. RP:A la tombée de la nuit, à la fin de l'été.

[Saharienne]

Les deux jeunes femmes se regardèrent dans les yeux, Tsunade fiévreuse parlais appremment avec Hitomi : Jamais mon village ne devra rien à ton clan maudit.
-La malédiction n'est plus, mais il est normal que nous voulions certaine "compensation" en échange de nos services...
-Je préfère mourir plutôt ! Mais maintenant dit moi comment...
-Comment ? Nous ne t'avais pas empoisonné si tu veux tout savoir, tu es effectivement très malade, ta spécialité te mettais au coeur de toute les épidémies et il était certain qu'un jour où l'autre la "maladie des bons" t'atteindrais... Nous n'avons eut qu'à attendre.
-Et à faire disparaitre toute les informations sur l'antidote... Mais ne comptez...
-Tu n'as pas le choix, qui prendra ta place ? De plus si tu meurs, l'un des miens te remplacera, au moins pour un temps, nous te connaissons bien, savons t'imiter. Sans compter que si tu refuses, que tu meures, nous nous débrouillerons pour que les autres pays ne se servent plus jamais de tes ninias. Imagine l'impact économique... Bref, tu n'as pas le choix.
-Vous êtes tous abject...
-Nous nous battons pour survivre, tout comme vous. Alors, marché conclus ?
-Laisse moi 24 heure...
-Bien. Tsunade, ça ne me réjouit pas de devoir en arriver là... Mais tu dois bien reconnaitre que finalement, nous n'y sommes pour rien... Et que tu es plus utiles à Konoha en vie que morte... Une dernière chose, si tu es d'accords, je partirais à la recherche de l'antidote, mais je ne partirais pas seule... Je ne suis pas assez forte, il me faudrait de l'aide, à toi de voir le plus approprié... Je suis sincérement désolé Tsunade...

Ses yeux se firent larmoyant avec tant de conviction que Tsunade cru réellement à ses supplications.

-Sors, sors de ma chambre, je ne peux pas réfléchir à côté de toi. Et puis qui me dit que l'antidote que tu me propose...

Elle se releva et cracha du sang le plus fort qu'elle put.

-Voilà ce qui va prouver ma bonne fois.

Elle sortie un linge à l'intérieur du quel était enroulé une plante longue, filandreuse et dont un étrange liquide rouge coulait de la tige.
Elle en préleva une partie et la fit couler dans la gorge de l'Hokage : C'est tout ce que j'ai, je restes à côté de toi, dès fois qu'une nouvelle crise arrive, ne t'inquiête pas, tu pourras presque oublier ma présence...

-Après Bulletin c'est quoi déjà ?
Esquissant une grimace Tsunade lui répondit amèrement : Timtamarre...
-Il y en a beaucoup dans ta forêt ce soir...

[Je sais pas]

Elle tomba.
Alanguie.
Son corps éprit d'une douce attache ne lui obéissait plus. Elle se sentait bien. Tout à fait bien sur ce sol d'herbes molles qui aspiraient ses joues.
Pourtant.
Une guimauve pourvue de membres bondit près d'elle.

*Elle a des bras, elle a des jambes et même des ch'veux ! Veuillez - mes tasse'z'et mes pieux applaudir la "Guimauve Géante" !*

L'instant d'après Aï fut dépliée et plantée bien droite.
Son esprit chancela à gauche. Puis à droite. Encore à gauche.
Mais son corps ne bougea pas.
- Suis-moi.
La guimauve géante semblait lui promettre un tourniquet d'arbres roses aux épis dorés nacrés de barbes à maman si elle consentait à la suivre.
Son esprit tangua à droite. Et à gauche. Encore à droite.
Elle la suivit.
Elle sautait maintenant sur des trampolines solides qui se relayaient, heureux.
L'air l'avalait et la recrachait sur les joyeux élastiques.
Avalée - Recrachée.
Avalée - Recrachée.
Aval-
Guimauve avait cessé ses rebonds, elle touchait la piste d'atterrissage.
Aï la rejoignit et s'apprêta à lui demander d'honorer sa promesse quand un rayon de soleil gicla sur eux.
Elle porta sa main inondée à la bouche.
Elle n'avait jamais goutté aux rayons du soleil.

[Sans hésiter]

Ils avaient parcouru lentement quelques blocs. Raito marchait en tête de quelques pas, la posture froide mais les sens enflammés. Ici et là, des cris festifs, de la musique, des familles. Le peu de gens dans les rues s'affairaient à rejoindre rapidement ces bruits et par la pensée et par la précipitation de leur pas. Ce n'était pas un banal ninja de Konoha et une jeune fille a l'air hagard qui les extirperaient de leurs raisons de vivre.
En s'éloignant peu à peu de l'enceinte le criminel de rang A accélérait le pas. Mais ce faisant, il sentit derrière lui un mouvement imprévu dans le genjutsu.
*Qui est cette petite, déjà qu'elle ne porte pas la tenue et qu'elle utilise un ninjutsu que je n'avais jamais vu auparavant, voila qu'elle ne fait pas qu'obéir*
Raito s'arrêta net et fit volte face voir la raison de l'agitation derrière lui. Il eut à peine le temps de voir le visage contorsionné de la jeune fille fière qui l'avait vu se ridiculiser par deux fois qu'il fut obligé d'esquiver d'un saut vif sur le coté.
Un jet doré recouvrit alors la main de la rousse qui se mit à luire étrangement sous cette lumière lunaire.

Ca compliquait sa mission, l'endroit où il voulait s'infiltrer était clos, il devait dès lors se séparer de la jeune fille qui attirerait l'attention avec l'odeur. Puis il existe en Konoha un clan dont les capacités olfactives sont développées plus que la normale, il le sait. Un clan qui emploie des chiens...

Dès que le ninja retrouva la terre ferme, il bondit de l'autre coté et tendit sa jambe pour placer un magnifique drop en plein flanc du canidé qui avait toujours la jambe dressée. Valait mieux ne pas prendre de risque.

[Densha]

Juste après avoir lancé l'éclair urinaire, Shiba se prit un coup de pied en pleines côtes qui le fit décoller ; le ninja suspect avait esquivé l'éclair et avait riposté.
*L'enfoiré, il a de la force*
Shiba devait avoir au moins une côte cassée.
*Il croit que je suis un chien, j'ai l'effet de surprise et le lieu du combat en avantage*
Shiba se retourna sur ses pattes d'un volte-face juste avant de toucher le sol, il enchaîna immédiatement :

*HENGE !*

Il reprit sa forme humaine, cela faisait longtemps... Très longtemps ; mais la situation l'exigeait. Il sentit tout son chakra bridé depuis des années couler à nouveau à travers son corps ; Il pétait du feu de Dieu ! il enchaîna à nouveau quasi-instantanément :

"MOKUTON ! KISEKAI NO JUTSU !"

Un arbre se mit à croître à une vitesse fulgurante à-même l'intrus pour l'emprisonner dans le bois. Shiba poussa ensuite un hurlement canin ; destiné à alerter tous les ANBU et les gardes des alentours.

[Saharienne]

Silence. Un hurlement. Silence.
-Ca s'agite chez Konoha...
-Tais toi un peu Izumo no.

Hitomi s'avança à la fenêtre et regarda les rues s'agiter, les Anbu quitter le toit.
Elle adresse un signe de tête et un sourire à l'un deux, l'homme et question lui répondit en baissant la tête et avança de plus belle.

-Dis, Tsunade, des étrangers sont dans ton village et tu ne comptes rien faire ?
-Tu sais très bien que...
-Tu ne peux pas te lever ? Comme c'est dommage... Mais que dirais tu... Si je te remplaçais pour voir sur place par moi même ?
-Et te laisser entrer un peu plus dans les affaires de Konoha ?
* Mais elle va se laisser faire le vieille...* : Ce n'est pas grand chose et ça nous arrange toute les deux... Mais je ne ferais rien sans ton autorisation... Mais tu veux autant que moi savoir qui sont ces étrangers... Il ne te connaisse surement pas très bien non ?
-Va y. Va y puisque tu y tiens tant. Mais attends toi à rencontrer un obstacle de taille.

La comédienne aquiesa et commença sa métamorphose. Quelque instant plus tards, elle ressemblait trait pour trait à l'Hokage et descendait en ville, caché, pour d'abords juste observer la scène...

[Jergal]

Zanshi avait attendu pendant un bon petit moment, complètement immobile, dans la chambre de l'hokage. Il avait attendu bien longtemps à côté de la porte, assis sur ses talons que quelqu'un veuille bien y entrer pour, à son tour, se glisser dans la pièce.
Voir Tsunade dans cet état lui faisait toujours de la peine, mais sa personnalité sombre montrait encore moins ses sentiments que son jumaux de jour. Il s'adossa contre un mur, près du lit de la souffrante, attendant la fin de l'entretien entre l'aveugle et l'hokage.
Une conversation bien intéressante, plus qu'il ne l'espérait.
Lorsque l'entretien fut fini, il attendit que l'aveugle quitta la pièce, prenant l'apparence de la godaime et compta encore jusqu'à dix.
Il annula son jutsu.
"Bonsoir Tsunade commença-t-il. L'intéressée sursauta légèrement.
- 'Soir Zanshi. Tu m'as fait peur, imbécile. Tu veux que je meure dans la seconde?
- J'en serais malheureux... Je ne saurais quoi faire du corps. Comme tu me l'as demandé, j'ai suivi ta soeur jusqu'à l'enceinte du village. Rien à signaler de particulier, mis à part sa bonne humeur coutumière. J'ai ensuite nettoyé et récupéré les ordures. J'ai fini d'analyser ces dernières. Rien à signaler. Ta visiteuse vient d'arriver au village, je l'ai observée un moment. J'ai même eu du mal à la reconnaitre la deuxième fois. Elle est plutôt douée, mais l'odeur de pisse de chien l'a trahis. En parlant de pisse de chien, l'anbu Aoyama Shiba fait plutôt bien son travail. Tu pourras le féliciter.
Concernant l'intrusion en cours, dois-je m'y intéresser?
- Non, les anbus s'en occuperont très bien. Leur nombre suffira, déclara-t-elle. Tu pourrais te faire remarquer par hasard.
- Je ne laisse jamais rien au hasard. Donc que dois-je faire pour cette nuit?
- Quartier libre mon ami.
- Très bien. Je risque bien d'aller y faire un tour quand même, en tant que simple obserateur et sous la protection de mon jutsu.
- Fais attention à toi.
- A vos ordre."
Zanshi commença à prendre la direction de la porte, déclanchant son jutsu d'invisibilité en enchaînant seulement quelques signes: Dragon, chat, dragon, chien, rat, porc. Une sorte de liquide transparent partit de sa poitrine, au niveau de son coeur et commençait à le recouvrir.
"Zanshi? appela l'Hokage.
Celui se retourna.
- La prochaine fois, reviens me voir en plein jour, demanda-t-elle le regard triste. La fin de la phrase s'adressait désormais au vide.
- A vos ordre" répondit une voix venue de nulle part.

La porte s'ouvrit sans bruit et fut refermée tout aussi silencieusement.

[6K]

Le coup était trop violent. La tête cogna une dernière fois contre la porte du bar, et la fit voler en éclat, propulsant le corps désarticulé au milieu de la rue.

Kino détestait les ninjas, souvent faibles et prévisibles, mais toujours prétentieux avec leur bandeau rutilant et leur magie tape à l'oeil. Ses trois là, ivres en plus, avaient cru bon de venir le provoquer, de renverser son sake ... si seulement ils savaient qui ils avaient trouvé ...

Deux kunais volèrent là ou il aurait du être. Des gestes trop scolaires, trop répétés ...

"Au dessus de toi !" hurla un ninja. L'autre eut à peine le temps de relever la tête que les pieds de Kino s'écrasèrent sauvagement sur son visage. Kino s'arrêta un instant, accroupi sur sa victime titubante, et considéra le dernier ninja restant, pendant que les derniers spectateurs s'empressaient de quitter le bar. Il était grand, musclé, certainement très doué et très entraîné, certes. Mais que pouvait il faire face a un enfant de l'enfer ?

Pas de jutsu trop lents en tout cas ... il regarda sans voix ses deux bras tendus devant lui, ses mains avaient été sectionnées au niveau des poignets. Il baissa lentement son regard pour chercher ses extrémités manquantes, il tomba sur le regard d'un fauve, ambre, incandescent, sans appel. Il ne pu même pas crier ...



"Halte là ! Qui êtes vous ? Quoi ? Vous avez osé vous attaquez à des ninjas de Kohona ! Tu vas payer sale enfoiré !"

Les gardes, déjà. Bientôt d'autres allaient arriver, il fallait fuir, gagner les toits, l'obscurité de la nuit. Le premier garde servit de bélier dans la fenêtre la plus proche, et Kino s'élança dans les rues désertes de Kohona, suivi de près par les gardes-ninjas.

Au loin, retentissaient les fracas d'un nouvelle bataille ...

[Sans hésiter]

A peine le pied droit de Raito était entré en contact avec la chair de ce qui lui avait semblé être un vulgaire chien, le pied gauche de Raito prenait appui pour fuir ce lieu qui allait devenir infréquentable.
Un battement de cœur, un second. Une inspiration. Sa main gauche tendue et parallèle au sol.
Alors qu'il pensait que le chien serait sonné, il vit la bête rotationner pour atterrir sur ses pattes. De toute évidence ce chien n'était pas commun. Il avait même pas eu le temps de le penser que déjà la métamorphose de l'inoffensive boule de poil impolie s'effectuait.
Une expiration. L'air glissait sur ses oreilles et ses cheveux. Sa main se contracta en un poing.
Tout ça pour une chute.
Le petit chien noir avait laissé place à ce qui semblait humain, chevelu mais quelque part toujours sauvage. Il avait plusieurs opportunités. Se servir du pouvoir de la jeune fille qu'il avait emprisonné; genjutsuifié le nouvel arrivant ou fuir. Ce qu'il avait à faire.
*La mission prime*

Un peu de chakra, beaucoup de précisions et d'un coup d’œil, pas nécessairement partagé.

Piltzintecuhtli, 7 fleurs du monde virtuel


Voila celui qui venait de recouvrir forme humaine pris dans un genjutsu où il accomplit mentalement ce qu'il aimerait accomplir réellement.
Un toit, puis un autre, et avant de toucher le sol *Libération*. Ses prises l'auraient ralenti et le voila qui filait, vers un lieu plus bruyant, où il deviendrait invisible.
Après trois pas vifs il s'enfonça dans un taudis miteux et déserté, sans doute un lieu ou les enfants du voisinage aimaient jouer à se faire peur. Par chance aucun bambin n’y attendait le croque-mitaine.
Il n'y avait pas d'étage et le toit était solide comme le sol, du béton. Une fenêtre de chaque coté de la porte et une sur le coté droit. Il y faisait sombre, un humain normal aurait à peine distingué les trois chaises cassées et la table branlante.
*Shit*

[Je sais pas]

Comme elle léchait sa main où s'était invitée l'émanation lumineuse, elle tourna sa tête en direction du propulseur dynamique, un artichaud poilu d'obscurité inclinant la révérence à la guimauve géante.
Guimauve Géante, pas contente.
Guimauve Géante, fâchée.

Mais voilà qu'une métamorphose s'opérait, d'un artichaud poussait un plumeau aux cheveux touffus.

Dans son brouillard hilare, Aï ne savait plus.
Elle perdait lentement la vue.
Elle ignorait ce qui se passait.
Elle tombait. Mais elle ne tombait pas. E
l
.l
..e
...t
....o
.....m
......b
.......a
.........i
..........t
.
Son esprit semblait se débattre à l'intérieur de son propre coeur, à lui.
En dedans.
Il était prit de secousses fiévreuses.
Il prenait son élan, s'élançait dans une violente volonté de briser l'étau qui lui mâchait son souffle, à lui.
En mouvement.
Son esprit convulsait d'agitations éprises de soubresauts nerveux.
Mais toujours se heurtait, se blessait brutalement à cette main invisible ; l'enserrant, le cloîtrant dans cette paroie qui le séquestrait, opiniâtre.

D'un coup.
Coup.
Son esprit cessa ses tremblements bouleversants.
D'un coup.
Coup.
Sa vue se fit plus nette.

Le soleil s'étalait sur Konoha en badigeonnant de rayons le toît des maisons, disséminées, là ou là, barbouillées de lueurs froides et pâles.
Elle vit filer une ombre, là-bas.
Sa bouche se serra.

*Je vais te crever.*

Une ronde d'anbus la cernait, elle et l'homme à la chevelure brune qui lui faisait face.
La ronde s'étirait.
La ronde s'ouvrait.
Une femme aux gros seins marchait vers eux.

[Densha]

Le Kisekai fonctionnait à merveille. Les gardes et quelques Anbus commencèrent à affluer. L'intrus ne se débattait pas, c'était étrange... Un des Anbus fit le signe du Bélier à Shiba. Ce dernier comprit et imprima le même geste.

"Kai !"
L'arbre ainsi que l'intrus qui y était emprisonné s'envolèrent.

*Un genjutsu... Il a eu le temps de le placer sans que je le vois... L'enfoiré est décidément très bon.*
"Que deux unités le prennent en chasse. Les autres Anbus peuvent regagner leur poste." Sa voix était rauque et enrouée, il avait perdu l'habitude de parler.

Deux Anbus et six gardes partirent à sa poursuite ; les autres Anbus disparurent. Shiba remarqua l'autre intruse -qui lui avait de prime abord parue inoffensive- qui semblait reprendre ses esprits. Elle titubait en regardant la direction qu'avait prit le ninja suspect. Puis elle reprit ses moyens et regarda fixement devant elle. Les gardes s'agitait derrière lui, mais il ne s'en préoccupa pas. Il se téléporta dans le dos de l'intruse et lui plaça un kunai sous la gorge.
"Qui es-tu ? Pourquoi infiltrez-vous le village ?"

Son odeur lui semblait familière... Shiba leva le regard ; les gardes s'écartaient pour laisser passer quelqu'un...
C'était Godaime-Hokage.
Il eût un flash, l'intruse avait la même odeur que Tsunade. Il s'en voulu de ne pas l'avoir reconnue, il retira son kunai et s'inclina, imité par les gardes restants.

[Saharienne]

Elle ne dit rien, courrut vers la jeune fille à l'air égarél : Ai ! Imbécile ! Que fais tu ici ?!
Le ninja qui s'était transformé un instant plutôt laissa échapper un léger hoquet de stupeur : L'Hokage connaissait cette intruse ?
Hitomi sourit interieurement, même l'odeur n'était pas un obstacle... Mais "sa soeur" serait beaucoup moins facile à duper... Elle s'approcha, la pris dans ses bras et lui glissa : Tant de temps depuis ta dernière visite ! Les choses ont changées tu sais !
*Elle sait, elle sait que sa soeur est malade...*
Elle toussa un peu, s'affaissa, adressa à la jeune fille un regard éteint, celui des malades combattant malgrès tout : Te revoilà... Je ne sais pas comment fêter ça... Ne leurs dit pas tout de suite que tu es ma soeur ! Je veux l'annoncer officiellement ! Faisons semblant d'être de simple connaissance. Et puis.... Il est des choses qu'il vaut mieu garder caché, même lorsqu'on les connait... Par simple question de... Sécurité tu comprends ?
*Elle a interet, à comprendre....*

-Bien, toute cette agitation n'est pas la bienvenues ! Je dormais ! Donc, je veux les principaux protagonistes de cette histoire dans mon bureau immédiatement ! Qui alors ? Toi Ai et...
Un ninka pointa du doigt vers Shiba.
-Shiba... Bien sûr, merci pour ton aide, sois sûre que nous savons la reconnaître à sa juste valeur !
Un soufifre à l'air important de léche botte cru bon de préciser :
-Il y en avait un autre il y a peu... Mais je ne sais pas d'où il vient... Et puis excusez que Shiba parle peu, le chien sont par habitude moins... Bavard.
Il y avait dans cette dernière phrase une pointe de mépris.
*Chiens ?!!! Purée... Enfin, ça va jusque là ! *
-Oui je comprends ! Les limaces dans leurs genre... Bref, venez prendre un saké, on discutera de tout ça au calme ! Anbu, vous pouvez disposer !
*Cette vieille garce de Tsunade avait raison...*
-Mais dit moi Ai, pourquoi vient tu rendres visite à ta vieille soeur ? Je vais mieux tu sais, la maladie c'est finalement retractée peu à peu, je devrais être guéris totalement dans peu de temps... Donc ? Que me vaut le plaisir de vot'venu ?! (hpr : hommage discret à Elli... ^^ )

[6K]

"Kino !"
Partout des enfants courent, terrorisés.
Le chaos, le sang.
Ils meurent par dizaines, sous des coups de sabre rageurs. Des hommes, avec des visages de démons, ils les tranchent, ils les égorgent, les clouent aux murs ...
Les flammes, le sang chaud, partout, des rires grimaçants, cauchemardesques ...
L'enfer, cette nuit ...
" Kino ! Cours ! T'arrêtes pas petit frère !"

Animal traqué. Encore. A chaque fois que sa vie était en jeu, les souvenirs affluaient ... les souvenirs de cette nuit là ...
Il se réfugia dans la pénombre d'une petite alcôve, les sens aux aguets, et tenta de reprendre son souffle. Il avait réussi à distancer ses poursuivants, peu d'entre eux avaient déjà participé à une traque, aussi, ils progressaient prudemment. Le noir leur faisait peur.
Il jeta un rapide coup d'oeil dans la ruelle, il lui fallait à tout prix trouver un lieu sûr où passer la nuit. Le jour levé, il pourra facilement se fondre dans la foule des villageois.
Où peut être qu'il pourrait faire plus rapide ...
Un anbu s'élançait à vive allure dans la petite ruelle. Il était seul, et ne semblait guère traquer qui que se soit.

"Sûrement un garde qui rejoint son poste après l'affrontement que j'ai entendu tout à l'heure" pensa-t-Kino.

Le ninja au masque de chat passa devant lui sans le voir, c'était sa chance. Un petit nuage de poussière se souleva, Kino était déjà sur lui. Il le tira violemment par l'épaule pour le faire pivoter, et en profita pour passer dans son dos. Au moment ou le ninja retrouva le sens de sa course, le poing de Kino s'enfonça dans son estomac, avec une violence sourde. Le corps s'affaissa lentement contre son épaule. Un bref instant, il était redevenu prédateur...

C'était parfait, le ninja évanoui faisait à peu près sa taille, il ne lui restait plus qu'à trouver un endroit où cacher le corps et prendre son uniforme ... Il balaya la ruelle du regard. Ce taudis en face devrait faire l'affaire... Son précieux bagage sur épaule, il se dirigea vers la porte de la maison l'ouvrit, et entra.


"Manji ? ... il fait si noir ici... j'ai peur ..."
"L'obscurité sera toujours ton amie petit frère ... maintenant, ne bouge pas d'ici, okay ? Tout va bien se passer ..."

[Je sais pas]

Tsunade.
Godaime Hokage.
Sa soeur.
Elle n'avait pas changé.
Furtif moment d'égarement qu'elle refoula furtivement.
Elle s'avançait vers elle et la prit brusquement dans ses bras, la serrant fort, très fort.

Raidie.
*Mais qu'est-c'qu'elle fait ?!*

Elle voulu se détacher de ces pattes de pieuvre qui la maintenaient fermement et chaudement quand elle entendit la bizarrerie prononcée :
- Tant de temps depuis ta dernière visite !

*Tant de temps depuis MA dernière visite ? ...*
...
La femme s'éloigna momentanément.
Aï la regardait parler aux membres qui les encerclaient, ne distinguant aucune parole.

*Annoncer officiellement NOS liens ?...*

Elle observait la femme.
...

- Mais dis-moi Ai, pourquoi viens-tu rendre visite à ta vieille soeur ? Je vais mieux tu sais, la maladie s'est finalement rétractée peu à peu, je devrais être guéris totalement dans peu de temps... Donc ? Que me vaut le plaisir de vot'venue ?!

La soeur de l'hokage ficha un doux sourire sur ses lèvres.
Elle planta son regard noir et perçant sur celui de la femme qui se tenait debout, là.
Elle marcha vers elle, là.
Face à face, là.
Son sourire s'élargit, elle la prit dans ses bras, la serrant fort, très fort, là.
Sa voix murmura à l'oreille de la grande blonde, là.
Murmura doucement, là.
Tout doucement, là.
Dans un souffle menaçant, là.

- Où est ma soeur...
...
- ... pétasse ?

[Saharienne]

-Ta soeur ? Enfin, j'espèrais que tu te souviendrais un peu de moi...
*Passer à la deuxième vitesse...*
- Bon, je sais que tu m'en veux ! Mais je voulais pas te faire du mal... Pas plus qu'aujourd'hui... Ni à toi ni à NOTRE famille... Je ne veux pas que nos relations s'enveniment comme... Une maladie lente et neanmois mortelle... Tu comprend ? Je l'espère sincéremment... Je peux peut-être guérir cette maladie, avec ton aide ! Allez, oublions tout ça...
*Elle va piger l'allusion où faut que j'l'ui fasse un dessin...*
-Bon, Shiba, Ai, montons !
Elle marchait silencieuse vers les bureaux sentant peser sur elle un regard dur et froid. Hypocrite, tout comme son précédent sourire.
-Quelque chose de va pas ?

[Jergal]

Zanshi, du haut d'un vieil immeuble très délabré mais l'un des plus haut de Konoha, observait en silence les principaux ébas auxquels se livraient plusieurs anbus, la fausse Tsunade, deux inconnus, l'anbu Shiba et autres personnages de Konoha. Le premier inconnu avait libéré ses victimes de son genjutsu puis avait filé. Il s'était introduit dans une vieille batisse en béton.
Tout en gardant son attention fixée sur tous, assis sur ses talons, les mains sur les cuisses, il crispait légèrement ses doigts contre son pantalon.
Attaquer Konoha était intolérable...
Un mouvement rapide attira son regard dans la ruelle directement sous son regard. Un anbu rentrant à son post de garde venait de se faire prendre par surprise. Un violent coup à l'estomac l'assoma. Lentement Zanshi se leva. Il ouvrit et ferma les poings plusieurs fois, s'échauffant les muscles des doigts. L'individu semblait fort, ce serait peut-être intéressant. Il sauta de l'immeuble et le suivit. Sa capacité le rendant invisible et son sens suprême du silence le protégeait.
S'il avait cru à la chance, il aurait sans doute remercié les divinités. L'individu ramenait le corps flasque de l'anbu sur son épaule et se dirigeait vers l'immeuble où le premier inconnu s'était introduit.
L'auteur du rapt arriva à la batisse, aucunement géné par le poids de sa victime. Il ouvrit la porte. Zanshi observa son visage dans la pénombre. Un léger accroc dans son masque de dureté trahissait une agitation intérieure... Le nukenin apprécia la chose.
Il se faufila derrière lui. C'était un territoire dangereux dans lequel il s'infiltrait. Mieux valait rester sur ses gardes. Gardant un oeil sur lui, il cherchait où se trouvait l'autre inconnu tout en s'éloignant du premier, obtenant ainsi une bonne distance de sécurité.
Il s'asseya sur ses talons dans un coin et attendit que les choses se passent. Cela risquait fort de devenir intéressant. D'ailleurs, il n'eut pas à attendre longtemps.

[Densha]

"-Quelque chose ne va pas ?"
En effet, quelque chose n'allait pas. Depuis qu'ils étaient entrés dans les locaux, une odeur dérangeait grandement Shiba. Le vent n'emportait plus les odeurs, il pouvait clairement les distinguer. L'odeur des Koichi était bien présente, quoique qu'à bien sentir, les émanations provenaient surtout de l'intruse. Mais l'odeur qui le dérangeait était émise par Godaime. C'était...

"MA PISSE !"
Les deux kunoichis se retournèrent, surprises. Mais Shiba était déjà derrière elles, il s'empara d'un kunai et trancha une mèche de cheveux de la prétendue Hokage. En retombant, la mèche passa du blond paille au blanc neige. Il reconnu les cheveux de (la soi-disante ?) aveugle.

"Dôton ! Ishikabe no jutsu !"
Deux murs de pierre se formèrent d'un côté et de l'autre du couloir ; ils étaient enfermés et n'avaient aucune issue.

"Votre intrusion était presque parfaite ; expliquez-moi ou je serais contraint de vous éliminer."
Il avait toujours autant de mal à parler, de sa voix éraillée.

[Saharienne]

Sourire au lèvre, regard fier : M'éliminer ? Oh non... Je ne crois pas. D'ailleurs, tu n'a aucun interet à le faire. Chien kawaiiiiii ...
Regard de défis, affrontement silencieux elle leva le poing, l'ouvris, une méche blonde était à l'intérieur : Tu peux sentir autant que tu veux cette odeur, c'est celle de Tsunade. Si jamais il m'arrive quoi que ce soit, elle mourra. Ai peut te le confirmer. Elle est malade, et entre nos mains qui plus est. Sans moi et mon clan vous n'avez strictement aucune chance de trouver le remède. Alors, la vie de ton Hokage ou la mienne ?

Moment de flottement, hésitation.
Hitomi ne ressentait pas la moindre once de peur mais cette situation compliquait sévèremment sa mission...

Elle s'assis au sol, peu à peu son corps se transformait. Il devint de plus en plus pâle et reprit son apparence initiale : Izumo no Hitomi, pour vous servir...

*Déteste moi petit abrutis, mais si je mentais, tu le sentirais de tes si fière narines...*

Un nuage de fumée apparut, mais il n'annonçait pas son évasion. Lorsqu'elle se dissipa c'était une copie conforme de Ai qui apparus.
Elle s'approcha d'Ai; une seconde fumée dégageant une forte odeur de souffre remplis l'espace.

*Feu follet feu follet feu fo-let-let-let...*

-Si tu veux me tuer, fais le. Je ne me débattrais pas... Mais réfléchis bien. Cette Ai, c'est la soeur de ta chère Tsunade. Et ton odorat ne te servira à rien, qu'importe ton urine. Le souffre couvre tout.

La fumée fit place à l'air pur.
Deux Ai.
Deux choix.
Deux problèmes.

[Sans hésiter]

Problème. Un mouvement anormal dehors.
Il se cala à droite de la porte, contre le mur, pilule de soldat en main, puis en bouche. Une habitude malsaine qui traduisait son impatience. Il croqua. Le mouvement s'approchait inexorablement. Et goba.
Il distingua une chaleur traverser l'embrasure de la porte avant de voir une masse à deux têtes la traverser. Un homme un peu plus petit que lui se trimballait sur l'épaule un sac de patate. En regardant mieux, ça ressemblait à la masse inconsciente d'un ninja... d'un ANBU!
Il avait à peine eu le temps de jauger le nouvel entrant et ses intentions que son attention fut retenue par une seconde source de chaleur, plus intense, de celle caractéristique de l'usage intense de chakra. Mais cette chaleur qui dessinait une silhouette n'avait pas de visage ni de corps physique. Et s'éloignait dans le coin opposé d'où il se trouvait.

"Tu..."

Il n'eut pas le temps de parler que le vacarme de toutes les fenêtres volant en éclat couvrit le son de ses mots. Les fumigènes assombrissaient plus encore cet endroit déjà plongé dans la pénombre. Trois ninja passèrent la porte, un par chaque fenêtre du coté où l'homme invisible s'était glissé et deux par la fenêtre dans le dos de Raito se pointèrent, épée en avant.
Avant que le plus proche de lui ne touche le sol, Raito tourna le dos à la porte et fit valser sa jambe droite au niveau des chevilles du garde de Konoha qui chuta le crane le premier sur le béton. Le second assaillant campé sur ses jambes abaissa la lame de son épée dans l'intention de fissurer le crane du ninja au-dessus de son co-équipier qui tentait de se relever. Un pas en arrière, un pas sur le coté et la lame trancha le vide. Sans laisser au ninja reprendre son élan et alors que le second s'apprêtait à se relever, son épée dans la main gauche chassant l'air, le talon de Raito écrasa l'épée jusqu'au bras tendu du second. Un craquement d'os plus tard un moignon giclant de sang terminait désormais son bras.
La main tomba sur le sol, le pied de Raito l'écrasa envoyant de ce fait l'arme transpercer la gorge du ninja stupéfait de voir le sang lui colorer le visage et d'entendre les cris stridents et stressant d'animal souffrant de son collègue. Il bascula en avant.
Raito plaça un coup de pied retourné dans l'épée, elle alla se loger également dans la gorge du garde désarmé. Il replaça ses cheveux en un mouvement signifiant son irritation et se tourna à nouveau vers les autres.

[Je sais pas]

Elle s'écarta et fixa le tartufe après lui avoir soufflé sa note sifflante.
La mystificatrice se retourna, se contentant d'enfiler sa marche en direction du bureau de l'hokage ; l'anbu la suivit.
Un instant hésitante, elle leur emboîta le pas.
...
Un silence pesant s'atmosphérait.
Ils parcouraient les couloirs désertés de souffles.
Aï concentra ses yeux sur la nuque de la femme avec le désir flou de la trancher du regard, trancher cette nuque si familière.
*Elle sait que je sais, alors ?*
...
Soudainement l'usurpatrice fit volte face, un sourire pendu aux lèvres :
- Quelque chose ne va pas ?
*Ta mère en slip*
- MA PISSE !
*...*
Et tout aussi soudainement, l'anbu *te-RRi_ble-ment lent à la détente* lança un puissant jutsu ; les murs s'érigèrent geôliers ; un kunaï fila ; des cheveux transpercèrent l'air, paresseusement, décolorés.
*'llé, débite, j'suis crevée*
L'albinos débita.

- Tu peux sentir autant que tu veux cette odeur, c'est celle de Tsunade. Si jamais il m'arrive quoi que ce soit, elle mourra. Ai peut te le confirmer. Elle est malade, et entre nos mains qui plus est. Sans moi et mon clan vous n'avez strictement aucune chance de trouver le remède. Alors, la vie de ton Hokage ou la mienne ?

La femme - tranquillement - s'installa au sol.
Métamorphosée.
Tsunade disparut, aussitôt. Tartufe apparut, aussitôt.
*-_- un fantôme albinos et décharné -_-*
...
Déluge d'une fumée palpant l'espace et propageant une odeur qui viciait l'air.

- Si tu veux me tuer, fais le. Je ne me débattrais pas... Mais réfléchis bien. Cette Ai, c'est la soeur de ta chère Tsunade. Et ton odorat ne te servira à rien, qu'importe ton urine. Le souffre couvre tout.

Un clone d'Aï prit face.
Un clone...
Une reproduction...
Une copie...
Un calque...

*Tsss*

La soeur de l'hokage l'observait avec dédain et mépris puis marcha.
Elle marcha, laissant - indifférente - les deux autres derrière elle.

- J'ai pas qu'ça à foutre.

[Jergal]

Trois.
Trois ninjas de Konoha venait de perdre la vie dans cette maison délabrée, en si peu de temps...
Zanshi avait du mal à garder son froid. On ne tuait pas impunément des ninjas qui font ce qui leur a été demandé. Celui qui les avait tué l'avait découvert, Zanshi en était sûr... L'autre l'avait suivi des yeux lors de son intrusion et à la fin de son combat. Les derniers ninjas restant de Konoha semblaient, par un accord tacite, à la charge du second inconnu.
Zanshi enchaîna les signes, ses doigts pratiquement invisibles à la vitesse où il les réalisait.
Il murmura entre ses lèvres crispées:
"Tsubame no Tsuku"
Une boule d'énergie, pas plus grosse qu'un oeil humain apparut dans sa paume. Il la lança au centre de la pièce, où elle stopa sa course, suspendue dans le vide.
"Tenka" murmura-t-il à nouveau.
La boule explosa. Et la lumière fut. Une lumière aveuglante, déchirant les yeux, blanche.
Les dernier anbus restant tombèrent, assomés avant le final. Les prémices de celui-ci ne se firent pas attendre: des lannières de feu noir appararurent aux coins de la pièce, et commencèrent leur vol gracieux, extrêmement rapide et complètement imprévisible, tel le vol des hirondelles.
Zanshi ne regardait plus les anbus, ils ne risquaient rien, pour l'instant. Il se leva, scrutant intensément les réactions des inconnus.
Ici, il était dans son élément.