. RP:A la tombée de la nuit, à la fin de l'été.

[Densha]

*C'est quoi ce dilemme à deux yens ?*

"-J'ai pas qu'ça à foutre", dit une des deux Ai, avant de s'avancer.

Shiba se mit à rire en regardant l'autre Ai, la pâle copie -c'était pour lui évident-.

"-Mon choix est de t'éliminer ou pas ?"
Il continua à rire, puis s'arrêta net. D'une impulsion, il s'élança vers l'albinos un kunai dans les mains et s'arrêta net à côté d'elle, le sourire aux lèvres ; le kunai frôlait le cou de cette dernière.
Il regarda le visage de la femme et se mit à rire de plus belle. Il dû s'accroupir pour reprendre son souffle. Après s'être relevé, il tourna les talons et murmura : "Je t'ai à l'oeil" (le chuchotement rendait sa voix fantomatique) avant de reprendre d'un ton normal normal et enjoué, en rangeant son kunai "Je n'ai pas besoin de plus d'explications, dépêchons-nous d'aller voir Godaime-sama pour tirer cette affaire au clair. Magne-toi, l'autre en face a le feu au cul." Sur ces belles paroles, il se mit à trottiner, les mains dans les poches et le dos voûté, pour revenir au niveau de la soeur de Tsunade. Elle se retrouvait au pied du mur, impassible, froide, chiante. Shiba regarda son visage et se mit à pouffer. Il aimait ceux qui pétaient plus haut que leur cul, en dédaignant les autres ; les gens hautains, c'était ceux qui avaient l'air le plus con quand ils se faisaient prendre dans une farce. Quand on monte sur un piédestal et qu'on en tombe, on se fait nécessairement plus mal.
Il imprima le signe du Bélier, et le mur s'effrita.

[Saharienne]

*Bon libre, c'est déjà ça. Pff, dur dur les gars... enfin, pour l'instant tout va... Sur les nerfs, c'est peut-être pas plus mal, ça ira plus vite... Peut-être...*

Regard en biais, regars à droite.
Elle semblait chercher dans le noir, puis en marchant repris son apparence normale.
*Penser à grossir, ça devient vexant tout ça... Une petite soeur, un petit chien. Okay.*
-Eh Kawai, c'est quoi ton nom et pourquoi tu te trimballe en clebs ?

[Densha]

"-Mon nom d'emprunt est Aoyama Shiba, je ne peux pas te dire le vrai de par mon statut d'Anbu. Une des raisons pour lesquelles je me trimballe en chien est inscrite sur tes getas." Il fut repris d'un petit rire.
Il marqua un temps de pose, il cherchait une connerie à dire.
"-Une autre raison est pour pouvoir regarder sous les jupes des filles", dit-il avec un sourire jusqu'aux oreilles.

[6K]

Personne, pas d'étage, une table. Parfait.

Il referma rapidement la porte et se dirigea vers la table pour y déposer l'Anbu. Ce sifflement ... oh, merde.

Les fenêtres explosèrent. Les fumigènes roulèrent dans la pièce. Il ne se retourna pas. L'adrénaline le submergeait, la bête traquée reprenait le dessus ...

Il dégaina le sabre que son Anbu avait dans le dos, et le lança sans regarder vers la fenêtre à sa droite. Le garde toucha à peine le sol et ne put éviter le projectile. Il s'écroula, plié en deux.

Il dégaina une de ses longues dagues qui avaient tant de fois goûte le sang, et se retourna, prêt à déchaîner l'enfer sur ces maudits ninjas. Mais au lieu de se voir encerclé, il vit un autre que lui près de la porte, se battre avec ardeur contre les mêmes couards.

Beaucoup trop de mises en scène dans son art du combat, pas assez de puissance, de vitesse ... mais il devait le reconnaître, ce ninja était plutôt redoutable.

"Eh bien ... si il peut se débrouiller tout seul, j'ai plus qu'à filer !"

Il s'empara du masque de son Anbu ... Il vient d'en avoir deux ... Kino ne pouvait s'empêcher de garder un oeil sur son nouvel allié de fortune. Ce regard miel ... Le même instinct de survie l'animait...
Un ninja s'élança sur Kino, sabre à la main ... Ce dernier laissa venir le coup. A droite. Erreur. Le ninja tomba à genoux, regard horrifié. Mort.
Il s'affairait à détacher la cape de son trophée, quand une lumière d'une intensité incroyable embrasa la pièce.

"Maudite magie ..."

Heureusement, les fumigènes avaient déjà envahi la majeure partie de la bâtisse, et les yeux de Kino n'en furent pas brûlés, malgré une vive douleur. Les autres ninjas n'avaient pas eu cette chance... Déjà les ombres commençaient à se mouvoir sur les murs de la pièce, ce qui n'était pas de bonnes augures ... Il se retourna soucieux de voir l'état de son compagnon ... Bon, un peu sous le choc, mais ça avait l'air d'aller ... mais derrière lui ... un ninja, dans l'encadrement de la porte ... attention il va ...!

Kino était déjà lancé. Il se jeta sur lui avec un rugissement bestial, dépassa son "compagnon" et écrasa sa main sur le visage du ninja, ce dernier emporté par son élan, décolla du sol suivant la direction que Kino lui imposait et fut projeté à l'extérieur de la maison. Il tomba sur le sol violemment. Kino était déjà en l'air ... il retomba sur sa proie avant même que cette dernière pu se relever. A la gorge, comme les grands fauves.

Il se releva masque et cape au poing, et se retourna vers celui qu'il venait de sauver, celui au regard couleur miel ... Il le savait, tous les deux, ils pourraient s'en sortir.

Il regarda autour de lui, aucun ninja n'était resté dehors, parfait.

"Prends un masque, on s'arrache."

[Sans hésiter]

Il était préoccupé. Rien ne se passait comme prévu.
Raito ne prêta pas attention à la personne qui était entré en premier dans la bâtisse et qui se débarrassait rapidement d'un de ces assaillants. Il avançait droit et vif sur celui qui était le responsable à ses yeux, celui qui avait camouflé sa forme physique et s'était glissé silencieusement à cet endroit. L'activité s'intensifiait de son coté, la chaleur se faisait plus intense et diffuse, il utilisait beaucoup de chakra, des mains bougeait comme pour exécuter des signes, ça ne présageait rien de bon.
Il entra en intense concentration afin d'affiner encore son acuité visuelle et ainsi distinguer la personne qui s'était camouflée. D'abord ses yeux, situés haut dans les airs, puis un nez un menton, une forme de visage. Mais à peine avait-il pu photographier mentalement ce visage qu'il stoppa net sa course. Une étrange source de lumière avait fait son apparition à l'endroit où la main de l'inconnu se situait.
Raito braqua instantanément ses majeurs et index en forme de croix.

Mais il fut brulé par le jutsu de l'adversaire. Ses précieux yeux lui faisaient défaut. Enfin sa manière de les employer. Mais comment aurait-il pu imaginer que dans le monde existe un jutsu capable de le blesser et de le soigner autant?
Il avait pris trop de temps pour réfléchir, derrière lui se préparait un coup qu'il n'aurait le temps d'esquiver et se préparait à encaisser. Ce faisant, il réajustait ses yeux, prêt à absorber toute cette appétissante lumière, met d'autant plus appréciable qu'il était constitué de chakra. Mais tout prenait beaucoup trop de temps, son rythme cardiaque s'emballait. A la fin de son expiration il devait avoir fini. Il n'aurait plus l'envie après. Et ce coup qui ne venait pas.

Un courant d'air venait sur lui, non à coté de lui, l'avait dépassé. Un bruit mat.
Pfiou, ses yeux ne le brûlaient plus, il commençait même à apprécier la sensation, seulement, seulement sa technique d'absorption allait prendre encore beaucoup trop de temps.

Dans son dos:
-Prends un masque, on s'arrache.

*On?*

Mais instinctivement, alors que la lumière se stabilisait enfin, son chakra ne fit qu'un tour. Il balança un Kage Bunshin, deux clones apparurent, les répliques exactes des deux fuyards.
Simultanément, une impulsion sur le sol il se saisit d'un masque au passage et s'extraie de la maison. Mais est ce qu'il pourrait enfin finir cette banale mission de routine?

Puis l'autre lui avait sauvé la peau, un "On" n'était pas de trop ou il serait encore dedans à faire mumuse avec l'homme invisible. Au lieu d'accomplir sa tache.

"Suis-moi" balança le ninja dont les cheveux se reflétaient sous la lune avide.
Deux mouvements de bras secs, cinq kunais explosifs et 3 bombes fumigènes traversèrent la porte qu'avait franchi un quart de seconde plus tôt celui qui avait combattu à ses cotés. Il laissa deux clones de plus, au cas où.

Un toit, puis un plus haut, une course effrénée, pas un mot, personne sur le chemin, personne ne les suivait non plus. Il lui semblait avoir parcouru la moitié du village quand il s'arrêta enfin sur le toit de tuile rouge d'une maison coincée entre deux autres maisons plus hautes.
Il n'avait pas pris le temps de regarder celui qui lui avait sauvé la vie. Un coup d’œil miel. Photographié en mémoire.
Sa bouche lui semblait se tordre de douleur et il tenta de son mieux d'envoyer son esprit ailleurs.

"Merci"

Il avait déjà fait demi-tour et était prêt à s'enfuir.
Deux mercis dans la même journée, c'en était trop. Une journée trop étrange à son goût.

[Je sais pas]

...
Elle les entendait.
Ils parlaient.
Instauraient un dialogue.
Peut-être.

- Hmph...

Elle se sentait fatiguée. Si fatiguée.
Et plus ses pas la menaient, plus l'épuisement la prenait.
Elle était revenue ; ici.
A cet instant précis, elle ressentait l'inondation d'une immense flaque de haine contre elle-même ; elle avait faillit.
Oui. Faillit.
Elle refoula le tourbillonnement d'idée qui se hissait jusque ses pensées, la porte était près, tout près.
Troisième porte.
C'était la troisième porte.
Elle dépassa la première. Puis, la seconde. Enfin, arriva à hauteur de la dite porte.
Sa main accrocha la poignée, froide.
Sa main tourna la poignée, proche.
Le cliquetis assourdissant cassa son silence et s'installa - un temps - dans son ouïe.
Et cessa.
La paume de sa main se posa doucement sur la porte, dure-sèche et pressa.
Elle s'ouvrit ; docilement.
Aï passa l'antre, entra.
...
Tsunade, debout, regardait cette douce matinée filtrer à travers les vitres ; elle se retourna.

- Aï.
- Salut.

L'anbu et l'albinos entrèrent à leur tour.
L'hokage ne s'en préoccupa guère, elle fixait sa soeur.

- Tu es revenue.
- C'est bien possible.
- Pourquoi ?
- Tu pourrais équiper ton bureau d'un divan, tu penses que je vais rester debout ?
- On n'a pas les moyens, prends une chaise.
- Bien sûr...
- Tu es toujours aussi arrogante hein...
- Et toi, tu n'es toujours pas morte, me suis-je déplacée inutilement ?
- Où est donc passé le langage grossier que tu affectionnais tant ?
- Dans ton cul.
- Bien, c'est dans TES gènes apparemment.
- Et pas dans les TIENS.

Soudainement Tsunade se tint la gorge, sa respiration se précipita, sa poitrine se souleva-s'abaissa-se souleva encore et des râles sortirent de sa bouche en expulsant un jet de sang qui tacha le sol blanc.
Aï regarda ailleurs.

[Saharienne]

*Une telle vulgarité, ça pourrait être un rôle interessant à jouer...*
Elle s'avança et ouvrit un bouton du chemisier Tsunadien, une tache violette : Regarde ailleurs.

*Nan pas toi, le mec... Quoique maintenant, jme demande s'il préfère les ou les...*

Elle palpa la tâche et grimaça, sortit une fiole : Tiens. Tout vos rayons verts ne sont que tape à l'oeil...

Elle versa une partie du liquide sur un tissus, une compresse qu'elle colla au corps malade et lui fit boire le reste : Tsunade, on fait quoi ?

Celle ci avait le regard terne, braquée sur sa soeur.

Elle appuya fort sur la tâche. La Godaime hurla de douleur : Et ça, c'est rien encore. Alors ?

[Jergal]

Pour une fois, il avait laissé une part au hasard... Zanshi avait laissé une breche. Il n'avait pas prévu qu'ils puissent s'enfuir... Pas que l'inconnu 2 puisse réagir si vite...
Il courut pour suivre les fuyards et arriva devant la porte au moment où les kunai explosif, cachés par l'ecran de fumée, traversaient l'embrasure.
L'un se planta dans sa jambe, les autres dans le sol à ses pieds.
Une seule erreur et elle fut fatale.
Les membres volant dans la pièce, la table devenant brindilles et échardes, les chaises brisées contre les murs.
Zanshi se laissa envahir par la lumière...

Il n'était plus.

[Jergal]

Chounan vit l'explosion... Une énorme boule de feu avait fait exploser la façade, faisant voler quelques blocs de béton. Courant derrière le coin d'un immeuble, observant de façon à protéger la plus grande partie de son corps, il ne laissait dépasser que la partie gauche de son visage. Incapable de quitter la scène du regard, il était comme captivé.
Il attendit que les dernières flammes s'éteignent.

Au bout d'un moment, il s'approcha, doucement, près à s'échapper au moindre bruit suspect. Il entra dans la batisse, prête à s'effondrer. Du sang, beaucoup de sang, tapissait les murs, le sol, le plafond. Il se déplaça un peu partout dans la pièce, recherchant les objets de valeur, qu'il pourrait revendre pour obtenir un peu d'argent. Il trouva la tête d'un corps humain. Une tête dont les yeux étaient vairons, comme l'éboueur gigantesque qui ramassait les poubelles des rues. Une curiosité que lui seul connaissait apparement.

Il jeta la tête. Au même moment, trois personnes déboulèrent. Une par la porte, deux autres par les fenêtres. Des anbus.
Celui avec un masque de singe, qui était entré par la porte, attrapa Chounan, lui serrant les bras dans le dos. L'enfant eut beau remuer dans les sens, se débattre, il ne pouvait rien contre cette poigne aussi dure que l'acier. Il retint un cris de douleur lorsque l'autre lui tordit l'épaule. Dans la rue, si tu montrais que t'avais mal, que tu étais faible, tu étais mort. Il ravala ses larmes.
Le Singe lui posa des questions, jusque tard dans la nuit, sur les événement de la soirée, sur ce qui s'était passé sur les lieux. Il lui donna même de quoi manger. Alors Chounan révéla ce qu'il avait vu: le vol des hirondelles dans la batisse, les deux ninjas qui s'enfuyaient, l'explosion. Le Singe hocha la tête, repartit en faire part au Chat. Ils discutèrent un petit moment, pendant que le Cochon le surveillait.
Le SInge revint, et demanda à Chounan s'il voulait venir avec lui raconter tout ça à son chef. CHounan comprit que c'était surtout pour l'avoir sous la main et ne pas le perdre de vue, mais accepta tout de même dans la perspective de pouvoir manger à sa faim, au moins pendant quelques jours.
Il prit la main du Singe. Il avait peut-être 9 ans, mais une main d'adulte enserrant la sienne avait quelque chose de réconfortant, les contacts humains chaleureux étaient rares pour un enfant des rues.
Ensemble, ils prirent la direction du centre de Konoha.

[Je sais pas]

Sa soeur hurlait.
Perçant ses tempes. Tonnant Tempête.
Criblant sa tête. Jurant Lampe.
Sa soeur souffrait.

Pourquoi avait-il fallut qu'elle revienne ?

Une nuée nébuleuse de cris de souffrance lassante s'amoncelait, en gémissant.

Tsunade la regardait. L'oeil accusateur.
Accablé d'un nuage de rancoeur. Reproche qui lentement se déposait.

Un jaillissement se propulsa, aspergea le visage de l'albinos.
Etrange tableau ; ce sang qui s'étendait et coulait - lentement - quittant son menton pour retomber - lourdement - sur la toile de tissu-chiffon.
Tache d'encre sombre qui s'accroissait, se répendait et parsemait la toile de lin verte.

*Connerie*

Aï se retourna en direction de la sortie. Sortie du décor.

[Saharienne]

-Aiiiiiii !!!!
-Ne cris pas Tsunade. Elle reviendra quand bon lui semblera.

Elle sortit de sa manche droite un parchemin assez imposant : Signe de ton sang ici. Et tout tes ennuis seront finis.

-Jamais ! Jamais je...
-As tu vraiment le choix ? Ta maladie la dégoutte... La répugne... Elle ne reconnait pas en cette image affaiblis sa soeur chérie... Alors, que vas tu faire ? Mourir et me laisser la place ? Ou... Signe Tsuna-san, tu n'a pas le choix...

Elle avança la main en tremblant...
Hitomi avança son front. L'Hokage y pris une dose de sang qu'elle venait de cracher et approcha son pouce du parchemin...
Elle tremblait. Alors que son doigt frolait le papier elle murmura : Je te plains...
-J'ai pas besoin de ta pitié.
-Une filette sans caractère... Esclave sans cervelle...
-Tais toi !
-Sans mémoire ni souvenirs...
-Ferme là !
-Scellée... Esclave... Obeissante et même souriante...
-Boucle là et signe !!!
-Sans chez sois... Tu dois errer pour récuperer l'honneur de tes proches... Alors qu'ils sont tous mort et que tu ne reconnait plus les tiens...

Hitomi tremblait, mais de rage, elle. Elle giffla l'hokage. Encore. Et encore... Et encore...
Celle ci ne se débattit même pas et continua : Es tu réellement aveugle... Ou as tu seulement peur de ce que tu vas voir...
-Tu ne sais rien ! Absolument rien de moi !
-Mais si... Les deux sceaux, l'un te rends insensible à toutes émotions, l'autre clos ta vue et ta mémoire. Actrice, non, poupée parfaite.
-Non ! Signe ! Signe ! Allez ! Si tu signes tout redeviendra comme avant ! Bon sang signe !
-Manipulée dès ton plus jeune age par ton oncle lorsque tu te rends compte de la vérité et que tu fuis il est déjà trop tard. On te rattrape. On te ment. Te piège. Et tu es redevenus une marrionnette servile... Mais tu as raison, je n'ai pas le choix, je vais signer...

Elle posa son pouce sur le papier, le sang avait séché. Elle en repiocha sur le front de son ennemi en lui adressant un sourire emplis de pitié. Avant même qu'elle ne signe Hitomi quitta en courant la chambre, en larme.

Tomba sur l'homme à qui elle avait fait de discrets signes tout le long de sa mission : Sensei ! Sensei ! Oncle ! Je l'ai fait ! J'ai accomplis ma mission ! Dès qu'elle aura signé...
-Hitomi... Ma douce Hitomi... Crois tu que ta mission est réellement finie ?
-Et bien... Oui !
-Elle finira jamais mon enfant...
-Que... De quoi parlez vous mon oncle ?

Il pris délicatement son visage entre ses mains : Mais voyons, marrionette servile, tu ne te rappel pas ? AHAH ! Biensûr que non ! Trainée ! Tu sera toujours seule !
Il la lança à l'autre bout du couloir : Tu nous auras bien servis ! Trainée comme ta mère ! Elle a pris ma fille, je prends la sienne ! Crève maintenant que tu n'es plus rien ! Konoha est à moi et toi, tu peux partir où bon te semble !
-Je... Comment... De quoi parlez vous... Mon oncle ? Mon oncle ? Je ne comprend pas...
-Evidemment...

Il s'approcha d'elle, arracha le bandeau, et la regarda droit dans ses yeux clos.
-Ouvres !
-Je ne peux pas mon oncle, je ne peux pas... Ils sont aveugle... Je ne peux pas ! Je...
-Arrête de te plaindre !

Il lui ouvrit les yeux de force, presque en lui arrachant ses fines paupières.
Des larmes, mélangé au sang, coulèrent d'elle même.
-Tes première larmes depuis 16 ans.
-Je...
-Tes première craintes...

Et elle le vut, l'être cadavérique, elle vit ses mains, trop fines, trop blanches, elle vit ses jambes fine à en craquer. Elle hurla de peur.
Elle était ça ?
Ce tas de chair. D'os.
La vérité lui explosait à la gueule.

-Tu vois, tu n'es rien. Et maintenant, referme c'est yeux. Puisque tu as si peur de toi même...

Mais, alors qu'il posait à nouveau sa main sur son visage elle l'écarta et se releva difficilement. Avança en déhambulant, se colla à une fenêtre : Tu peux partir. Maintenant. Mon cher oncle. J'ai compris. Je vais finir cette mission et puis...
Elle posa les fioles de remède à terre, sur la moquette du couloir et une étiquête sur le flacon mentionnait : Incomplet. Trouverez vous ?

Il lui adressa un sourire hypocrite de pièce comique et s'en alla dans le couloir. Laissant à l'abandon ce tas d'os qui lui partait par la fenêtre à la tombée de la nuit. Libre et ses fils enfin coupés.
-Mort à toi, mort à toi, mort à toi, toi, toi... Trois p'tit...

[6K]

L'explosion allait ameuter Kohona toute entière. Tant mieux, ils étaient déjà loin.

Kino jeta un coup d'oeil rapide derrière lui, il s'étonna de voir encore son compagnon de fuite tenir si bien la cadence infernale qu'il lui imposait ... si ce dernier devait être un traqueur ...

Ils s'arrêtèrent sur un toit, coincé dans l'ombre de deux grandes bâtisses. Kino regarda pensivement la fumée lointaine de l'incendie qu'il avait provoqué.

Du sang chaud. Debout,
Parmi la mort et les flammes.
Décor dans ses yeux sales,
Des corps et désespoir ...

"Merci."

Kino se retourna, déjà le ninja avait tourné les talons et s'apprêtait à repartir vers le centre de Kohona. Décidément, ce ninja l'intriguait.

"Pourquoi tu repars là bas ?" lança-t-il au ninja aux yeux miel.

[Densha]

Les soeurs Koichis discutaient. Puis l'Hokage eût des relents sanguins.
La fille chiante sortit de la pièce.
Tsunade se mit à discuter avec l'aveugle.

Tout ces détails ne concernait pas Shiba.

La discussion s'envenimait. L'albinos voulu lever la main sur Godaime.
Shiba s'interposa ; et prit les coups sans broncher à la place de l'Hokage. Cette dernière continua à parler, comme si de rien n'était. L'étrangère qui le battait ne se rendait pas compte qu'elle le frappait, à la place de Tsunade. Mais la rage, encore plus que la cécité, l'aveuglait.
Elle sortit en courant du bureau ; aveuglée maintenant par les larmes.

Quand Shiba se releva, l'Hokage lui dit :

"-Tu as fini ton service depuis longtemps. Ta mission s'arrête là, va te reposer. Merci de la dévotion dont tu fais preuve à l'égard de Konoha.
-C'est moi qui vous remercie, Godaime-sama." Il s'inclina et une douleur refoulée jusque-là le relança.

"-Approche". En quelque secondes, Tsunade avait guéri la côté cassé de Shiba.
"-Merci encore." Cette fois, il s'inclina correctement et sorti de la pièce.

"Allez, ras le cul d'être en Homme." Sur ces belles paroles, il reprit sa forme de chien.
Il courut dans les couloirs et vit la Chiante au bout de l'un d'entre eux.

*Si j'arrive pas à la démarbrer, je ne m'appelle plus Shiba, le chien le plus puissant de Konoha !*
Il sauta sur la tête de cette dernière et se pencha en avant pour mettre son museau en face de sa face et lui adresser un sourire grimaçant de chien.

[Sans hésiter]

Il était pressé, excessivement pressé. Tic tac, au rythme d'un cœur prêt à cesser de tambouriner, ses oreilles s'endolorissaient à chaque seconde qui s'égrenait. Il était en retard, excessivement.
C'était tout un effort de pivoter à nouveau sur ses talons. L'espoir d'apaiser son souffle court dans l'air frais enfin installé sur cette nuit s'était envolé.
Pour avoir une réponse.

"Quelqu'un m'attend, vraiment c'est important"

Ses yeux croisèrent son regard. Clic Clac, le bruit du chakra dans son cerveau. Instantané.
Coup d’œil à l'extrémité du toit, la rue, quatre anbus qui fusent.

*Ils quadrillent*

"Suis-moi" ton neutre, voix grave et dégagée, suffisamment fort pour être entendu que de son interlocuteur.

L'image du fugueur, du vagabond s'était imprimait dans la mémoire. Il pouvait maintenant détailler l'individu et estimer s'il était susceptible d'être une menace à son encontre. Et puis si quelque chose dérapait par la suite, il possédait maintenant le moyen de le retrouver.

Tic tac, déjà ses épaules s'en allaient accomplir sa mission.

Les airs et l'obscurité seraient leur alliée.
*Un tatouage... Ori*

A nouveau il usait de chakra pour assombrir la nuit.

Souvent il usait de ce jutsu. Il l'avait expérimenté assez jeune. Toujours les entraînements se complexifiaient, s'intensifier. Lorsqu'il a fallu passer 40 jours assaillis dans une caverne, son instinct de conservation a réveillé ce qu'il ne connaissait pas, son héritage.

Il en usa également dans le premier temps de sa mission.
Comme habituellement, ses supérieurs avaient pu le retrouver. Faut dire qu'il avait pas cherché à explorer de nouvelles contrées, il traînait à mi-chemin entre Konoha et Suna comme à son habitude.
Tôt ou tard Ils le rattrapaient, plus souvent tôt, Ils trouvaient toujours une tâche à lui attribuer, même les plus ingrates, surtout les plus délicates.

Cette fois c'était l'équipe de trois qui lui avaient apporté une missive. Ils l'avaient expédié à l'aide d'un kunaï et sans un mot avaient rebroussé chemin. Raito de distinguait pas leurs âmes.

Le voila plaqué contre un rocher à proximité du camp installé par le clan au masque dans la zone d'Ori. Il était découvert, son kage bunshin avait effectué son retour.
Les menaces identifiées et les chefs repérés, il exécuta ce que sa mission lui ordonnait. Deux kage bunshin/henge plus tard, les négociations avaient échoué avec les responsables du camp qui trouvait intolérable la manière de laquelle Konoha tenter d'envenimer les affaires. Il savait pour une fois pour qui il travaillait. Est-ce que ça changeait quelque chose? La même routine.
Il quitta l'inconfort sommaire de son appui pour se relever et se tourner en direction du camp qu'il dominait par la hauteur de la colline rocailleuse sur laquelle il patientait. Il joignit ses mains pour concentrer son chakra et aspira la luminosité. Déjà la lune et les flammes s'éclipsaient.
Une pilule pour la route. L'air à nouveau sur ses joues, ses cheveux, en lui. Le kunaï fusa en direction du sol et se planta dans le crane d'un des membres du clan, fissurant son masque en deux, son sang serait sa dernière protection faciale. Il était animal.

Il avait à peine pris le temps d'atterrir qu'il se précipitait d'un saut latéral sur deux hommes costauds. Coups à la trachée. Il récupéra le kunaï dans le crane de l'homme qui s'affaissait à ses pieds. Mais le petit bout de métal n'eut pas le temps de chauffer la main du jeune ninja, il s'était déjà logé dans la gorge d'un autre gaillard avec masque à corne qui se précipitait vers lui. Très vite, les membres du clan furent privés de leur mobilité, la lumière s'était accumulé en Raito, en ses yeux plus brillants que jamais. Seulement il en voulait encore, tout ce chakra accumulé amplifié son agressivité. Tic tac. Il s'immobilisa net la tête du chef de camp entre ses bras, prêt à le transformer en hibou. Il le sentait au fond de lui il voulait l'exécuter, il le sentait de tout son épiderme il ne pouvait pas le faire, pas seulement parce qu'il avait besoin de lui, mais surtout parce que ça le répugnait. Ca.

La suite se passa sans accroc. Libéré de son entrave, le chef n'avait pas l'occasion de négocier. Il lui remis un petit paquet. Il l'examina, authentique. Le seul objet que transportait à l'heure actuelle Raito. La deuxième partie du message l'emmenait à Konoha.


Une pilule pour la route. Il espérait que son accompagnateur suivait bien ses traces. Il n'avait pas pris le temps de se retourner, les quadrillages étaient toujours très rapides lorsque les anbus les effectuaient.

Il prit une profonde inspiration. Tic Tac. Avoir perdu tout ce temps le mettait profondément mal à l'aise, mais il arrivait enfin au bureau du Hokage auquel il devait se rendre sans s'annoncer par la fenêtre. Il l'avait en vue.

"Tu viens d'Ori" constata simplement le ninja au regard sucré.
Du monde s'agitait à l'intérieur.
"Tu fais parti du clan Izumo no?" interrogea simplement le ninja dans l'éventualité que ça soit le cas et que si ça le fut, il ne connaisse pas sa réelle identité, rien ne pouvait le trahir. Bien évidemment il avait peu de chance de tomber sur un membre de ce clan encore moins en voir une chuter de la fenêtre par laquelle il s'apprêtait à rentrer puisque enfin arrivé au but.

HRP: Désolé d'avoir tant mis de temps. Beaucoup de choses imprévues.

[6K]

Après avoir interrogés les témoins de la rixe du bar, les Anbus savaient désormais quelle monstruosité ils traquaient ...

Le tatouage des bannis ... un tatouage singulier et maudit, trois points inscrits dans un cercle, trois péchés capitaux prisonniers d'une fosse nommée Ori ... le village pénitencier du pays de l'Eau, où l'on parque par centaines les criminels de la pire espèce dans le même enfer.
La marque maudite est tellement lourde de sens qu'elle se doit de s'inscrire au plus profond des gènes de ses hôtes, et ainsi marquer leur enfants, déjà condamnés à vivre en enfer dès la naissance.
Car sur les terres du pays de l'eau, le crime est un mal héréditaire.

Les monstres engendrent des monstres, alors ils naîtront et mourront à Ori, l'enfer terrien.

Même si Kohona n'accepte pas cette théorie scandaleuse, elle sait que les enfants qui grandissent dans un endroit pareil ne peuvent survivre qu'en devenant des monstres ...

Et l'un d'eux manquait à l'appel.
Et il était ici, à Kohona.

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Kino avait décidé de suivre l'autre fugitif. Apparemment ce dernier devait expressément voir quelqu'un à Kohona. Et lui n'avait pas spécialement envie de quitter cette ville fascinante et de regagner la forêt ... Quand une patrouille d'Anbu passa sur leur toit, les deux criminels aux yeux jaunes étaient déjà en route.

Ils se déplaçaient dans l'obscurité magique que générait le ninja, ils étaient nuit, alors que le soleil s'apprêtait fébrilement à darder ses rayons sur les terres du pays du feu. Les portraits des Hokage, majestueux, surplombaient le village du haut de leur falaise. Ce dernier allait bientôt se réveiller. Kino regardait silencieusement le ninja qui se déplaçait devant lui, apparemment, ce dernier carburait aux drogues de combat. Kino avaient appris a ne pas y toucher, il avait vu à quoi étaient réduits ceux qui les sollicitaient trop, il en avait même tué.

"Tu viens d'Ori" avait dit son compagnon alors qu'ils s'approchaient d'une énorme bâtisse. Le fait que ce type tente de lui faire la conversation, Kino trouvait ça un peu bizarre, lui qui le pensait plutôt distant et peu bavard..

"Tu fais parti du clan Izumo no?"

Un clan nommé Izumo no ? A Ori ? Apparemment ce ninja ne connaissait pas vraiment son village natal, ni sa triste réputation.
Kino observa une nouvelle fois son compagnon pressé, ce dernier semblait agacé et projetait visiblement d'accéder à une des fenêtres du grand bâtiment.

"Ya pas de clan Izumo no à Ori, répondit-il ... on doit passer par cette fenêtre ?"

Mais déjà ses dagues s'étaient matérialisées dans ses mains, prêtes à tout moment à éventrer mille fois la vie de cette frêle silhouette qui venait de sauter de la dite fenêtre.

[Saharienne]

Voir le monde.
En couleur.
Pour la ...
Toute première fois...
C'était comme un feux d'artifice. Déjà l'overdose.

Et ses yeux, tout neuf, lui transmirent la plus improbable, la plus étrange des informations.
"Il est ici".
Mais tout neuf qu'ils étaient, ils n'avaient pas encore le pouvoir de convaincre le cerveau persuadé de l'information contraire.
"C'est pas possible".

Clignement.

Mais si !

-RAITO !!!!!!
Avoir peur. Peur de sa réaction. Comme ce jours où ...


Flash back.

Le jeune anbu qu'était Raito effectuait alors plusieurs missions en territoire frontalier.
Entre deux missions pour se divertir il décida d'aller assiter à une représentation du clan Izumi no.
Entré dans la salle il sentit directement l'atmosphère que seul savait mettre en place la famille de la très grande Okuni.
Sur scène une adolescente de 16 ans. Agenouillée.
Evoluant peu à peu au rythme de la musique traditionnelle elle effectuait avec un talent rare les pas de danses les plus compliqués. Le public attentif, en oubliait l'objet principal de sa venue.

En effet la plupard des hommes qui assistait à la représentation était des hommes politiques en affaire avec l'oncle d'Hitomi. Habile manipulateur il avait pu retourner tout l'échiquier politique ninja à son avantage, monnayant ses services à prix d'or et se servant sans retenus de tout les membres de sa famille qu'il haissait.

En ligne de mire la jeune Hitomi, dont un sceau rendant sa peau laiteuse était rendue imperméable à toute émotions humaines. Mais aujourd'hui, dans cette periode d'adolescence, elle préparait sa première fugue, bien descidé à ce que ce spectacle soit le dernier.
Comment pouvait-elle deviner que manipulée à nouveau un nouveau sceau lui serait aposé, ocultant tout ces souvenirs, ses yeux, poupée servile de son oncle ? Non, elle ne pouvait pas... Enfin...

Toujours était-il que ce jours là, elle rencontra Raito pour la première fois alors qu'elle doutais de plus en plus du bien fondés de son clan.

Elle remarqua ses yeux si particulier, dénué d'avidité, même s'il était au fond de la salle (à l'époque sa vue était perçante ) et devina aussitôt qu'elle lui ferait confiance à jamais. Un simple spectateur dans cette nué de grands personnages, c'étaient rare.

A la fin du spectacle il lui était permis, selon les traditions de faire monter sur scène le plus bel homme représentant le mieu l'idéal ninja de la salle. Sans hésitation elle alla le chercher et lui glissa dans la poche un flacon de verre : Si un jours, Konoha tremble saches que sans toi elle mourra, mais qu'avec toi elle sera libérée des chiens, des loups, des hommes et des imbécils...( ( HRP : 3 Brassens ... bah ouai... fallait que j'l'a place.)

Elle, s'évapora sans même saluer le public elle lui adressa un clin d'oeil discret.

Fin.

Raito saisi le poignet de l'actrice : J'ai le droit à une explication non ?
-T'a pas déjà tout compris ?
-Pas de comédie avec moi ! Dit moi ! A quoi sert ce flacon ?! Ne te sert pas de moi j'ai horreur de ça !
-Avec lui tu peux soigner l'hokage à qui il manque une partie du remède. Ainsi le contrat que mon oncle à conclu avec elle est caduque. Monte, guéris là et on en parles plus.

[Jergal]

Chounan avait peur... Les anbus lui avait dit qu'ils allaient lui présenter un personne très importante et qu'il faudrait qu'il soit sage.
Chounan savait être sage. Mais que ferait-il si l'envie prenait à la personne de le battre? C'était souvent comme ça avec les gens les plus influents, ils étaient pires que des chacals.

En bas du bâtiment, les anbus redoublèrent de conseils pour Chounan. Et plus le temps passait, plus celui-ci sentait monter en lui la peur.
Au moment de monter, il vit des ombres se déplacer au dessus des toits. Il s'empressa de rentrer. Il serait toujours plus en sécurité à l'intérieur qu'au dehors.

Le Chat montait les marches devant lui, la main du Singe dans la sienne et le Cochon fermait la marche. Arrivé devant la porte, le Chat s'annonça ainsi que la raison de sa visite.

"Entrez!" fit une voix écorchée à travers la porte. La main du Singe se crispa légèrement sur celle de l'enfant. Chounan leva les yeux vers lui mais le masque était toujours aussi imperméable.
Ils s'introduirent dans la chambre, le Cochon et le Chat gardant l'entrée.