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. L'enfance de Gaara ou Le Rejet des Innocents [Théâtre]

 
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Mikazuki
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MessagePosté le: Ven 02 Nov 2007, 6:00 pm    Sujet du message: L'enfance de Gaara ou Le Rejet des Innocents [Théâtre] Répondre en citant

Bonjour à tous ! Wink

Tel Molière Laughing, j'ai décidé d'écrire une pièce de théâtre, genre bien peu utilisé ici (à mon sens), ayant pour thème Gaara.
J'ai écrit la première scène. J'espère que vous apprécierez ! Sincèrement !
Pour les commentaires, n'oubliez pas qu'il y a un topic spécialement consacré à cette scène. Wink
Arrow http://forum.captainaruto.com/viewtopic.php?t=9516

L'enfance de Gaara ou Le Rejet des Innocents


Acte I

Scène 1

Personnages : le Kazekage, le sage du grand conseil



Le sage : Alors, vous êtes décidé ? Vous allez vraiment le faire ?
Kazekage : Oui.
Le sage : Mesurez-vous l’ampleur de vos actes ?
Kazekage : Cela fait des semaines que j’ai pris cette décision. Décision qui est d’ailleurs irréfutable. Quoi que tu penses, quoi que tu dises, il en sera ainsi.
Le sage : Auriez-vous oublié qu’il s’agit de votre fils ?
Kazekage : Non, je sais qu’il s’agit de mon fils.
Le sage : Alors, pourquoi enfermer l’Esprit du Sable en lui ? Quelle idée désuète ! Votre prédécesseur n’a jamais pris une telle décision. Ce n’est qu’une pure injustice de…
Kazekage, coupant : Maître Kazekage le 3ème était doté d’une constitution spéciale, tu le sais bien. Un don extraordinaire, permettant de contrôler le métal, que les fondateurs de Kaze no kuni ne possédaient pas, et qui, en conséquence, ont dû recourir à Shukaku.
Le sage : Est-ce la seule raison pour laquelle votre fils doit subir un traitement aussi horrible, être rejeté par les autres, pour la seule raison que l’on a scellé un démon en lui contre son gré ?
Kazekage, énervé : La puissance du pays va diminuer. Il faut créer une nouvelle race de shinobis, forts comme mille, afin de se préparer à une nouvelle guerre.
Le sage : Vous n’avez pas confiance en les pays de l’Alliance ?
Kazekage : S’il faut établir des pactes avec les Etats voisins pour être reconnu comme un pays puissant…
Le sage : Kaze no kuni est dirigé par un des cinq Kage !
Kazekage, l’ignorant : …c’est que nous sommes en pleine déchéance. Mettons un terme à cette période. Il nous faut dominer.
Le sage : Le pays du Feu ne nous attaquera jamais, j’en ai la certitude.
Kazekage : C’est ce que l’on dit. Qui peut prouver que demain, nous ne serons pas confrontés à la guerre ?
Le sage : Mais…
Kazekage : Cet enfant, en cas d’agression, sera une des pièces maîtresses du village. Un des piliers qui nous assurera la victoire. Personne, dans l’histoire de notre pays, n’a pu venir à bout du réceptacle de l’Esprit du Sable. Qui pourrait vaincre mon fils ? C’est pour cela que je veux qu’il soit nommé « Kazejin », la Lame du Vent.
Le sage, le dévisageant : Vous êtes décidément plus Kazekage que père.
Kazekage, le foudroyant du regard : Puisque tu me désapprouves tant, tu préfères sans doute que Chiyo scelle le démon à une queue en ton fils ?
Le sage : Je ne sais quoi répondre devant une personne qui fait preuve de si peu d’amour envers les siens. Pourquoi n’accorder aucune importance à mon opinion ? Je suis membre du grand conseil, tout de même…
Kazekage, méprisant : Et moi, je suis le Kazekage ! (après un silence) Tu peux disposer.
Le sage quitte la scène mais se retourne : Un jour viendra, Maître Kazekage, où vous regretterez cette décision. Et ce jour-là, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous-même.

(Il sort.)


Dernière édition par Mikazuki le Mer 07 Nov 2007, 12:39 pm; édité 3 fois
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Mikazuki
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Messages: 1245

MessagePosté le: Mer 07 Nov 2007, 11:39 am    Sujet du message: L'enfance de Gaara, scène 2 ! Répondre en citant

Bon... Normalement cela devrait être l'inverse... C'est mon anniversaire demain et me voilà en train de vous faire des cadeaux...

Scène 2

Personnages : le Kazekage, Karura, Chiyo, Ebizô, un serviteur


Chiyo : Karura, est-ce vrai que vous attendez un événement heureux ?
Karura : C’est vrai… Temari et Kankurô auront prochainement un petit frère…
Kazekage : Ou une petite sœur…
Ebizô : Puisse-t-il être aussi puissant que son père !
Chiyo : Et avoir la beauté de sa mère !
Karura tend la main à son mari, et lui sourit amoureusement. A ce moment, le serviteur entre avec une bouilloire à thé. Il s’approche du Kazekage et commence à le servir.
Ebizô : Maître Kazekage, vos affaires se portent-elles bien, lors des sessions du grand conseil ?
Kazekage : J’éprouve beaucoup de difficultés en ce moment. Le grand conseil se range dans le camp du seigneur, qui opte pour un plan de démilitarisation. (A ce moment, le serviteur verse du thé pour Ebizô)Cela m’inquiète, car nous ne pourrions pas assurer la défense du pays en cas d’attaque du pays du Feu.
Chiyo, intéressée : Je suis parfaitement d’accord avec vous sur ce point, maître. Du temps de Kazekage le 1er…
Karura : Mais, Chiyo, c’est de l’histoire ancienne…
Kazekage, ignorant la remarque : Et pendant que notre budget s’amenuise, de moins en moins de shinobis quittent l’académie dignes de ce nom. (Avec d’infinies pécautions, le serviteur verse du thé pour Chiyo, et lui glisse quelques mots) Voilà le vrai problème. Il nous faut rénover complètement le programme éducatif, quitte à adopter la solution du pays de l’Eau. Même s’il faut qu’à l’épreuve finale, les étudiants se battent à mort, je suis prêt à tout mettre en œuvre pour créer une nouvelle race de combattants.
Ebizô : Mais dans ce cas, le nombre de diplômés serait diminué de moitié ! C’est une décision trop radicale, maître, comptez sur mon expérience de membre du conseil.
Le serviteur ouvre complètement la bouilloire, tout près de Karura, pendant que Chiyo fait des signes de mains. Un éclair jaune orangé illumine le récipient.
Karura hurle de peur.
Ebizô : Que se passe-t-il ?
Karura tombe à terre et se tord de douleur. Le Kazekage et Chiyo se regardent.
Chiyo : Laissez-la moi ! N’y touchez pas ! (Elle fait des signes incantatoires, prononce des formules et applique ses paumes sur le ventre de Karura)
Karura, toujours à terre, pliée de douleur : Que faites-vous ?
Chiyo, après quelques instants : C’est fait.
Kazekage : Très bien, Chiyo.
Karura : Qu’as-tu à voir avec ça, toi ? C’est toi, qui as organisé ce…
Kazekage : Parfaitement, ma chère Karura. C’est moi qui ai eu l’initiative de sceller l’Esprit du Sable en mon enfant !
Karura : Ce n’est pas vrai !
Kazekage : C’est pourtant l’exacte vérité.
Karura, se relevant horrifiée : De quel droit…
Kazekage : De mon droit de Kazekage, maître du village caché ninja de Suna, de tout ce qui s’y dresse, de tous ceux qui y vivent et de tout ce qui n’existe pas encore.
Karura : Mais tu es devenu fou ! Et moi, qui suis-je ? Je ne suis donc rien pour toi ? Un misérable pion, condamné à disparaître sur ton échiquier infâme ! Et ton enfant ? Qui est-il pour toi ? Un simple outil, un objet dont tu te serviras dans ta soif de conquêtes ! As-tu seulement idée de la souffrance que posséder l’Esprit du Sable représente ? Un possesseur de ce démon est condamné à ne plus jamais dormir !
Kazekage : Cet enfant me sera éternellement reconnaissant pour avoir ne fût-ce que placé tous mes espoirs en lui, et d’autre part, pour avoir invité Chiyo à sceller le Shukaku en lui.
Karura : Il ne sera pas plus reconnaissant envers toi que cette vieille sorcière pour la honte que tu lui auras fait subir ! C’est donc ça, ta « nouvelle race de combattants » ? Soyez maudits, gens de Suna ! Cité qui n’a jamais été dirigée que par des méchants et des traîtres, sacrifiant tout, jusqu’à leur famille même dans la bataille ! La guerre, la guerre, la guerre ! Pourquoi tant de violence et de haine ? Pourquoi se bat-on ? Un désir de puissance et de richesse d’un chef, la vantardise de régner sur un grand territoire ! L’envie d’envoyer des hommes innocents se battre et construire leur monde idyllique ! Un moyen de destruction entre Etats, qui utilise les hommes comme instruments ! Des hommes qui te font confiance chaque jour, qui espèrent que tu prends soin de leur famille et d’eux ! Sois maudite, cité de Suna ! Je veux que les maisons dont les murs se lézardent déjà s’écroulent avec grand fracas, emportant tout, écrasant les occupants, punition divine pour avoir élu un homme belliqueux comme chef ! Je veux que les remparts de cette ville immonde s’effondrent, symboles d’un trop grand orgueil, démonstration mensongère de puissance envers les étrangers ! Je veux que le palais des Kazekage soit rasé, emportant sous les décombres son maître, pour que plus jamais n’émane une déclaration de guerre ! Je veux, après ces justes cataclysmes, que le soleil brûle les vestiges de cette ville, et ceux qui auront survécu aux éboulements ! Seuls les innocents doivent survivre ! Quant à celui qui voulait que son enfant, l’arme, l’outil dont il se servira, soit nommé « Kazejin », la Lame du Vent, preuve d’une loyauté infaillible envers le pays, je réponds qu’il sera nommé « Gaara », le démon qui n’aime que lui ! Afin que jamais, il n’obéisse à ceux qui lui auront infligé tant de déshonneur, à ceux qui ne lui auront pas permis d’exister, de vivre en homme libre !
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Mikazuki
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MessagePosté le: Mer 07 Nov 2007, 12:36 pm    Sujet du message: L'enfance de Gaara, scène 3 ! Répondre en citant

Bien ! Vu que je n'ai que ça qu'à faire ce matin... J'ai écrit pour vous la scène 3 de mon futur best-seller Wink qui clôt l'acte 1.
Dans le prochain numéro, vous allez enfin voir ce que je fais faire à ce pauvre Gaara... Vous n'aurez pas envie de rire (d'ailleurs, je n'en ai pas l'intention). Ce sera inspiré d'une nouvelle de Dino Buzzati...

Scène 3

Personnages : le Kazekage, Baki, un autre serviteur


Un serviteur accourt sur scène: Maître Kazekage ! J’ai un message, une nouvelle très importante pour vous !
Kazekage, arraché à une profonde rêverie : Laquelle ?
Le serviteur : Vous êtes l’heureux père d’un fils. Il est né il y a quelques instants, j’ai couru jusqu’ici pour vous l’annoncer. (Attristé) En revanche…
Kazekage : Karura est décédée, hein ?
Le serviteur : Comment le savez-vous ?
Kazekage : Je me doutais que Karura mourrait en mettant au monde son enfant. Et elle aussi, sans doute. N’as-tu pas eu vent de ses propos, lorsque Chiyo a scellé l’Esprit du Sable en lui ? (Le serviteur fait un pas en arrière, choqué) Elle avait raison, tout à fait raison, en parlant de pion. Karura est une femme du village de Suna qui a été sacrifiée. Sa dernière volonté est que son fils soit nommé Gaara, n’est-ce pas ? (Le serviteur acquiesce) Et bien, ce désir si cher à elle sera exaucé. (Après un silence) Fais venir Baki.
Le serviteur : Très bien, maître. (Il s’éloigne)
Kazekage, rêveur : Karura… Tu es morte en maudissant le village, et en me maudissant moi-même, son dirigeant, Kazekage le 4ème… Je t’imagine sans mal t’accrocher désespérément à la vie, en prononçant tes dernières paroles. Tu espérais par-dessus tout que ce nouveau-né, qui vient au monde avec un démon scellé en lui, se laverait de la boue dans laquelle on le fait traîner. Mais pour cela, il fallait d’abord commencer par un simple détail, mais qui fait toute la différence entre deux êtres, le nom. « Gaara », le démon qui n’aime que lui… Ne crains rien, Karura, ta volonté demeurera. Mais au fond, je sais bien pourquoi tu nommes ton enfant de ce mot qui inspire cruauté et égoïsme. Tu ne lui as pas donné ce nom par amour, bien qu’il figure parmi les trois idéogrammes qui le composent. Tu veux qu’il vive, mais c’est uniquement parce que tu désires que ta haine en vers Suna tout entier ne s’arrête pas à ta mort. Afin que le monde ne t’oublie jamais. Tu étais toi-même égoïste, et tu as déjà tracé la voie de l’égoïsme que Gaara devra emprunter. Il reste à savoir, maintenant, s’il la suivra.
Après quelques instants,Le serviteur revient sur scène : Maître, la personne que vous aviez demandé est là.
Kazekage : Fais-là entrer.
Baki entre. Le page s’éloigne.
Kazekage : Inutile de t’informer de la situation, Baki. Tu es l’un des ninjas de classe supérieure les plus puissants, membre du grand conseil et, de plus, un instructeur très compétent. Acceptes-tu de pourvoir à l’éducation militaire de Gaara, mon fils qui vient de naître, lorsque le moment sera venu ?
Baki, soupçonneux : N’est-ce pas un peu risqué, maître, de coopérer avec un réceptacle aussi puissant que celui de Shukaku ?
Kazekage : Tu devras apprendre à le connaître.
Et puis, je te confierai Temari et Kankurô, ils t’aideront sans doute s’il se produit un ennui avec Gaara. Ils n’ont pas des démons en eux, ceux-là…
Baki : J’accepte, dans ce cas. Que faites-vous, pour l’instant ?
Kazekage : J’apprendrai les bases du ninjutsu à Gaara les premières années de sa vie. Nous en reparlerons à ce moment-là. Gaara doit devenir un shinobi surpuissant, une pièce maîtresse du village. Mais recourir aux pouvoirs de l’Esprit du Sable est une tâche extrêmement difficile. Nous devons lui apprendre la démarche. De plus, cela me permettra de vérifier si, sur le plan émotionnel, Gaara est apte à posséder le Shukaku. (Après un silence) Et si ce n’est pas le cas, nous l’éliminerons.
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Mikazuki
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MessagePosté le: Ven 23 Nov 2007, 6:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous ! Wink
Cela fait longtemps que vous n'y avez pas eu droit, je me trompe ? Razz
Alors... La voici, la voilà... Je me suis inspiré d'une nouvelle de Dino Buzzati, "Pauvre Petit Garçon".


ACTE II

Scène 1
Personnages : Gaara à six ans, Karamatsu, Tsubaki, Tessenka, Yahagi


Un décor de jardin d’enfants. Gaara est assis à une balançoire, une peluche dans ses bras, sur le côté de la scène. Les quatre autres personnages, qui sont aussi des enfants, jouent au ballon mais prennent, eux, presque toute la surface de la scène. Au centre, se trouve une corde à sauter assez longue.

Karamatsu : Allez, Tsubaki ! Passe-moi le ballon !
Tsubaki : Viens la chercher ! (Il rit avant de lui envoyer le ballon)
Yahagi : Et moi ! Et moi !
Tsubaki lui envoie la balle, mais un peu trop fort puisqu’elle se coince dans un des murs à cause de la vitesse à laquelle elle a été envoyée.
Karamatsu : Ah, mince !
Tessenka : Comment on va faire, maintenant ?
Gaara se lève de la balançoire. Il fait des signes avec ses bras : du sable tombe des murs et le ballon avec. Radieux, les quatre enfants ramassent la balle, et se remettent à jouer sans dire merci à Gaara. Voyant cela, il va se rasseoir dépité.
Les quatre enfants se remettent à jouer en poussant des cris de joie.
Gaara : Et voilà ce qui se passe. C’est comme tous les jours, d’ailleurs. C’est à cela que je sers. Je leur renvoie la balle quand ils le désirent, sans même qu’ils ne me l’aient demandé. Je n’ai jamais un seul merci. (Les autres crient de plus belle) Pas une fois ils ne m’ont proposé de jouer avec eux ensemble. Ils ne m’aiment pas, je crois, il me rejettent… Mais pourquoi donc ? Ce doit être à cause de lui (il se pince le ventre). Papa m’a dit une fois que tous ceux qui ont eu un démon en eux ont été rejetés. Cela doit être pareil pour moi aussi. (Il se lève, toujours avec sa peluche dans les bras, et se dirige vers les autres enfants.)
Gaara : Est-ce que je peux jouer avec vous ?
Tessenka : Pas question ! Va-t’en, sale monstre…
Gaara se rasseoit au bord des larmes.
Tessenka : A chaque fois, c’est pareil ! Il y en a vraiment assez ! Il vient comme un bébé, ici, avec son éternelle peluche…
Yahagi : C’est toujours pour venir nous déranger…
Karamatsu : Il n’a pas compris que nous ne voulions pas de lui ?
Tsubaki : Il faudrait lui faire comprendre… Eh ! J’ai une idée… Venez voir ! (Les quatre enfants se rapprochent et murmurent entre eux. Après un moment, ils se dispersent…)
Karamatsu, à Gaara : Eh ! Toi. Viens par là…
Gaara : Qu’est-ce que vous me voulez ? Je vous ai entendu, lorsque vous disiez que vous ne vouliez pas de moi. Je suis juste là pour ramasser les balles envoyées trop haut.
Karamatsu : C’étaient des bêtises ! Viens jouer avec nous. Je leur ai parlé, on va te faire jouer un peu.
Gaara, consolé, se lève, sans sa peluche qu’il dépose sur le siège de la balançoire. C’est vrai ?
Yahagi : Mais oui ! Viens…
Les cinq se positionnent en cercle, au centre de la scène.
Tsubaki : Voilà le principe : tu vas te mettre à droite (il pointe du doigt la gauche de la scène), et il y aura le ballon devant toi. Tu vas te mettre à courir bien vite, et ensuite, tu frapperas le ballon pour le mettre entre les pieds de la balançoire (il pointe la balançoire)… Tu as bien compris ?
Tessenka : N’aie pas peur ! Tu vas nous montrer ce que tu sais faire…
Gaara : D’accord…
Gaara va se positionner au centre à l’extrême gauche. Deux des enfants se tiennent au fond de la scène, Karamatsu agenouillé, deux autres devant. Parmi ces derniers, il y a Tessenka qui est également à quatre pattes.
Karamatsu, un drôle de sourire au visage : Allez, vas-y !
Gaara : Pourquoi me regardes-tu de cette façon ?
Yahagi : Quoi ! Mais on ne t’a rien dit, là ! Qu’attends-tu ?
Gaara, après un instant de réflexion, se place en position de tir, bien que le ballon soit à une certaine distance de lui. Puis il rit, heureux… Il commence à commence à courir…
Karamatsu : Tu tires bien, hein ?
Gaara, dans sa course, arrive près du ballon. Il lève une de ses jambes, prêt à tirer…
Tessenka, hurlant : Maintenant !
C’est alors que ce dernier et Karamatsu s’élancent vers la droite, la balançoire, tenant chacun une extrémité de la corde. Gaara, pris au dépourvu, tombe sur le dos en faisant soulever un peu de sable… Il voit fondre sur lui Yahagi et Tsubaki qui se mettent à le frapper.
Gaara, sous l’effet de la surprise : Mais ! Qu’est-ce qui vous prend ?
Tsubaki, le frappant : Tu as voulu venir avec nous, hein ? Retourne chez ton père, tu seras bien mieux !
Yahagi, même jeu : Nous ne voulons plus te voir ici, c’est clair ?
Gaara croule sous les coups de poing et de pied alors que Karamatsu et Tessenka, après être restés près de la balançoire, quittent la scène. Les deux derniers agresseurs s’enfuient également, de l’autre côté. Gaara se relève, il ne dit rien, choqué de ce qu’on vient de lui faire subir… Il s’essuie de son sable, et va vers la balançoire. Là, il retrouve sa peluche brisée. Les bras de l’ours sont coupés, les yeux arrachés, les jambes sont dénués de peau…
Gaara : Oh, non…
Il revient au centre de la scène et montre ce qui reste de sa peluche. Sur ce, il quitte la scène en pleurant…
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