les actions du Mizukage.
- Oui. Je sais » Mentit-il.
Il finit par sortir, l’air triste, comme le ciel, sombre et bientôt nuageux.
- Saburo… Satochi… Ichiro… Sousuke… je suis désolé…vous êtes mort à cause de moi… »
Il se promena, culpabilisant.
- J’ai pas pu les empêcher de partir. Comme toi, Sasuke » pensa-t-il.
Il parla ensuite à haute voix :
- Il est que dix heures. Qu’est-ce que je vais faire jusqu’au rendez-vous ? »
Il remarqua qu’on l’observait dans la rue. Surtout les femmes…
Il n’était qu’a moitié étonné ; on le regardait toujours, de différentes manières selon les personnes. Ainsi, alors que les enfants regardait la célébrité (tous ses surnoms avaient bien sûr été choisis par les habitants de Konoha, lorsqu’ils avaient arrêté de le regarder comme un démon mais plutôt comme un ninja exceptionnel) des étoiles plein les yeux, les hommes le regardaient respectueusement, et les femmes… à la « viens chez moi ce soir »…
En effet, du haut de ses cent huitante centimètres, de sa musculature marquée sur tout son corps, et de ses yeux bleus azure, il avait relevé qu’il ne laissait pas les femmes insensibles à son charme…
Mais aujourd’hui, les regards féminins étaient plus intenses, comblés de désir. Il se surprit à rougir.
Une voix familière répondit à sa question précédemment posée :
- Commence par t’habiller, avant qu’on te saute dessus… » Proposa Sakura.
Il prit une teinte pivoine. Il venait de remarquer qu’il ne portait toujours qu’un pantalon, et sans dessous, moulant ainsi sa fierté masculine.
Il se dépêcha de s’enfoncer dans la demeure des Uchiwa, déserte depuis des années.
- C’est pas gentil de me laisser en plan toutes les deux secondes » S’exclama son amie aux cheveux roses.
- Tu me pardonneras, j’ai des habits à enfiler.
- C’est bon, j’ai tout prévu : voilà tes vêtements. Ils viennent de ton appart’. »
Elle les lui tendit.
- T’as fouillé dans mon appart’ ?!
- Tu es resté cinq mois hors du village. Fallait bien que quelqu’un s’en occupe. »
Il fut gêné de voir qu’elle lui avait même apporté un boxer.
- Bon, excuses acceptées. Maintenant retournes-toi et laisse-moi m’habiller. »
Elle s’exécuta. Naruto enleva son pantalon, se retrouvant complètement nu (qu’est-ce que les endroits maudits, où personne ne vient, sont pratiques…).

Les deux ex-équipiers se trouvaient dos à dos, leur corps à un mètre et demi de distance. Sakura suait. Elle pensait « un p’tit coup d’œil ne ferait pas de mal… non ! Il ne faut pas. Mais c’est tellement… » . L’illusionniste finit par céder. Elle observa ce corps musclé, ces épaules larges, ces cheveux d’or, ces yeux bleus comme la mer qui vous engloutit, et ce fessier irrésistible… Elle peina à se retourner à nouveau. Quelques instants après, il était habillé avec sa tenue traditionnelle de juunin.
- Ca va Sakura ? Tu sue comme une baleine et t’es rouge comme les tomates du jardin de… Sousuke… »
Il avait prononcé le nom du défunt d’une voix à peine audible. Il avait mal. Mal au cœur. Mais Sakura l’enlaça.
- Tsunade me l’a dit… Je suis désolé... » Lui chuchota-t-elle.
- Ils sont morts par ma faute. » Fit-il les yeux rougis.
Ses larmes coulaient. Ce n’était pas digne d’un ninja. Et surtout pas de lui, le soleil de Konoha. Mais il pouvait les laisser sortir. C’était devant elle après tout. Elle…
- Ils n’auraient pas voulu que tu t’pourrisses la vie à cause d’eux.
- Non : c’est uniquement de ma faute.
- Je ne supporte pas cette tête sombre et ce faux sourire. Redeviens ce que tu étais avant de partir.
- J’ai besoin de temps.
Il arrêta de pleurer.
- Très bien. Tu sais où je suis, au cas où…. »
Sur ce, elle se plongea dans ces yeux bleus qu’elle aimait tant. Puis relâcha son enceinte et sur un dernier regard, sauta sur les toits avoisinant. Naruto, lui, resta une quinzaine de minutes dans cette ruelle paisible, puis se mit en route en direction de son appartement.

En sortant, il rencontra une jolie jeune femme. Des formes avantageuses (bien qu’elle les couvrait par un pull), un visage d’ange, de longs cheveux noirs, une taille moyenne (dans les cents septante centimètres).
Elle était, avec Sakura, l’une des deux femmes qui comptait le plus au monde pour la relève de l’éclair jaune. Bien que ce n’était pas le même genre de sentiment qu’il éprouvait pour chacune.
-Naruto !
-Hinata !
-Tu es revenu ?!
Elle lui sauta dans les bras (Elle s’était débarrassé de sa timidité maladive depuis quelques temps déjà.).
-Je t’ai manqué ?
-Cinq mois sans toi c’est long… » Expliqua-t-elle avec un sourire d’ange.
Ils se fixèrent pendant quelques minutes, qui passaient comme des secondes à leurs yeux.
-Qu’est-ce qui c’est passé ? »
-Pardon ?
-Je sais très bien quand tu es triste.
Il perdit son faux sourire, remplacé par un visage malheureux.
-J’ai pas envie d’en parler…
-Même pas à moi ?
- …non…désolé…
Aucun des deux ne prit la parole durant des minutes trop longues…
- Quand tu seras prêt, préviens-moi. »
Elle disparut dans la foule. Naruto resta silencieux quelques instants.
« Je vous remercierai jamais assez... »

***
Quatorze heures, moment de la révélation.
- Ninjas de Konoha » appela l’Hokage depuis le balcon du bâtiment. « Il est temps pour moi de vous mettre au courant de la situation. J’avais envoyé une équipe enquêter sur la situation des pays majeurs, mis à part notre précieux allié, le pays du vent. De cette équipe, seul Naruto Uzumaki, ici présent, est revenu. Mais nous n’avons pas le temps de nous lamenter : Les pays majeurs se sont alliés afin de mener une coalition contre notre pays et celui du vent. Je vous annonce donc officiellement que la guerre est à nos portes. »
Des murmures se firent entendre dans la foule.
- Je n’ai pas fini : je doute que la première bataille se fasse attendre. Nous avons peu de temps. Entraînez-vous bien pour ce moment et renforcez la sécurité aux murs. Je suspends toutes les missions en dessous de A. Vous pouvez maintenant tous partir, mis à part les ninja que je vais appeler. »
Après avoir exécuter cette tâche les ninjas se dispersèrent. Tsunade sauta du balcon pour atterrir devant les restants. Tous des légendes, ayant au moins un surnom pour leurs capacités ou leur personnalité. Elle les observa un instant.

Il y avait tout d’abord, Uzumaki Naruto. Il portait une tenue juunin traditionnelle et abordait un regard sérieux. Il était « la relève de l’éclair jaune », « le soleil de Konoha », « l’ami éternel ».

Haruno Sakura se tenait au côté du jeune blond. Habillée d’un décolleté rose, s’étendant jusqu’à son bassin, et d’un leggins noir. Ses cheveux séduisants, de la même couleur que son débardeur, s’arrêtaient à sa nuque, et ses yeux verts reflétaient sa beauté de diamant. Etant donné qu’elle possédait les meilleures techniques d’illusion, on la nommait « l’illusionniste ». On l’appelait encore « la déesse rose de la puissance » à cause de sa force exceptionnelle.

Hyuuga Hinata se trouvait aussi aux alentours du puissant shinobi. Cette magnifique jeune femme portait des vêtements de couleurs claires : un pull gris à capuchon, celui-ci recroquevillé derrière sa nuque, et un pantalon blanc léger. Elle aurait facilement pu être la cible d’un violeur si elle n’était pas « la douce tigresse blanche ». Sa bienveillance n’avait d’égale que sa férocité. Gare à celui qui l’approchait avec de viles attentions…

Son cousin, Hyuuga Neji, portait le même genre d’habillement qu’elle. Il était le chef actuel de sa famille. On l’appelait « l’œil mortel », car rares étaient ceux qui avaient survécus, après l’avoir combattu lorsqu’il utilisait son don héréditaire, le byakugan.

Son rival, Rock Lee, n’avait aucune maîtrise dans les techniques ninja ou d’illusion, mais son corps à corps, entraîné par quelques milles pompes et abdos par jour, était plus que redoutable. Ses pectoraux auraient fait rêver toute la gente féminine s’il n’était pas couvert par une horrible combinaison verte et ne se coiffait pas à la « coupe au bol ». Ainsi les gens le nommèrent « la bête verte ».

Inuzuka Kiba, combattait toujours en duo avec son chien, Akamaru, ce dernier faisant deux fois la grandeur de son maître. Il portait sa tenue de juunin habituelle. On le baptisa « le ninja sauvage » à cause de son caractère animal.

Aburame Shino regardait sérieusement son Hokage. En effet, seul Naruto s’était, un jour, vanté de l’avoir vu rire, bien que c’était sous l’effet d’une drogue qu’il avait consommé par accident. Comme tout son clan, il attaquait avec ses insectes, logés un peu partout dans son corps. Son capuchon cachait son visage, et ses lunettes de soleil, qu’il portait même durant la nuit, lui couvrait ses yeux. Il tuait ses ennemis sans qu’ils ne le voient, d’où il tira son surnom de « ninja d’ombre ». Bien qu’il avait un aspect froid, il était très lié avec les légendes se trouvant près de lui à cet instant.

Nara Shikamaru observait les nuages. Il ressemblait à n’importe quel ninja normal, mais était le stratège officiel de Konoha, malgré son célèbre caractère flemmard, c’est pourquoi on le qualifia de « cerveau de Konoha ». Il avait le don d’étendre son ombre pour bloquer ses adversaires.

Yamanaka Ino se coiffait. Vue de loin, on ne pouvait la considérer que comme une blonde en chaleur à cause de sa personnalité et ses habits séduisants, mais la réalité était tout autre… Elle était la plus grande espionne de Konoha, pouvant transférer son esprit chez n’importe qui. De ses splendides yeux bleus, elle pouvait faire fondre tout homme non entraîné. C’est ainsi qu’on l’appela « la sournoise beauté ».

Akimichi Chôji mangeait des chipes, comme à son habitude, faisant des miettes sur son armure de samouraï. Il utilisait des techniques liées à sa corpulence et était le meilleur ami de Shikamaru. Sa bonté était aussi énorme que la grosseur de son estomac, se faisant respecté par son village. On le nomma « l’ours », du fait qu’il portait des coups d’une puissance étant parfois supérieur à celle de Sakura.

Tenten s’agitait derrière son T-shirt rose et son pantalon turquoise. Son savoir-faire reposait dans le maniement des armes. Elle en invoquait avec ses rouleaux et savait les manier comme personne. C’est à cause de cette habilité qu’on la considérait comme « la maître d’arme ».

Tous de grands ninjas renommés, ayant fait maintes fois équipe ensembles. Tous amis (ou plus…) pour la vie…
***************************************************************************
Voilà^^. Le passage avec Sakura n’a pas été toujours très apprécié… j’attend vos avis ^^.
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backala
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MessagePosté le: Ven 21 Sep 2007, 9:52 pm    Sujet du message: chapitre 3 Répondre en citant

Chapitre 3 : sensei

Tsunade se décida enfin à prendre la parole :
- J’ai une mission pour vous. Ce n’est pas le genre de mission auxquelles vous êtes habitués : ça se passe dans le village, et vous n’avez pas de risque particuliers à prendre.
- Vous avez plus assez de genins pour nettoyer les bains ? » Fit Kiba, le sourire aux lèvres.
- Ce n’est pas le moment de plaisanter, Inuzuka Kiba. Bien que cette mission ne soit pas dangereuse, sa réussite fera décroître le nombre de victimes au combat.
Elle marqua une pause. Les légendaires s’impatientaient…
- Je ne vous ferai pas attendre plus longtemps : vous allez devenir les senseis des nouveaux genins. »
Les illustres la regardèrent bouche bée. Chacun avait arrêté son action (même Chôji ne mangeait plus ses chips…).
- Comme si on avait que ça à foutre… Vous avez personne d’autre ? » Demanda Ino.
- Imbécile ! » S’énerva L’Hokage. « Les équipes nouvelles ont besoin de senseis compétents, et les autres juunins sont actuellement occupé à s’entraîner. De plus, les genins aussi font partis de nos soldats. S’ils restent à leur niveau actuel, ils se feront tuer dès la première bataille. Vous leurs apprendrez tout ce que vous pourrez, cela implique les jutsus dangereux et très puissants.
Elle s’arrêta quelques instants. Le groupe, lui, était très étonné : on avait, d’habitude, l’interdiction d’enseigner des techniques trop importantes aux jeunes genins, du fait de leur immaturité. En effet, on avait du, un jour, enterrer des jeunes ninjas s’étant entretué à coups de jutsus magistraux. Depuis ce triste événement, cette règle avait été établie.
- Prenez cette mission à cœur : ils survivront grâce à vous.
Comprenant qu’ils ne pouvaient discuter les ordres de leur supérieur, ils se résignèrent. Tsunade leur donna ensuite les dossiers de leur équipe, et partit « régler ses affaires administratives », en d’autres mots : boire du saké pour oublier cette journée épuisante.

Ils avaient chacun une équipe, aux capacités non négligeables. Naruto inspecta son dossier.
- Eh ben putain, j’suis bien garni : un génie Hyuuga, un Inuzuka crâneur, et une Yamanaka...
- Qu’est-ce que t’allais dire sur ma cousine, enfoiré ?
- Une… très... gentille fille. » Répondit-il, apeuré par l’espionne.
- Je t’ai à l’œil « l’ami éternel ».
- B-bien sûr.
S’il ne lui obéissait pas, il serait obligé d’affronter presque tous les hommes de Konoha…

Après ce petit dialogue sympathique, il s’attarda sur le bas de la page. Il était quatorze heures dix ; il avait rendez-vous dans dix minutes avec ses élèves.
- Si je veux pas paraître comme Kakashi-sensei, je ferais mieux de m’bouger.
C’est sur cette idée qu’il s’activa pour arriver à l’heure convenue.

Quelques instants après, il se trouvait au terrain d’entraînement, debout, en face des trois poteaux qui le rendaient nostalgique.
- Bon, tu t’décides à sortir de ton arbre ?
Un adolescent de treize ans atterrit sur le sol.
- Apprenez-moi vos techniques secrètes ou je vous forcerai à me les apprendre…
« Pas de doute, lui, c’est Inuzuka Tokichiro » Pensa le juunin. « Je t’apprendrai rien si tu te conduis comme ça. » Lui répondit Naruto.
- Dans ce cas, à l’attaque !
Sur ce, le genin s’arma d’un kunai et fonça sur son sensei, un petit chien brun à ses côtés. Il allait porter son coup quand son maître disparut !
- Derrière, gamin !
La relève de l’éclair jaune l’éjecta par son attaque du pied, et le jeune brun se retrouva dans la rivière. Les équipiers de ce dernier apparurent près de leur ami.
- Remontez l’Inuzuka de la rivière. J’ai pas envie que mon premier élève se noie le premier jour de notre rencontre.
Ils obéirent, puis s’assirent ensemble en face de leur professeur.
Le jeune trempé portait un manteau noir polaire entrouvert, d’où on pouvait apercevoir un léger t-shirt blanc, et son capuchon couvrait sa tête. Un pantalon brun enveloppait ses jambes. On pouvait voir qu’un jeune canidé se tenait dans une des poches de sa veste. Il avait un visage laissant refléter sa quiétude.
Son voisin était tout de blanc vêtu, de son short à sa chemise. Il abordait un regard sérieux avec ses yeux blancs, héritage de sa famille.
Une blonde s’agitait nerveusement à coté de lui. Elle ressemblait beaucoup à sa célèbre cousine, par sa chevelure blonde et ses yeux bleus mesquins, ainsi qu’à son décolleté bleu.

- Avant de commencer l’entraînement, on va faire les présentations. Je vais commencer : mon nom est Uzumaki Naruto…
- LE VRAI !? » Coupa Tokichiro. « VOUS ETES LA RELEVE DE L’ECLAIR JAUNE !? »
- Heu… oui, c’est moi.
- SPLENDIDE, MAGISTRAL, ENORME ! Vous nous apprendrez vos techniques ?
- On verra ça… enfin bref. J’adore les ramens, et j’aime… non, ça c’est un secret…
- Quel secret ? Allez, dites-nous » Supplia la fille du groupe.
- Arimi, sale commère. Je t’ai déjà dit que c’était pas bien de vendre des informations sur les stars… » Rappela le jeune Hyuuga. « Je m’demande comment ta cousine te supporte… »
- Une star, moi ? » Demanda naïvement l’illustre.
- Et vous n’êtes même pas au courant de votre célébrité… On a lu des livres sur vous, vous savez ?
- Des livres !? J’étais même pas au courant ! Qui les a écrits ?
- Le sannin Jiraya.
- L’ermite pervers…
Naruto bouillonnait de colère.
« Il s’enrichit grâce à moi sans m’le dire… ENFOIRE ! »
A ce moment, aux bains, le vieux vicieux se fit découvrir par son éternuement et se retrouva rapidement inconscient, assommé par les divers objets lancés par les femmes.

Les genins laissèrent leur sensei se calmer avant de reprendre :
- Mais la seule chose qu’on connaît de vos techniques secrètes, c’est que toutes les personnes les ayant subies sont mortes…
- Je n’ai besoin de les utiliser que très rarement, et d’ailleurs, je préfère éviter de le faire.
Le calme reprit son droit, puis, les présentations continuèrent.
- Bon, l’Inuzuka. C’est ton tour.
- Ben, je m’appelle Tokichiro Inuzuka et j’adore mon chien Tsochiro. J’aime pas les gens qui savent pas rire, et mon but dans la vie, c’est de dépasser mon oncle, Kiba Inuzuka.
- Ha ha, ton oncle… une légende lui aussi…
- Il paraît que vous avez fait les pires conneries avec lui…
- Heuuu… » Fit-il un peu gêné. « Bon, à toi la fille. »
- Je m’appelle Arimi Yamanaka, j’adore les fleurs et j’aime… non, c’est un secret
- Tu aimes dévoiler les secrets des autres mais t’aime pas qu’on découvre les tiens… Vous devez avoir ça dans le sang, dans la famille.
Elle ignora la remarque du blond.
- Mon but dans la vie… secret.
- Mouais… Et le Hyuuga ?
- Mon nom est Aki Hyuuga, j’aime le calme et déteste les personnes stupides… Mon objectif dans la vie est de ressembler le plus possible à mon oncle, Neji Hyuuga.
Le légendaire réfléchit quelques instants, puis :
- Comme vous le savez, nous sommes en guerre. C’est pourquoi je vais vous entraîner intensivement, chaque jour, du mieux que je le pourrai. Je suis un professeur sévère, alors n’attendez aucune pitié de ma part durant l’entraînement. Il dépendra de votre niveau et de vos compétences. Je vais maintenant vous tester : battez-vous contre mes kage bunshin*.
- Vous nous sous-estimer, Naruto-sensei.
Bien que ce dernier mot l’enchantât, il ne le montra pas à ses élèves.
- On verra ça…
Alliant le geste à la parole, il fit apparaître trois clones.
- Go !
Les élèves sautèrent sur leur ennemi. Leur maître observait le combat, déterminant les défauts et qualités des trois genins.

Tokichiro enchaînait des coups, redoutables par son agilité héréditaire. Mais le kage bunshin les parait tous. Comprenant qu’il n’arriverait à rien ainsi, il s’écarta de son adversaire, exécuta des signes, puis :
- Katon : Goukakyuu no jutsu (technique de la boule de feu suprême)*
Le clone évita la boule de feu, mais, dans son esquive, subit la morsure de Tsochiro et le pied de l’Inuzuka ; celui-ci l’éjecta jusqu’au poteau.
- Gagné !
Il avait parlé trop vite :
- Suiton : Suikodan no jutsu (requin aqueux)
- Merde ! La rivière !
Il n’eut pas le temps de bouger d’un centimètre qu’un puissant jet d’eau le mit hors d’état de combattre.
- K.O !
Après avoir exprimé sa joie, le professeur disparut dans un nuage de fumée.

Aki dominait le jeune blond, du moins, il pensait que son adversaire avait de plus en plus de mal à esquiver. C’est alors que le Hyuuga le propulsa, le professeur atterrit dans un flot de poussière.
- Il était mauvais ce kage bunshin… En plus, il peut même pas se cacher à cause de mon byakugan…
Il se retourna, mais ne prit pas garde : il sentit un courant d’air et s’évanouit…

Arimi attaquait avec ses propres kage bunshin, mais ils partaient tous en fumée.
- C’est pas possible un clone pareil ! Il pare toutes mes tentatives. Ah ! Je sais !»
Sur ces mots, elle fit apparaître une vingtaine de copies. Ils attaquèrent simultanément. Naruto les faisaient tous disparaître quand soudain, la véritable sortit du sol et donna un violent poing au menton de son adversaire. Ce dernier, vaincu, s’effaça. Elle entendit des applaudissements de l’original.
- Entre les trois, tu es la seule encore consciente, bravo !
- Alors vous vous battez avec moi ?
- T’es pas de niveau.
- Alors faîtes-moi voir vos techniques secrètes !
- Tu en as déjà vu une : le kage bunshin amélioré. Un clone de l’ombre normal n’aurait pas pu parer vos coups ou utiliser des jutsu. Je peux choisir la dose de chakra à mettre dans mon clone. Ils peuvent être d’une aide remarquable.
- Et vous avez mis combien de chakra pour nos clones ?
- Je dirais vers les deux pourcent.
Elle le regarda avec de grands yeux ronds.
- Mais j’ai vu un des clones faire un jutsu balèze ! C’est pas possible avec si peu de chakra ! »
- Tout dépend de ce que tu appelles balèze… Et deux pourcent c’est déjà pas mal.
- …
- Bon, on attend que les deux autres se réveillent et je vous informerai de l’entraînement d’enfer que vous allez devoir supporter.
Elle ravala difficilement sa salive…

***************************************************************************
* kage bunshin : clone de l’ombre
*Goukakyuu no jutsu : voilà une de mes erreurs : cette technique est réservée au clan uchiwa…
***************************************************************************
Je rappelle aux lecteurs (s'il y en a XD) qu'écrire un commentaire ne nuit pas à la santé ^^ (oui je sais le virus de la flemme est omniprésent, j'en suis moi-même une victime XD si vous trouvez que c'est vraiment mauvais il faut me le dire (en précisant pourquoi bien evidemment)).
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sakumo_san
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MessagePosté le: Mar 23 Oct 2007, 2:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

slt mn chakra tt blanc me dit kil veut une suite X;D
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NooThe
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MessagePosté le: Jeu 01 Nov 2007, 11:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et moi mon petit doigt me dit qu'on va bien galerer avant de pouvoir lire la suite :x
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devilsasuke
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MessagePosté le: Dim 11 Nov 2007, 9:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

j'aime bien ta fic . Elle est pas mal mais je peux pas dire grand chose sans le reste de l'histoire , car la , il parle juste d'une mission , et d'un petit entrainement contre ces élèves . J'ai hâte de voir l'entrainement d'enfers qu'il a leurs faire subir et surtout la grande bataille de la guerre entre les pays .

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backala
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MessagePosté le: Sam 17 Nov 2007, 6:39 pm    Sujet du message: Chapitre 4 : Il est grand, il est fort, il est beau, il est Répondre en citant

Bonsoir tout le monde ^^. Bon, j'ai pas posté la suite depuis des lustres, j'en suis navré, pour une raison simple (qui me fout la honte la plus grande qu'ait jamais pu ressentir le plus honteux des hommes) : j'ai oublié de poster , parce que je repoussais toujours au lendemain (du fait qu'il faut que je relise les chapitres avant de les poster, et que quand on les a déjà relu cinq fois pour l'autre site, on en a marre), et j'ai fini par oublier... Ca ne se reproduira plus, je vais veiller à remettre les chapitres régulièrement (mais parfois il arrive que j'écrive pas pendant deux semaines alors je sais si je peux appeler ça régulièrement...). Aujourd'hui, je vais essayer de mettre un max de chapitres (pourquoi pas tous ? parce qu'il faut que je les relise avant de les poster...), si j'y arrive, je mettrai tous ceux que j'ai déjà posté sur l'autre site (jusqu'au 12ème). Bon je vous laisse à la lecture des chapitres ^^ .
*************************************************************

Chapitre 4 : Il est grand, il est fort, il est beau, il est gentil… mais qu’est-ce qu’il peut être effrayant !

Seize heures, Tokichiro et Aki se réveillent à la zone du test.
- Eh ben ! Je vous ai sacrément bien sonné vous deux ! Vous vous êtes assoupis pendant deux heures !
- De un : c’était pas vous mais vos clones. De deux : avec un requin aqueux, y a de quoi être assoupi… Rétorqua Tokichiro à son sensei.
- C’était moi en énormément moins puissant ; si j’avais fait un requin aqueux comme je les fais en mission, vous seriez assoupi éternellement… Mais passons, j’ai fait votre programme d’entraînement.
- Et où est Arimi ?
- Certainement en train de se rémunérer… Fit Aki.
- Je suis pas sûr de comprendre…
- En échange de l’argent, elle raconte ce qu’elle sait sur vos kage bunshin. Si vous tenez à pouvoir encore surprendre votre adversaire, vous feriez mieux de l’arrêter.
- La peste ! Dorénavant, je surveillerai mes paroles.
Il créa quelques centaines de clones et leur ordonna de fouiller la ville. Quelques minutes plus tard, Ils ramenèrent l’élève.
- Donne-moi l’argent, ordonna Naruto.
- Mais de quoi vous parlez ?
- L’argent qu’on t’a échangé contre ton savoir. Il me revient de droit. Oublie pas que je peux faire des milliers de clones si je veux enquêter rapidement ; alors donne.
Elle se résigna, non sans méprit pour le jeune blond.
- TU AS RECU MILLES RYOS ! A combien de personnes tu as dévoilé ma technique ?
- Ben, beaucoup mais le sannin Jiraya m’a donné cinq cents pour l’écrire dans son prochain livre.
- Si t’étais pas mon élève, t’aurais morflé… Mais puisque tout le monde est réuni, je vais pouvoir vous informer de votre entraînement. Je vais tout d’abord vous dicter vos fautes et faiblesses : Aki et Tokichiro, vous avez fait deux erreurs communes : se relâcher avant la fin et sous-estimer votre adversaire. Oubliez pas que, même si c’est un clone ou un gamin, un ennemi reste un ennemi ; le sous-estimer, c’est se suicider.
« Ensuite, Tokichiro, tu utilises pas assez ton chien : tu ne l’as pas fait combattre lorsque tu as engagé ton enchaînement. Tu as la chance d’appartenir à un clan ayant une spécialité, alors utilise-la. Arimi pareil : avec tous tes clones, le mien aurait pas pu découvrir où tu te cachais, parmi cette foule. Ainsi, tu aurais pu prendre le contrôle de son esprit et le mettre hors d’état de nuire plus rapidement.
« Enfin Aki, toi, c’est le contraire : tu as trop fait confiance à ton byakugan et n’a pas prit en compte la possibilité que mon clone ait découvert ton angle mort, ça t’as mené à ta perte.
« Gravez ceci dans vos têtes : une capacité héréditaire ne fait pas tout. Même si j’en ai pas, je suis capable de vous battre tous à la fois. Utilisez votre don et ne sous-estimer pas votre adversaire, ainsi vos chances de gagner augmenteront exponentiellement.
« J’en viens maintenant à vos qualités : Aki, tu es excellant au corps à corps. Tokichiro, tu es aussi bon au corps à corps (moins qu’Aki mais c’est dur de rivaliser avec un Hyuuga dans ce domaine) et tu excelles aux techniques ninjas (une boule de feu suprême à cet âge c’est assez talentueux). Arimi, tu es moyenne en corps à corps et en techniques ninjas, mais tu es plus rusée, en combat, que tes équipiers.
« Oubliez pas ce que je vous ai dit, c’est important. Passons maintenant à l’entraînement : il se passera dans la forêt de la mort. »
Les genins le fixèrent d’un regard mêlé, à la fois, de crainte et d’étonnement.
- Vous avez bu quoi quand on était inconscient ?
- Je suis entièrement conscient de ce que je dis, répondit Naruto d’une vois ferme.
Là, le visage des élèves virèrent au blanc.
- Mais…mais… c’est hyper dangereux ! On n’est pas sûr de revenir vivants de là-dedans !
- Et vous croyez que vous allez rester vivants en guerre, si vous vous endurcissez pas ?! Dîtes-moi, quelle est la chose la plus importante en combat comme en guerre ?
- Avoir de bonnes compétences, lança Tokichiro.
- Ah oui ?
Le jeune blond sortit un kunai à une vitesse hallucinante et, s’étant déplacé en un instant au dos de l’Inuzuka, menaça sa gorge.
- Je vais te tuer ! Annonça le sensei, avec un calme froid faisant frémir sa victime.
- S-sen… sensei…
Le dresseur de chien était paralysé de peur. Il avait derrière lui une des légendes de Konoha, que pouvait-il faire ? Il avait cligné des paupières, et à présent il avait une arme sous sa gorge. Ses équipiers n’étaient pas plus rassuré : ils n’osaient même pas parler, ne serait-ce que pour un mot.

Cette situation affolante dura quelques minutes, jusqu’à ce que le maître s’éloigne à la même vitesse qu’à son arrivée vers sa cible. Il laissa les ninjas souffler. Ceux-ci le fixaient. Pourquoi avait-il fait ça ? Quel avait été ce regard rouge terrifiant qui avait remplacé ses beaux yeux bleus ? Telles étaient leurs questions.
- Pourquoi vous avez pas réagi ? Demanda le légendaire, ayant repris son attitude et son physique habituels.
- O-on a-avait p-peur.
- C’est exact. Vous venez de découvrir la chose la plus importante en combat : même si vous possédez un pouvoir supérieur à l’Hokage, même si vous êtes armés jusqu’aux dents, vous ne pouvez rien faire sans courage. Je ne peux pas vous laissez vous battre si vous êtes effrayé par ce genre de situation. Un shinobi affronte sans cesse la mort, vous devez vous endurcir.
- O-oui.
- Faîtes pas cette tête-là ! Vous êtes toujours en vie !
Cette fois, ils se contentèrent de se lever en tremblant.
- On dirait que vous n’êtes pas en état. Je vous laisse vous reposer jusqu’à demain, après, attendez-vous au pire…
Ils se dépêchèrent de déguerpir.
- J’y suis peut-être allé un peu fort…
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backala
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MessagePosté le: Sam 17 Nov 2007, 6:54 pm    Sujet du message: Chapitre 5 : la guerre approche Répondre en citant

Chapitre 5 : la guerre approche

- ATTENTION TOKICHIRO !
Le concerné évita l’attaque d’un tigre faisant trois fois sa taille, et le silence reprit entre les ninjas.

***
Quelques heures auparavant :
- Bon, vous vous êtes bien reposés, maintenant c’est sérieux. Vous ne sortirez pas de la forêt jusqu’à ce que je vous l’ordonne. Vous n’y avez entendu que des rumeurs pas très rassurantes, et je vous conseille moi-même d’être sur vos gardes à tout moment… De plus, je pourrai vous attaquer n’importe quand. Résistez, endurcissez-vous, apprenez ce qu’est le danger par votre expérience.
Tels étaient les mots que prononça le blond.
- Sensei, qu’est-ce qu’il y a dans la forêt, demanda Arimi ?
- Des animaux communs de tailles anormales.
- On est obligé d’y aller, fit Tokichiro d’une voix effrayée ?
- Ou vous essayez de survivre là-dedans, ou vous mourrez par ma main en essayant de partir…
Les élèves reprirent leur teinte blanche du jour avant.
- Une dernière chose : au milieu de la forêt, il existe une tour. Elle peut servir d’abri, loin des dangers.
Ils reprirent espoir.
- Mais vous êtes pas autorisés à y aller… Je mettrai quelques clones pour surveiller cette zone, et cette fois, ils auront peut-être plus de deux pourcents de mon chakra… Je vous avertirai quand vous pourrez sortir. Bonne chance, et ne mourrez pas !
A ce moment, ils en vinrent au même résonnement : leur professeur était soit fou, soit psychopathe, soit les deux…

***
En effet, ils étaient dans « cette maudite forêt ». Ils ne voulaient pas rester, mais ne pouvaient pas sortir : leur maître les avait prévenus des représailles en cas de tentative d’évasion…

Ils ne se trouvaient dans cet horrible endroit que depuis deux ou trois heures, mais ils avaient rencontré des tigres, des serpents de la largeur d’un tronc d’arbre, des araignées plus grosses que ces reptiles, et enfin trois clones de leur bien-aimé entraîneur. Ils étaient en état d’alerte à chaque instant (pas facile quand une seconde paraît comme une minute, celle-ci paraissant elle-même comme une heure, cette dernière comme une journée…).
Ils avaient peur. Leurs mains devenaient moites alors qu’ils entendaient un craquement de branche, leur estomac se nouait lorsque des rugissements résonnaient dans la forêt, leur sueur coulait comme ruisseau, ainsi ils vidaient rapidement leur gourde et devaient les remplir à la rivière, elle-même gardée par des charmantes bêtes aux longues dents aiguisées…
Et oui, c’est dans ce terrible lieu qu’ils avaient l’obligation de séjourner.

L’ambiance entre les trois partenaires se trouvait aussi pesante et lourde que la forêt : personne ne sortait un seul mot. Pour le partage des tâches, ce n’était pas difficile, aucun ne voulant se déplacer sans ses équipiers.

Parfois, ils entendaient des rires. Ce n’était pas des rires chaleureux, des rires qui viennent du bonheur, non. C’était des rires démoniaques, qui faisaient perdre courage au plus courageux, qui faisaient perdre bonne humeur au plus jovial. Ils pensaient devenir fous, leur confiance décroissait.
De leur point de vue, c’était leur sensei qui tentait de les troubler, et on ne pouvait trouver un raisonnement plus logique. Néanmoins, leur sang se glaçait lorsque les ricanements parvenaient jusqu’à leurs oreilles.
Cependant, cette situation terrifiante avait un aspect positif : leur sens s’aiguisaient. Leurs yeux n’avaient plus besoin de lumière, ils entendaient les vols d’hiboux, leur toucher pouvait ressentir chaque courbe d’une empreinte digitale, leur goût avait le possibilité de détecter le poison le plus caché, leur odorat localisait les ennemis (Tokichiro restait le maître dans ce domaine, bien entendu).
Ceci n’avait pas échappé à leur enseignant.
- Ils survivront, constatait-il avec le sourire. Je vais les laisser tranquilles. Enfin seulement aujourd’hui ; il faut bien qu’ils s’habituent.
Il sortit de la forêt en un instant.

***
- Non ! Ils ont osé ?!
- Et oui, ils l’ont fait.
Vingt-et-une heures, Shikamaru mangeait avec son meilleur ami, Chôji, au « bar des guerriers ».
- Mais je leur ai fait regretter, fit l’ours de Konoha…
- Qu’est-ce qu’ils t’ont fait, questionna Naruto en apparaissant subitement. ?
- Eh Naruto ! Ca va toi et tes élèves ?
- Moi ça va. Pour mes élèves, ils essayent de survivre à la forêt de la mort.
Ils le fixèrent d’un air étonné.
- Ils risquent de mourir. C’est pas un endroit pour les gamins.
- Mes kage bunshin les surveillent sans arrêt. Et même sans mon aide, ils survivront, ne les sous-estime pas. Garçon, des spaghettis et du whisky, s’il vous plaît.
- J’aimerais pas être entraîné par toi…
- C’est pour leur bien. Et vous, comment ça se passe ?
- Ces sales gosses m’ont traité de « gros lard ». », s’énerva le corpulent.
Naruto, frémit en imaginant la punition qu’il leur avait infligé après l’insulte. Il n’était certainement pas le professeur le plus sévère…
- Et moi je leur apprends à analyser le terrain, raconta le Nara.
- Ca m’étonne de toi, ironisa une voix féminine.
- Sakura !
- J’ai amené le people.
Elle montra Lee, Tenten, Shino, Neji, Ino et Hinata.

C’est ainsi que les légendaires se divulguèrent leurs expériences, et ce n’était pas les évènements qui manquaient : ainsi, alors que Lee les avait faits souffrir avec des poids d’entraînement, Tenten avait obligé ses genins à se battre contre elle, avec un katana (qu’elle leur avait offert). Shino, pour sa part, avait du en emmener un à l’hôpital car il était allergique aux insectes, et Ino en avait cogné parce qu’ils s’approchaient trop de sa poitrine…

C’est dans la bonne humeur qu’ils se séparèrent tôt le matin, à, environ, une heure. La relève de l’éclair jaune allait partir quand :
- Oh Naruto ! Je vais te raccompagner, fit Sakura en soutenant son ami. Avec la quantité de Saké que t’as ingurgité, je me demande comment tu fais pour marcher.
- Au moins un avantage quand… on a ce foutu renard dans son corps… : il dilue un peu les effets.
- Tais-toi un peu ! Tu pues l’alcool !
Elle le raccompagna dans son appartement. Cependant, après qu’elle se fut éloignée du logis de son ami, la femme médecin fut surprise de devoir éviter quelques shurikens. Leur possesseur était un homme entièrement vêtu de noir, et seuls ces yeux n’étaient pas couverts. Mais elle n’eut pas le temps de le dévisager longtemps : en effet, il prit la fuite du côté opposé de l’habitat du réceptacle du démon renard. Elle le poursuivit, mais étant donné que la vitesse de l’agresseur n’était pas négligeable, ne le rattrapa qu’une demi-heure plus tard. C’est alors qu’elle l’éjecta d’un poing surpuissant.
- Je vais l’apporter à Ibiki.
A peine avait-elle fini sa phrase que l’inconnu avala une pilule mystérieuse.
- Ne me prend pas pour une simple kunoichi.
Alliant le geste à la parole, elle s’approcha, exécuta quelques signes, puis plaqua sa main sur la bouche ouverte du fuyard.
- Tettai no jutsu (technique de retrait)
Elle retira violemment sa main, laissant sortir un jet de liquide.
- Maintenant que j’ai enlevé le poison, allons chez Ibiki.
- De… toute… façons j’ai… déjà accom…pli ma… mission : Ton ami bourré… va… finir au… cimetière.
- Naruto !
Elle assomma l’homme et fonça en direction du jeune blond. La ninja arriva bientôt sur les lieux, mais fut heureusement accueillie par un sentiment immense de soulagement : Hinata se tenait devant la porte, avec en face d’elle cinq hommes inertes.
- Sakura, ils sont morts… J’ai pas pu les empêcher de prendre leur pilules quand ils ont senti que leur mission avait foiré.
- C’est pas grave : tant que Naruto va bien…
Hinata décida de dormir chez le saoul (malgré une désapprobation non cachée de Sakura) afin de veiller à ce qu’il soit protégé, tandis que la rose devait emmener son agresseur chez Ibiki.

Après avoir mis au point leur plan d’action, elles se séparèrent. La Hyuuga rentra dans l’habitat de son protégé. Elle rougit en pensant qu’elle allait dormir dans la même chambre que lui.
Elle installait sa couche quand, soudain, Naruto commença à s’agiter dans son lit, à trembler.
- Non… arrêtez, répétait-il…
Ne sachant pas de quelle autre manière agir, la douce tigresse blanche se coucha à côté du blond, l’enlaça d’un bras, et de l’autre, lui caressa les cheveux. Le légendaire se calma immédiatement, et sans prévenir, l’étreignit à son tour. La belle prit une teinte rouge très prononcée, mais n’essaya pas de se dégager…
- J’ai connu pire comme situation…
C’est ainsi qu’ils finirent leur nuit en se serrant l’un contre l’autre, mais ça, Naruto ne le sut jamais car son garde du corps temporaire s’éclipsa avant son réveil de peur de sa réaction.

***
Le lendemain, Tsunade rapportait publiquement, depuis son balcon, les informations qu’avait recueillies Morino Ibiki pendant la séance macabre de torture :
- J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle : la bonne, c’est que nous savons à présent la date du premier assaut de l’ennemi, et la mauvaise, c’est que cet assaut est prévu pour dans trois jours. Ce sera une offensive de Kiri. Malheureusement pour nous, ils sont plus nombreux, et mieux équipés. La seule préparation possible est de placer des pièges qui seront bien sûr amoureusement préparés par notre grand stratège.
- Galère…
- Ne m’interromps pas Shikamaru ! Suna subira lui-même une offensive, des deux autres pays en même temps ! Nous ne pouvons nous permettre de perdre un allié aussi précieux. C’est pourquoi, bien que nous manquions nous-même de soldats, j’enverrai un cinquième de nos troupes, soit milles hommes.
La foule étonnée commença à s’agiter après cette déclaration.
- Mais ce n’est pas une raison pour désespérer : bien qu’ils soient mieux équipés, bien qu’ils soient plus nombreux, bien que j’enverrai deux de nos soldats d’élite (c'est-à-dire Chôji Akimichi et Tenten la maître d’arme), de notre côté, nous avons encore dix ninjas légendaires, la volonté de feu transmise de génération en génération, et ma participation au combat !
Cette rassurante révélation fut suivie d’un énorme tollé.
- KONOHA SURVIVRA À CETTE GUERRE CAR ELLE A SES GARDIENS, hurla l’Hokage !
La foule cria à son tour. Cette dans cette quiétude que le peuple se divisa pour reprendre ses activités. Cependant, quelques minutes plus tard, Naruto fut convoqué dans le bureau de l’Hokage :
- Naruto. Je dois te dire quelque chose d’important : lorsque tu es parti de la fête tu étais complètement bourré, c’est pourquoi tu ne t’en souviens probablement pas. Tu as été victime d’une tentative d’assassinat. C’était cinq hommes de Kiri. Hinata est arrivée à temps et a pu s’occuper d’eux. Si je te parle de ceci, c’est pour te rappeler que tu es célèbre et que notre opposant te considère comme son pire ennemi parmi nos célébrités. On sait tous que tu es fort. Mais souviens-toi que tu n’es pas invincible. Si elle n’était pas venue, tu serais mort. Désormais, tu devras te montrer prudent. Tu es un de nos meilleurs atouts, si ce n’est le meilleur, et Konoha a besoin de toi.

***
Vingt-quatre heures plus tard, les genins étaient toujours dans « cette maudite forêt ». Ils étaient tendus, nerveux. Naruto avait décidé de venir les observer lui-même.
- On va voir s’ils sont toujours aussi peureux, fit-il dans l’ombre !
Il apparut soudainement devant ses trois élèves.
- Yo ! Ca va les jeunes ?
- Sensei, bouillonna Tokichiro…
- Sensei, répéta Arimi…
- Sensei, ragea Aki…
- Oui ? Je suis tout à vous ! Qu’y a-t-il ?
- VOUS OSEZ VOUS FOUTRE DE NOUS APRES UNE EPREUVE PAREILLE, s’énervèrent-ils d’une même voix !
Ils ne le laissèrent pas répliquer et lui bondirent dessus ! Tokichiro en duo avec son chien, Aki, byakugan éveillé, et Arimi, ses deux doigts en carré afin d’utiliser sa technique héréditaire. On lisait dans leurs yeux la rage, la hardiesse, la fougue, la sauvagerie, l’envie de vengeance, mais pas une once de peur. L’Uzumaki fut ravi de cette découverte, et sourit, ce qui ne fit que raviver le regard foudroyant des élèves.
Chacun allait porter son coup quand Naruto maîtrisa Tokichiro en le plaquant au sol par sa jambe, et placarda Arimi de son bras droite sur l’arbre derrière lui, ainsi qu’Aki de son bras gauche.
- Il vous manque cinquante ans d’entraînement, gamins !
Il les laissa se calmer, puis continua :
- Vous avez pas hésiter à m’attaquer de front, malgré mon effrayante démonstration d’il y a quelques jours. Il est clair que c’est un acte stupide que de lancer une offensive frontale contre moi, mais ça manque pas de courage ! Je suis ravi que mon endurcissement ait porté ses fruits ! Il nous reste deux jours pour la suite de l’entraînement, alors on va sortir de cette forêt et aller le commencer !
Il les relâcha, et sauta sur une branche en hauteur, à quelques cinquante mètres de leur position.
- Bon, vous venez ou vous préférez rester là, demanda-t-il en les voyant immobiles ?
- Ce gars…
Ils s’apprêtaient à rejoindre leur professeur quand un énorme fauve commença à courir en direction du Hyuuga !
Ils ne pouvaient rien faire à cause de leur état, ne pouvaient que rester médusés devant la scène. Cependant, alors qu’il ne restait qu’un mètre de distance séparant la cible du prédateur, ils aperçurent un éclair jaune, puis se trouvèrent sur la branche de l’arbre auquel se tenait auparavant leur sensei.
- Jamais relâcher son attention, rappela-t-il d’un air jovial !
- J’espère ne jamais devoir l’affronter sérieusement, parla Tokichiro, d’une voix à peine audible…
***
Au terrain d’entraînement.
- On n’a a pas beaucoup de temps, alors je vais faire vite : il vous reste deux jours pour vous perfectionner. Avec un laps de temps aussi court, je ne peux pas vraiment vous faire énormément progresser vos capacités. Alors je vais vous apprendre une technique différente à chacun. Elles sont très puissantes, c’est pourquoi j’impose une condition pour que vous les utilisiez : Pour protéger une personne importante à vos yeux ou pour vous protéger vous-même. Je vous apprendrai les bases, pour le reste, vous vous entraînerez seuls.
- Pourquoi protéger seulement les personnes importante à nos yeux, sensei ?
- Parce que cette technique dépensera la quasi-totalité de votre chakra. Ce n’est pas à prendre à la légère, et je vous impose cette condition car nous sommes en guerre ; il y aura des cadavres sur le sol, des gens mourront. N’utilisez ces techniques que si vous ne pouvez faire autrement.
Le rappel de ces prochains jours les mettait mal à l’aise. La guerre arrivait à grands pas. Le sang arroserait la terre, les têtes voleraient, les corps lourds tomberaient sur le sol…
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backala
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MessagePosté le: Sam 17 Nov 2007, 7:06 pm    Sujet du message: Chapitre 6 : un grand homme, un grand maître Répondre en citant

Chapitre 6 : un grand homme, un grand maître

- Bordel ! J’y arrive pas ! Et l’autre qui se casse à un moment pareil ! Ca doit être l’entraînement le plus important de notre vie, et lui, il se casse ! Ce gars est vraiment pas net, s’emporta Tokichiro…
- Reste tranquille, j’arrive pas à me concentrer, réclama Aki.
- Moi non plus, fis Arimi.
Depuis le début de l’après-midi, leur maître les avait assistés pour les bases de l’apprentissage de leur nouvelle technique. Il était maintenant tard le soir, et il avait dit vouloir « décompresser ». Ainsi il était parti depuis une heure. Bien sûr, les élèves étaient énervés suite à cette déclaration, ce qui ne faisait que les démoraliser davantage. Cependant, un événement se produisit à cet instant même : on entendit un grondement de sous terre, puis des hommes sortirent du sol !
- Eh bien eh bien ! On est arrivé à la zone d’entraînement, constata le chef du groupe !
En effet, une cinquantaine de ninjas ennemis étaient arrivés devant le trio. Le Mizukage avait mal digéré que ces assassins n’eurent pas réussi la mission consistant à tuer le légendaire blond. De ce fait, il avait ordonné de réessayer une tentative avec dix fois plus d’hommes ! C’était parce qu’ils avaient avec eux un expert du Doton et que l’Hokage n’avait pas pensé à consolider le terrain sous l’enceinte du village qu’ils avaient pu passer les murs.
- Eh ! Y a des gamins qui s’entraînent ! Qui veut s’amuser ?
Trois du groupe s’avancèrent.
- J’ai pas envie de devoir leur courir après alors, commença un du trio hostile…
Avant de finir sa phrase, tandis que les jeunes le fixaient, il écarquilla soudainement ses yeux. L’effet fut immédiat :
- Merde ! Pourquoi j’arrive pas à bouger, paniqua l’Inuzuka ?!
- On est pris dans son dojutsu !
- Ca craint !
- Ca serait ennuyeux de devoir vous courir après, mieux vaut garder notre endurance pour faire notre mission !
Ce fut alors que chacun des trois tueurs sortit plusieurs projectiles, et les lança sur les figés. Les genins avaient l’impression de tout voir au ralenti : trois shurikens en direction de leurs bras, deux kunais vers leur épaules, trois autres vers leur estomac ; le temps s’écoulait lentement, trop lentement… Deux secondes avant l’impact, plus qu’une à présent. Leur peur croissait, ils tremblaient. Ils allaient mourir…

Il devait rester l’équivalent d’un claquement de paupières lorsqu’ils aperçurent un éclair jaune, puis reçurent du liquide chaud sur leur visage.
- Alors ça, c’est une surprise ! On aura même pas besoin de le chercher !
En effet, Naruto était parvenu juste à temps à les sauver. Cependant, il en avait payé un prix élevé : trois shurikens étaient logés dans son bras gauche, il se trouvait transpercé au ventre, et un kunai lui avait entailler la nuque. Les élèves baignaient dans le sang de leur professeur.
- Vous allez…bien ?
- Sensei !
- Ne vous in… quiétez… pas… je vous… protégerai !
- Sensei…
- Allez les gars ! C’est l’heure d’accomplir notre mission !
Vingt foncèrent sur le blessé, mais leur objectif disparut de leur vue, et leur tête se sépara de leur corps...
- Comment ?!
- Futon : kazekatana no jutsu (technique du katana de vent). Ne me… sous-estimez… pas ! Je n’ai… besoin de… personne, même… en étant blessé, … pour protéger… ou mes amis… ou mes élèves… ou mon village ! Amenez…vous !
- Enfoiré ! Tu vas…
- Fuuton : Daishippuu no jutsu (technique de la grande tempête), coupa-t-il, alliant ses mots à quelques sceaux.
On sentit une légère brise, puis un petit typhon anéantit complètement l’ennemi ! Après d’horribles sons de corps mutilés, le vent se calma jusqu’à disparaître totalement.
- Hé hé… la prochaine fois… venez avec cinquantes… homme de…pl…
Sa phrase ne fut pas complétée, car il s’écroula.
- SENSEI !
***
- Alors ?
- Il a perdu beaucoup de sang, mais, heureusement, aucun point vital n’a été touché, et grâce au rena- à quelque chose, il se régénère très vite. Sa vie n’est plus en danger.
Après s’être terriblement inquiété, ils l’avaient emmené chez Sakura, le meilleur médecin du village.
- Veuillez partir à présent, il a besoin de repos. Je m’occuperai de lui, ne vous faîtes pas de soucis.
Ils s’exécutèrent. Après leur départ, elle lui chuchota :
- Toujours prêt pour nous protéger, hein ?
***
Il faisait beau, et c’est par ce temps fabuleux que le fameux ouvrit les yeux. Sa première vision fut celle d’un visage féminin et mignon. Des cheveux roses le couvraient légèrement. Il fut surpris de cette découverte, mais comme il n’était pas encore très éveillé, ne comprit la situation tardivement : il était couché dans un lit qui n’était pas le sien, des bras l’enlaçaient, des jambes s’enroulaient aux siennes, et il sentait le souffle léger de sa conjointe.
- Sakura ?!
L’Uzumaki devint rouge tomate.
- Je te gêne pas trop ou bien, ironisa-t-il…
Peine perdue : elle avait l’air de vouloir rester ainsi, endormie dans les bras de son bien-aimé…
***
- Yo !
- Sensei ! Vous allez bien ? Votre corps…
- Est quasiment guéri, finit le maître joyeusement.
-…
- C’est quoi ce silence ?
- On voulait vous remercier et… s’excuser…
Le juunin les regarda d’un air interrogatif.
- S’excuser d’avoir subi une attaque ennemie imprévue ? Dites pas n’importes quoi, moi-même j’ai rien vu venir alors…
- …
- …
- En fait, pourquoi vous êtes rouges depuis que vous êtes arrivés ?
- Heuuu…C’est rien, oubliez, hé hé…
- …mouais… et c’est quoi votre sac, derrière ?
- Ca, c’est ce que j’ai acheté pendant mon absence, hier.
Le légendaire leur sourit à nouveau, puis :
- Ce sont des cadeaux.
Les genins le regardèrent, surpris.
- Pour qui ?
- Ma très chère élève commère, tu vas tout de suite le savoir…
Il ouvrit la chose qui les obsédait, et en sortit d’abord un tissu blanc, comme l’habit que portait son célèbre ami, Neji. Il s’approcha ensuite d’Aki.
- On dirait que ce n’est qu’un vêtement léger, mais les fibres sont spéciales et très résistantes. On dit qu’il pourrait rivaliser avec une cotte de mailles. Comme tu t’ouvres plus au danger avec tes attaques au corps à corps, je te l’offre.
Le Hyuuga se retrouva un peu déconcerté, puis accepta l’habillement, tout en inclinant la tête en le remerciant.

Naruto se plaça alors devant Arimi, et lui montra une cape violette.
- Ta famille a un don pour l’espionnage. Ceci te sera utile : cet objet a vécu maintes batailles depuis la création de ce village et a été porté par de grands héros. Il est imprégné de chakra et a une faculté spéciale : il se fond dans le décor. Si tu dois te cacher avec, tu deviendras presque invisible.
Elle adopta la même attitude que son équipier.

Le fameux se déplaça enfin vers Tokichiro.
- Dans ta famille, on se bat sauvagement, en se servant de ses griffes.
Il lui tendit deux gants sur lesquels des lames, d’environ vingt centimètres, étaient solidement accrochées.
- C’est un protège main à lame. Il est parfaitement adapté à ton style de combat.
L’Inuzuka regardait son arme et son maître avec émerveillement. Il le remercia, puis prit son cadeau.

Il se mit devant le trio.
- Je vous appris ce que j’ai pu avec le temps que j’avais à disposition. Maintenant, c’est le grand jour. J’espère que mon entraînement vous permettra de survivre. Vous avez presque finis l’apprentissage de votre technique (et je m’attendais à trois jours de plus pour une aussi bonne maîtrise de celle-ci…). Sachez que je suis immensément fier d’être le professeur de pareils élèves.
Ils le regardèrent avec admiration. Puis ils lui parlèrent à tour de rôle :
- On a aussi une chose à vous dire, sensei.
- On vous a tous trouvé bizarre au début…
- Mais maintenant, on cerne parfaitement votre personnalité.
- Vous êtes l’homme le plus fort, le plus courageux, le plus admirable que nous ayons jamais rencontré.
- Merci pour nous avoir formé.
- Merci pour nous avoir sauvé la vie à vos risques et périls.
- Merci pour vos précieux cadeaux.
- Sensei, merci pour tout.

Ces paroles, jamais Naruto ne les oublia, et rares furent et seraient les moments où il retint aussi mal ses larmes de bonheur. Il était fier, très fier de ses élèves, et immensément heureux, parce qu’il avait accompli son rôle à la perfection.

C’est après ces révélations que retentit une explosion, au loin.
- Bon les jeunes, on dirait que je dois rejoindre mon poste avant que l’ennemi n’atteigne les murs. Vous, rejoignez soit l’Hokage, soit Shikamaru Nara pour connaître vos ordres. Bonne chance.
Alors qu’il s’éloignait, tous avaient la même pensée : ça commençait enfin…

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MessagePosté le: Sam 17 Nov 2007, 7:16 pm    Sujet du message: Chapitre 7 : première bataille, premiers morts Répondre en citant

Chapitre 7 : première bataille, premiers morts

Du bas des murailles, devant ses centaines de soldats, Tsunade discutait avec Shikamaru :
- D’après le bruit de l’explosion, tes pièges ont l’air de fonctionner.
- Pff, évidemment… Vous avez l’air inquiète.
- Je ne me suis toujours pas débarrassée de ma phobie. Ma peur du sang est encore présente, bien que diminuée.
- Allez-vous vraiment combattre ?
- Quel Hokage ne le ferait pas ? C’est mon devoir d’accompagner mes soldats à la bataille.
Le silence régna quelques instants. Tsunade finit par le briser :
- Naruto n’est toujours pas là.
- Galère… cet imbécile nous pose encore des problèmes.
- Il viendra.
- Ca je sais, mais avec tous les assassins qui lui courent après, espérons qu’il ne soit pas retenu trop longtemps.
***
- Faut que je me dépêche ! Ca va commencer !
Naruto fonçait dans la forêt pour parvenir à son poste. Soudain, il s’arrêta à cause des paroles d’un inconnu :
- Et où tu crois pouvoir aller ?
A l’écoute de ces mots, il se figea un instant, puis se retourna pour contempler le visage de la forme encapuchonnée.
- Toi…
***
Les bruits de pas se faisaient de plus en plus intenses. L’armée se rapprochait, telle une ombre mortelle. On aperçut bientôt les ennemis : quinze milles hommes se tenaient dans la forêt. Ils étaient imposants, effrayants. On vit le Mizukage s’avancer et demander l’entretien avec la cheffe de Konoha. Celle-ci accepta. Pendant qu’ils se rejoignaient, les hommes de Kiri menaçaient leurs opposants. Ils espéraient se distraire d’un air désespéré, mais le village de la feuille ne leur renvoya que la démonstration de leur énorme volonté, une volonté de feu.
Enfin, les dirigeants commencèrent leur conversation :
- Hokage, vous n’avez aucunes chances : nous sommes trois fois plus nombreux. Rendez-vous ou votre village sera détruit jusqu’à la dernière pierre.
La blonde laissa échapper un rire amusé.
- Oh ça oui que nous sommes moins nombreux. Cependant mes soldats valent bien quinze milles incapables. Et on dirait que « quinze milles » n’est plus le bon nombre : vous avez omis de signaler les victimes de nos pièges, à en juger par les blessés qui saignent en abondance, là-bas, répliqua-t-elle, le sourire aux lèvres.
Le chef de Kiri commença à trembler de rage, puis :
- Soit, puisque vous avez choisi la voie de la mort…
Il tenta de lui assener un poing au visage, mais elle le para, puis le frappa violemment, ce qui lui fit rejoindre son armée. La blonde se rendit vers la sienne. Tandis que l’ambiance étouffante tentait de perturber les soldats, Tsunade observait cette nature si belle : les oiseaux chantaient, les fleurs exhalaient leur précieux parfum, les feuilles se ressaisissaient du dur hiver, le soleil brillait de toute sa splendeur. « Magnifique » pensa-t-elle.
- JE TE TUERAI, SALOPE, cria le Mizukage !
Ces paroles la réveillèrent.
- Et après on dit que c’est moi qui devient sénile… SOLDATS DE KONOHA, EXTERMINONS CETTE VERMINE QUI S’EN PREND A CE QUI NOUS EST CHER !
- CHARGEZ !
- GO !
Le sol souffrit d’énormes battements de pas. Le grondement de la colère réciproque d’une armée à l’autre assourdissait les combattants. Chacun s’approchait de son ennemi avec son terrifiant désir de mort. Alors, ils se rencontrèrent, et le choc fut si puissant, si mortel qu’il parut égaler une tornade : on dit qu’une centaine de shinobis moururent dès les deux première secondes de la bataille. La suite fut tout aussi horrible ; les flèches prirent plaisir à déchirer la chair, les masses à pulvériser les os, les épées à trancher les corps.
Cette journée belle, tel un rêve, bascula au cauchemar : les oiseaux s’enfuirent, de peur qu’un projectile qui n’avait trouvé sa cible s’abatte sur eux, l’odeur du sang cacha celle des fleurs. Les feuilles se firent découper par des shurikens mortels, ou brûlées par les utilisateurs du Katon, et le soleil s’attristât derrière la noire fumée des explosions.

Dans ce climat chaotique, Tsunade résistait à l’ennemi, tout en cogitant à une question essentielle :
- Naruto, où es-tu ?
- Attention sensei !
Elle put tout juste éviter un projectile la visant.
- Merci Sakura, dit-elle en fracassant les os d’un ennemi !
- Ce n’est pas le moment de rêver vous savez !
***
- Regarde-moi ça, Nobuo : ils s’accrochent désespérément à un espoir perdu, parla le Mizukage, en observant les giclées de sang.
- Ne les sous-estime pas, répondit le concerné. Je doute que leur stratège n’ait fait que placer ces pièges minables…
***
Loin de l’immense chaos, Naruto engagea le combat et tenta de décocher une droite, cependant son opposant l’esquiva rapidement et contre-attaqua du genou. Il grogna en le voyant disparaître dans un nuage de fumée, et l’original lui assena un violent poing, puis l’assassin réagit en l’éjectant du pied.
S’ensuivit de multiples échanges de coup, creusant la terre, abattant les arbres, alors l’inconnu cogna le fameux et lui fit subir un puissant enchaînement. Le blessé se releva assez vite pour déstabiliser l’homme capuchonné, c’est pourquoi il en profita :
- Ryuuka no jutsu (le feu du dragon) !
Un énorme dragon de flamme chargea l’opposant. Naruto ne le vit plus. Il commença, alors, à voir l’environnement tourner autour de lui. La fatigue, la douleur, la peur, ces sentiments envahirent son corps. Sa vue était troublée, ses sens s’amenuisaient. Puis il crut que les arbres le frappaient !
- Genjutsu… Mais tu m’auras pas si facilement.
L’Uzumaki concentra son chakra ; une aura bleue enveloppa son corps et il se débarrassa de l’illusion.
***
Bien que les shinobis de Konoha luttaient vaillamment, leur nombre décroissait bien trop vite, et l’ennemi envahissait le terrain. L’agressivité se fit plus forte, chacun voulant détruire l’autre : la forêt se transformait, changeant du vert au rouge. Le vent puissant essayait vainement de cacher les cris de doléance, le son de la chair déchiquetée, le bruit des croisements de métal, l’écho des squelettes broyés. Les hommes souffraient, de même que la nature. C’était ça la guerre.
- Shikamaru ! Quelle est la situation, s’inquiéta l’Hokage en tranchant violemment par son kunai ?
- On commence tous à faiblir, mais heureusement, c’est prêt, lui répondit-il en strangulant ses opposants par ses mains d’ombres.
- Eh bien, il était temps ! ON SE REPLIE AUX MURS ! SAKURA, A TOI !
-Bien ! Suiton : Kiri Gakure (dissimulation dans la brume) !
Le champ de bataille disparut dans le brouillard, permettant le repli.
- AVANCEZ, hurla le Mizukage !
Alors que les troupes de Kiri avaient déjà parcouru du chemin, elles furent victimes d’un barrage d’explosions !
- Ces chiens ont placé des notes explosives sous terre !
Alors que les troupes allaient avancer, des milliers se shurikens les repoussèrent violemment. La brume se dissipa, laissant l’ennemi apercevoir le génie d’un grand stratège.
***
Naruto cherchait son adversaire après s’être libéré de l’illusion. Celui-ci lui apparut en face de sa position, et, prit par surprise, il se ramassa un pied musclé.
- T’es toujours fort, enfoiré, constata Naruto en massant sa joue !
- Tu devrais donner tout ce que t’as, sinon je vais te laminer. Est-ce que t’aurais oublié qui je suis ?
- T’oublier ? Comment est-ce que je pourrais t’oublier, Sasuke !

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MessagePosté le: Sam 17 Nov 2007, 7:33 pm    Sujet du message: Chapitre 8 : la bataille des grands chefs Répondre en citant

Chapitre 8 : la bataille des grands chefs

Le vent soufflait, glissant sur les cadavres étendus à terre. Il était le seul à oser perturber le silence : en effet, les soldats de Kiri étaient médusés devant la scène qui se présentait devant eux, et ceux de Konoha se délectaient calmement de cette vision. Sur la muraille, les genins de Konoha pilotaient des machines de guerre uniques au monde. Un ninja ennemi exprima la pensée de tous :
- C’est quoi ces trucs ?!
C’est alors qu’on vit le stratège du village de la feuille s’avancer parmi les genins. Les rayons du soleil suivaient les courbes de son corps, et son ombre s’allongeait sur des dizaines de mètres sur le champ de bataille ; il ressemblait à un géant. Non, un « géant » aurait été rabaisser sa magnifique allure ; le terme le plus approprié aurait plutôt été un « dieu tout-puissant ».
- Vous vous posez tous cette question, n’est-ce pas ? Eh bien mesdames et messieurs vous avez l’honneur d’assister à ma splendide invention : le lance-shuriken.
Ceux de Konoha s’émerveillaient devant ces magnifiques mécanismes. Les engins étaient montés sur des trépieds et avaient à leur arrière un long tube de fer, du pied des machines au sommet de celles-ci, avec un bout incliné à l’horizontal, et un guidon pour guider le mécanisme. Ce tuyau contenait les shurikens, placés à plat et montés par le chakra. Lorsqu’ils atteignaient l’extrémité du tube, la pression exercée par le chakra les propulsait à l’étape suivante : la demi sphère de fils ; c’était le nom que lui avait donné Shikamaru. Il était question de fils de chakra qui éjectaient les shurikens comme une arbalète le ferait avec une flèche. Cependant on était loin, très loin du système d’arbalète : ce dispositif permettait de lancer les shurikens en rafales à une vitesse phénoménale. Il y avait non pas un, mais plusieurs fils de chakra qui se relayaient en tournant, et comme ils décochaient les projectiles sur une planche plate (laquelle posée sur le trépied était mouvante et rattachée au guidon afin de pouvoir bouger la machine selon le désir de l’utilisateur), la sphère de fils en rotation n’était qu’à moitié complète ; d’où l’idée de « demi sphère ».
- Il est capable de lancer une miltiade de shurikens à la minute, comme ceci :
Les apprentis activèrent les machines. Les opposants n’eurent pas le temps d’esquiver, et beaucoup ne se relevèrent plus jamais. Les survivants, eux, tremblaient… de rage… Shikamaru poursuivit son discours :
- Nous vous avons montré un millième du potentiel destructeur de mon invention. Vous devez faire un choix : vous rendre… ou mourir !
***
- Bon tu te lèves ou tu veux que j’t’aides ?
- Tu te crois grand et puissant depuis que t’as quitté Konoha, hein ? Pourtant il paraît que l’autre Uchiwa est toujours en vie…
Les traits de Sasuke se durcirent tandis que Naruto s’amusait de ce spectacle.
- A chaque fois qu’on se voit c’est la même chose ; t’essayes de me faire revenir. Mais c’est quand même la troisième fois, tu devrais abandonner, une faiblesse comme ça c’est un pêché.
- La dernière fois, on n’a pas pu terminer notre combat. Je sais très bien que tu reviendras probablement jamais ; mais j’ai fait une promesse que je dois tenir…alors…
- « Et blablabla je te briserai tous tes os et je te traînerai à la maison ». C’est l’autre folle qui te force à débiter des conneries pareilles ?
A peine eut-il finit sa phrase qu’il fut éjecté par un mauvais poing entouré d’une aura orange. Le blond se calma et l’aura du renard disparut, mais ses yeux étaient toujours imbibés de la couleur menaçante.
- La prochaine fois…
- Tu feras quoi ? » Coupa Sasuke, se relevant le sourire aux lèvres.
L’Uzumaki ne répondit pas, mais ferma les yeux, tendit son bras vers la droite, puis :
- Kazekatana no jutsu (technique du katana de vent).
Du vent tourna autour de son membre allongé, et un magnifique sabre transparent se matérialisa. Le blond le serra fortement.
- La prochaine fois… je te ferrai regretter tes paroles !
Nullement inquiet, l’Uchiwa dégaina l’épée qui se trouvait à sa taille.
- On dirait qu’on va passer aux choses sérieuses !
***
Shikamaru attendait devant ses ennemis pétrifiés.
« Pourvu qu’ils ne le remarque pas… »
Mais, après quelques mots chuchotés dans son oreille, une expression de quiétude naquit sur la face du Mizukage.
- SOLDATS, appela-t-il, NE LAISSEZ PAS CES CHIENS VOUS IMPRESSIONER ; EN AVANT !
Les assoiffés de sang coururent à la rencontre de leurs opposant, alors que les appareils essayaient d’en cibler autant qu’ils pouvaient. Durant les cinq premières minutes, la situation était à peu près maîtrisée par les hommes de Konoha, mais peu après on commença à ressentir un ralentissement dans la fréquence de tir des machines, puis elles s’arrêtèrent totalement. Bien évidemment, cela n’échappa pas à l’ennemi qui ria à pleine gorge et reprit du terrain.
« Et merde ! » pensait Shikamaru. « J’pensais pas qu’ils oseraient attaquer, mais on dirait que ces gars sont fous alliés… ou plutôt, leur kage est moins con que je pensais : il a compris la faiblesse du mécanisme. Quoi qu’il en soit, ils ont du perdre la moitié de leur troupe, mais… il en reste encore environ six milles… »

A une distance raisonnable, le Mizukage scrutait la scène avec une joie non dissimulée.
- On dirait bien que tu avais raison, Nobuo.
- Evidemment : la seule énergie qui peut éjecter les shurikens aussi efficacement, c’est le chakra, et vu la vitesse où les projectiles volaient, la quantité demandée de chakra pour le fonctionnement de la machine devait être énorme ! Et comme le chakra n’est pas infini, ça ne pouvait pas fonctionner plus de dix minutes. Ca puait le bluff à des années lumières...
- Maintenant, la bataille est gagnée d’avance.
- Il reste la moitié des troupes dans chaque camp. On est à ex-æquo.
- Non : nous, nous avons encore six milles hommes, alors qu’eux, ils n’en ont plus que deux milles…
- Et tu oublies leur quinzaine de légende qui comptent pour trois cents chacune…
- Mais nous, nous avons deux légendes qui comptent au moins pour cinq cents chacune…
- Non : une légende, nuance.
Le Mizukage le regarda avec une expression saturée de vantardise.
- Je sais que je suis terriblement fort, mais de là à valoir cinq cents hommes… hu hu hu.
« C’est de moi que je parlais, imbécile vantard ! Toi, tu es « juste » légèrement au-dessus d’un ninja d’élite ! »

Devant les murailles du village, l’armée de Konoha semblait de plus en plus aculée, bien que les célèbres juunins en chef tenaient l’ennemi en respect.
- Hokage, s’exprima Kiba, il faut faire quelque chose ! On peut pas les laisser prendre l’avantage ainsi !
- Inutile de me le rappeler ! Dis-moi plutôt ton idée pour nous sortir de cette merde !
- laissez-nous, nous les juunins en chef, nettoyer le terrain avec nos techniques favorites. Là, on risquerait de blesser nos propres soldats !
- Les techniques comme les invocations magistrales consomment beaucoup de chakra. Après leur utilisation, vous serez à la merci de l’ennemi !
- Oui mais on fera assez de dégâts pour espérer la victoire ! C’est notre seule solution, à moins que vous ayez un autre plan ?
La cheffe du village cogita tout en répandant des morceaux de cervelle par terre.
- Très bien ! SOLDATS, REPLIEZ VOUS ! TOUS AU MURS !
Ainsi, tous les soldats de tous les grades partirent au sommet du mur, mis à part les juunins en chef.
Les combattants de Kiri s’émerveillèrent de voir leurs opposants se replier. Ils observèrent les chefs restants, éparpillés le long de la muraille, et les narguèrent… peu de temps : en effet, certains virent un nuage noir et épais les ensevelir, leur absorbant tout leur chakra, les étouffants, lacérant, déchirant, broyant, cognant et les tuant enfin après toutes ces diverses souffrances. D’autres aperçurent deux éclairs blancs se diriger vers eux et rejoignirent les portes du paradis. On dit aussi qu’un duo de bêtes vertes avec un chakra tel qu’il faisait trembler la terre et briser les falaises foncèrent dans les rangs.
Il ne faut pas oublier non plus les dizaines de soldats envoyés dans une autre dimension (tandis qu’une tête d’épouvantail failli s’écrouler sous la fatigue), les cent cinquante qui furent étranglés par leur propre ombre ou qui s’entretuèrent pendant qu’une sournoise contrôlait leur esprit, et enfin ceux qui furent déchiquetés par un énorme chien blanc à deux têtes ou fondus par l’acide d’une gigantesque limace.

Du haut des murs, les soldats de Konoha assistèrent au spectacle, au massacre. Bien qu’ils ne les portaient pas dans leur cœur, les guerriers du village de la feuille ressentirent un soupçon de pitié envers leurs ennemis, et de fierté en étant témoin de la puissance de leur commandant. Cependant, ce fut l’Hokage qui supporta le moins cette vision sanglante, pour elle qui souffrait de ce liquide rouge.
La tuerie phénoménale ne dura guère longtemps, du fait de l’endurance immense requise pour l’utilisation de telles techniques, mais balaya un nombre considérable d’homme. Dès l’arrêt de l’offensive terrible, le Mizukage ne perdit pas de temps pour ordonner la contre-attaque et se lança lui-même dans la bataille. Ce fut son erreur : Le stratège de Konoha avait feint l’évanouissement pour se trouver près du chef ennemi, et se relevant brusquement lui coupa le bras gauche ce qui lui arracha un cri. Le chef de Kiri entreprit de lui faire payer, mais il fut repoussé par une force inconnue. Il se retourna fou de colère et de douleur… pour apercevoir son champion, Nobuo.
- Aide-moi !
Le Mizukage fut ravit de constater que ses paroles firent réagir le combattant, mais ils ne pensèrent pas à la même chose…
***
Loin de l’agitation, Naruto escrimait de toutes ses forces contre son ancien rival. Vu la force de son adversaire, il avait plusieurs fois voulu s’aider davantage de son démon intérieur, mais refusa de succomber à la tentation. Il se répetait ces mots : « Je dois pas ! Je ferais plus de mal que de bien avec encore plus de son chakra. Ca s’passerait comme la dernière fois… »
Il entreprenait une vraie lutte intérieure pour résister. Malheureusement, ça n’échappa pas à Sasuke qui commença un nouveau monologue :
- Alors ? Pourquoi tu actives pas ton pouvoir caché, comme la dernière fois ? La mort de l’autre te hante ?
Un rire maléfique sortit de sa bouche.
- Si tu l’actives pas… je vois pas pourquoi je me priverais, moi !
Sur ces mots, sa peau changea de couleur, ses cheveux poussèrent et des ailes traversèrent sa cape. Il s’aida de l’effet de surprise pour désarmer son adversaire, et se plaça derrière lui.
- Apprends à te servir de ta force, ou tu me battras jamais !
Il finit en frappant la nuque de L’Uzumaki et celui-ci s’effondra.
***
Soudain, Nobuo souleva le Mizukage par le cou, et lui parla ainsi :
- Regarde-toi, fou dégénéré ! La bataille avait même pas commencé que tu t’es ramassé une droite de l’Hokage, ensuite j’ai du te conseiller pour t’empêcher d’abandonner devant la démonstration du lance-shuriken, et enfin tu perds stupidement ton bras et tu me demande te t’aider ! Quel fou voudrait obéir à un idiot vantard et incapable comme toi ! Tu es terriblement faible… peut-être que tu arriverais à battre un des fameux chiens ninjas de Kakashi au sharingan !
- Nobuo…
- Ho c’est pas la peine de me faire ce regard de chien battu ! J’en ai assez d’obéir à un combattant plus faible et moins rusé que moi ! Je connais quelqu’un qui gouvernera bien mieux que toi…
- Sale… traître !
- Qui est le traître ? Cette bataille est parfaitement inutile, c’est du temps et des hommes gâchés pour rien. C’est un peu comme trahir tes hommes de les envoyer à la mort sans raisons, non ?
Autour d’eux, un cercle s’était formé, car les juunins en chefs ne voulaient surtout pas manquer l’exécution de leur ennemi principal, et tenaient en respect tous ceux qui essayaient de protéger le Mizukage. Et tous se demandaient ce que signifiaient les derniers mots du champion.
- De toute façon, cette bataille était perdue d’avance avec un stratège comme toi ! Je suis désolé, mais ton rôle dans cette guerre est terminé. Je vais en finir avec toi, et me tirer de cet endroit glauque !
C’est alors que Nobuo sortit une lame étrange et la planta dans son ex-supérieur. Après l’avoir retirée, le sang jaillit telle une sauvage rivière pourpre. Cet acte marqua la fin de la bataille, car les combattants de Kiri perdirent la volonté de se battre, et le trois quart de leur troupe réussit à s’enfuir. C’est ainsi que finit la première bataille de cette guerre, et comme elle fut remportée par les soldats de Konoha grâce à l’habilité de leurs juunins en chef, on l’appela par la suite « la bataille des grands chefs ».
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MessagePosté le: Sam 17 Nov 2007, 8:39 pm    Sujet du message: Chapitre 9 : une journée pleine d’évènements et de mauvaises Répondre en citant

Chapitre 9 : une journée pleine d’évènements et de mauvaises nouvelles

« Apprends à te servir de ta force, ou tu me battras jamais ! »
Il se réveilla brusquement et suant dans un lit d’hôpital… pour encaisser un poing magistral au visage ! « TRIPLE IMBECILE DE COULLION DE BLOND ! TU PEUX ME DIRE OÙ EST-CE QUE TU GLANDAIS PENDANT QUE TOUS LES AUTRES JOUNINS EN CHEF ONT FAILLI SE FAIRE BUTER, HEIN ?! ET MÊME SI T’AVAIS DES PUTAINS D’ASSASSINS, AU CUL POURQUOI T’AS FAIT SI LONG ?! » Encore sonné par la frappe, Naruto cogita pendant quelques secondes à la question de Tsunade. « Et on appelle ça un médecin… » Il se retrouva rapidement en train de prendre l’air à travers le mur.
Après s’être dépêtré de la paroi et quand le calme revint dans la chambre, l’Uzumaki se décida à parler : « Tsunade… c’était Sasuke…
- … je suis désolée, je me suis emportée pour rien…
- Ho tu as raison j’aurais du être présent à la première bataille, quelle que soit l’empêchement j’ai pas d’excuse… le soleil de Konoha ? Je mérite pas des surnoms pareils… quel jour on est ?
- On a remporté la bataille il y a quelques jours.
- …
- … et comment ça s’est passé, avec Sasuke ?
- Si j’avais réussi je serais pas là, hein ? Ca a encore raté… »
Il serra ses poings jusqu’au sang et ferma les yeux. A ce moment, Tsunade lui baisa le front, ce qui le fit rougir. « Tu y arriveras, je te connais…
- … et les autres ?
- Ils sont s’en tous sortis.
- Et Chôji et Tenten ?
- Je sais pas… on a reçu aucunes nouvelles… mais ça va pas tarder. » Elle accompagna ses derniers mots par un sourire chaleureux que Naruto renvoya gentiment.

On toqua à la porte et presque aussitôt une Shizune complètement essoufflée faillit tomber en avant à cause de son frein brutal. « Sensei ! C’est terrible !
- Mais qu’est-ce qu’il se passe ?
- Venez, ça ira plus vite. »
Naruto, Tsunade et Shizune foncèrent aux portes du village. Arrivés à destination, ils aperçurent une foule de monde rassemblée autour de Chôji Akimichi. Il avait un genou à terre et tenait une jeune femme dans ses bras. Son visage était crispé de tristesse et de douleur : il se trouvait en effet sérieusement blessé à l’épaule gauche. L’Hokage se fraya un chemin jusqu’au guerrier. « Mon dieu ! Chôji !
- Je suis désolé… je n’ai pas pu la sauver… » Une larme glissa le long de sa joue, et Tsunade reconnut la victime : Tenten, la maître d’arme ; une des jounins en chef.
A ce moment, on vit apparaître Ino, Sakura, Hinata, Shikamaru, Kiba, Shino, Lee, Gai, et enfin Neji. Tous furent profondément troublés et un silence funeste refroidit l’ambiance. Le plus horrifiés fut sans doute Neji : devant l’affreux spectacle, il recula d’un bond et prononça le nom de la défunte. Pour la première fois dans toute l’histoire du monde ninja, on vit un Hyuuga verser une larme. Sa blessure ne guérit jamais totalement, et il porta une cicatrice peu commune : deux mèches blanches de chaque côté de sa tête.
Lee qui considérait la morte comme sa sœur, ne cacha pas ses larmes ; le sol reçut les gouttes amères de sa tristesse. Gai fut si profondément bouleversé qu’il ne prît plus d’autres élèves jusqu’à sa mort.
Les autres baissèrent la tête et serrèrent les poings.

Tsunade soigna Chôji et la foule se dispersa peu à peu. On apporta le cadavre de Tenten à la morgue. Les jounins en chef étaient sur le point de partir quand Tsunade leur ordonna : « Venez tous dans mon bureau. Nous avons des choses à régler. » Ainsi ils se déplacèrent tous jusqu’au bureau de L’Hokage. « Tenten, commença la blonde, était une de nos jounins en chef. A son niveau, il est difficile de croire qu’elle soit morte par un tir hasardeux de shurikens (bien que le moindre relâchement puisse nous coûter cher dans une bataille). C’est pourquoi j’aimerais que nous écoutions tous attentivement le rapport de Chôji.
- Bien, fit celui-ci. La bataille a été rude à Suna ; l’ennemi était bien plus nombreux et mieux équipé que nous ne l’étions. Mais j’ai combattu rageusement avec Tenten, et grâce à diverses stratégies ingénieuses du Kazekage, nous regagnions espoir. Cependant, nous avons eu affaire à une mauvaise surprise : l’arrivée inattendue de Kisame, le membre de L’Akatsuki. Vu les dégâts qu’il risquait de causer dans nos troupes, je l’ai combattu en duel. J’ai été blessé à l’épaule, et il allait me porter le coup de grâce.
« C’est à ce moment que Tenten est intervenue : elle a pris le coup à ma place, et en est décédée. » Il marqua une pause, les yeux rougis par la tristesse. « Je suis devenu furieux et j’ai réussi à lui porter un coup conséquent. Il s’est échappé peu après. La bataille a finalement été remportée par Suna, et je suis revenu en hâte pour vous apporter la nouvelle. » Un silence s’installa dans la pièce… et fut bientôt perturbé : en effet, le décès d’une amie est douloureux, tandis que celui d’une amante est insupportable. Neji ragea par des paroles stupéfiantes : « Tenten… SALAUD ! » Ils furent tous brutalement choqués, mais aucun n’aurait pu prédire la suite de ses mots : « Je te poursuivrai toute ma vie, je te ferai endurer toutes les tortures imaginables et quand tu me demanderas de crever, je t’achèverai le sourire aux lèvres. » Il sauta par la fenêtre et disparut dans le village.

La surprise avait été tellement surprenante qu’ils ne purent que rester bêtement immobiles durant un temps trop long. Tsunade fut la première à reprendre ses esprits : « Une de nos jounins en chef est morte, L’Akatsuki refait surface. Et un autre de nos jounins en chef risque de nous quitter bientôt… la situation pourrait difficilement être pire... » Elle se trompait, car une Shizune affolée toqua à la porte et rentra presque immédiatement, un parchemin dans la main droite. « Sensei, dit-elle alarmée ! Nous avons reçu un message du daimyo* ! La capitale du pays du feu a été détruite !
- Quoi ?! Mais alors où est-il ? Et ses habitants ?
- Le daimyo est en sécurité au village Tsuyomatta, placé sous haute protection.
- Ouf ! A un moment j’ai cru que le pays du feu était tombé… qu’en est-il des habitants ?
- Peu ont survécu, mais ils se trouvent au même endroit que leur chef.
- La situation est déplorable, dit Naruto…
- Je sais, je sais, répondit Tsunade. On va régler les problèmes selon leur priorité : Lee, va chercher Neji. Je veux que tu le résonnes et que tu le ramènes. N’hésites pas à employer la force ; je ne veux pas qu’il devienne comme Sasuke. » L’Uzumaki et Sakura eurent mal au cœur à l’entente de ces mots, tandis que le ninja vert partit exécuter sa mission. « Vous l’envoyez tout seul face à Neji, s’étonna Kiba ? S’il doit se battre, ça serait plus sûr d’envoyer quelqu’un avec lui, non ?
- Mauvaise idée, fit Shikamaru. Lee est le plus proche de Neji après Tenten. Si Gai-sensei y va avec, ils seront moins tranquilles pour parler, et Neji risque de ne pas écouter Lee. Seuls les mots et les poings de Lee peuvent le résonner. On le dérangerait plus qu’autre chose.
- C’est exact, continua Tsunade. Bon on passe au problème suivant : Shizune : dis au daimyo de venir se réfugier ici, à Konoha. Kakashi, Gai, Shino, Sakura et Hinata, vous allez au village Tsuyomatta pour l’escorter. Kakashi sera votre capitaine. » Ils s’en allèrent à leur tour. « Quant aux restants, finit-elle, vous pouvez vous reposer. Ces derniers jours ont été intenses, en plus de la mort de notre amie. Néanmoins soyez toujours prêt pour une nouvelle mission. » Les concernés quittèrent les lieux.

Naruto allait faire de même quand : « Ah oui, Naruto, reste là s’il te plaît. Je dois te communiquer quelque chose. » L’Uzumaki reprit donc sa position en face du bureau. « Oui, qu’est-ce qu’il y a ?
- Sasuke t’as encore battu et je suis sûr que tu recherches de la puissance, ou le moyen de dompter le renard, n’est-ce pas ? » Le blond fut légèrement perturbé par les propos de l’Hokage. « Pourquoi cette question ?
- Parce que je connais le moyen pour que tu deviennes rapidement plus fort. » Elle sourit devant la mine stupéfaite du jounin en chef.
***
« Il est là ! » Lee s’arrêta au terrain d’entraînement, derrière le visage colérique de son meilleur ami. « Neji ! » Le ninja se retourna. « Qu’est-ce que tu veux, fit-il froidement ?
- Je suis venu te ramener.
- Alors t’es revenu pour rien : je reviendrai pas tant que j’aurai pas retrouvé cet enfoiré de fumier.
- Et moi je dis que tu vas revenir. » La remarque ne plut pas au Hyuuga : « Tu perds ton temps…
- Ecoute-moi au moins !
- Ecouter quoi ? Que t’es désolé ? Que tu l’aimais énormément ? Qu’elle restera toujours dans nos cœurs ? QU’EST-CE QUE TU VAS ME DIRE, HEIN ?!
- Je suis là pour te soutenir, pas pour perdre mon temps. La vengeance apporte rien, à part le malheur. Regarde ce qui est arrivé à Sasuke ! Tu veux devenir comme lui, qui rejette tous les siens pour sa vengeance ? Tu veux terminer ta vie seul et malheureux ? Tu crois que c’est ce qu’elle aurait voulu ?
- TENTEN EST MORTE !
- Arrête ta folie et viens avec moi, Neji. Ou sinon, tu te transformeras, et tu deviendras une menace pour notre village. » Lee prit soudainement un air grave. « Et si ça devait arriver, Neji… » Il attendit quelques secondes avant de finir sa phrase. « …je te tuerai. »
Il avait insisté sur ses derniers mots avec une telle froideur, que Neji ressentit un soupçon de peur, lui, Neji Hyuuga. Ce sentiment étrange et presque inconnu pris de l’ampleur et lui serra l’estomac. Cependant, il n’en laissa rien paraître : en effet il fut pris d’un fou rire incontrôlable. « Toi, gloussa-t-il ! Me tuer ?! » Il redevint sérieux. « Tu sais ce que tu es ? Un idiot raté. Et moi, je suis un génie. Tu pourras jamais me battre, tu le sais, non ? » Lee fut légèrement blessé par ses paroles, mais il fit l’indifférent : « C’est vrai, je suis un raté. Naruto aussi l’était. Mais rappelle-toi le jour où tu as perdu contre Naruto le raté. Maintenant, il est plus fort que toi, plus fort que nous. Quant à moi, c’est vrai que j’en suis un aussi, cependant, j’ai atteint le même grade que toi avec mon entraînement que tu ne pourrais pas supporter. Je suis un génie de l’effort, et maintenant, je vais te ramener.
- Tu veux te battre ? Je vais t’atomiser.
- Si tu es si sûr de toi, laisse-moi te montrer la puissance d’un raté… »
***************************************************************************
*daimyo : c’est fort possible que vous ayez oublié qui est le daimyo dans Naruto, alors je vous rafraîchis la mémoire : le daimyo est celui qui s’occupe de l’économie du pays. C’est le président en quelques sorte (sauf que le président s’occupe aussi des affaires militaires) ^^.
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MessagePosté le: Sam 17 Nov 2007, 9:06 pm    Sujet du message: Chapitre 10 : La détermination de Lee et l’arme du quatrième Répondre en citant

Chapitre 10 : La détermination de Lee et l’arme du quatrième

Neji et Lee se mirent en position de combat. L’atmosphère était tendue, le silence presque total, chacun attendant l’attaque de l’autre. « Je te laisse attaquer en premier, bouseux, fit Neji !
- Si c’est ce que tu désire… » Lee fonça à une vitesse impressionnante, ce qui déstabilisa Neji. La ninja vert commença à fond, ne se retenant jamais pour chacun de ses coups durant les enchaînements qu’il exécutait dans une parfaite fluidité. Le Hyuuga réussissait difficilement à esquiver, et encore moins à attaquer. Il se trouvait dans une position de faiblesse. Il ne tint pas longtemps avant de se ramasser le pied farouche de son opposant. Il cracha par terre et se releva rapidement pour passer à l’offensive. Ce fut au tour de Lee de craindre les coups de son ami. Il encaissa un poing rageur au ventre et contre-attaqua immédiatement d’une droite puissante. Neji esquiva, et projeta la bête verte quelques dizaines de mètres plus loin. « Tu vois, railla-t-il ? Tu devrais rester à terre ! » Il avait baissé sa garde, et ça, Lee ne lui pardonna pas : il lança des shurikens dans la direction du ninja blanc. Celui-ci esquiva, mais perdit son adversaire de vue. Il comprit trop tard qu’il se trouvait derrière lui et la bête verte lui asséna un enchaînement d’une vitesse et d’une efficacité magistrale. Il finit sa suite de coups par un poing d’une violence inouïe. Le Hyuuga, qui se retrouva la tête ensanglantée et cabossée, peina grandement à se relever. « Tu parles trop vite, Neji. Tu es pas en pleine possession de tes moyens, tu es aveuglé par la colère. Arrêtons ce combat ridicule, et va te faire soigner par l’Hokage…
- NON ! JE NE REVIENDRAI PAS !
- Si tu veux pas revenir, je t’y forcerai. » Sur ce, Lee plia légèrement ses bras. Puis la terre gronda, le ciel s’obscurcit, les arbres se déracinèrent, tandis qu’une énergie terrible se dégagea du combattant vert. Ses muscles doublèrent, ses veines augmentèrent de volume, ses cheveux se dressèrent du fait de la concentration de puissance « Troisième porte ; porte de la vie : ouverte !
- Tu veux tant me ramener ? Alors je vais aussi passer aux choses sérieuses… »

A quelques dizaines de mètres, de derrière un buisson, une équipe composée de trois genins, deux chuunins et deux jounins senseis observaient le combat intense avec crainte et étonnement. « Sensei ! Ce sont des monstres ! Faut les arrêter ! » Le chef du groupe, Konohamaru, garda son calme et alluma une cigarette. Il souffla un rond de fumée avant de donner ses ordres. « Vous ferriez mieux d’essayer de suivre les mouvements de ces maîtres et de ne pas intervenir. Ca vaut aussi pour les chuunins et Hirako, bien sûr. Putain ! Quel combat ! » Le dernier prononcé se vexa : « Je suis jounin, et plus expérimenté que toi. Je vois pas pourquoi je devrais essayer de suivre les mouvements, je les vois très bien !
- ‘Mens pas, imbécile. Je suis plus jeune, mais je te dépasse largement tu sais ça. Moi je peux suivre un peu près les mouvements. Et pour répondre à toutes les questions qui trottent dans votre esprit, c’est pas la peine d’essayer d’intervenir un combat de ce niveau, car je vois qu’ils sont décidés, et que vous ne pourriez rien faire. On dirait que Neji a perdu l’esprit d’ailleurs…
- A nous deux, fit Hirako, on pourrait les empêcher de…
- Même la terre tremble, Hirako. Ce sont des jounins en chef, les plus puissants ninjas de notre village. La plupart ont le niveau des sannins, et ceux-là en font partie. Personnellement, je vais juste admirer ce combat magnifique. » Sur ce, il s’assit et scruta la cause de tous ces chamboulements.
***
Au bureau de l’Hokage, Tsunade s’apprêtait à révéler à Naruto le moyen d’augmenter sa force rapidement. « Arrête de me faire baver comme ça et vas-y !
- Du calme, jeune Uzumaki. Je vais tout te raconter. Tu sais, chaque Hokage est un être unique et puissant (Naruto nota un air de fausse modestie), et est respecté par tout le village.
- Viens en au fait !
- J’y viens. Pour le remercier de la protection qu’il offre et de tous ses services par ailleurs, on lui offre une arme terriblement puissante et unique pour ses propriétés. » Les yeux du ninja s’agrandirent à leur paroxysme. « Tu veux dire que tous les Hokages ont reçu ce présent ?!
- C’est exactement ça.
- Pourquoi personne est au courant ?
- Ces armes attirent les convoitises, ça serait pire si les autres villageois étaient au courant. Mais bref, à propos des armes : l’épée du premier a été volée, celle du deuxième, l’épée de Raijin*, tu l’as détruite avec Sasuke*, celle du troisième (l’invocation du roi singe qui se transforme en bâton) a été enterrée avec lui, et quant à l’arme du quatrième…
- Oui ?
- Elle a aussi été volée… » Naruto courba ses épaules. « Pourquoi tu me racontes tout ça ?
- Parce que tu as un chakra énorme et que tu ne l’utilises que partiellement.
- Je veux plus jamais utiliser le chakra du renard ! Il l’a… tué » Ce dernier mot fut à peine audible. « Oh, fit Tsunade, c’est pas de ce chakra que je parle. C’est du tien !
- Comment ?! Mais je l’utilise mon chakra !
- Oui mais seulement le cinquante pourcent.
- C’est impossible : rien qu’avec ça, j’ai plus de chakra que Sakura et Neji réunis.
- Et ?
- Comment ça « et » ?
- Tu sais pourquoi tu utilises pas tout ton chakra ? » Naruto fit un hochement de tête. « La raison est simple, poursuivit l’Hokage : le renard. Pour supporter son chakra, le tien est comme absorbé. Même si le sceau est très puissant, il l’est pas assez pour contenir totalement cette puissance. Grâce à l’arme de ton père, tu pourrais devenir deux fois plus fort. Il a voulu une arme de cette propriété parce qu’il savait le manque de puissance du sceau et pensait que tu pourrais en avoir besoin un jour. En gros il l’a faite pour toi. » Naruto fut totalement perturbé : « Je savais à moitié que mon père était le quatrième, mais ça fait bizarre de l’entendre dire par toi… et la deuxième chose qui me perturbe, pourquoi deux fois plus fort ?
- Le chakra est ton énergie vitale. Plus t’en as, plus t’es en forme. Comme tu as que la moitié de ton chakra, on peut dire que tu as la moitié de ta forme, donc de ta puissance… » L’Uzumaki sourit jusqu’aux oreilles : « Ca veut dire qu’avec l’arme je pourrai au moins égaler Sasuke avec le sceau maudit à son maximum ?!
- C’est exact, confirma-t-elle avec la même face que son protégé. » Cependant, l’expression du jounin en chef disparut subitement. « Mais tu as dit qu’elle avait été volée… comment la retrouver ?
- Mais je sais qui la possède, c’est Jiraya qui m’en as informé hier ! »
Elle avait combiné un sourire presque moqueur avec ses paroles. Le blond retrouva sa bonne humeur : « Où est-ce qu’elle est ?
- Elle se trouve dans un fort très bien gardé de Kiri. » Naruto prit un air déterminé : « Je la retrouverai. Mais Tenten… j’aurais voulu assister à son enterrement… et j’aurais aimé un peu de repos ; depuis sa mort, j’ai le cœur lourd, et je me sens un peu seul…
- … Tu dois y aller : je sais pas jusqu’à quand l’info sera valable, alors…
- Il faut que je revienne avant que l’enterrement commence, c’est ça ? » Tsunade sourit faiblement. « Oui…
- Et à propos de ton arme ? Je t’ai jamais vue avec !
- C’est parce que j’ai demandé un rouleau de techniques interdites en échange… il y en a une qui nous sera utile très bientôt, j’en suis convaincue…
- Si tu le dis… Et est-ce que mon père m’a légué autre chose ?
- … Eh bien, il y a une chose, mais je te la donnerai en temps voulu. » Naruto grimaça, un peu déçu. « Pas sympa… Bon, je vais retrouver l’arme !
- Très bien, mais informe Kiba de sa nouvelle mission, avant.
- Quelle nouvelle mission ?
- Tu crois quand même pas que je vais te laisser infiltrer un des forts ennemis le mieux gardé de l’opposant tout seul ? » Naruto éprouva un profond sentiment de joie : « Tu veux dire qu’il m’accompagne ?!
- C’est exact. Il te sera très utile, j’en suis sûr. En plus, rester avec un de tes meilleurs amis devrait soulager un peu ton malaise, non ? » Le sourire de Tsunade reparut une fois encore, tandis que Naruto feignit de se plaindre : « Ca va être dangereux et le village doit pas perdre un autre jounin en chef. C’est vraiment une bonne idée ?
- ‘Discute pas mes ordres ! Même s’il le veux pas, il va y aller… mais je suis certaine que j’aurai pas à le forcer… » Après avoir remercié son Hokage, l’Uzumaki s’éclipsa par sa vitesse légendaire. « Attends tu as oublié… il est déjà parti... Y a plus qu’à attendre qu’il revienne… »

En sortant, Naruto fut étonné de la noirceur du ciel et de l’ambiance funeste. C’est en entendant l’écho d’ondes de choc qu’il comprit la situation : Lee avait ouvert des portes, et Neji l’utilisait. « Mauvais… Même si ça risque de gêner Lee, je sais pas combien de temps je pourrais supporter ça…Il faut que j’aille l’aider » Résolument décidé à donner un coup de main à la bête verte, il s’apprêta à partir quand : « Eh ! Où tu vas comme ça ?!
- Je vais aider Lee, Kiba. Ils vont finir par s’entretuer.
- Meuh non, railla l’Inuzuka ! Tu sous-estimes Lee ! Il t’assommerait un éléphant avec un doigt ! » Ils furent pris d’un fou rire contrastant totalement avec le décor inquiétant. « Ha, fit Kiba la larme à l’œil, c’est vrai que si Neji l’utilise, Lee va devoir ouvrir quelques portes en plus...
- C’est pourquoi je voulais y aller.
- Bon, on va jeter un coup d’œil ? » Il n’eut pas besoin d’attendre la réponse de Naruto. Ils se déplacèrent très rapidement au champ de bataille. Oui, un champ de bataille, c’était le mot le plus approprié pour l’ex-terrain d’entraînement : les cratères se comptaient par dizaines, la terrible violence des coups assourdissaient quiconque était positionné à moins de deux cents mètre du combat, et des gouttes de sang, voir des jets de sang, tâchant le sol semblaient parfois naître du néant, du moins du poing de vue de l’équipe de Konohamaru. Arrivés à destination, les deux jounins en chef se placèrent à l’écart, aux cotés des autres déjà présents. Toute l’équipe fut surprise de les voir apparaître ainsi. « Alors, questionna Kiba ? Quelle est la situation ?
- C’est un combat de titan, dit Konohamaru… je crains pour leur santé. » Les deux jounins en chef observèrent la bataille un moment. « Eh bien, commença Kiba, je peux te rassurer, c’est bientôt fini.
- Comment tu sais ?! » L’Inuzuka, très légèrement vexé, lui tourna le dos au profit du duel, puis lui donna la réponse à sa question : « Je suis un jounin en chef moi aussi… »

La prédiction de l’Inuzuka ne tarda pas à se réaliser : on ressentit bientôt un énorme choc, et l’équipe purent enfin voir les deux combattants, Neji évanoui dans les bras de son meilleur ami. Lee reprit son apparence habituelle, et les nuages se dissipèrent. Il laissa tomber un genou à terre, essoufflé, et sourit à la vue de ses amis : « Bordel Lee ! T’as vu l’état du terrain ! Comment tu veux que les genins s’entraînent maintenant ?! » La remarque fit grimacer Lee, toujours dans la même position. « Je m’attendais à quelques félicitation, répliqua-t-il… On aurait dit que c’était comme si c’était fait pour vous ! Même avec ses pouvoirs aveuglés par le chagrin, et le malaise qu’il a éprouvé en me frappant, Neji reste un jounin en chef ! C’était dur bordel !
- Pff ! Je te l’éclate en moins de deux, le Hyuuga, railla Kiba. C’est pas un gars habillé comme un ange qui va me faire peur !
- T’arrives même pas à battre un de mes kage bunshin, pouffa Naruto ! Alors contre un ange… t’as aucune chance ! » Ils se disputèrent quelques minutes, et Naruto redevint un peu sérieux : « Si on t’as pas fait de félicitation, c’est qu’on savait que tu réussirait, quel qu’en soit le prix. » Ces mots, accompagnés des faces joyeuses de L’Uzumaki et de l’Inuzuka, réchauffèrent le cœur de la bête verte. « Merci les gars. » Après un moment de calme, Konohamaru proposa d’amener Neji aux soins de Tsunade. C’est Lee qui s’en occupa, et l’équipe mixte partit accomplir sa mission laissée en suspens, ce qui fit que les deux autres jounins en chef se retrouvèrent seuls. « Bon, fit Kiba, maintenant que le Hyuuga est sous contrôle et que tout le monde est parti, qu’est-ce qu’on fait ?
- On vient de m’informer d’une mission, et… tu m’accompagnes !
***
Peu de temps après, on toqua au bureau de l’Hokage et Lee apparut dans la pièce, portant Neji. « Bon, fit Tsunade… et si on soignait ce pauvre homme ? » Elle s’exécuta, mais poussa une grimace en voyant l’état de l’estomac de Neji, et les membres tailladés de Lee. « Vous y êtes allés à fond… Un peu plus et il n’aurait plus d’estomac du tout !
- Je suis désolé…
- Ce n’est rien : tu as fait ce qu’il fallait, si les mots n’ont pas suffit. » Elle s’occupa des blessures de Lee. « Même avec mes soins, Il ne pourra pas combattre qu’à partir d’après-demain … Oh, mais ne t’inquiète pas il aura largement assez de temps pour se défouler après… Il va rester en garde à vue jusqu’à demain matin, et s’il regagne son état normal d’ici là, je l’enverrai faire un cours spécial à l’académie, les genins s’en réjouiront. » Sa bouche dessina la courbe de la bonne humeur. « Prions pour qu’il regagne son état normal… »
***
Aux portes du village, Naruto expliquait la situation à Kiba : « On va infiltrer une base ennemie de haute sécurité et prendre un objet précieux.
- Cool ! Et c’est quoi cet objet ?
- C’est ce qui va me permettre de battre Sasuke…
-… Ok ! Mais c’est où ton endroit super bien gardé ? T’as une carte ?
-…
- Alors ?
- Je me disais bien que j’avais oublié quelque chose…
- IDIOT !
***************************************************************************
*l’épée de Raijin, tu l’as détruite avec Sasuke : Voici un détail qui mérite d’être éclairci pour les lecteurs des scans. Dans l’un des innombrables HS, on apprend que le deuxième Hokage avait une arme spéciale et puissante : l’épée de lumière (de Raijin quoi xD). C’est une épée qui avait la réputation d’être invincible. Elle était capable d’électrifier son opposant, car oui, c’était une épée électrique. Je parle au passé car l’épée avait été volée par un jounin de Konoha (qui s’était alors enfui au pays de la pluie), et quand ce jounin s’est dressé contre l’équipe 7, en mission au pays des vagues, Sasuke a lâché ses chidoris sur l’épée, et Naruto ses rasengans. Ils ont fini par casser la belle épée ;(.
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MessagePosté le: Sam 17 Nov 2007, 9:10 pm    Sujet du message: Chapitre 11 : flash-back Répondre en citant

Bon, c'est le dernier chapitre que j'ai fait (je me suis trompé, j'en fait 11 et pas 12), la suite prochainement (aucune date précise parce que je suis imprévisible quand j'écris).

Chapitre 11 : flash-back

Au milieu d'une forêt obscure du pays du feu, Naruto et Kiba (sur Akamaru bien sûr) progressaient de branche en branche. Le sol était humide de la rosée du matin, et le soleil ne s'était pas encore montré. Il y avait de cela un jour que les deux compagnons avaient quitté leur village, sous l'ordre de l'Hokage. Ils étaient silencieux, professionnels, leurs membres
légèrement engourdis sous l'effet du réveil matinal. Kiba bailla et entama leur première réelle discussion depuis la nuit dernière : « Ca va ? Pas trop fatigué ?
- Dur le matin, répondit-il en baillant. J'aurais bien dormi quelques heures de plus...
- Flemmard ! T'as dormi des heures et des heures à l'hôpital et t'oses dire que t'es fatigué ! Moi j'ai du aider les autres à réparer les murs et tout le reste, et j'ai aussi du... » Sa voix baissa d'un ton. « ...nettoyer le champ de bataille. » Leurs pensées se tournèrent vers leur amie défunte, mais ils n'en parlèrent pas. Naruto commença à son tour une nouvelle discussion : « Je suis pas venu à la bataille... t'es pas trop déçu ?
- J'aurai bien aimé t'avoir pour protéger mes arrières (Akamaru grogna de jalousie), mais je suppose que t'avais une bonne raison pour ne pas venir, n'est-ce pas ?
- Une raison oui, mais quant à savoir si elle est bonne... » Silence. Naruto paraissait anxieux. « Kiba, tu penses qu'on mérite notre succès ? J'ai pas l'impression d'avoir changé...
- Tous les jounins en chefs sont des successeurs potentiels de l'Hokage, et ils le méritent : Kakashi-sensei et Gai-sensei, après la mort d'Asuma-sensei, ont doublé voir triplé leurs efforts dans leur chagrin. Chôji, lui qui s'entraînait que moyennement, a fait de même pour être digne de son sensei. Shikamaru et Ino ont suivi son exemple. Quant au reste des jounins en chefs, et je suis de ceux-là, ils ne voulaient pas perdre leur maître comme l'équipe dix, alors ils se sont entraînés intensément et ont fini par dépasser leur sensei. Mais toi et Sakura, vous vous êtes entraîné pour d'autres raisons, n'est-ce pas ? » Kiba sourit assez largement pour laisser paraître ses canines acérées. L'incertitude s'empara de Naruto : « Pour Sakura, je suppose que c'est en
partie pour Sasuke, mais c'est aussi pour une autre cause que je ne connais pas.
- Moi, je la connais la cause... » Kiba soupira bruyamment sous l'oeil surpris de son ami.
« Mais la raison, dit-il, tu la connaîtras bien assez tôt, crois-moi.
- Ca te ferait mal au cul de me le dire ?
- Y'a des choses qu'il faut découvrir par soi-même... N'empêche que je trouve que celui qui mérite le plus son succès, c'est toi : tu as réussi à changer l'attitude des gens envers toi, et tu es certainement devenu le meilleur ninja du village. Mais t'as pas l'air de partager mon point de vue... » Malgré le sourire de Kiba, Naruto baissa la tête et son visage parut ternir. Ses prochains mots furent aussi sinistres que son aspect : « Je suis un assassin et un incapable : je peux pas ramener un ami, et j'en ai tué un autre...
- C’était pas ta faute! s'écria Kiba.
- NON ! » Sa tristesse avait fait place à la colère. « Tu sais Kiba, fit Naruto, le visage crispé, le rapport de cette mission a été falsifié par Sakura, parce qu'elle voulait pas que ma réputation soit plus mauvaise qu'elle ne l'était déjà. Tu connais seulement la version officielle de l'histoire. » Kiba demeura silencieux, mais s'il n'avait pas eu un sens de l'ouïe surdéveloppé, il se serait volontiers rapproché pour mieux écouter. « Tu es sûr de ce que
tu dis ?
- JE SAIS FAIRE LA DINSTINCTION ENTRE LA REALITE ET LE MENSONGE NOM DE DIEU ! J'ETAIS AU CENTRE DE L'ACTION ET JE ME RAPPELLE PARFAITEMENT QUE JE L'AI TUE ! » Il avait crié sans le vouloir, cependant crier était la seule chose qui pouvait dissiper sa colère à ce moment. Kiba, lui, sembla demeurer
indifférent, mais quand des larmes commencèrent à humidifier le visage de son ami, il
prit une expression compatissante. « Raconte-moi.
- C'était il y a deux ans si tu te rappelles. Sakura, Sai et moi on devait accomplir une mission de rang A au pays des vagues qui consistait à se débarrasser d'un chef mafieux. Mais ce salaud avait été prévenu, je sais pas comment, qu'on était des ninjas qui devait lui faire la peau, et il s'est arrangé pour trafiquer nos boissons. A cause de ce connard, on était tellement
crevé que même les pilules de soldat pouvaient pas nous rendre notre énergie, et on a pas pu établir de tour de garde durant la nuit. Sakura a été enlevée au Q.G du mafieux et quand on est arrivé Sai et moi pour aller la récupérer, c'est là que les emmerdes ont commencé...
***
Deux ans auparavant, dans une forêt du pays des vagues. Naruto et Sai inspectaient le sol, comme si il renfermait un vieux secret. « Naruto... J'ai trouvé. » Naruto se dirigea vers son ami pour apercevoir un escalier sombre qui semblait mener au centre de la terre, jusqu'en enfer. « Joli Sai ! Maintenant, on va récupérer Sakura et quand on sera sortis, on aura tellement bousillé la tête du mafieux qu'il pourra plus jamais manger une salade ! » Bien que la petite blague détendit l'atmosphère, une peur pesante leur rongeait les entrailles : était-elle
morte ? Pourquoi une ninja de son niveau ne pouvait pas s'enfuir toute seule ?
Ils descendirent les marches sinistres pendant de pénibles minutes, et, après
avoir traversé un petit vestibule, se retrouvèrent devant une immense porte de quelques mètres de hauteur. Ils l'entrouvrirent avec peine, et découvrirent une salle aussi imposante que son entrée.
C'était un lieu énorme, d'environ deux cent cinquante mètres carrés. Des piliers gigantesques l'empêchaient de s'écrouler sous le poids du plafond se trouvant à des dizaines de mètres du sol. Mais la première chose à remarquer était l'ambiance festive engendrée par les quelques centaines de soldats mangeant et se soûlant à leur guise. Puis, Sai discerna l'objectif de leur
présence en ce lieu : « Eh, Naruto, chuchota-t-il, regarde au fond de la salle, c'est Sakura et notre cible... »
En effet, sur un trône en or était assis le terrible homme d'affaire, et sur un autre se trouvait Sakura, bâillonnée et les mains attachées par un bracelet anti-chakra. « Alors c'est pour ça qu'elle ne peut pas s'échapper : des bracelets anti-chakra...
- C'est le genre d'objet qu'on utilise seulement dans les prisons des villages cachés et des capitales des cinq pays dominants. Il est vraiment influent pour pouvoir se procurer un tel matériel !
- Aucune importance! répliqua Naruto, de toute façon, dans pas longtemps je lui aurai arraché la langue et coupé les bras et jambes !
- Ne te précipite pas ! Ils sont très nombreux et nous, nous sommes deux...
- Aucune importance, répéta-t-il ! » Sai s'exaspéra devant l'attitude de son compagnon.
A ce moment précis, le mafieux se leva et commença un discours en face de ses troupes : « Ecoutez-moi soldats ! Konoha a décidé que j'étais une menace, et ils m'ont envoyé des assassins ! Mais ils n'ont pas été prudents en n’inspectant pas leur boisson : ils se sont endormis et ont sûrement du avoir un matin agité ! » Il fut pris d'un fou rire malicieux… et grotesque. Naruto soupira. « Si il parle de ces abrutis que Konohamaru aurait pu tuer avec un
orteil... et encore... ». Sai lui demanda de se taire pour écouter la suite : « Mais, poursuivit le chef, j'ai trouvé que cette belle créature irait bien dans mon lit, alors je l'ai fait amener ici ! Vous ne la trouvez pas magnifique ? Imaginez la sensation lorsque vous lui caressez le bout des seins, ou lorsque vous lui touchez ses parties intimes! » Il eut un sourire pervers, tandis
que les yeux de Naruto s'orangeaient et que ses canines poussaient anormalement « Salauuud, chuchota-t-il !
-Naruto...garde ton calme... Il ne lui a certainement encore rien fait. » Le mafieux finit enfin son discours : « Vous voyez, c'est ma chose là ! Maintenant je m'en vais passer une bonne nuit et peut-être que je vous la passerai après! » La remarque fut accompagnée d'un tonnerre d'applaudissements et de cris sauvages. Cependant, Naruto n'arriva plus à se contenir et ouvrit
complètement la porte, alertant tout le monde de sa présence. « OH ! BANDE D'ENFOIRES ! JE VOUS PARLE ! » L'espoir submergea Sakura qui prononça son nom à voix basse. Ensuite des dizaines d'homme foncèrent dans sa direction, mais ils furent tous éjectés, et les plus malchanceux s'écrasèrent sur les colonnes qui cassèrent sous le choc. « ECOUTEZ-MOI LES MERDEUX ! JE VAIS TOUS VOUS BUTEZ ! MAIS TOI LA-BAS TU PRIERAS POUR QUE JE T’ACHEVE ! JE VAIS TE PENDRE AVEC TES PROPRES ENTRAILLES ! » La terre tremblait légèrement sous l'aura rouge protectrice du jounin. Le mafieux ne se laissa pas
impressionner : « Tuez-moi ce vaurien, moi j'ai déjà prévu ce que je vais faire ce soir! » Il lécha la joue de Sakura qui grogna de dégoût. La colère du ninja s'attisa jusqu'à son paroxysme, et six queues lui poussèrent très rapidement. Il se métamorphosa : sa taille s'agrandit, des oreilles de renard remplacèrent les autres, des griffes poussèrent le long de ses doigts, ses habits se déchirèrent, sa mâchoire s'allongea. Le tout forma un démon
renard miniature de la hauteur de la porte qu'il venait de franchir...
Sai grimaça (chose rare chez lui, notons-le) : « On dirait que les choses se compliquent... » Il y eut un grand cri animal, et Naruto chargea vers la foule hostile. Les membres volèrent, les têtes tombèrent, les corps s'écroulèrent, et le sang décora macabrement les parois de la salle. Le mafieux paniqua, et tenta de s'enfuir avec Sakura. Or, il n'échappa pas à la furie
destructrice de Naruto qui se plaça à une vitesse vertigineuse en face de son ennemi. Le chef bégaya : « O-o-oh ! C-c-c calme-t-t-toi ! T-t-t-tiens j-je t-te l-la rends ! M-m-mainte-maintenant l-laisse-m-moi ! » Il déverrouilla les bracelets de Sakura, et recula tranquillement,
fixant du regard ce qui semblait être la réincarnation du dieu de la folie furieuse. Mais la bête ne l'entendait pas ainsi : elle démembra le mafieux et l'empala pas une de ses griffes, puis, après avoir joué avec sa victime, le démon la décapita. Sakura demeura médusée par la scène. C'est à ce moment que Sai apparut devant le renard. « Reprends tes esprits Naruto ! Tu n'es plus toi-même. Tu vas finir par tuer Sakura ! » Le concerné grogna et frappa Sai, qu'il éjecta jusqu'au pilier le plus proche avec une force herculéenne. Il ne restait plus que la belle et la bête. Sakura sanglota : « Naruto, arrête ! S'il te plaît ! » Naruto fut expulsé par une force inconnue, et il tomba inconscient, reprenant son apparence habituelle.
***
Retour au temps présent. Naruto finissait son récit en pleurant : « Je l'ai tué, Kiba. J'ai tué Sai ! Et si j'étais pas tombé inconscient pour je ne sais quelle raison, j'aurais tué Sakura ! » Il n'arrivait à retenir ses chaudes larmes de couler. Il avait tué Sai. Jamais plus il ne pourrait voir son sourire indifférent, tout ça à cause de lui. Il s'attendait à recevoir un puissant poing de Kiba, combiné avec un coup de griffe d'Akamaru, mais la seule chose qu'il reçut fut l'étreinte de son ami. Kiba lui parla doucement : « Tu es victime d'une malédiction, une malédiction qui a sauvé le village. Arrête de t'accuser de tous les crimes du renard, tu n'y es pour rien. Tu te rappelles ce que Sousuke disait ? « Ne vis pas dans le passé, mais dans le futur. Si tu ne peux pas supporter tes actes antérieurs, protège tes proches en guise de purgatoire. C'est ceux qui s'inquiètent plus pour les autres que pour eux-mêmes qui sont les plus vertueux des hommes. » Tu dis que tu as failli tuer Sakura ? Tu voulais la sauver, et tu l'as fait, c'est tout. C'est pas la peine de penser à ce qui aurait pu arriver. » Les paroles de Kiba apaisèrent le coeur de Naruto. Ses larmes cessèrent de mouiller ses joues, et il regarda son ami : « Kiba,
merci. Je mérite pas d'avoir un ami pareil. » Kiba sourit, et mit un terme leur étreinte. « T'as raison ! Et... » Il y eut un silence, pendant lequel Kiba regarda autour de lui « Dis à personne ce que j'ai fait ! Ca ruinerait ma réputation de badboy ! » Naruto sourit à son tour : « C'est
promis. »
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backala
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MessagePosté le: Jeu 06 Déc 2007, 10:45 pm    Sujet du message: Chapitre 12 Répondre en citant

Chapitre 12 : le retour de l’Akatsuki

« Oh Naruto ! Tu connaîtrais pas un village près de notre objectif par hasard ? »
Naruto et Kiba se trouvaient toujours dans la forêt, et le soleil s’était couché deux fois depuis que Naruto avait révélé la triste vérité concernant son ami. « Je sais pas, répondit-il, pourquoi ?
- Parce que j’aimerais faire du shopping ! » Naruto faillit manquer son appui sur la branche d’arbre suivante, devant les paroles insouciantes de Kiba. « Je crois pas que ce soit vraiment le moment, on est en mission tu sais !
- Alleeeeez ! Relax, bordel de queue !*
- On-est-en-mission, répéta Naruto en séparant chaque syllabe de sa phrase !
- Et alors ! Combien de fois on a fait des escales pour se marrer durant des missions toi et moi ! » Naruto fronça un sourcil. « Ca nous a jamais vraiment réussi…
- Peuh ! Si tu parles de la fois où l’assassin débutant a essayé d’empoisonner nos ramens…
- JE ne parles pas seulement de ça Kiba, coupa Naruto en essayant d’éviter de se remémorer l’incident presque fatal ! A chaque fois qu’on a fait les cons, on a eu des problèmes !
- Bordel reviens sur terre ! Nous sommes deux ninjas turbulents qui ont pas mûris comme les autres et qui apportent TOUJOURS des problèmes quoi qu’ils fassent ! » Naruto fronça son deuxième sourcil, ce qui fit ressortir une expression douteuse. Kiba sourit de toutes ses dents, laissant paraître ses deux féroces canines légèrement plus grandes que la normale. « Je sais que t’en as envie ; tu sais comme avant, un beau village, un bel endroit, une belle touriste, un bon hôtel, une bonne nuit…
- Je t’emmerde Kiba avec tes pensées perverses !
- C’est certainement pas moi le plus pervers de nous deux… Hein, élève de Jiraiya ? » Il sourit de plus belle, alors que son ami s’empourprait. « Inutile de me rappeler ces souvenirs gênants ! Pourquoi tu veux acheter des habits ?
- Pour remplacer cette horrible veste de fourrure grise tachée, lacérée et trouée que j’ai du ressortir parce qu’un SALAUD D’ENFOIRE M’A BRULE L’AUTRE AVEC UN PUTAIN DE KATON PENDANT QUE J’ETAIS EN MISSION Y A QUELQUES MOIS !
- Mais quel gosse…Bon ok mais on reste pas plus d’une jour alors ! On doit revenir avant l’enterrement de… » Leurs visage se prirent une expression grave, et ils ne parlèrent plus jusqu’à qu’ils arrivèrent à destination.
***
Trois heures plus tard, au village de Kuuru, Naruto et Kiba marchaient tranquillement dans la rue. « Bon, dit Naruto, t’as une idée précise de ce que tu veux ?
- Bah la seule chose que je sais c’est que je veux un truc classe ! » Naruto soupira, mais Kiba ignora son attitude et ils se déplacèrent dans ce qui paraissait être la plus grande boutique du village. « Bon, fit Kiba, je pars à la recherche du truc le plus classe ! Va où tu veux, mais on se rejoint dans le bistrot du dragon vert ». Il montra le bâtiment en face de leur position. « A plus tard ! » Kiba entra dans le magasin (non sans causer du grabuge ; en effet il eut de la peine à accepter que les chiens, quelle que soit leur taille, ne puissent pas entrer dans cet établissement), et son ami quant à lui se dirigea directement au « dragon vert ».
Après avoir payé une belle choppe de bière, il s’installa sur la seule table libre, et il surprit une conversation inquiétante : « T’as vu les soldats ? s’exclama un jeune homme brun.
- Evidemment que je les ai vu, Masaki, répondit son compagnon ! Ils étaient à peu près trois cents, tous des guerriers d’élite à ce qu’il paraît !
- Et le chef il me fait froid dans le dos… Jamais vu des yeux pareils !
- Ouais je les ais vu aussi, ces yeux rouge sang… » Ils s’arrêtèrent, et observèrent les alentours, comme si on les surveillait, puis ils reprirent la discussion qui vira vite en un sujet plus joyeux.
Naruto, lui, sirota anxieusement sa boisson. « Pas bon tout ça, commença-t-il. Des yeux rouges il y en a pas cent milles… et ces guerriers j’espère qu’ils sont pas venus pour nous… » Il finit sa bière et décida d’aller chercher Kiba. A ce moment, un individu apparut soudainement derrière lui. Naruto réagit au quart de tour ; il sortit son kunai et se mit en position défensive… pour constater que l’homme mystérieux n’était autre que son ami, avec un Akamaru joyeux à ses côtés. « Eh bé ! T’en fais une tête ! C’est la bière qui te fait cet effet ?
- Putain Kiba ! Une seconde de plus et je t’aurais plaqué au sol… et bonjour la discrétion…
- Relax! Arrête de voir le mal partout ! » Naruto allait protester quand il remarqua la tenue différente de l’Inuzuka ainsi que son sac de commission. « C’est… classe ! » En effet, Kiba était vêtu d’un long manteau noir de cuir, ouvert en son milieu, s’étendant presque jusqu’à ses chevilles. « Evidemment que c’est classe ! En fait pour dire la vérité, j’ai le même pour toi. » Il sortit de son sac le même habit qu’il portait à cet instant. Naruto le remercia, et enfila le nouveau vêtement. « C’est une très belle veste, mais on a l’air cons de porter la même chose…
- Meuh non, on a qu’à dire que c’est notre uniforme de travail ! » Kiba cligna son œil droit, et ils sortirent du bar.

Le lendemain, après avoir visité les lieux, dragué quelques jolies filles (même si Kiba fut en fait le seul à profiter de son statut de célibataire), et récolté quelques informations sur le fort et le mystérieux commandant aux yeux menaçants, Naruto et Kiba quittèrent la ville et continuèrent leur route vers leur objectif. Durant les premières heures, ils ne discernèrent rien d’anormal, puis Kiba sentit une odeur inquiétante : « Naruto, on a un problème…
- Comment ?
- Ta bande de guerrier, je crois qu’ils arrivent… » Les yeux de Naruto s’agrandirent soudainement. « C’est… une blague ?
- Désolé, mais ils devraient être là dans environ cinq minutes !
- T’aurais pu me le dire avant…
- Désolé, MONsieur, répliqua Kiba en exagérant la première syllabe du mot, mais je les ai senti il y a une minute à peine ! Ils cachaient leur odeur… sois heureux d’avoir été prévenu quand même, parce que si j’avais pas été là, tu aurais pas été préparé !
- Bref, coupa Naruto! Qu’est-ce qu’on fait ?
- On devrait… » Il ne finit pas sa phrase car les deux compagnons sautèrent en avant afin d’éviter une attaque souterraine ! Suivit ensuite une série de mouvements fluides ayant pour but d’esquiver les innombrables projectiles lancés dans leur direction. Ils réussirent cependant à se rejoindre en se mettant dos à dos alors que l’attaque semblait avoir cessé. « Nom de dieu Kiba ! Ca veut dire quoi ça ?!
- Fais pas chier sale blond ! On dirait qu’ils ont pas d’odeur ! » Une voix froide comme une nuit d’hiver arrêta la discussion des deux amis : « C’est exact Kiba Inuzuka ! Il me semble que tu as quelque peu grandit depuis notre précédente rencontre. » Ses yeux rouges, ce regard, cette assurance, il n’y avait aucun doute sur l’identité de l’individu ; devant Naruto et Kiba se tenait Itachi, l’un des seuls Uchiha encore en vie. « Jackpot, blagua l’Inuzuka ! J’ai trouvé pourquoi j’ai pas pu sentir les lanceurs de shurikens !
- Genjutsu ?
- J’en ai bien peur… » Les deux équipiers commencèrent à bouger nerveusement. « Mais Kiba, fit Naruto inquiet, les troupes que tu as senti…
- Celles-là sont vraies, malheureusement pour vous, révéla Itachi.
- Donc même si on arrive à échapper à ce putain de genjutsu, on aura les troupes au cul…on est pas dans la merde... » Naruto émit un sourire crispé. « Kiba, fit-il, je vais te sortir de là. » Kiba ria suite à cette déclaration. « Pense d’abord à ta sécurité idiot !
- Ta gueule ! Il y a un de nous deux qui va devoir affronter Itachi et tout le bordel. Et ce sera moi. Je vais nous sortir de l’illusion et toi tu te casses à Konoha. » Son compagnon fut cette fois sérieusement troublé. « C’est hors de question ! Tu vas te faire laminer si je suis pas là ! Tu veux affronter Itachi, et les trois cents guerriers d’élite ?! Arrête tes conneries et…
- NON ! Tu vas vite te casser, et comme je pense que l’autre enfoiré va m’enfermer quelque part parce qu’il a besoin de moi vivant jusqu’à la statue des réceptacles et qu’il va vouloir que je me réveille pas trop tôt, tu vas pouvoir venir me chercher avec des renforts si ça t’empêche de dormir ! » Naruto esquissa un sourire, sous l’œil très étonné de Kiba. Néanmoins, il finit pas imiter l’expression du blond. « Très bien, mais sois sûr que je vais venir te chercher !
- C’est ça, c’est ça… Bon, on y va ?
- Quand tu veux ! » dit Kiba, et Itachi se prépara à une attaque hasardeuse, mais ce fut une immense quantité de chakra qu’il encaissa : Naruto avait croisé les bras sur sa poitrine, puis du chakra orange avait explosé à ses alentours. L’illusion fut troublée, et il se forma comme une faille lumineuse. Les deux ninjas foncèrent dedans, et ils respirèrent à nouveau l’air libre. Comme convenu, Kiba, après un hâtif « je reviendrai », chevaucha Akamaru, et ensemble ils se déplacèrent à une vitesse phénoménale. Itachi para un coup de pied de Naruto pendant qu’il essayait vainement d’empêcher Kiba de partir. Mais son visage demeura indifférant. « Bon, dit-il, on va voir combien de temps tu vas tenir… » Ils se mirent en position de combat, et Naruto parla à voix basse : « Désolé Kiba, mais je crois que la veste que tu m’as offerte va s’abîmer un peu … »

***************************************************************************
*bordel de queue : cette phrase (dotée d’une certaine originalité…) est le fruit de l’imagination débordante d’une de mes connaissances ^^.
*Genjutsu : technique d’illusion
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feleborn
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MessagePosté le: Lun 10 Déc 2007, 5:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

j'adore la suite please Smile

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MaxiExtan
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MessagePosté le: Lun 10 Déc 2007, 9:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

vraiment bien ta fic Smile , mais juste une chose je vois que tu fait une Sakura et Hinata amoureuse de Naruto , je sais pas quel sera ton choix définitif , mais un petit NaruSaku ce serait bien Razz on n'en voit si peu Crying or Very sad , sinon je le redis mais j'apprécie ta fic Very Happy
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backala
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MessagePosté le: Mar 11 Déc 2007, 6:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci vous 2 ^^. On verra bientôt, normalement, avec qui Naruto a décidé de sortir.
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devilsasuke
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MessagePosté le: Mer 12 Déc 2007, 1:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

j'adore de trop ta fic . Vraiment , elle claque un max .

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backala
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MessagePosté le: Lun 24 Déc 2007, 11:49 am    Sujet du message: chapitre 13 Répondre en citant

Joyeuse veille de Noël ^^ ! Je mets le chapitre 13, mais je fais juste un petit avertissement au cas où il y aurait de très jeunes lecteurs: ce chapitre est un peu plus violent que les autres (il suffit de voir le titre pour s'en rendre compte ^^), vous êtes prévenus ^^.

Chapitre 13 : La séance de torture

« Qu…oi ? Où… je suis ? Je me sens… mal… j’arrive pas à …bouger mes bras et… mes jambes… aie… Pourquoi ça fait si mal ? Mes poignets… mes chevilles… pourquoi j’y ai si… mal ? »
Il sentit l’odeur du sang, la froideur dans son dos, la douleur de ses chevilles et de ses poignets, sa difficulté à respirer ; il comprit qu’il était crucifié. Pourquoi ? « Je me… rappelles : La forêt… Kiba… Itachi… les trois cents guerriers… Kiba a réussi à s’enfuir… moi j’ai combattu cinq minutes contre Itachi… quand les soldats d’élite sont arrivés… il s’est mis en retrait… j’ai affronté les soldats… pendant une heure… j’ai fait versé leur sang… après, Itachi a pensé que… j’étais assez fatigué pour lui… mais pas assez pour les autres… alors il m’a planté des kunais… un peu partout… mais aucun des points d’impact… étaient mortels… et je me retrouve… là…»
***
« Vite vite vite ! On se bouge ! »
Il était quatorze heures ; en chevauchant Akamaru, Kiba fonçait à Konoha. Cela faisait vingt neuf heures qu’ils se déplaçaient à une vitesse surhumaine. « On y est Akamaru ! Regarde ! » En effet, le village apparut au milieu des feuilles.
Ils traversèrent les portes comme une tornade ravageuse et, après avoir laissé Akamaru à l’entrée du quartier général, Kiba courut jusqu’à la porte du bureau de Tsunade. Il ne prit pas la peine de toquer et l’ouvrit spontanément, ce qui perturba la réunion à l’allure très importante, où se trouvaient tous les jounins en chef (mis à part Naruto bien entendu), l’Hokage, le sannin Jiraya. On pouvait aussi constater que le grand homme imposant, au visage sérieux et au regard perçant n’était autre que le daimyo du pays du feu.
Le ninja Inuzuka ne fut nullement perturbé par l’assemblée. « Inuzuka Kiba, que fais-tu ici, demanda l’Hokage ?
- Naruto et moi avons été attaqués. Il m’a créé une ouverture et j’ai pu venir jusqu’ici, mais lui… » Tsunade sentit la bile lui remonter. « Est-il… mort ?
- Je ne pense pas. » Elle soupira de soulagement. « Sais-tu où il est ?
- Il a certainement été emmené par Itachi. Je pense que je peux le retrouver par son odeur.
- Parfait. » Tsunade appela Hinata. Tous la regardèrent sérieusement. « Oui, répondit-elle ?
- Va chercher Konohamaru et ramenez Naruto avec Kiba.
- Très bien. » Ils s’apprêtèrent à sortir quand Sakura l’interpella : « Hinata, Kiba… ramenez-le. » L’ambiance était pesante ; on ne s’était toujours pas remis de la mort de Tenten, et si Naruto mourrait, il y aurait une catastrophique baisse de moral. Cependant, Kiba sourit de toutes ses dents, ce qui les laissa tout étonné, étant donné la situation. « C’est évident ! C’est un peu à cause de moi qu’il se retrouve là-bas, donc même si je dois y perdre mes deux bras et jambes, je le ramènerais ici. » Sakura émit un faible sourire, et ils s’en allèrent rapidement.

Ils trouvèrent très vite Konohamaru (toujours en train de s’entraîner) et se déplacèrent jusqu’aux portes. Mais, alors que le groupe s’apprêtait à partir, ils reçurent la visite de personnages inattendus : les élèves de Naruto, Aki, Tokichiro et Arimi, tous couverts par le cadeau de leur sensei, barraient la route aux jounins. « On a entendu dire que sensei était le prisonnier de l’ennemi, alors on s’est mit en tête d’aller le chercher. » Les trois jounins les regardèrent sérieusement. « C’est hors de question, dit Kiba ! Si Naruto, lui-même, avait pas le niveau contre eux, comment, vous, qui n’êtes que des débutants, pourriez nous aider ?
- On est pas n’importe quel débutant : notre maître c’était Naruto Uzumaki, la relève de l’éclair jaune. Il nous a appris des choses cruciales, même en si peu de temps, et il nous avait ordonné d’utiliser les techniques qu’il nous avait apprises qu’à une seule condition : protéger une personne qui nous est chère. C’est donc le moment idéal. » Kiba soupira. « Si vous êtes les élèves de Naruto, je suppose que ça servirait à rien d’essayer de vous convaincre… Et bien, montez sur Akamaru, sinon vous allez nous ralentir. »
Les genins s’installèrent sur l’animal, et la mission commença.
***
Accroché au mur froid, Naruto attendait. Mais attendait quoi ? Des sauveurs ? Mais c’était évident que personne ne viendrait. Après tout, si lui-même ne savait pas où il se trouvait, comment les autres le sauraient… Mais il restait un faible espoir : il avait foi en Kiba, et il avait maintes fois fait la promesse de ne jamais abandonner, de toujours essayer, de toujours résister, tenir, vivre, et espérer.
Au froid macabre de la pièce vint s’ajouter le glacial Itachi, qui s’approcha tranquillement de Naruto. « Bonjour Naruto. Bien dormi ? La température est agréable ? Elle est ici de cinq degrés ; assez petite pour te faire frissonner, mais trop grande pour te faire oublier la douleur. » Le blond regarda la tête indifférente d’un air méprisant. « Va te faire foutre… Itachi, fit-il difficilement.
- Ce n’est pas la réponse idéale quand on se trouve dans une position comme la tienne.
- Quelle… position ? Je suis accroché au mur… et alors ? Tu crois que c’est… quatre pauvres pieux… plantés dans mes poignets… et mes chevilles qui vont me rendre… poli envers toi ? » Naruto sourit ; il voulait le provoquer, mais c’était chose perdue d’avance. « Puisque tu le prends comme ça… » Il ferma ses paupières, et les rouvrit soudainement. « Mangekyou sharingan… »
La pièce s’évapora, et Naruto se retrouva crucifié sur une croix de bois, dans un décor sanguinaire. Itachi sembla s’assombrir, et ses trois pupilles noires s’assemblèrent pour donner la forme d’un shuriken. « Tu sais, dit Itachi, tu as tué beaucoup de mes hommes. » Il lui cassa un doigt, puis un autre, jusqu’à tous les retourner, sous les gémissements du blond. « Le chef de l’escouade m’a rendu son rapport. » Il prit une masse qu’il fit apparaître du néant et l’abattit sur le tibia gauche de Naruto, puis sur celui de droite. Le crucifié hurla à s’en déchirer la gorge « Tu as tué plus du trois quart de mes soldats. J’en avais trois cents. Il ne m’en reste plus que cinquante. » Il s’empara d’un kunai et découpa les lambeaux d’habit qui recouvraient le haut de Naruto. « Je suis venu pour te punir… et aussi parce qu’on s’ennuie dans cet endroit… Bien ! Commençons ! » Il dirigea lentement son outil vers sa proie, le fit doucement glisser sur sa chair, puis trancha d’un coup sec. Il y eut un affreux cri. Itachi s’enquêta ensuite de taillader et dépecer le torse du réceptacle du démon, violemment et précisément, tandis que sa victime criait à s’en casser la voix. Il continua l’opération pendant quelques minutes, et s’occupa ensuite de lui planter plusieurs kunai le long de ses bras.
Ce fut bientôt tout son corps qui fut défiguré de part et d’autre par le bourreau uchiha ; à chaque fois un torrent de sang coulait, et Naruto n’en pouvait plus, il n’avait plus la force de crier, il ne pouvait que souffrir en silence, que supporter l’horreur en observant son sang s’évader de son corps pour former une grosse flaque au pied de la croix ; il voulait mourir, se laisser aller.
A ce moment, quand toute parcelle d’espoir avait quitté son esprit, Itachi stoppa son action. Naruto profita au maximum de ce moment de répit et rassembla toutes ses forces pour parler au membre de l’Akatsuki : « Alors… Itachi… Pourquoi… tu t’arrêtes… tu es… fatigué… enfoiré ? ». Le déserteur ne répondit pas tout de suite, il promena son regard sur le monde qu’il avait créé. Il se tourna enfin vers le tailladé. « C’est pour mieux te faire apprécier le spectacle. »
En effet, dans le ciel se forma une image abominable qui se transforma rapidement en vision. Hinata combattait rudement contre l’ennemi, seule, et elle tomba à terre, épuisée. Les hommes hostiles ne perdirent pas un instant, et la mirent à nue. Ils exécutèrent tous leurs phantasmes les plus profonds, par groupe de trois, en la pénétrant, en la forçant à écarter les jambes et ouvrir la bouche, alors qu’elle pleurait à s’en déshydrater. Elle pleurait, et les hommes riaient, profitaient de ce corps doux et magnifique. Elle cria : « Naruto ! » et Naruto pleura lui aussi, il cria lui aussi, il pria pour qu’Itachi arrête cette vision atroce. Cependant, lui avait toujours ce regard indifférent, qui regardait la scène comme le ferait un spectateur devant son film préféré.
Cela dura des heures, et le martyr fut incapable, physiquement, de détourner la tête, car Itachi lui faisait endurer les pires tortures à chaque tentative d’évasion.
Puis, à côté de l’illusion se forma une autre image ; Hinata l’insultait en larmoyant : « Pourquoi tu n’as rien fait ! J’ai tellement souffert ! Tu es horrible ! ». Le cœur du blond se serra, et son estomac se crispa. Il avait envie de vomir. Puis Asuma apparut. « Sale gosse ! Je suis mort à cause de toi : c’est toi que l’Akatsuki recherchait ! Va crever ! ». Chiyo intervint elle aussi : « Démon ! Tu as laissé mourir Gaara, et c’est pour ça que je suis morte ! Va en enfer ! » Sai fit son entrée : « Tu es un démon sanguinaire ! Tu m’as tué de tes propres mains alors que je te considérais comme un des mes seuls amis ! Sale traître !» Naruto vomit une première fois. Puis son ancienne équipe s’imposa : « Un capitaine ? Un ami ? Tu as rien fait pour pouvoir prétendre à un seul de ces titres ! Tu nous as abandonné à l’ennemi ! » Les larmes du martyr nettoyèrent le sang sur ses joues. Il y eut enfin le coups final, le plus dur : le quatrième vint. « Mon fils ? Non… Tu es celui qui détruit le village que j’ai protégé ! Tu es l’assassin de ta mère depuis ta naissance, et le meurtrier des tes amis les plus proches ! Tu es ignoble… » Naruto ne supporta pas ces terribles paroles : il vomit encore ; le liquide verdâtre mélangé à son sang s’étala sur sa poitrine pour rejoindre tranquillement la gouille qui s’était presque transformée en rivière.
« Bon, ça ne m’amuse plus ; j’arrête » déclara Itachi. Le décor dégoûtant s’effaça et la cellule froide réapparut.
***
L’équipe de sauvetage continuait son chemin à une vitesse prodigieuse parmi les arbres. Cela faisait plus d’un jour qu’ils avaient quitté le village. Ils firent leur première escale, pendant laquelle Kiba essaya de repérer la piste jusqu’au repère d’Itachi. Hinata s’approcha de lui : « Alors ? Tu sens son odeur ?
- C’est difficile, Itachi a bien caché tout ça… mais je sens quelque chose d’approximatif. Il est au nord, pas loin d’ici. » Juste après avoir prononcé ces quelques mots, le jounin en chef comprit l’importance de sa découverte : « Nom de dieu Hinata ! J’ai compris où il se trouve !
- Comment ?
- Le nord, le nord ! » Kiba sortit une carte de sa veste et la déplia devant lui. « Le fort où se trouve l’arme du quatrième est aussi au nord ! La coïncidence est trop grande : Naruto est là-bas ! » Hinata n’avait absolument rien saisi, car le but de la mission de Naruto n’avait pas été révélé aux autres jounins en chef. Kiba expliqua donc la situation à toute l’équipe, et conclut son discours : « …donc Naruto se trouve au fort qui est sur cette carte ! » Ils furent tous ravis de la trouvaille et s’apprêtèrent à partir lorsque une personne familière apparut subitement vers le groupe: « Joli ! T’as tout compris ! Mais il y a un autre problème que vous allez devoir régler : un combattant renommé vous barre la route ! » L’assassin du Mizukage, Nobuo, sourit devant le groupe. La joie des sauveteurs s’éteignit sous la mauvaise surprise. Kiba fut le premier à réagir : « Putain… On dirait que je vais devoir rester ici…
- Quoi, fit Konohamaru ?!
- Si vous vous bougez pas, On sais pas ce qu’il arrivera à Naruto. Comme l’autre con est apparu, il va falloir que quelqu’un le retienne…
- Mais ça fait deux jours que t’as pas dormi, s’inquiéta Konohamaru ! T’es le plus fatigué du groupe ! Tu vas perdre !
- Kiba, donne-moi la carte, ordonna Hinata. » Il s’exécuta sous l’œil abasourdi du petit fils du troisième. « Bien, tu nous rejoins plus tard, ok ?
- Bien sûr. » Malgré les protestations de Konohamaru, l’équipe abandonna les lieux, laissant Akamaru, Kiba et Nobuo seuls sur le terrain. « J’ai donc enfin l’honneur de combattre le ninja sauvage de Konoha, s’excita l’assassin !
- Cet honneur va te coûter la vie, répliqua froidement le jounin en chef. Tu aurais du t’enfuir, comme la dernière fois. Approche ! »

Sur le chemin, Konohamaru se plaignit à Hinata : « Mais t’es malade ?! Il va crever ?!
- Calme-toi, je sais ce que je fais…
- C’est pas ce dont j’ai l’impression…
- Je dois avouer que je m’attendais pas non plus à ce que mon oncle combatte tout seul ce gars, dit Tokichiro…
- Ecoutez gamins ignorants : Kiba est très puissant. C’est un des seuls jounin en chef qui a pas perdu un seul combat depuis des années, car il est très endurant. Il peut rester éveillé et en état de combattre pendant trois jours, sans pilule de soldat. Il reviendra nous rejoindre dans pas longtemps. » Elle marqua une pause. « De plus, poursuivit-elle, Kiba semblait connaître cette personne… » Ces mots abasourdirent toute l’équipe.


Dernière édition par backala le Lun 12 Mai 2008, 9:47 pm; édité 1 fois
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