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. L'homme est-il un animal?
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L'homme est-il un animal?
Oui!
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Non!
12%
 12%  [ 20 ]
Non, il est inférieur
6%
 6%  [ 10 ]
Non, il est supérieur
18%
 18%  [ 31 ]
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Saharienne
Sennin


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Messages: 2189
Localisation: comme vous y allez vite :3

MessagePosté le: Lun 16 Juil 2012, 10:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Héhéhé, c'est ma meilleure dissert de l'année (en terme de note) (18 mouhahahahaha), alors forcément.... :p

---

Peut-on légitimement distinguer l'homme de l'animal ?

La définition de l'animal a ceci de particulier qu'elle est double. L'animal peut être définit par opposition à la plante comme être vivant sensible doué de mouvement. Le genre comprend alors l'homme en son sein. Mais une autre définition précise l'existence de l'animal par opposition à l'homme comme être sensible et instinctif, a contrario de l'homme être de raison et capable d'abstraction. Cette hésitation entre deux définitions montre une interrogation plus large sur la définition même de l'homme et a donné à lieu à de nombreuses maximes comme « le rire est le propre de l'homme » sensées justifier ce clivage entre l'homme et l'animal. Et d'ailleurs cette impression de supériorité de l'homme sur l'animal est bien rendue par le verbe « distinguer » qui en français signifie autant « faire une différence » que « faire une différence par l'éloge » car l'on se « distingue », en société par exemple, grâce à nos qualités.
Mais la question de la légitimité vient réveiller ces idées reçues : est il finalement si raisonnable de considérer que l'homme se détache du genre animal grâce à des qualités qui ferait de lui un être supérieure (-ment intelligent, moral etc...) ?
Car, et ce sera l'objet de notre première approche, l'homme est avant tout un animal, de façon indéniable il est ce primate qui se tient debout. Mais cette première approche continuiste nous interrogera alors sur l'origine de cette différenciation entre l'homme et l'animal pour découvrir que si l'homme peut avoir ce regard en arrière, celui sur l'animal, c'est par la création d'un monde « humain » qui lui permet de se différencier du monde animal dont il est pourtant originaire. Mais cette différenciation est elle une distinction ? Ce sera l'objet de notre troisième mouvement que de se prononcer sur la légitimité non plus d'une différenciation mais d'une distinction entre l'homme et l'animal. Nous pourrons alors observer que cette distinction loin d'être une vérité légitime est une construction humaine qui permet de montrer comment l'homme de définit lui même par rapport à l'animal.

Premièrement le corps même de l'homme pourrait a priori rendre caduque toute interrogation concernant la distinction d'entre l'homme et l'animal. Ce corps si semblable à celui de l'animal que le cardinal de Polignac selon Diderot pu dire à un singe en zoo : « Parle et je te baptise ». Aussi avant de statuer sur la légitimité d'une distinction entre l'homme et l'animal faut il rappeler que l'homme est, malgré les chocs provoqués par les assertions de Darwin, avant tout un animal.
Car l'homme est bien tout d'abord un animal inscrit dans la lignée des primates dont la différence génétique avec nos cousins bonobos par exemple s'établit au mieux dans cinq à deux pour cent de nos gènes. C'est l'homo habilis qui entérine la lignée « homo » grâce à sa capacité à créer des outils et la perte de caractéristiques morphologiques simiesques au profit de traits plus « humains » comme une augmentation de la capacité cérébrale. Plus tard l'apport du feu permettra à l'homme de se nourrir de viande cuite ce qui renforcera d'autant plus sa constitution, sa taille, la grande proportion de son cerveau par rapport à son corps. Cette évolution lente que Darwin en premier suggère et qui sera mis en évidence par les paléontologues montre que l'homme loin d'être une créature surnaturellement ou divinement crée de toute pièce est bien le fruit d'une évolution, d'une évolution animale. Jusque il y a 20 000 ans notre espèce, Homo sapiens, cohabitait d'ailleurs, tout comme nos chiens actuels par exemple, avec d'autres membres de la branche homo tout aussi évolués que lui, l'homme de néhandertal par exemple qui peignait, vouait probablement des cultes aux divinités et avait développé une civilisation propre dont on suppose des échanges et des croisements avec la notre. L'homme n'est donc pas une créature hors du système animal, il est le fruit de ce système et s'inclut par exemple dans une chaine alimentaire, d'abord comme proie puis au fil des millénaires comme super prédateur. L'homme est donc à la fois fruit d'un écosystème et inclus dans cet écosystème dans lequel il évolue au contact des autres espèces animales.
Ainsi parce qu'il doit chercher sa nourriture et qu'il est doté tant de sensibilité que de mouvement l'homme est, d'après le dictionnaire même, un animal. Nous partageons donc la même condition terrestre par opposition aux plantes : il nous faut survivre.
Ainsi l'homme comme l'animal sont des êtres définis par leurs besoins : il leur faut se nourrir, se reproduire, se reposer en sécurité. Ces trois conditions permettent la survie de l'espèce et ont développé pour chaque espèce des qualités propres en réaction face au donné hostile de la nature. Ainsi l'homme comme l'oiseau construit un abris pour sa progéniture, l'homme comme le lion a chassé longtemps sa nourriture, etc... Ce lots des êtres hétérotrophes, c'est à dire qui doivent se procurer leur nourriture par eux même, a donc forgé chez l'homme comme chez l'animal une certaine collection de comportement communs. Ces similitudes s'accentuent au fur et à mesure que l'on remonte les branches de l'arbre de la famille de l'espèce humaine : il partage avec les animaux en général le besoin de se nourrir, il partage avec les mammifères en général la préoccupation de l'éducation des petits, avec les singes il partage une conception poussé des rapports sociaux au sein de groupes hiérarchisés etc...
Mais il n'y a pas que le besoin qui oriente l'homme et l'animal de concert. Les stimulus extérieurs que sont le plaisir et la crainte, stimulus rendu possible par les capacités sensibles de l'homme comme de l'animal, ont forgé des êtres vivants sensibles et donc susceptibles d'être attirés par ce qui leur semble agréable quoique non nécessaire pour la survie à la façon d'un chat attiré par un canapé. Cette capacité à entrer en interaction avec leur milieu extérieur ou d'autres individus ont fait de l'homme et d'une partie du reste du règne animal des créatures vivant et de besoins mais aussi de plaisirs.
Il n'y a donc pas a priori de scission entre l'homme et à l'animal tel qu'entre l'animal et la plante. Pour ces raisons en grec « zoon » que l'on traduit par animal désignait également l'homme. Etait en latin « animal » ce qui avait une « âme » pour « animer » un corps, animal comme l'homme compris dans cette notion. Pour cette raison au Moyen Age de réel procès condamnait avec la même sévérité les criminels humains que les limaces responsables de la perte de récolte, on dotait les animaux d'avocat et des peines étaient régulièrement prononcées.

Néanmoins comment comprendre alors l'existence d'une seconde définition de l'animal comme excluant l'homme ? L'intérêt n'est ici peut être pas tant dans le contenu que dans la démarche, l'homme a donc la possibilité de définir ce qu'il est et ce qu'il n'est pas, il est cet Homo Sapiens Sapiens : homme qui sait... qu'il sait. C'est à dire que ce savoir réflectif n'est pas qu'une addition supplémentaire de connaissance par rapport à l'animal. Il est la condition d'existence d'un nouveau savoir, un savoir intériorisé, permettant la création d'un monde humain par opposition à celui de l'animal.
Cette construction d'un monde humain se fait dans un déchirement par rapport à celui naturel, déchirement si intériorisé qu'il a pu donner naissance à certains récits comme celui de la chute du jardin d'Eden : l'homme en croquant la pomme de la connaissance se découvre nu, il « sait qu'il sait » à présent et ne peut donc plus vivre dans le jardin d'Eden, il doit aller sur Terre et donc pour la première fois habiter un espace par ses propres efforts, se « construire » son monde humain.
Cette construction passe par deux nouveaux rapports au monde : celui de l'espace et du temps. Le temps pour l'animal est instantanéité, sa conscience du passé comme du futur est conditionné par ses besoins éternels qu'il lui faut impérativement satisfaire. Le temps humain au contraire est habité : la prise de conscience d'un futur est la possibilité d'un projet, celle d'un passé est la possibilité de la construction d'une histoire. Or l'idée de projet comme d'histoire se détache radicalement de l'impératif de survie : l'homme ne se contente plus de survivre, il vit en habitant son histoire, en meublant son avenir.
L'espace lui aussi est habité par un acte propre à l'homme : le travail. Le travail permet en cultivant la terre (ce qui donnera lieu à la prise de conscience du temps et de ses cycles) de créer un nouveau donné qui n'est plus naturel mais culturel (ici : de ce que l'on cultive): ce n'est plus le fruit de la nature mais le fruit de l'homme, ce renversement rend possible l'idée de possession privée et plus largement de causalité par l'homme qui ne subit plus la nature mais l'utilise voir la domine. Le travail comme marqueur de la différence entre homme et animal Marx l'explicite dans Le capital en expliquant que l'architecte quoique moins parfait a la particularité par rapport à l'abeille de réaliser un projet selon une idée préexistante dans son esprit : l'homme décide de réaliser quand l'abeille est par nature une bâtisseuse sans pouvoir remettre sa condition en question. La conscience d'un temps et d'un espace humain a permit à l'homme de se forger une identité hors du monde naturel et par là son identité en temps qu'individus. L'homme n'est plus le « bâtisseur » d'une troupe ou bien une ouvrière parmi d'autre, il est une personne en tant qu'il peut être la cause volontaire d'un donné et par là s'affirmer comme individus parfois même contre la communauté.
Cette capacité à habiter son temps et son espace, cette prise de conscience du temps qui passe dans un espace périssable et de sa propre permanence a mené chez l'homme à des questionnements métaphysiques propres à son espèce: cet homme qui peut se projeter, libéré qu'il est par le travail de l'impératif de survie, comment peut il affronter l’échéance de sa propre vie ? La réponse religieuse ou artistique permet d'affronter cette vanité de l'existence humaine et l'on prête en archéologie une importance décisive à l'existence de tombes qui peu à peu mêlent symboliques religieuses et objets d'arts et qui marquent cet intérêt, ces questionnements, pour la finitude humaine : la croyance peut être déjà en une âme humaine pour la survie de laquelle on dépose dans les tombes des outils de guerre, de la nourriture...
Face à la complexités des émotions humaines en proie à la mélancolie, au regret, face à leur passé, à l'espérance et l'appréhension face à l'avenir, l'animal paraît être un être bien primaire, aux réactions purement mécaniques et dirigée par l'instinct de survie.
Son incapacité à vivre, c'est à dire à habiter son existence, sa totale soumission à la causalité naturelle on forgé chez les philosophes cartésiens la croyance en un animal purement mécanique, un animal machine. Car si l'animal n'a pas de conscience religieuse c'est bien qu'il n'a pas d'âme, qu'il n'existe pas de vie après la mort pour l'animal : son enveloppe charnelle n'est qu'une machine fruit de la perfection divine et donc à ce titre inégalable par l'homme. On peut donc maltraiter un animal, ses gémissements ne sont que le fruit d'un grincement interne de sa mécanique, il n'a ni émotion ni pensée et est dépourvu de toute forme de langage.
On pouvait alors non seulement différencier l'homme de l'animal mais plus encore le distinguer grâce à ses capacités intellectuelles et spirituelles : l'homme devenait un être de raison se libérant par la pensée de son extraction animale quand l'animal n'était qu'un organisme purement réactif esclave de son instinct.

Mais cette distinction de l'homme par rapport à l'animal est depuis les progrès de l’éthologie moderne bien mise à mal. Déjà dans l'Antiquité grecque et romaine quand les stoïciens faisaient de l'animal un pur être d'instinct il y eu de vives réactions : Plutarque ou Montaigne n'auront de cesse de démontrer la présence par l'expérience de manifestations évidentes d'intellect et de sociabilité animale. Désormais ces simples observations sont le fruit de constatations scientifiques qui remettent en cause les « propres de l'homme » que celui-ci pensait suffisant pour le définir.
Ainsi l'intelligence animale qu'elle soit purement logique comme la capacité d'une souris à sortir d'un labyrinthe ou social comme on peut l'observer à travers les constructions hiérarchiques complexes chez de nombreuses espèces est un fait avéré. Le problème est que nous ne pouvons pas parler à l'animal et savoir ce qu'il se passe dans son esprit et la critique d'anthropomorphisme guette l'observateur qui croit apercevoir telle ou telle émotion humaine chez son animal domestique. Cette problématique trouve un échos inattendu dans les dessins animés pour enfant de Walt Disney : les animaux y adoptent un profil humain, on leur ajoute notamment des sourcils pour rendre leurs expressions plus susceptible de déclencher l'empathie du spectateur. L'homme semble lui même ne pouvoir s'adresser spontanément qu'à l'homme, c'est le seul langage qu'il maitrise tout comme à l'inverse le chien ne peut s'adresser à l'homme. En réalité l'homme qui se pose la question d'une intelligence animale doit accepter l'idée d'une intelligence qui ne soit pas comme la sienne synonyme de raison : les animaux peuvent fonder un raisonnement logique mais échouent à se faire libre par leur propre réflexion car ils sont dépend de l'impératif de survie. Mais on peut alors statuer sur une intelligence animale comme présentant en germe les traits de l'intelligence humaine : ainsi est il possible de communiquer avec les grands primates non pas par la voix, ils n'en sont de toute façon pas doté physiquement, mais par les gestes. Des IRM ont mis en évidence le rapport chez le primate entre l'aire de broca qui chez l'homme est celle du cerveau consacrée à la parole, et les aires cérébrales dédiées au mouvement. A trop craindre l'anthropomorphisme l'homme semblait être devenu trop anthropocentriste et avait fait des critères de sa propre intelligence les critères d'évaluation de celle animale : en s'ouvrant aux capacités et problématiques propres à chaque espèces l'homme est mis face à des similitudes qui bouleverse son dualisme : certains animaux mentent, certains animaux ont une conscience politique faite de coup d'état et d'alliance, certains animaux communiquent entre eux à plusieurs kilomètres de distance par infrason, certains animaux utilisent des outils. L'âme dont l'homme croyant seul être doté, cette âme capable de rire, d'avoir des émotions, d'avoir de l'empathie pour son prochain, n'est elle encore que le fait de l'homme ? On concédait à l'animal une parentés de corps avec l'homme mais l'âme elle était le bastion d'une réflexion qui distinguait l'homme et son extraction animale. Or la science tend à prouver de plus en plus l'existence d'une mémoire chez l'animal, de caractère différents entre différents spécimens d'une même espèce et autre traits constitutifs de ce que l'on désigne habituellement par « âme ». Comme les grecs doit-on revenir à un concept de «zoon » affirmant l'homme au sein du règne animal plutôt que de chercher à bâtir une définition de l'homme malaisée sensé établir sa distinction ? Sur quel critère en sachant que plus l'éthologie avance plus ce que l'homme considère comme son bien risque d'être remis en question par les découvertes scientifiques ?
En réalité tout à la recherche, au fond, de sa propre définition, l'homme pourrait bien négliger celle réellement mise en balance par le sujet « peut-on légitimement distinguer l'homme de l'animal » . Car le problème vient bien de ce singulier imposé à l'animal, comme si l'animal était un genre clairement définit, évident et homogène. La réalité est tout autre et les scientifiques sont en permanentes discutions pour tenter de savoir si telle bactérie est un animal, si tel animal est une plantes comme le corail... Un exemple : la plante carnivore. Que penser d'un végétal qui se meut, qui chasse et qui possède un embryon de système digestif animal ? N'y a t il pas au fond moins de différence entre l'homme et le loup qu'entre le loup et l'huitre ? Et pourtant l'homme voudrait se « distinguer » de l'animal dans son ensemble enfermant dans un même monde le loup et l'huitre.
A la recherche d'une différence voir d'une distinction entre et l'homme et l'animal nous devons alors affronter la multiplication des différences que représente le règne animal et dont l'homme n'est qu'un cas parmi d'autre : chaque espèce est bien différente d'une autre et ce n'est pas le propre de l'homme que d'être radicalement opposé à un « extrême différent ».
Cependant on peut néanmoins affirmer que l'homme demeure actuellement l'unique possesseur d'une pensée capable de dissertation, c'est à dire en réalité de se prendre pour le propre sujet de son analyse. Or face à un animal dont on ne peut faire la caricature que l'on voudrait pour s'en distinguer l'homme révèle en réalité le réel intérêt, la réelle légitimité, de cette démarche : celle de la construction de l'homme par lui même. L'exercice d'autodéfinition, c'est à dire la démarche, compte ici davantage que le résultat, continuisme ou discontinuisme. Ce qui compte c'est que l'homme se pose la question : puis-je me distinguer du règne animal ?
Car cette question unique à l'homme entraine une démarche aux conséquences fortes : selon ce que l'on déterminera comme critère de l'animalité et de l'humanité il pourra inclure ou exclure certains membres dans certaines catégories. Ainsi on pu s’interroger sur l'animalité des indiens d’Amériques : des hommes presque nu sans religion apparente sinon celle du sacrifice humain : avait on affaire à des humains ? Et bien sûr cette réflexion était loin d'être innocente dans un contexte où l'esclave était un marché comme un autre : animaliser la marchandise était la clef du succès d'un tel commerce. Mais il s'agit ici d'une dérive utilitariste qui mets uniquement en avant le caractère construit de la distinction homme/animal.
Car originellement l'impératif que l'homme se donne de « mériter » son humanité en se démarquant de l'animal a pu mener aux actions les moins animales qui soit : les actions morales. La distinction entre l'homme et l'animal n'est peut être pas logique, pas étayée scientifiquement, mais elle est légitime en tant qu'elle est nécessaire à l'homme pour agir en tant qu'homme car ces actions morales ne sont justement pas logique, elles relèvent de la pure liberté humaine : l'animal ne peut pas devenir un homme mais l'homme peut rester animal s'il ne s'efforce pas de s'en dégager.
L'homme habite, par le travail, sa réflexion métaphysique, un monde proprement humain mais ce monde humain ne pourrait exister sans cette conscience de la nécessité de se dégager de toute animalité:l'homme coupe ses poils, ses ongles, se lave, il apprend les « bonnes manières » : il s'agit toujours de détours civilisateurs qui veulent éloigner tout trait d'animalité chez l'homme.

Peut on légitimement distinguer l'homme de l'animal ? Prenant acte de la nécessaire appartenance de l'homme au règne animal nous avions néanmoins considéré que l'homme par le travail et ses réflexions métaphysiques se différenciait de l'animal voir pour certains s'en distinguait par des qualités du domaine de la raison. Mais nous avions objecté alors que voir dans la raison humaine le seul exemple d'intelligence dans le vivant était faire preuve d'anthropocentrisme et l'éthologie moderne nous aura permis de remettre en question bien des distinctions que l'on croyait acquise à l'homme. Face à l'incapacité de dresser une liste complète des caractéristiques de l'homme et de l'animal nous avons alors aperçu que la légitimité de la démarche de distinction entre l'homme et l'animal plus que dans le résultat préexistait dans la démarche elle même qui permet à l'homme de se construire comme individus civilisé. On pourrait continuer le parallèle avec le mythe de l'ancien testament : croquer la pomme c'était se connaître comme homme et éprouver la nécessité de se civiliser (de s'habiller) face au donné naturel (la nudité). La poursuite de ce travail de distinction sera alors constitutive de l'identité des civilisations que l'on souhaite construire : le regard de l'homme sur l'animal peut ainsi en dire beaucoup sur sa cruauté ou au contraire sa capacité d'empathie avec ce qui diffère pourtant de lui. Pour répondre nous dirions donc qu'il n'est pas légitime, au vu de l'avancement actuel de la science, de prétendre savoir exactement en quoi l'homme se distingue de l'animal mais que cette distinction est légitime car nécessaire quand, du simple fait que cette réflexion sur soi ne soit possible qu'à l'homme, elle permet à l'homme de prendre conscience de son humanité et des conséquences morales qui en découle.
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SayrisXD11
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MessagePosté le: Lun 16 Juil 2012, 10:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Baka neko baka a écrit:
SayrisXD11 a écrit:
Bref je pense que tu m'a compris quand je parlais des autres animaux.

C'est assez frustrant ? Oui.

Mais faut être réaliste dans la vie.



C'est surtout que ça ne répond ainsi à aucune autres des grandes questions existentielles.
Mais ça reste la moins pire des solutions ... tous le reste étant miné par croyance - préjugé - anthropocentrisme etc. Alors certes on peut comme le fait remarquer Kakashi Hatake Sensei que ce n'est pas qu'un débat scientifique mais sorti de ce contexte il n'y a pas de réponse puisque personne ne sera d'accord.


Personne ne sera d'accord c'est sûr, et ce surtout à cause des religions qui nous présente comme des êtres supérieurs au reste des animaux pour la plupart d'entre elle.

Cela me dégoute un peu, et d'un point de vue complètement personnel, la religion est moyen pour les hommes de se prétendre supérieur.
Je respecte cependant les religions bien que je n'y croit pas.

Concernant les grandes questions existentielles, elles ont toutes une réponse mais cette réponse c'est à toi meme de la chercher.
Seul toi trouvera ta propre réponse, ce ne sont pas des questions qui ont des réponses universelles que l'on peut trouver seul. Seul ce que j'appelle "Le Créateur," et non Dieu bien que j'emploie ce mot souvent pour paraitre "normal", pourra y répondre.
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Mistake
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MessagePosté le: Lun 16 Juil 2012, 10:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Cela me dégoute un peu, et d'un point de vue complètement personnel, la religion est moyen pour les hommes de se prétendre supérieur.
Je respecte cependant les religions bien que je n'y croit pas


Je dirais plutôt que les religions sont une réponse au besoin d'espoir et aux aspirations supérieures des hommes ; ces derniers points étant les mêmes qui différencient l'être humain de l'animal. Le sentiment de supériorité ne provient donc qu'indirectement des religions.

(Encore une fois, d'un point de vue d'une personne athée).

_________________
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[Oscar Wilde]
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SayrisXD11
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MessagePosté le: Lun 16 Juil 2012, 11:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mistake a écrit:
Citation:
Cela me dégoute un peu, et d'un point de vue complètement personnel, la religion est moyen pour les hommes de se prétendre supérieur.
Je respecte cependant les religions bien que je n'y croit pas


Je dirais plutôt que les religions sont une réponse au besoin d'espoir et aux aspirations supérieures des hommes ; ces derniers points étant les mêmes qui différencient l'être humain de l'animal. Le sentiment de supériorité ne provient donc qu'indirectement des religions.

(Encore une fois, d'un point de vue d'une personne athée).


Pour le athée tu parles de toit ou de moi ou nous deux?

Au cas où,
Je suis Déiste et non athée.
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rorschach94
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 12:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'homme n'est pour moi pas un animal !

Mais il l'a peut-être été, car ont en garde certains réflexes, surtout si on fait des parallèles avec certain singes leurs manière de ce comporter socialement peut-être bluffante.

Beaucoup d'étude ont été fait sur les grands singe, et ont a constater qu'il était très proche de l'homme en beaucoup de point, mais je vais pas m'attarder a les énumérer mais plutôt pointer du doit ce qui nous différencie.

Ça a peut être été déjà dit mais c'est pas grave.

Je vais raconter un test qui a été effectuer sur des singes et sur des jeunes enfant.

-Dans un premier temps on donne des objets d'une forme relativement cubique et pouvant tenir debout si l'on le pose sur sa bonne face.

Le singe et l'enfant réussisse assez rapidement tout les deux a faire tenir l'objet debout.

-Dans un deuxième temps on redonne les mêmes objet aux "cobaye" mais en ayant légèrement raboter un bord de l'objet pour qu'il ne puisse plus tenir debout.

Le singe cherche a faire tenir debout l'objet en s'y prenant de la même manière que la fois précédente (pas folle la bête) Wink , mais sa ne veut pas tenir alors il comprend pas et abandonne très vite.

L'enfant lui ne comprend pas non plus, mais très vite commence a retourner l'objet dans tout les sens en cherchant a identifier le problème !

La différence entre l'homme et l'animal c'est la "curiosité" qui réside dans cette faculté qu'a l'homme a se poser des questions et chercher des réponses aux phénomène qui nous entoure tel l'objet de l'expérience qui avait été légèrement raboter au point d'en être invisible mais qui a éveiller chez l'enfant la curiosité de comprendre pourquoi cette objet ne tient plus debout alors qu'il semble identique.

Voila pour moi l'homme est supérieur a l'animal en ce point, la curiosité !

Grace a la curiosité aujourd'hui nous somme devenu le prédateur ultime de notre planète alors que nous somme physiquement si fragile !

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SayrisXD11
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 1:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

Mmmmh, ce n'est pas pour un petit point que nous sommes supérieur.

Ensuite,je sais que ça passe mal pour certains mais nous sommes des singes.

Cette curiosité a surement dût stimuler notre cerveau, nous sommes certes extrêmement intelligent, mais pas supérieur.

On domine le monde, jusqu'à créer notre propre monde.
Mais nous restons des animaux et à cause de ce point nous ne sommes pas supérieur.
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rorschach94
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 2:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

SayrisXD11 a écrit:
Mmmmh, ce n'est pas pour un petit point que nous sommes supérieur.

Ensuite,je sais que ça passe mal pour certains mais nous sommes des singes.

Cette curiosité a surement dût stimuler notre cerveau, nous sommes certes extrêmement intelligent, mais pas supérieur.

On domine le monde, jusqu'à créer notre propre monde.
Mais nous restons des animaux et à cause de ce point nous ne sommes pas supérieur.



OK alors si nous ne somme pas des êtres supérieur aux animaux, qu'est-ce qui l'est ?

Ne me sort pas dieux ! car c'est sans fondement !

Alors si nous ne somme pas supérieur aux animaux et qu'il n'y a rien de supérieur a part dieux alors les animaux sont les êtres les plus supérieur qui soit !?

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SayrisXD11
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 2:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

rorschach94 a écrit:
SayrisXD11 a écrit:
Mmmmh, ce n'est pas pour un petit point que nous sommes supérieur.

Ensuite,je sais que ça passe mal pour certains mais nous sommes des singes.

Cette curiosité a surement dût stimuler notre cerveau, nous sommes certes extrêmement intelligent, mais pas supérieur.

On domine le monde, jusqu'à créer notre propre monde.
Mais nous restons des animaux et à cause de ce point nous ne sommes pas supérieur.



OK alors si nous ne somme pas des êtres supérieur aux animaux, qu'est-ce qui l'est ?

Ne me sort pas dieux ! car c'est sans fondement !

Alors si nous ne somme pas supérieur aux animaux et qu'il n'y a rien de supérieur a part dieux alors les animaux sont les êtres les plus supérieur qui soit !?


Si nous ne nous sommes pas supérieur aux animaux....

Nous sommes des animaux point barre.

Les animaux les êtres les plus supérieur qui soit à part Dieu.
En terme d'être vivant, oui. Mais ce n'est pas parce que nous ne connaissons pas que ça n'existe pas. Il peut y avoir autre chose Confused
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rorschach94
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 3:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

je suis entrain de regarder un reportage sur la 5 sur les animaux et je peut te dire que l'on y voit des choses horrible notamment le père d'un lionceau dévorent sont petit devant sa mère qui est incapable de faire quoi que ce soit pour l'en empêcher et enfin la voie OF qui annonce que celle ci devra se réa-coupler avec le meurtrier de son enfant.

Quand je voit ça j'ai du mal a croire que nous ne leur somme pas supérieur.

Même si je sait que l'homme peut être monstrueux, il n'en demeure pas moins que nous avons été capable de faire évoluer nos mentalité et de faire la différence entre le bien et le mal par exemple. Les animaux en sont t'il capable ?

Autre exemple un lion dévorant les entrailles d'une antilope alors quelle est encore vivante, je pense que la plus-part d'entre nous a déjà vu cette atrocité dans un reportage animalier.

Nous depuis bien longtemps nous savons qu'il faut que l'animal que l'on va tuer pour se nourrir doit éviter de souffrir le moins possible !

Est-ce que les animaux sont capable d'avoir cette réflexion ?!

Encore une fois nous leur somme supérieur même si de notre coté on est capable aussi de chose atroce mais a la différence que la plus-part d'entre nous somme respectueux de la nature.

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SayrisXD11
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 3:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Toutes les guerres que l'Homme a entrepris valent bien plus que toutes les atrocités que les autres animaux ont commises.

Ensuite, il est vrai qu'il ne peux pas faire la différence entre ce que nous appelons le bien et le mal. Dévorer son petit est certes atroce, mais nous en sommes peut être capable. Connait tu la nature humaine dans une réelle condition de survie. Je pense que non. Nous sommes peut être capable d'autant, du moins pour certaines personnes.

Après c'est vrai que nous sommes INTELLECTUELLEMENT supérieur.
Tout ce que l'on a, ce que l'on fait, ce que nous savons, c'est grace à notre intelligence.

Nous sommes peut être plus évolué, mais pas supérieur.

S je devais enlever une espèce sur Terre, ce serait l'Homme pour tout ce qu'il fait subir au reste du monde Confused
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rorschach94
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 3:38 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

S je devais enlever une espèce sur Terre, ce serait l'Homme pour tout ce qu'il fait subir au reste du monde


Tu vois le souci la, c'est que tu pense que la nature humaine est mauvaise.

C'est totalement faux, ce que tu impute a la nature humaine moi je l'impute a un petit groupe de personne de 0.00001% de la population.

C'est gens qui bousille la planète par exemple tu en connait beaucoup ?

Moi aucun ! la plus part des gens que je connais ne sont pas des porcs qui jette leurs détritus dans la nature bien au contraire il la respecte.

Le souci c'est qu'il y a un petit groupe de personne dans le monde insignifiant en nombre, mais très puissant par leur pouvoir de décision et leur compte en banque que je nommerai "Oligarque" qui pour devenir toujours plus puissant font des sacrifices (la pauvreté dans le monde, la destruction de notre environnement et autre...) mais c'est gens ce ne sont pas nous les vrais humain qui se font du souci a propos de tout ça.

Enfin bref tout ça pour dire encore une fois qu'il ne faut pas mettre tout c'est malheur dans le monde sur le dos de la nature humaine.

Car ci le peuple avait vraiment le pouvoir je peux te certifier que sa ne se passerait pas comme ça .

C'est pour ça qu'il y a des révolutions lorsque le peuple sent que les dirigeant de sont pays sont a l'opposer de la vrai nature humaine ( exemple récent et d'actualité la Syrie ) le mec il bombarde sont propre peuple au lieu de se cassez comme la plus part le souhaite , mais ce mec est un monstre et il est quasiment tout seul mais tout puissant.

bref sa part en politique la faut que je me calme ....

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SayrisXD11
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 3:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

Mais jusqu'à preuve du contraire nous sommes ceux qui ont pourrie la planète et détruit des écosystèmes.

Il y aura toujours des exceptions, et c'est eux les victimes, victimes de leur propre espèce.

Il est vrai que tu pars un peu en politique x)

Par contre il y a plus de mauvaises personnes que tu le dis je pense.

Bon je vais m'arrêter là car on pars un peu en HS.


Bref, pour moi, nous sommes simplement des animaux qui ont pris conscience de certaines choses, cherchant des explications de leur venue sur Terre et plus précisément le but de la vie. Ça nous le saurons qu'a notre mort. Mais nous pouvons quand meme comprendre notre monde.
Mais cela ne change en rien que nous sommes des animaux: des êtres vivants se nourrissant d'autres êtres vivants.
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rorschach94
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 4:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

SayrisXD11 a écrit:
Mais jusqu'à preuve du contraire nous sommes ceux qui ont pourrie la planète et détruit des écosystèmes.


Je reconnais que nous faisons des erreurs, exemple la sur-pèche qui a fait diminuer en quelque dizaine d'année 95% de certaine espèce, c'est impressionnant!!!

Mais si l'on est supérieur comme je le pense, nous ne somme pas non plus parfait loin de la, mais nous apprendront de nos erreurs et alors ont en sortira grandit et encore plus supérieur.

C'est l'histoire de l'humanité.

Tu sait souvent les gens disent que l'on détruit notre environnement et que l'on détruit des écosystèmes comme tu l'a fait remarquer d'ailleurs mais dans l'histoire du monde nous ne somme pas les premier a avoir fait disparaître des espèces et avoir modifier des écosystème, des animaux préhistorique sont disparue car une espèce supérieurs les a décimer.

Ce que je veux dire c'est que l'homme fait partie de la nature et donc ses actes ont des répercutions sur sont environnement tout comme les animaux.

A la différence que nous les humains somme conscient de ça a la différence des animaux et donc nous, nous pouvons nous adapter et sauver des espèces, on le fait déjà d'ailleurs!

Encore une preuve de notre supériorité !!!

Maintenant je vais dormir bonne nuit Wink

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hazouka
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 11:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'étais vraiment surpris en regardant les résultats des sondages Shocked

Je ne vois pas comment on peut penser que l'homme est un animal sauf si on adhère a la politique de Darwin . Si c'est le cas, il serait totalement logique de penser cela puisqu'il serait un descendant du singe ce qui ferait de lui un animal .

Dans ma propre conviction, les animaux ont été crées de sorte a ce que l'homme les "exploites" ( viande, laine ..... ) et même si ils ne sont pas utiles directement a l'homme, ils le sont pas le facteur de l'équilibre biologique de la chaîne alimentaire.

Maintenant lexicalement parlant, il y'a des ambiguité comme l'on peut voir dans les définition de Heart-Bijuu

Enfin scientifiquement parlant, je ne suis pas le mieux placé pour dire quoi que ce soit
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SayrisXD11
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 12:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Alors t'es quoi si t'es pas un animal ?
Un Homme?
Un Homme c'est quoi ?
Un Singe?
Un Singe c'est quoi ?
Un Animal.

Enfin bref.


Citation:
Dans ma propre conviction, les animaux ont été crées de sorte a ce que l'homme les "exploites" ( viande, laine ..... ) et même si ils ne sont pas utiles directement a l'homme, ils le sont pas le facteur de l'équilibre biologique de la chaîne alimentaire.


Mmmmh, c'est quand même gros là. Tu dis que presque que les animaux sont des objets à notre service Shocked
On a pas été créé d'un coup, on a été créé grâce à des Milliards d'années d'evolution. La vie étant même le fruit du hasard.

Bref si nous les Hommes ont serait arrivé d'un éclair sur Terre j'aurais dit qu'on est supérieur mais ce n'est pas le cas.

Je veux bien que l'on soit supérieur, chacun son avis, mais on reste des animaux. Donc nous sommes les plus supérieur dans l'échelle animalière.
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Le Cousin
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 12:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Je ne vois pas comment on peut penser que l'homme est un animal sauf si on adhère a la politique de Darwin .


Accessoirement, on dit théorie de Darwin. Ce n'est pas un programme politique, mais une théorie scientifique supportée par des preuves bien concrètes qui implique que nous sommes un cousins des grands singes (et non pas leur descendant). Mais je suis loins d'être le mieux placé pour en parler et surement que Baka Neko Baka va mieux complété.

Citation:
Mais si l'on est supérieur comme je le pense, nous ne somme pas non plus parfait loin de la, mais nous apprendront de nos erreurs et alors ont en sortira grandit et encore plus supérieur.


Vraiment? Quand je vois la gestion du nucléaire, je me le demande...

Citation:
Tu sait souvent les gens disent que l'on détruit notre environnement et que l'on détruit des écosystèmes comme tu l'a fait remarquer d'ailleurs mais dans l'histoire du monde nous ne somme pas les premier a avoir fait disparaître des espèces et avoir modifier des écosystème, des animaux préhistorique sont disparue car une espèce supérieurs les a décimer.


Oui, mais non. Déjà, dans le passé, il s'agissait d'effet isolé, d'espèce mal adapté qui scédait la place à une espèce plus adapté, tout simplement. Jamais une autre espèce que l'homme n'a causé autant de dégradation et de disparition d'espèce. Et l'homme en plus le fait dans un laps de temps très très court...

Citation:
A la différence que nous les humains somme conscient de ça a la différence des animaux et donc nous, nous pouvons nous adapter et sauver des espèces, on le fait déjà d'ailleurs!


Keuf keuf! J'ai presque craché mon café! Disons que notre société est loins de faire des progrès significatifs sur ce point. Il suffit de voir les stocks de poisson: le Japon sait qu'il vide les océans, et pourtant...

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hazouka
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 12:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Cousin a écrit:
Citation:
Je ne vois pas comment on peut penser que l'homme est un animal sauf si on adhère a la politique de Darwin .


Accessoirement, on dit théorie de Darwin.


J'ai dit sa Shocked !!! c'est ce qui arrive quand on écrit et lit les autres postes en même temps Rolling Eyes

Le Cousin a écrit:
Citation:
A la différence que nous les humains somme conscient de ça a la différence des animaux et donc nous, nous pouvons nous adapter et sauver des espèces, on le fait déjà d'ailleurs!


Keuf keuf! J'ai presque craché mon café! Disons que notre société est loins de faire des progrès significatifs sur ce point. Il suffit de voir les stocks de poisson: le Japon sait qu'il vide les océans, et pourtant...


Ce ne sont pas les états qui sauvent les espèce, les états ne feront jamais un acte de bénévolat pour sauver l'espèce animal ( j’espère me tromper Rolling Eyes) . Disons que se sont plutôt les OGN , écolos et autres bienfaiteurs Wink
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SayrisXD11
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 12:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

@Le Cousin

Quelqu'un qui comprends. J'ai du mal à m'exprimer c'est bien dommage.

En tout cas tu fournie les bon arguments.

Je reste donc sur ma position, si je dois enlever une espèce animal sur Terre, ce sera l'Homme sans hésiter.
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Baka neko baka
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 12:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

hazouka a écrit:
Je ne vois pas comment on peut penser que l'homme est un animal


En se basant sur la définition la plus simple et la moins chargée de connotation ... CQFD.

Citation:
sauf si on adhère a la politique de Darwin . Si c'est le cas, il serait totalement logique de penser cela puisqu'il serait un descendant du singe ce qui ferait de lui un animal .


Citation:
Dans ma propre conviction, les animaux ont été crées de sorte a ce que l'homme les "exploites" ( viande, laine ..... ) et même si ils ne sont pas utiles directement a l'homme, ils le sont pas le facteur de l'équilibre biologique de la chaîne alimentaire.


Et dans les convictions d'autres personnes c'est totalement aberrant ... c'est le problème des convictions elles dépendent des personnes.
Idem pour ces histoires de nucléaires, de gouvernement etc ...

Pour information nous ne sommes pas la seule espèce à protéger d'autres espèces, les fourmis font des élevages de pucerons, cultives des champignons et certaines protègent leur demeure (des acacia myrmécophiles) .. ce qui fait que ce n'est pas le propre de l'Homme et que ça ne nous différencie pas des autres animaux.






Et si nous ne sommes pas un animal, nous sommes quoi ?
Des Eubactéries ?
Des Archées ?

Des champignons ?
Des végétaux ?
Des "insérés nœuds 7 à 12 / 14 à 30 de la planche des Eucaryotes" ?

(oui c'est un peut plus compliqués que ce bon vieux Linné et ses 5 règnes)
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hazouka
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MessagePosté le: Mar 17 Juil 2012, 1:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Baka neko baka a écrit:
hazouka a écrit:
Je ne vois pas comment on peut penser que l'homme est un animal


En se basant sur la définition la plus simple et la moins chargée de connotation ... CQFD.

Citation:
sauf si on adhère a la politique de Darwin . Si c'est le cas, il serait totalement logique de penser cela puisqu'il serait un descendant du singe ce qui ferait de lui un animal .


Citation:
Dans ma propre conviction, les animaux ont été crées de sorte a ce que l'homme les "exploite" ( viande, laine ..... ) et même si ils ne sont pas utiles directement a l'homme, ils le sont pas le facteur de l'équilibre biologique de la chaîne alimentaire.


Et dans les convictions d'autres personnes c'est totalement aberrant ... c'est le problème des convictions elles dépendent des personnes.
Idem pour ces histoires de nucléaires, de gouvernement etc ...

Pour information nous ne sommes pas la seule espèce à protéger d'autres espèces, les fourmis font des élevages de pucerons, cultives des champignons et certaines protègent leur demeure (des acacia myrmécophiles) .. ce qui fait que ce n'est pas le propre de l'Homme et que ça ne nous différencie pas des autres animaux.






Et si nous ne sommes pas un animal, nous sommes quoi ?
Des Eubactéries ?
Des Archées ?

Des champignons ?
Des végétaux ?
Des "insérés nœuds 7 à 12 / 14 à 30 de la planche des Eucaryotes" ?

(oui c'est un peut plus compliqués que ce bon vieux Linné et ses 5 règnes)


Nous sommes des êtres humains !!!
Nous ne pouvons pas être des animaux tous simplement car nous avons des capacités mentales poussés. Nous vivons, nous aimons, nous réfléchissons et nous avons une conscience qui nous différencie de toutes les autres espèces. La mission principale d'un animal est de ce reproduire, ce n'est pas la même chose chez nous a moins que je me ne trompe . Sans ces capacités, nous aurions pu être des animaux. Anatomiquement nous sommes plus près des animaux qu'autre chose mais je vois sa comme dire qu'une araignée est un insecte Rolling Eyes
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