. RP:A la tombée de la nuit, à la fin de l'été.

[Sans hésiter]

Pas un bruit, quelque chose cependant s'élançait dans la forêt de plus en plus clairsemés entourant Konoha. Il avait le souffle court, d'une course longue, cependant un ninja comme lui se devait de se contenir, malgré ses poumons en feu, sa peau tiraillée et ses muscles extrêmement tendus.
Il progressait discrètement et rapidement, entre les arbres et le sol fixé sur son objectif. Tous ses sens aux aguets de la moindre anomalie un kunaï à la main, un rouleau dans l'autre, pour parer à toute éventualité.
Surtout qu'il était en danger. Quand on est ninja on est toujours en danger, mais quand on est un ninja travaillant pour deux villages cachés les risques sont bien plus importants.
Le bingo book, des salades, c'est le page jaune des plus gros mercenaires.
Un saut puis un autre, Raito se retrouva à la cime du plus grand arbre. A portée de vue, le village caché de la feuille, la grande porte à deux kilomètres à l'ouest. Il s'adossa au tronc et sortit une paire de jumelles après un rapide examen des environs et notant rien à signaler, il braqua les lentilles de ses jumelles vers le village de la feuille.

OK alors ceci est un RP.
Quiconque veut inviter son personnage à interagir avec le mien peut se faire plaisir.
Explications sommaires: Pour rp-ier, il suffit de faire prendre vie à un personnage et de suivre les codes de Naruto. Vous pouvez le faire parler entre guillemets "" agir comme si vous racontiez une histoire et penser entre astérisque ** Tout ça dans un souci de compréhension.
Have fun

[Je sais pas]

Elle s'arrêta un moment.
Du bruit lui semblait-il.
Puis rien.
Le chuchotement des feuilles.
Sans doute.
Elle regarda le ciel, un moment.
- Tu rouilles.
Les portes du village de Konoha l'invitaient, bouche tendue.
Le banc de pierre la séduisait, pierre nue.
Son regard pointa vers les rangées brousailleuses qui l'observaient, murmurant des paroles indistinctes qui s'élevaient à elle. Elle reporta ses yeux sur les nuées rousses qui paressaient toujours plus lentement et décida d'arpenter la forêt nocturne qui lui parlait, abandonnant les portes hurlantes du village.
Aï en avait franchement rien à foutre de ces putains de portes, sourire béat, village béat, stupides.
Seulement, il lui avait fallu se rendre au chevet de sa soeur, l'hokage, malade.
A l'ange ce village !
Elle contempla le petit chemin de pierre qui parsemait le sol et prit la décision d'errer en forêt.
Pour ce soir.

[Sans hésiter]

*Objectif en vue*
Ses jumelles balayèrent les plus hauts points de la citadelle, les endroits stratégiques. Comme convenu avec les instructions qu'il avait reçu plus tôt, les zones surveillées étaient désertes de soldats. N'être qu'un pion peut avoir ses avantages. Surtout lorsqu'on est un pion important comme lui. Ni le village caché de la feuille ni celui du sable ne tenait à le perdre. Au-delà de la valeur symbolique du traité entre ces deux villages, il était un élément redoutablement efficace dans son travail. Une vie tranquille de ninja lui aurait suffit mais il a fallu qu'il devienne un emblème. Un martyr.
Il avait répété son plan des dizaines de fois auparavant puis lorsqu'il le fit à nouveau il se passa machinalement la main dans son épaisse tignasse argentée.
Son souffle était revenu à la normale et ses jambes se décontractaient douloureusement. Dans une de ses poches, il se saisit d'une pilule de soldat qu'il projeta d'un mouvement de pouce dans sa bouche.
Il se sentait à peine plus frais, depuis le temps qu'il se dopait avec ces daubes.
Fixement concentré sur son objectif, il pris un appui contre le tronc la jambe pliée prêt à traverser rapidement le village.
Il poussa mais dans son élan s'arrêta, le dernier coup d’œil qu'il avait jeté sur sa droite, l'interpella. Et au lieu d'atterrir sur le mur d'enceinte, il chuta du haut du plus haut des arbres.

[Je sais pas]

Aï se faufila entre les arbres.
Les feuilles tapissaient maintenant le ciel.
Des bras tordus s'élevaient au dessus d'elle, priant douloureusement la nuit, noyant doucement l'espace.
Malgré l'air chaud qui se hissait jusqu'à elle et l'enveloppait l'air tiédie, elle frissonna mais continua.
Les corps d'arbres semblaient l'enserrer, l'étouffer, elle était nouée.
Pourtant sa démarche n'était guère hésitante, elle avançait d'un pas assuré, qui écrasait l'herbe brûlée par l'été déjà allé.
Elle aurait sans doute dû-
- Konoha est une putain.
- rentrer au village.
Après tout, Tsunade était au plus mal et leur lien sanguin exigeait une présence hypocrite.
Car selon les règles de la décence, selon les règles de bienséance, elle se devait d'être là pour sa soeur.
- On doit. Pfff.
Elle ne savait pas vraiment où elle allait, elle apercevait parfois le ciel qui - entre chaque barreau informe - lui clignait de ses quelques yeux brillants.
Un peu plus loin :
Danse d'elles.
Virevoltantes feuilles qui s'effeuillaient dans une danse rapide et voltigeuse. Une forme argentée d'étoiles de chevelure filait dans cette folle danse ; d'instinct elle joigna ses mains et un filet de chakra serpenta d'une allure vive la distance qui la séparait du paquet bavé du ciel, le filet de chakra s'étendit en une énorme main qui happa la chute pour s'emparer de l'aumône tombée.

[Saharienne]

"RAMEN. QUI VEUT DES RAMENS ???!! ".
Le cris, encore et toujours, lanscianant, dans sa tête, résonnaient.
"Ramen, qui veut ? Venez acheter mes ramens !"
Ne pas ... Cracher...
Trop tard.
-Keuf, keuf...
Ne pas ... Tomber.
Trop tard.
-Aie...
'Ramen, qui veut des ramens ? Mes bons ramens ! "

Au sol, à terre, elle tentait veinement de se remettre de debout, pataugeant dans la boue. Sang sur ses cheveux blanc. Sang sur neige.
L'albinos une fois debout avança chancelante, vers les portes, elle vit passer une ninja apparemment peu enjouée qui finit par partir vers la forêt.
Elle entendit le bruits de celle ci, de la foret, chaque fois plus vif, immense, énorme.
-Mince... Du ... Silence, par pitié ! Un peu de silence !

Elle passa une main sur son front, tata son éternel bandage qui femait ses yeux, clos pour toujours.

Ne pas... Cracher...
-Keuf keuf.. Mince...

Un garde de Konoha s'avança vers elle : Vous êtes ?
-Hi... Hitomi, Izumo no Hitomi.
-Village ?
-Je... Je... Je n'en ai pas.
-Comment ça ? Dépéchez vous, on a assez à faire aujourd'hui. Désolé, vous avez l'air bien amoché mais...
-Je sais. Je suis sans village...
-Déserteur hein... Dis...
-Non monsieur ! Je suis une saltimbanque ! Enfin je vais de village en village pour...
-Et ce sabre, dans votre dos ? Vous êtes samurai n'est ce pas ? Samurai et Ninja n'ont jamais fait bon ménage.
-Je suis là pour transmettre un message à votre Hokage, comme je vais de village en village on me demande souvent de transmettre des notes, on me fait parfois plus confiance qu'au professionel, personne ne fait attention à une aveugle.
-Votre couleur de peau...
-Passe pour du maquillage. Quand au sabre c'est pour me défendre, lors de mes voyages... S'il vous plait, laissez moi passer !
-Hum... Je suppose qu'une fille comme vous... Bien, mais revenez ce soir pour "pointer". Compris ?
-Oui monsieur, bien monsieur...

Et l'albinos partit doucement vers un bar proche.

[Densha]

*Être un chien, c'est pas facile tous les jours, c'est moi qui vous l'dit. Entre les petites connes qui viennent vous caresser, les vieux bourrés au sake qui vous shoot dedans... On est lundi...? Je hais le lundi... Non, vraiment, ma seule satisfaction, c'est de pouvoir pisser sur...*
Shiba se mit à renifler. Assurément, son odorat et ses capacités olfactives étaient exacerbées, c'était un chien. Assis sur ses pattes de derrière, et après avoir senti l'air arrivant de la porte d'entrée de Konoha pendant une bonne demi-heure, il se mit à courrir. Assurément, il avait une vitesse de point au moins trois fois suppérieure à n'importe quel jounin, c'était un chien ninja.
*Un étranger !*
Après une folle course effreinée -d'à peine 15 minutes-, il se trouva nez à pied avec une espèce de loque. Elle avait un bandeau sur les yeux, des cheveux blancs, des affaires rapiécées, un corps squeletique et un visage maladif. Shiba s'enfuit en courant. Mais revint quelques minutes après. Assurément, il n'avait peur de rien, c'était un ninja avant tout. Après une examination minutieuse d'une demi-douzaine de minutes, il aperçut en un clin d'oeil le sabre accroché dans son dos ; c'était un samurai !
*Une étrangère samurai ? C'est mon jour de chance*
Mine de rien, avec un air nonchalent, Shiba s'approcha de l'innoportune. En un éclair, il leva la patte, et un éclair jaune fulgurant eût à peine le temps de foudroyer les chaussures de la samurai, que Shiba s'était déjà engouffré dans une ruelle avoisinante.
*Nyahaha, elle n'avait qu'à pas se frotter au ninja le plus puissant de Konoha*
Après avoir tourné autour de sa victime, Shiba revint, fier d'avoir montré à l'étrangère qui commandait dans les bas-fonds de Konoha. Il se mit à marcher à côté de son nouveau territoire, trottant, fier de sa connerie, la tête haute en se dandinant d'auto-satisfaction.

[Saharienne]

-Quel adorable petit nukenin...
Elle frota ses hautes gettas contre le trottoir et pris le chemin qu'avait empreinté l'animal...
Relevant le nez, elle huma l'air, l'odeur d'urine était suffisemment puissante encore.
-Sûre que bien dressé, il serait formidable dans un numéros de dressage... Enfin, môsieur à trop d'estimne hein...
Lorsqu'elle se retrouva nez à nez avec l'animal celui grogna un long moment. Elle s'assit en tailleur et tendis un morceau de steak appétissant.

RAMEN !!!

-Mais y va la fermer oui !

Le chien leva une oreille, aucun bruit. Renifla, puis s'écarta de la viande, méfiant.

-Pas faim ? Bah, si t'en veux un jours ou l'autre remène toi ^^ !

Elle tendis la main, dès fois qu'il pense à retenir son odeur et passa son chemin. Ce soir commençait son nouveau job fixe, hors de question d'être en retard !

[Jergal]

Dans un coin sombre, sous un avant-toit, protégé de la lumière de la lune, un homme regardait ce petit manège en souriant intérieurement. Il y avait du monde ce soir dans les rues. Des personnes singulières, à n'en pas douter. La soeur de l'Hokage, une aveugle albinos, un chien galleux psychotique... Ce serait une soirée intéressante.
Il sortit son balai du côté droit de son chariot et commença à balayer la rue. Parvis de maison en parvis de maison, la voie se délestait petit à petit de ses ordures. L'homme s'occupait aussi des poubelles, les réduisant à la taille de quelques milimètres. Elles seraient analysées plus tard, pour l'instant, il les mettait dans un sceau, sur le coté gauche de son chariot.
Il avait du boulot ce soir. Comme tous les soirs.
Zanshi ne laissait jamais rien au hasard.

[Densha]

A un moment, la samurai proposa un morceau de viande à Shiba. Il était devenu vert de moisissures ; elle ne devait pas connaître les règles de conservation.

"RAMEN !!!"

"-Mais y va la fermer oui ! "

*Elle se rend même pas compte qu'elle gueule aussi fort que lui ; les gens ne font jamais attention à l'ouïe surdéveloppée des chiens*
Assurément, Shiba avait une ouïe incomparable.
*Bon, il est peut-être pourri, mais peut-être que son fumet pourra me faire oublier sa gueule, c'est que j'ai les crocs moi*
Shiba s'approcha du morceau de viande et le renifla.
*Bordel de merde, il fouette ! En plus d'être aveugle, son odorat doit être pourri aussi, ce morceau de barback sent la mort*
Shiba se détourna du morceau gracieusement offert.

"-Pas faim ? Bah, si t'en veux un jours ou l'autre remène toi ^^ !"

*Si, j'ai les crocs, mais plutôt crever qu'un jour manger ton truc...*

L'albinos retourna ses talons et se mit à marcher d'une allure forcée. Shiba la suivi ; c'était son territoire après tout.

[Jergal]

Un mouvement attira l'attention de Zanshi sur sa gauche. Vif malgré son air amorphe, il redoubla d'effort dans sa tache à nettoyer. Le balai virevolta de droite et de gauche, devant et derrière, rassemblant les déchets en un petit tas informe d'où essayaient de s'échapper blattes, cafards et autres scolopendres. Il les écrasa sans pitié.
Des ninjas ennemis contrôlant les insectes pouvaient être n'importe où. Sa sandale toute dégoulinante d'humeurs insectoïdes bavait sa mixture infame sur plusieurs centimètres. Il ne regarda pas directement l'albinos le dépasser, suivie quelques instants plus tard du chien. Il les enregistra dans sa mémoire, les visant du coin de l'oeil. Puis, d'un pas pesant et lourd, feind, il se dirigea vers la fontaine pour nettoyer sa sandale.
Personne ne remarquait un éboueur-nettoyeur... Cela ne le dérangeait pas, bien au contraire.
Gardant un oeil sur les alentours, il astica et lustra. D'où il était, rien ne pouvait lui échapper.

[Saharienne]

Hitomi pénétra dans une maison peu acceuillante.
Regard amusé à l'animal.
-Tu m'attends ici ? Hihi, je suppose que non, arf, je t'aime bien petit nukenin, je t'aime bien...
Elle s'abaissa avec un grand sourire : Je suis ton territoire nan ? Et bien... Alors tu dois me protéger ! Ca tombe bien, je ne suis pas très forte ^^ ! Alors maintenant j'ai un gardien !

Une fois à l'intérieur elle se dirigea sans y penser vers les bains, le garde manger, la penderie.

-Eh bien, à défaut d'être aussi mignonne que Mignon-Chien, je suis propre !

Elle s'assis devant un miroir, sortis deux petit morceaux de mousse qu'elle cala dans ses joues qui se firent alors plus ronde. A l'aide d'un crayon fin, transforma la forme de ses yeux en deux amandes parfaitement symétrique, deux mousses au formes adaptées virent grossir sa poitrine, la jeune fille repulpa ses lèvres à l'aide de geste précis, se creusa les joues.

edit hrp : les aveugles peuvent parfaitement se maquiller ! eh oui !

Bref, transforma du tout au tout sa physionomie, de sorte que nul ne pus la reconnaitre.

Une vieille femme sortie de derrière un paravent :
-L'astuce, c'est de ne faire ni trop beau, ni trop moche, et surtout de ne pas utiliser de cliché...
-Hai, Okuni-sama.

Elle pris le sabre posé à même le sol, le leva : Et dire que je ne sais même pas m'en servir ... Enfin, ça impressionne ! A part les piti-nukenin évidemment...
-Tu as rencontré un nukenin ?
-Oui, je vais peut-être le revoir !

Elle enfila de minuscule getta, un kimono rouge et sortie, un saucisson à la main : Eheh, celui là lui plaira peut-être plus... Je ne perds pas espoir !
-Mais tu as vu à quoi ressemble ce saucisson ?
-Oui et ?
-Ma pauvre, tu as vraiment perdus l'habitude de la vie en société.
-A qui la faute ?
-...

Lançant quelques ryos sur une table basse elle quitta la maison et s'avança vers le centre de konoha sans un aurevoir pour la vieile :
-D'abord, donner le message, ensuite, trouver le mignon, et puis ensuite, repartir... Arf, au moins le chien change la routine ! Parceque marcher, toujours marcher...

[Sans hésiter]

*Merde*
Concentré sur son objectif, le criminel de rang A s'était laissé surprendre au début de son assaut sur le fort Konoha.
Du moment qu'il était en l'air, il ne pouvait rien faire de plus que de se remettre en position sur son pied d'élan afin de s'éclipser le plus rapidement possible et faire le tour du village. Il lui restait une quinzaine de minutes pour remplir sa mission, il avait amplement le temps.
Seulement au moment de se remettre à la verticale, ses pieds se firent accrochés par une substance qu'il connaissait bien.
Il contracta logiquement son corps en vue d'un éventuel retournement mais au lieu de l'à-coup attendu, il se sentit freiné par le chakra qui avait pris une consistance plus épaisse. Jusqu'à être totalement stabilisé.
De là, il pris son élan et sauta d'un mouvement vif de la forme de chakra qui l'entraînait. L'élasticité de la technique employé commençait à le contraindre tel une poigne se refermant sur une proie.
Il atterrit au pied de celle qui avait pratiqué ce jutsu, un genou au sol, mais les épaules et le dos droit, le menton relevé la regardant droit, à travers ses yeux couleur miel.

"Merci"

Il la dévisagea puis se retourna précipitamment avec l'intention de disparaître dans la forêt.

Hors Rp: Ce qui serait interessant c'est que maintenant on se produise un effet domino artisanal. Puisqu'on a créé des persos où personne ne se connait, faudrait réussir à tous les faire interagir et former une histoire atypique.

[Je sais pas]

Elle mit un terme à son jutsu.
L'étoile d'argent était plantée devant elle. Fière et droite.
Un shinobi. Panoplie shinobi.
*qui avait sans doute oublié l'existence des coiffeurs*
Un port assuré.
Elle jugea ses yeux soleil.
Sa tête droite.
Et son menton fièrement relevé.
Sans trouble.
De quel village ?
Konoha.
Il venait de Konoha.
Elle ne connaissait que très peu de personnes à Konoha.
Elle se perdait dans la contemplation du visage qui lui faisait face avec une sorte d'arrogance fière qui l'exaspérait.
Elle vit ses lèvres s'ouvrir et prononcer un mot qu'elle ne distingua pas puis le ninja fit volteface.
*et le merci, c'est pour ta mère ?*


- Mais att-

Sa petite bouche se serra, serra tant qu'elle put le faire.
Ses dents mordirent la lèvre inférieure, ses joues se retroussèrent vivement, laissant apparaître une faussette au coin de sa joue droite mais... elle ne pouvait se retenir...

- HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !


Elle s'esclaffa. Les larmes roulaient sur ses joues, les éclats joyeux s'emportèrent plus haut. Du rire !
Elle se tint le ventre, sa respiration saccadée et rejeta sa tête en avant, ses cheveux roux se mouvant dans ses mouvements.

[Densha]

La samurai entra dans une maison miteuse. Elle se retourna vers Shiba et lui dit :
"-Tu m'attends ici ? Hihi, je suppose que non, arf, je t'aime bien petit nukenin, je t'aime bien..."
Elle s'abaissa avec un grand sourire.
"Je suis ton territoire nan ? Et bien... Alors tu dois me protéger ! Ca tombe bien, je ne suis pas très forte ^^ ! Alors maintenant j'ai un gardien !"
Puis elle referma la porte.

*Non, c'est pas mon boulot, elle se prend pour qui elle ? Moi je t'ai marquée, mon rôle s'arrête là."
Il reparti d'une marche forcée en direction de la porte d'entrée de Konoha.
*Je fais une dernière ronde, et je vais faire mon rapport à l'Hokage. C'est qu'j'suis crevé moi.*

[Jergal]

Quand Zanshi eut fini de nettoyer sa sandale, il se releva, jeta un dernier regard alentour et revint près de son chariot de son pas caractéristique. Arrivé à son chariot, il posa son balai, nota un numéro sur le sceau où était entassées les poubelles compréssées et se dirigea vers les ombres les plus proches, poussant son chariot.
Il disparut.

[Sans hésiter]

HRP: J'aurai bien voulu que Saharienne poste mais je suis trop en manque de Rp.

Le ciel orangé s'irisait de bleu, violet et pourpre, le peu de vent que la journée avait soufflé s'amplifiait et la température chutait.
Le chant joyeux des oiseaux s'était tu, les volatiles maintenant ne poussaient plus que rarement quelques cris angoissés d'avoir été dérangés et la nature dans son ensemble ne désirait qu'écouter les arbres pousser.
La chute...
*Shit*
Mais comment avait-il fait pour en arriver jusqu'à ce point où il entendait raisonner, dans le silence de cette fin de journée, un rire humiliant délogeant des oiseaux de leurs arbres à la recherche d'un meilleur confort pour récupérer de leur journée?
C'est pourtant simple, il le savait lui-même. Lorsqu'il fit volte face pour s'enfuir et enfin accomplir sa mission, son premier pied, son point d'appui s'enfonça un peu plus dans le sol, laissant une traînée en longueur et en profondeur dans la terre sèche. Il élança sa deuxième jambe, chakra concentré, seulement son premier pied mis plus de temps qu'habituellement à s'extirper du sol et sa deuxième jambe au moment de toucher terre, était trop plié pour assurer une course normale. Son corps bascula vers l'avant, ses bras tendus, mains en avant pour tenter de retrouver sa stabilité, mais trop tard.
Raito se retrouvait entraîné par son élan et réussit à parcourir une bonne dizaine de mètres, puis parvint à redresser son long corps.
Mais la chute.
Il avait pas vu la racine de l'arbre et son pied se prit exactement dans le trou qu'elle créait avec le sol.
Puis l'arbre.
Et à nouveau la chute.
*Shit*

Le rire de la rouquine le raillant réveillait en lui un sentiment de honte, sentiment qu'il avait refoulé depuis des temps déjà bien enterrés.
Il s'érigea et lui fit face. Il lui semblait l'avoir déjà vu. Logiquement il la jaugea du regard. Il ne regardait jamais les gens, que ceux qu'il avait à servir ou à exécuter. Elle devait être célèbre ou quelque chose dans le genre.
Il ne dit pas un mot mais la fixa. Il commençait à pratiquer un genjutsu
*parce qu'y a pas le temps*.
Son jutsu consistait à projeter en l'adversaire une sensation de félicité, voir de toute puissance alors que sur le plan physique la cible du dojutsu ne devient plus qu'un objet malléable et obéissant.

[Saharienne]

-Trois p'tits chats, trois p'tits chats... Tiens, le chien est plus là... Je l'aimais bien, il était très... Hum, dur à dire... Pas ordinaire c'est sûr...
Elle marchait l'air joyeuse,voir légèrement grisé par l'alcool. Mais Hotomi était parfaitement sobre.
-Chapeau d'paille, chapeau d'paille...
Elle machouillait doucement un brin d'herbe et poussa la porte des bureaux Hokagien l'air importante.
Port droit, tête haute, lèvre pincée...
-La chambre s'il vous plait...
-Seul certaine...
Elle leva un sourcil ironique, il s'affaissa et la laissa passer.
-Paillasson, paillasson son, son...
Elle ota ses chaussures et poussa la porte.
-Som...

Mais là s'arrêtait la chanson, l'être devant elle étant loin d'être debout, allongé dans son lit, frissonnante.
Hitomi ota son manteau, ses airs pincés, pris son sac, tendis un second parchemin plus épais : Hokage sama, voilà le message de ma Tante. Elle vous propose son aide pour aller là haut... Bien sûr, vous pouvez refuser, mais je doute que vous soyez en état de le faire...

[Je sais pas]

- HAHAHA...

L'étoile d'argent avait été vive et rapide, si vive et rapide que son mouvement fut menoté par l'immense chêne qui s'esclaffait en silence. Sa précipitation se heurta à l'arbre et s'affala aussi lamentablement que son corps à lui.
Et si vite qu'il chuta, il se releva.

- HAHA..

Aï le vit chuter, se relever, se retourner et la fixer.

- HA.

Alors qu'il lui faisait maintenant face, elle éteignit son rire et son visage cocha Impassible.
Elle regardait ces yeux soleils qui lui semblaient trembler d'une inquiétante froidure souffrante où la saison Meurtrissure s'y froissait...
*crétin*
Elle distingua l'imperceptible mouvement nerveux des pupilles ; il ne fallait que quelques instants à ses remuantes pensées pour se décider à se laisser manipuler, par curiosité pure.
Elle mettrait fin au genjutsu d'elle-même.
*crét-*
Aï fut soudainement happée par une chaude douceur couleur de miel.
Un vol d'abeilles millionnaires bourdonnait à ses oreilles.
Se fondait dans l'espace pour l'étirer en laissant s'échapper un voluptueux parfum de flottement avide. Elle tituba. Une indolente et vaporeuse langueur la prenait.
Elle sentait l'air. Il palpitait follement, prit d'oscillations vibrantes.

- L'air, murmura-t-elle, il a beaucoup d'émotions. Les émotions virevoltent et chantent multicolorent.

Elle tendit le bras qui s'affaissa mollement et gloussa doucement.

- Les étoiles chanterelles gémissent la berceuse mélodique.

Elle chancela.
Elle tomba.

[Sans hésiter]

Psilocybins, Rêve fleuri

Il perçut un discours incohérent puis il la vit s'effondrer.
*J'ai peut être été un peu fort*

Il ne se doutait de rien. Il avait tant pratiqué ce jutsu qu'il doutait que quelqu'un puisse y résister. Il avait toujours aimer perfectionner ses jutsus et il estimait que celui ci était une de ses plus grandes réussites. Il était parti d'une technique simple de genjutsu et l'avait transformé à force d'entraînement et de missions en un de ses atouts les plus appréciables aussi bien sur la qualité du contrôle de l'adversaire que sur la quantité de personnes pouvant être touchés en même temps ou séparément. Au besoin lors de mission périlleuse il se créait une armée ou faisait s'affronter les objectifs entre eux. Seulement ces derniers temps il n'avait eu que peu de fois recours à cette illusion, les temps étaient calme.

Il la rejoignit précipitamment au moment ou le corps de la jeune fille touchait le sol et la releva précipitamment, décidé à visser à nouveau ces jambes sur le sol. Il la lâcha, puis l'observa.

Une forme athlétique et endurante était la seule chose qui n'allait pas l'envoyer se promener dans les bois. Il avait perdu bien assez de temps pour continuer à le laisser s'écouler et elle pourrait lui être utile dans cette mission, au moins pour faire diversion.

"Suis-moi" lui ordonna t-il à demi-mot.

Sans se retourner pour lui faire face il sauta d'arbre en arbre. Le bruit de ses pas derrière lui, lui suffisait pour savoir qu'elle avait bien compris.
Il avait pas le temps de sortir à nouveau ses jumelles et ne vérifia que de ses appendices de détection physique que les gardes n'avaient toujours pas repris leurs postes.

"Reste près de moi"

Il sautait maintenant la palissade entourant Konoha et trouva plus discret d'atterrir dans la rue que sur un toit. Il était ombre.

[Densha]

Shiba venait de finir d'examiner les rues périphériques ouest qu'un flash olfactif l'interpela.
*Des intrus... Deux intrus*
Il se passa cette fois de son rituel de reniflage de 20 minutes ; l'un des deux avait une odeur inquiétante.
*Ils sont passés par le mur d'enceinte de l'est*
Il se mit à courrir, mais d'une vraie course cette fois-ci, les intrus n'avaient pas pensés à camoufler leur odeur, mais s'ils rentraient dans une quelconque maison, il perdrait leur trace ; il fallait qu'il les "marque" avant.
il fut rapidement sur les lieux de l'infiltration, il tournait à droite et il était dans leur rue.
Il s'y engagea d'un pas nonchalent, la langue pendante. Il s'approcha des deux intrus.

Brrrr, l'un des deux avait un regard qui glaçait le sang d'une chaleur mielleuse, quant à l'autre -qui était visiblement une femme-, elle avait un regard vide.
Encore une fois Shiba mima la peur (ou bien avait-il vraiment peur ?), mais revint marcher à leurs côté.

*Oshikko no jutsu !*

L'éclair fendit l'air pour la deuxième fois de la soirée.