Alyosha !
Alyosha Stalina est une étudiante étrangère qui a commencé à étudier dans un lycée japonais depuis trois mois. Elle vient de Solessia et a du mal à créer des liens avec ses camarades à cause de son attitude froide et de sa personnalité. La raison est simple : Elle est une assassin surentrainée depuis son enfance et qui a accompli un nombre incalculable de meurtre.
Néanmoins sa plus importante mission qui a nécessité cette infiltration de trois mois est annulée. Elle doit maintenant apprendre à vivre comme une jeune fille normale.
Alyosha est un seinen qui compte pour le moment une trentaine de chapitres, nous sommes dans une comédie avec quelques passages d'actions qui avance pas bien rapidement. Le manga est loin d'être bon, néanmoins il apporte une lecture agréable, et c'est tout ce qu'on lui demandera.
En effet, niveau scénario ça ne vole pas bien haut. On nous sort un gros conflit géopolitique avec notre tueuse d'élite au milieu, mais cela n'est que de la poudre aux yeux. Même l'arrivée de Katie, l'agent du FBI ne change pas grand chose pour le fond du récit. Nous en apprenons un peu de temps en temps histoire de déclencher les passages d'actions.
Action qui doit être caché de la troisième héroine, Miru. Une fille de riche qui se fait amie amie avec Alyosha et qui l'embauche dans son manoir pour pas la laisser crever de froid. Sur un vieux quiproquo toutes les organisations ennemies vont tenter de la cibler elle, et d'assassin Alyosha va devenir une protectrice. C'est grâce à sa relation avec Miru qu'elle s'intègrera de mieux en mieux au lycée d'une part, et qu'elle jouera parfaitement son rôle de maid d'autres part.
Les personnages ne sont pas bien recherché de toute manière. Katie est une génie du FBI avec un penchant Otaku qui traque Alyosha, cette dernière est un personnage extrêmement calme qui ne montre jamais ses sentiments et peu s'étonner des choses les plus simples. Avec bien évidement de temps à autres quelques moments un minimum classe quand elle va se débarrasser des poursuivants. Miru est un personnage vide, rien à en dire.
Bref, un petit manga léger malgré qu'il apparaisse dans un magazine seinen. On se contente de profiter des petits gags entre les attaques ennemies en se demandant si Miru va allumer son cerveau un jour ou l'autre. Mention spéciale à l'auteur qui fait parler parfois ses personnages dans une langue étrangère, pour la massacrer systématiquement. Le français n'a jamais eu aussi mal :p