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		Densha Aspirant genin
  
  Inscrit le: 17 Jan 2007 Messages: 269 Localisation: Arf... Plouf
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				 Posté le: Jeu 07 Juin 2007, 10:23 pm    Sujet du message: Georges Brassens | 
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				Georges Brassens : 
Tout d'abord, qui est Geroges Brassens pour moi... C'est le plus grand chanteur/parolier (/poète ?) du siècle dernier...
 
Comme vous l'aurez compris, je l'idolâtre, je suis un inconditionnel. Comme il l'a chanté lui-même :   	  | Citation: | 	 		  Tout est bon chez [lui], y'a rien à jeter,
 
Sur l'île déserte il faut tout emporter. | 	  
 
 
Un petit point biographique :
 
 
Il né le 22 octobre 1921 dans un quartier populaire de Sète, d'un père maçon et d'une mère veuve de guerre (qui a déjà une petite fille de son premier mariage). Il se découvre une passion pour la poésie grâce à son professeur (désormais célèbre, il a rédigé la préface de sa biographie) Alphonse Bonnafé. Il sera renvoyé de son lycée en 1939 suite à une histoire de vol ; il en tirera d'ailleurs deux chansons : Les Quatre Bacheliers, puis La Mauvaise Réputation. En 1940, il s'installe chez sa tante à Paris. Il est envoyé en Allemagne par le STO en 1943. Il désertera lors d'une permission en mars 1944 ; il en fera une chanson : La Mauvaise Herbe :  	  | Citation: | 	 		  Quand le jour de gloire est arrivé
 
Comme tous les autres étaient crevés
 
Moi seul connus le déshonneur
 
De ne pas être mort au champ d'honneur. | 	   Il se cache alors chez Jeanne (à qui il dédiera un certain nombre de chansons, telles que La Cane de Jeanne, ou encore Jeanne), chez qui il restera jusqu'en 1966. Entre temps, il connaît le succès qu'on lui connaît. Il rencontre l'amour de sa vie en la personne de Joha Heiman (qu'il surnomme Püppchen, qui signifie petite poupée en allemand). Ils décideront de ne jamais vivre ensemble et de ne jamais se marier ; il lui dédiera d'ailleurs la célèbre Non-demande en Mariage :  	  | Citation: | 	 		  L'encre des billet doux pâlit,
 
Vite entre les feuillets des li-
 
vre de cuisine.
 
 
J'ai l'honneur de
 
Ne pas te de-
 
mander ta main
 
Ne gravons pas
 
Nos noms au bas
 
D'un parchemin | 	   De 1948 à 1951, il se produit dans plusieurs endroits à Paris, mais les réactions sont toujours les mêmes : le public reste insensible. Puis il fait, en 1952, une rencontre décisive : Patachou ; elle sera sa première interprète (car, à la base, Brassens ne cherchait pas à chanter ses chansons lui-même). Commencera par la suite sa fulgurante ascension, que je ne relaterais pas, car la plupart doivent la connaître, et elle est beaucoup moins intéressante.
 
Il s'éteint le 29 Octobre 1981 des suites d'un cancer, près de Sète. Sous la une de Libération (pour lequel il a rédigé quelques articles en 1946, sous les pseudonymes de Géo Cédille et Gilles Colin), « BRASSENS CASSE SA PIPE », on peut lire : « Il laisse derrière lui, sur trois accords, une brassée de refrains qui traînent dans la mémoire comme un remords... »
 
 
(Source : Le repère chronologique du petit livret qui accompagne l'intégrale de Brassens.)
 
('Sert à rien de chercher les enfants, j'ai tout rédigé moi-même, et je vivrais ça comme un affront qu'on ne respecte pas ce modeste travail :p)
 
 
On retiendra l'image d'un grand homme (bien que beaucoup décrié de son vivant, il écrira d'ailleurs lui-même : "Il est toujours joli, le temps passé. Un' fois qu'ils ont cassé leur pipe. On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés. Les morts sont tous des braves types." Le Temps Passé), travailleur (il ne cessera d'étudier les oeuvres des plus grands), marginal (solitaire même : "Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on Est plus de quatre on est une bande de cons. Bande à part, sacrebleu ! c'est ma règle et j'y tiens." Le Pluriel), anti-conformiste, provocateur, modeste, génial...
 
 
 
Je pense que je devrais vous faire partager mes chansons préférées, mais ce serait particulièrement long... Je vais donc juste vous donner les paroles d'une chanson qui m'a particulièrement marqué, à savoir Le Blason :
 
 
 	  | Citation: | 	 		  Ayant avecques lui toujours fait bon ménage
 
J'eusse aimé célébrer sans être inconvenant
 
Tendre corps féminin ton plus bel apanage
 
Que tous ceux qui l'ont vu disent hallucinant.
 
 
Ceût été mon ultime chant mon chant du cygne
 
Mon dernier billet doux mon message d'adieu
 
Or malheureusement les mots qui le désignent
 
Le disputent à l'exécrable à l'odieux.
 
 
C'est la grande pitié de la langue française
 
C'est son talon d'Achille et c'est son déshonneur
 
De n'offrir que des mots entachés de bassesse
 
A cette incomparable instrument de bonheur.
 
 
Alors que tant de fleurs ont des noms poétiques
 
Tendre corps féminin' c'est fort malencontreux
 
Que la fleur la plus douce la plus érotique
 
Et la plus enivrante en ait de plus scabreux.
 
 
Mais le pire de tous est un petit vocable
 
De trois lettres pas plus familier coutumier
 
Il est inexplicable il est irrévocable
 
Honte à celui-là qui l'employa le premier
 
 
Honte à celui-là qui par dépit par gageure
 
Dota de même terme en son fiel venimeux
 
Ce grand ami de l'homme et la cinglante injure
 
Celui-là c'est probable en était un fameux.
 
 
Misogyne à coup sûr asexué sans doute
 
Au charmes de Vénus absolument rétif
 
Etait ce bougre qui toute honte bue toute
 
Fit ce rapprochement d'ailleurs intempestif.
 
 
La malpeste soit de cette homonymie
 
C'est injuste madame et c'est désobligeant
 
Que ce morceau de roi de votre anatomie
 
Porte le même nom qu'une foule de gens.
 
 
Fasse le ciel qu'un jour, dans un trait de génie
 
Un poète inspiré que Pégase soutient
 
Donne en effaçant d'un coup des siècles d'avanie
 
A cette vraie merveille un joli nom chrétien
 
 
En attendant madame il semblerait dommage
 
Et vos adorateurs en seraient tous peinés
 
D'aller perdre de vue que pour lui rendre hommage
 
Il est d'autre moyen et que je les connais
 
Et que je les connais. | 	  
 
 
 
Voilà, je vous encourage à écouter (et découvrir) ce génie par l'intermédiaire de radioblog ; et bien sûr à l'apprécier en achetant ses CD  .
 
 
Je vous ai bien entendu épargner ses chansons les plus connues, mais si je vous dis les noms, l'air reviendra certainement dans vos têtes :
 
« Les Copains d'Abord »
 
« Le Gorille »
 
« Auprès de mon Arbre »
 
« Les Amoureux des Bancs Publics »
 
« Chanson pour l'Auvergnat »
 
« Le Temps ne Fait Rien à l'Affaire » (BO du Dîner de Cons)
 
« Marinette »
 
 
On pourrait continuer longtemps... Je pourrais vous conseiller quelques chansons ? :p
 
Déjà, toutes celles citées dans la biographie écrite plus haut. Ensuite :
 
« La Chasse Aux Papillons »
 
« Le Vent »
 
« Les Deux Oncles »
 
« Mourir pour des Idées »
 
« Mysoginie à Part »
 
« Le Mauvais Sujet Repentis »
 
« Putain de toi »
 
« S'Faire Enculer »
 
« Le Testament »
 
« Les Trompettes de la Renommée »
 
« L'Orage »
 
« La Traîtresse »
 
« Le Bulletin de Santé »
 
 
Merde, j'aurais pas dû commencer, je savais que je ne pourrais plus m'arrêter ^^' Désolé..._________________ [quote="Chapitre 3"]Ca me fait mal de l'avouer, mais t'es quand même intelligent Densha.   [/quote]
 
Ar galleg eo karr an Ankoù e Breizh. 
  Dernière édition par Densha le Ven 08 Juin 2007, 2:15 pm; édité 3 fois
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		orca Aspirant genin
  
  Inscrit le: 08 Jan 2007 Messages: 214 Localisation: dans la paume de Bouddha
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				 Posté le: Jeu 07 Juin 2007, 10:31 pm    Sujet du message:  | 
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				Merci Densha.... 
 
 
Ma chanson favorite est celle "Les copains d'abord"
 
 
Il était effectivement un de ces paroliers qui traversent le temps et devient intemporel. Des textes de vie qu'on entend peu mais qui reviennent chez d'autres. 
 
 
Un maître...
 
 
Les paroles Les copains d'abord pour les curieux 
 
 
Non, ce n'était pas le radeau
 
De la Méduse, ce bateau
 
Qu'on se le dise au fond des ports
 
Dise au fond des ports
 
Il naviguait en pèr' peinard
 
Sur la grand-mare des canards
 
Et s'app'lait les Copains d'abord
 
Les Copains d'abord
 
 
Ses fluctuat nec mergitur
 
C'était pas d'la litterature
 
N'en déplaise aux jeteurs de sort
 
Aux jeteurs de sort
 
Son capitaine et ses mat'lots
 
N'étaient pas des enfants d'salauds
 
Mais des amis franco de port
 
Des copains d'abord
 
 
C'étaient pas des amis de luxe
 
Des petits Castor et Pollux
 
Des gens de Sodome et Gomorrhe
 
Sodome et Gomorrhe
 
C'étaient pas des amis choisis
 
Par Montaigne et La Boetie
 
Sur le ventre ils se tapaient fort
 
Les copains d'abord
 
 
C'étaient pas des anges non plus
 
L'Évangile, ils l'avaient pas lu
 
Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors
 
Tout's voil's dehors
 
Jean, Pierre, Paul et compagnie
 
C'était leur seule litanie
 
Leur Credo, leur Confiteor
 
Aux copains d'abord
 
 
Au moindre coup de Trafalgar
 
C'est l'amitié qui prenait l'quart
 
C'est elle qui leur montrait le nord
 
Leur montrait le nord
 
Et quand ils étaient en détresse
 
Qu'leurs bras lancaient des S.O.S.
 
On aurait dit les sémaphores
 
Les copains d'abord
 
 
Au rendez-vous des bons copains
 
Y avait pas souvent de lapins
 
Quand l'un d'entre eux manquait a bord
 
C'est qu'il était mort
 
Oui, mais jamais, au grand jamais
 
Son trou dans l'eau n'se refermait
 
Cent ans après, coquin de sort
 
Il manquait encore
 
 
Des bateaux j'en ai pris beaucoup
 
Mais le seul qu'ait tenu le coup
 
Qui n'ai jamais viré de bord
 
Mais viré de bord
 
Naviguait en père peinard
 
Sur la grand-mare des canards
 
Et s'app'lait les Copains d'abord
 
Les Copains d'abord _________________  
 
  Dernière édition par orca le Jeu 07 Juin 2007, 10:44 pm; édité 1 fois
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		Old-blind-man Aspirant genin
  
  Inscrit le: 13 Fév 2007 Messages: 175 Localisation: à l'hospice pour les vieux, évidement...
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				 Posté le: Jeu 07 Juin 2007, 10:38 pm    Sujet du message:  | 
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				Voilà un beau topic bien illustré, j'en serais presque fier d'être natif de Sète comme ce grand homme. Mais bon comme je n'ai aucune influence sur l'endroit où je suis né je ne peux en retirer aucun mérite.
 
 
Bon moi parmi ses chansons celle que je préfère est la mauvaise réputation, c'est peut être pas la plus originale mais je l'aime bien
 
 
Sinon il y a supplique pour être enterré sur la plage de Sète que tu n'as pas cité mais là c'est mon patriotisme qui parle... _________________  
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		Chakal D. Bibi ~ Chakal Touffu ~
  
  Inscrit le: 02 Nov 2004 Messages: 1937 Localisation: La Tanière du Chakal
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				 Posté le: Ven 08 Juin 2007, 11:55 am    Sujet du message:  | 
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				Aaah George...Un grand môssieur qui m'a bercé pendant pas mal d'années(mon papa est fan du moustachu à guitare^^).
 
Quand j'étais plus jeune, étant jeune(logique) et très con(toujours logique) je n'aimais pas Brassens ou Brel parce que papa-maman les écoutaient        
Mais depuis que je suis moins jeune(jle suis toujours hein) et moins con(jle suis toujorus aussi, question de principe) j'ai redécouvert avec plaisir les chansons de Mr.Brassens qui son tout de même exeptionnelles, remplies d'humour, de métaphores, de messages! Elles sont vraiment superbes et il joue avec les mots avec une grande classe(par contre c'est pas facile de jouer Brassens à la gratte xD).
 
Jpense que si il n'y avait pas eu Molière avant lui, on dirait aujourd'hui :"je parle la langue de Brassens    "  _________________ [quote="Speed Hunter"]Chakal lui c'est un héros de musicien ![/quote]
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		Space invader Slobad [Robert Quiche]
  
  Inscrit le: 01 Avr 2006 Messages: 1037
 
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				 Posté le: Ven 08 Juin 2007, 12:52 pm    Sujet du message:  | 
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				Merci et Bravo Densha pour ce bel article sur Brassens (met un © on sait jamais ^^)
 
 
Bref pareil que vous j'adore Brassens, ma chanson préférée de lui étant " chanson pour l'Auvergnat "
 
 
J'en met d'ailleurs les paroles : 
 
 
Elle est à toi cette chanson
 
Toi l'Auvergnat qui sans façon
 
M'as donné quatre bouts de bois
 
Quand dans ma vie il faisait froid
 
Toi qui m'as donné du feu quand
 
Les croquantes et les croquants
 
Tous les gens bien intentionnés
 
M'avaient fermé la porte au nez
 
 
Ce n'était rien qu'un feu de bois
 
Mais il m'avait chauffé le corps
 
Et dans mon âme il brûle encore
 
A la manièr' d'un feu de joie
 
 
Toi l'Auvergnat quand tu mourras
 
Quand le croqu'mort t'emportera
 
Qu'il te conduise à travers ciel
 
Au père éternel
 
 
Elle est à toi cette chanson
 
Toi l'hôtesse qui sans façon
 
M'as donné quatre bouts de pain
 
Quand dans ma vie il faisait faim
 
Toi qui m'ouvris ta huche quand
 
Les croquantes et les croquants
 
Tous les gens bien intentionnés
 
S'amusaient à me voir jeûner
 
 
Ce n'était rien qu'un peu de pain
 
Mais il m'avait chauffé le corps
 
Et dans mon âme il brûle encore
 
A la manièr' d'un grand festin
 
 
Toi l'hôtesse quand tu mourras
 
Quand le croqu'mort t'emportera
 
Qu'il te conduise à travers ciel
 
Au père éternel
 
 
Elle est à toi cette chanson
 
Toi l'étranger qui sans façon
 
D'un air malheureux m'as souri
 
Lorsque les gendarmes m'ont pris
 
Toi qui n'as pas applaudi quand
 
Les croquantes et les croquants
 
Tous les gens bien intentionnés
 
Riaient de me voir emmener
 
 
Ce n'était rien qu'un peu de miel
 
Mais il m'avait chauffé le corps
 
Et dans mon âme il brûle encore
 
A la manièr' d'un grand soleil
 
 
Toi l'étranger quand tu mourras
 
Quand le croqu'mort t'emportera
 
Qu'il te conduise à travers ciel
 
Au père éternel  | 
			 
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		Densha Aspirant genin
  
  Inscrit le: 17 Jan 2007 Messages: 269 Localisation: Arf... Plouf
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				 Posté le: Ven 08 Juin 2007, 2:18 pm    Sujet du message:  | 
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				Merci Space Invader ^^
 
(Mais non, je fais confiance aux internautes :p Pis si besoin, je copie-collerai une phrase dans Google de temps en temps   )
 
Pour l'anedcote, "Chanson pour l'Auvergnat" est une chanson dédiée à Jeanne et son mari Marcel Planche (voir le petit point biographique). _________________ [quote="Chapitre 3"]Ca me fait mal de l'avouer, mais t'es quand même intelligent Densha.   [/quote]
 
Ar galleg eo karr an Ankoù e Breizh.  | 
			 
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		Eiko Genin
  
  Inscrit le: 31 Oct 2006 Messages: 432 Localisation: Loin-land ou Silent Hill, suivant l'humeur
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				 Posté le: Ven 08 Juin 2007, 6:00 pm    Sujet du message:  | 
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				ah voila un topic sympatoch ^^
 
Brassens, irremediablement un grand mosieur' =)
 
 
Pareil qu'en ce qui concerne bibi. Au debut, Brassens oui voila "c'est nul a chier", "sans plus", " les viocs qui ecoutent ça" blabla .. ET BAH NAN. 
 
 
Brassens c'est, quand on s'attache vraiment un poète, un artiste a part entière. Des textes vivants, dénués de sens ou non, on s'en tappe. Style simple. (Qui a dit "les choses les meilleurs dans la vie sont les plus simples" huhu ^^") Et bah m'sieur Brassens restera un des mes compositeurs francais préféré =)
 
 
Enfin pour finir .. Garre au gorrileuuuuuuuh >_< ! xD  _________________ Le retour, peut-être ?
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		parpaing The alpha and the omega
  
  Inscrit le: 03 Oct 2004 Messages: 700 Localisation: Deutschland über alles!
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				 Posté le: Ven 08 Juin 2007, 6:56 pm    Sujet du message:  | 
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				Chanson pour l'auvergnat et les copains d'abord sont vraiment excellentes. Après je trouve qu'il y a un peu de déchets parmi ses plus populaires, genre Gare au gorille qui n'est pas franchement terrible...
 
En tout cas il ne risque pas de tomber dans l'oubli avec tous ces hippies de merde qui l'écoutent... Pour une fois qu'ils font preuve de bon goût pour quelque chose on va pas les blamer d'ailleurs :p  | 
			 
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		Densha Aspirant genin
  
  Inscrit le: 17 Jan 2007 Messages: 269 Localisation: Arf... Plouf
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				 Posté le: Ven 08 Juin 2007, 8:19 pm    Sujet du message:  | 
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				"Gare au Gorille" Un déchet ? Oo
 
Mon Dieu...
 
Tiens, une bout de commentaire de René Fallet à son propos :
  	  | Citation: | 	 		  | […] Le gorille justicier qui viole ce juge qui criait « Maman », pleurait beaucoup - comme l'homme auquel le jour même - il avait fait trancher le cou, c'est Brassens. C'est aussi, cette chute du couperet après huit couplets et plus, la subversion dans toute son ampleur. Le refus. La révolte. Cette chanson est bien autre chose qu'une admirable polissonerie. C'est un « non » à la peine de mort. Et une menace : Gare au gorille. | 	  
 
 
Je rappelle que l'album est sorti en 1953, pour chanter une chanson comme celle-là à cette époque, il fallait en avoir dans le froque (oulà, voilà que je commence à rimer xD).
 
Moi personnellement, c'est une de mes préférées ^^ (mais je respecte le fait que toi tu n'apprécies pas)_________________ [quote="Chapitre 3"]Ca me fait mal de l'avouer, mais t'es quand même intelligent Densha.   [/quote]
 
Ar galleg eo karr an Ankoù e Breizh.  | 
			 
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		Yun Chuunin
  
  Inscrit le: 22 Avr 2006 Messages: 649 Localisation: Note: faire un truc original un d'ces 4
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				 Posté le: Ven 08 Juin 2007, 8:21 pm    Sujet du message:  | 
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				 	  | Densha a écrit: | 	 		  | (mais je respecte le fait que toi tu n'apprécies pas) | 	  
 
 
Sous entendu "gros con"  .
 
Bref, j'aime beaucoup Brassens oui.
 
Passqu'il a le style.
 
 
Et il a des couilles, ça oui. | 
			 
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		Densha Aspirant genin
  
  Inscrit le: 17 Jan 2007 Messages: 269 Localisation: Arf... Plouf
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				 Posté le: Ven 08 Juin 2007, 9:02 pm    Sujet du message:  | 
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				 	  | Yun a écrit: | 	 		  Sous entendu "gros con"    | 	  
 
 
Meeeuh non...  
 
 
J'espère que parpaing le prendra pas de cette façon :p
 
 
 
Mine de rien, y'a pas mal de gens qui apprécient Brassens, ça me fait plaisir ^^_________________ [quote="Chapitre 3"]Ca me fait mal de l'avouer, mais t'es quand même intelligent Densha.   [/quote]
 
Ar galleg eo karr an Ankoù e Breizh.  | 
			 
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		parpaing The alpha and the omega
  
  Inscrit le: 03 Oct 2004 Messages: 700 Localisation: Deutschland über alles!
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				 Posté le: Sam 09 Juin 2007, 11:47 pm    Sujet du message:  | 
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				 	  | Densha a écrit: | 	 		  "Gare au Gorille" Un déchet ? Oo
 
 
Mon Dieu...
 
 
Je rappelle que l'album est sorti en 1953, pour chanter une chanson comme celle-là à cette époque, il fallait en avoir dans le froque (oulà, voilà que je commence à rimer xD).
 
Moi personnellement, c'est une de mes préférées ^^ (mais je respecte le fait que toi tu n'apprécies pas) | 	  
 
 
Je parle d'un point de vue musical, je trouve la musique et le rythme de cette chanson vraiment pas terrible, après que le message soit important, je ne dis pas le contraire   | 
			 
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		Chakal D. Bibi ~ Chakal Touffu ~
  
  Inscrit le: 02 Nov 2004 Messages: 1937 Localisation: La Tanière du Chakal
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				 Posté le: Dim 10 Juin 2007, 2:17 pm    Sujet du message:  | 
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				Je rejoins Parpaing sur ce point, musicalement, le Gorille n'est pas la meilleure chanson de Brassens mais niveau texte elle est superbe^^  _________________ [quote="Speed Hunter"]Chakal lui c'est un héros de musicien ![/quote]
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		Densha Aspirant genin
  
  Inscrit le: 17 Jan 2007 Messages: 269 Localisation: Arf... Plouf
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				 Posté le: Dim 10 Juin 2007, 3:15 pm    Sujet du message:  | 
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				Bah... En général, muscialement, chez Brassens y'a rien. Pour 150 chansons, il doit avoir 50 airs différents :p
 
Une quinzaine de chansons qui ont la même musique ^^ _________________ [quote="Chapitre 3"]Ca me fait mal de l'avouer, mais t'es quand même intelligent Densha.   [/quote]
 
Ar galleg eo karr an Ankoù e Breizh.  | 
			 
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		Etnad Étudiant à l'académie
  
  Inscrit le: 30 Déc 2006 Messages: 138 Localisation: www.dtc.com
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				 Posté le: Dim 10 Juin 2007, 4:42 pm    Sujet du message:  | 
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				Ah un topic sur Georges Brassens !!! Bravo à celui qui l'a fait c'est pas con du tout !!
 
Comme tu dis dans ta présentation on pourrait très bien dire que Brassesn est l'un des plus grand poètes du XXe siècle, y'a qu'à voir ses chansons.
 
En ce qui concerne la musique, certes elle est redondante mais personnelement je l'adore.
 
Voilà deux des chansons que je m'écoute en boucle : (J'ai pris les paroles sur des sites désolé s'il y a des fautes j'ai pas le temps de corriger)
 Je me suis fait tout petit
 	  | Citation: | 	 		  Je n'avais jamais ôté mon chapeau
 
Devant personne
 
Maintenant je rampe et je fait le beau
 
Quand ell' me sonne
 
J'étais chien méchant, ell' me fait manger
 
Dans sa menotte
 
J'avais des dents d'loup, je les ai changées
 
Pour des quenottes
 
 
Je m'suis fait tout p'tit devant un' poupée
 
Qui ferm' les yeux quand on la couche
 
Je m'suis fait tout p'tit devant un' poupée
 
Qui fait Maman quand on la touche
 
 
J'était dur à cuire, ell' m'a converti
 
La fine bouche
 
Et je suis tombé tout chaud, tout rôti
 
Contre sa bouche
 
Qui a des dents de lait quand elle sourit
 
Quand elle chante
 
Et des dents de loup quand elle est furie
 
Qu'elle est méchante
 
 
Je m'suis fait tout p'tit devant un' poupée
 
Qui ferm' les yeux quand on la couche
 
Je m'suis fait tout p'tit devant un' poupée
 
Qui fait Maman quand on la touche
 
 
Je subis sa loi, je file tout doux
 
Sous son empire
 
Bien qu'ell' soit jalouse au-delà de tout
 
Et même pire
 
Un' jolie pervenche qui m'avait paru
 
Plus jolie qu'elle
 
Un' jolie pervenche un jour en mourut
 
A coup d'ombrelle
 
 
Je m'suis fait tout p'tit devant un' poupée
 
Qui ferm' les yeux quand on la couche
 
Je m'suis fait tout p'tit devant un' poupée
 
Qui fait Maman quand on la touche
 
 
Tous les somnambules, tous les mages m'ont
 
Dit sans malice
 
Qu'en ses bras en croix, je subirais mon
 
Dernier supplice
 
Il en est de pir's il en est d'meilleures
 
Mais à tout prendre
 
Qu'on se pende ici, qu'on se pende ailleurs
 
S'il faut se pendre
 
 
Je m'suis fait tout p'tit devant un' poupée
 
Qui ferm' les yeux quand on la couche
 
Je m'suis fait tout p'tit devant un' poupée
 
Qui fait Maman quand on la touche | 	  
 
 
 
Oncle Archibald
 
 
 	  | Citation: | 	 		  O vous, les arracheurs de dents
 
Tous les cafards, les charlatans
 
Les prophètes
 
Comptez plus sur oncle Archibald
 
Pour payer les violons du bal
 
A vos fêtes
 
 
En courant sus à un voleur
 
Qui venait de lui chiper l'heure
 
A sa montre
 
Oncle Archibald, coquin de sort !
 
Fit, de Sa Majesté la Mort
 
La rencontre
 
 
Telle un' femm' de petit' vertu
 
Elle arpentait le trottoir du
 
Cimetière
 
Aguichant les hommes en troussant
 
Un peu plus haut qu'il n'est décent
 
Son suaire
 
 
Oncle Archibald, d'un ton gouailleur
 
Lui dit : " Va-t'en fair' pendre ailleurs
 
Ton squelette
 
Fi ! des femelles décharnees !
 
Vive les belles un tantinet
 
Rondelettes ! "
 
 
Lors, montant sur ses grands chevaux
 
La Mort brandit la longue faux
 
D'agronome
 
Qu'elle serrait dans son linceul
 
Et faucha d'un seul coup, d'un seul
 
Le bonhomme
 
 
Comme il n'avait pas l'air content
 
Elle lui dit : " Ça fait longtemps
 
Que je t'aime
 
Et notre hymen à tous les deux
 
Etait prévu depuis le jour de
 
Ton baptême
 
 
" Si tu te couches dans mes bras
 
Alors la vie te semblera
 
Plus facile
 
Tu y seras hors de portée
 
Des chiens, des loups, des homm's et des
 
Imbéciles
 
 
" Nul n'y contestera tes droits
 
Tu pourras crier "Vive le roi!"
 
Sans intrigue
 
Si l'envi' te prend de changer
 
Tu pourras crier sans danger
 
"Vive la Ligue!"
 
 
" Ton temps de dupe est révolu
 
Personne ne se paiera plus
 
Sur ta bête
 
Les "Plaît-il, maître?" auront plus cours
 
Plus jamais tu n'auras à cour-
 
ber la tête"
 
 
Et mon oncle emboîta le pas
 
De la belle, qui ne semblait pas
 
Si féroce
 
Et les voilà, bras d'ssus, bras d'ssous,
 
Les voilà partis je n' sais où
 
Fair' leurs noces
 
 
O vous, les arracheurs de dents
 
Tous les cafards, les charlatans
 
Les prophètes
 
Comptez plus sur oncle Archibald
 
Pour payer les violons du bal
 
A vos fêtes | 	  
 
 
Bon y'en a d'autres notamment "Au bois de mon coeur" et "Trompe la mort"._________________  	  | Oscar Wilde a écrit: | 	 		  | S'aimer soi-même avant d'aimer les autres est l'assurance d'une longue histoire d'amour. | 	    Heureux est l'étudiant qui, tout comme la rivière, suit son cours dans son lit. | 
			 
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		Allen Chuunin
  
  Inscrit le: 30 Jan 2006 Messages: 768 Localisation: plus trop là...
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				 Posté le: Lun 11 Juin 2007, 12:16 am    Sujet du message:  | 
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				Une qui m'a beaucoup touché, Supplique pour être enterré sur un plage à Sete.
 
 
 
La Camarde qui ne m'a jamais pardonné,
 
D'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez,
 
Me poursuit d'un zèle imbécile.
 
Alors cerné de près par les enterrements,
 
J'ai cru bon de remettre à jour mon testament,
 
De me payer un codicille.
 
 
Trempe dans l'encre bleue du Golfe du Lion,
 
Trempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion,
 
Et de ta plus belle écriture,
 
Note ce qu'il faudra qu'il advint de mon corps,
 
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord,
 
Que sur un seul point : la rupture.
 
 
Quand mon âme aura pris son vol à l'horizon,
 
Vers celle de Gavroche et de Mimi Pinson,
 
Celles des titis, des grisettes.
 
Que vers le sol natal mon corps soit ramené,
 
Dans un sleeping du Paris-Méditerranée,
 
Terminus en gare de Sète.
 
 
Mon caveau de famille, hélas ! n'est pas tout neuf,
 
Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf,
 
Et d'ici que quelqu'un n'en sorte,
 
Il risque de se faire tard et je ne peux,
 
Dire à ces braves gens : poussez-vous donc un peu,
 
Place aux jeunes en quelque sorte.
 
 
Juste au bord de la mer à deux pas des flots bleus,
 
Creusez si c'est possible un petit trou moelleux,
 
Une bonne petite niche.
 
Auprès de mes amis d'enfance, les dauphins,
 
Le long de cette grève où le sable est si fin,
 
Sur la plage de la corniche.
 
 
C'est une plage où même à ses moments furieux,
 
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux,
 
Où quand un bateau fait naufrage,
 
Le capitaine crie : "Je suis le maître à bord !
 
Sauve qui peut, le vin et le pastis d'abord,
 
Chacun sa bonbonne et courage".
 
 
Et c'est là que jadis à quinze ans révolus,
 
A l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus,
 
Je connu la prime amourette.
 
Auprès d'une sirène, une femme-poisson,
 
Je reçu de l'amour la première leçon,
 
Avalai la première arête.
 
 
Déférence gardée envers Paul Valéry,
 
Moi l'humble troubadour sur lui je renchéris,
 
Le bon maître me le pardonne.
 
Et qu'au moins si ses vers valent mieux que les miens,
 
Mon cimetière soit plus marin que le sien,
 
Et n'en déplaise aux autochtones.
 
 
Cette tombe en sandwich entre le ciel et l'eau,
 
Ne donnera pas une ombre triste au tableau,
 
Mais un charme indéfinissable.
 
Les baigneuses s'en serviront de paravent,
 
Pour changer de tenue et les petits enfants,
 
Diront : chouette, un château de sable !
 
 
Est-ce trop demander : sur mon petit lopin,
 
Planter, je vous en prie une espèce de pin,
 
Pin parasol de préférence.
 
Qui saura prémunir contre l'insolation,
 
Les bons amis venus faire sur ma concession,
 
D'affectueuses révérences.
 
 
Tantôt venant d'Espagne et tantôt d'Italie,
 
Tous chargés de parfums, de musiques jolies,
 
Le Mistral et la Tramontane,
 
Sur mon dernier sommeil verseront les échos,
 
De villanelle, un jour, un jour de fandango,
 
De tarentelle, de sardane.
 
 
Et quand prenant ma butte en guise d'oreiller,
 
Une ondine viendra gentiment sommeiller,
 
Avec rien que moins de costume,
 
J'en demande pardon par avance à Jésus,
 
Si l'ombre de sa croix s'y couche un peu dessus,
 
Pour un petit bonheur posthume.
 
 
Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon,
 
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon,
 
Pauvres cendres de conséquence,
 
Vous envierez un peu l'éternel estivant,
 
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
 
Qui passe sa mort en vacances.
 
 
Vous envierez un peu l'éternel estivant,
 
Qui fait du pédalo sur la plage en rêvant,
 
Qui passe sa mort en vacances,
 
 
Elle est longue^^' _________________   | 
			 
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		Keïtaro Jounin
  
  Inscrit le: 12 Mai 2007 Messages: 850 Localisation: k-nada
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				 Posté le: Mer 13 Juin 2007, 10:29 pm    Sujet du message:  | 
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				Parents fans, c'est inévitable on le devient ... des textes marrants, touchants, profonds ... 
 
Une guitare, une voix et c'est partit : 
 Georges Brassens_________________   | 
			 
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		Anyarel Chuunin
  
  Inscrit le: 09 Aoû 2007 Messages: 692 Localisation: Saint-Denis (93)
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				 Posté le: Mer 19 Déc 2007, 11:02 pm    Sujet du message:  | 
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				Mon bon ami Densha * léchage de bottes * m'a fait (re)découvrir Brassens, en me faisant lire les paroles de certaines de ces chansons peu célèbres mais qui valent vraiment le détour. ^^
 
Notre ami Brassens était un poète né, gloire à son art! ^___^
  	  | Citation: | 	 		  Depuis que l'homme écrit l'Histoire
 
Depuis qu'il bataille à cœur joie
 
Entre mille et une guerr' notoires
 
Si j'étais t'nu de faire un choix
 
A l'encontre du vieil Homère
 
Je déclarerais tout de suite:
 
"Moi, mon colon, cell' que j'préfère,
 
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit!"
 
 
Est-ce à dire que je méprise
 
Les nobles guerres de jadis
 
Que je m'soucie comm' d'un'cerise
 
De celle de soixante-dix?
 
Au contrair', je la révère
 
Et lui donne un satisfecit
 
Mais, mon colon, celle que j'préfère
 
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit
 
 
Je sais que les guerriers de Sparte
 
Plantaient pas leurs epées dans l'eau
 
Que les grognards de Bonaparte
 
Tiraient pas leur poudre aux moineaux
 
Leurs faits d'armes sont légendaires
 
Au garde-à-vous, je les félicite
 
Mais, mon colon, celle que j'préfère
 
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit
 
 
Bien sûr, celle de l'an quarante
 
Ne m'as pas tout à fait déçu
 
Elle fut longue et massacrante
 
Et je ne crache pas dessus
 
Mais à mon sens, elle ne vaut guère
 
Guèr' plus qu'un premier accessit
 
Moi, mon colon, celle que j' préfère
 
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit
 
 
Mon but n'est pas de chercher noise
 
Au guérillas, non, fichtre, non
 
Guerres saintes, guerres sournoises
 
Qui n'osent pas dire leur nom,
 
Chacune a quelque chos' pour plaire
 
Chacune a son petit mérite
 
Mais, mon colon, celle que j'préfère
 
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit
 
 
Du fond de son sac à malices
 
Mars va sans doute, à l'occasion,
 
En sortir une, un vrai délice
 
Qui me fera grosse impression
 
En attendant je persévère
 
A dir' que ma guerr' favorite
 
Cell', mon colon, que j'voudrais faire
 
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit | 	  
 
 
J'ai appris à chanter cette chanson-ci quand j'étais en troisième. ^____^_________________   | 
			 
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		Densha Aspirant genin
  
  Inscrit le: 17 Jan 2007 Messages: 269 Localisation: Arf... Plouf
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				 Posté le: Mer 19 Déc 2007, 11:04 pm    Sujet du message:  | 
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				Bien joué le up !   
(pssst, c'était pas un poète né ; lis sa bio que j'me suis fait chier à rédiger, cancre :p) _________________ [quote="Chapitre 3"]Ca me fait mal de l'avouer, mais t'es quand même intelligent Densha.   [/quote]
 
Ar galleg eo karr an Ankoù e Breizh.  | 
			 
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		la mite a front plat Étudiant à l'académie
  
  Inscrit le: 21 Jan 2008 Messages: 95 Localisation: en train de nauséer, bouaaar******k, vomissements gras, pardon?
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				 Posté le: Dim 06 Juil 2008, 8:28 pm    Sujet du message:  | 
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				Survival of old topic no jutsu! C'est pour la supra bonne cause : Mr BRASSENS
 
Perso, ma préférée est (à égalité avec les "Trompettes de la Renommée") Les Passantes, issue d'un poème d'Antoine Pol.
 
La voici dans son intégralité.
 Je veux dédier ce poème
 
A toutes les femmes qu'on aime
 
Pendant quelques instants secrets
 
A celles qu'on connait à peine
 
Qu'un destin différent entraîne
 
Et qu'on ne retrouve jamais
 
 
A celle qu'on voit apparaître
 
Une seconde à sa fenêtre
 
Et qui, preste, s'évanouit
 
Mais dont la svelte silhouette
 
Est si gracieuse et fluette
 
Qu'on en demeure épanoui
 
 
A la compagne de voyage
 
Dont les yeux, charmant paysage
 
Font paraître court le chemin
 
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
 
Et qu'on laisse pourtant descendre
 
Sans avoir effleuré sa main
 
 
A la fine et souple valseuse
 
Qui vous sembla triste et nerveuse
 
Par une nuit de carnaval
 
Qui voulu rester inconnue
 
Et qui n'est jamais revenue
 
Tournoyer dans un autre bal
 
 
A celles qui sont déjà prises
 
Et qui, vivant des heures grises
 
Près d'un être trop différent
 
Vous ont, inutile folie,
 
Laissé voir la mélancolie
 
D'un avenir désespérant
 
 
Chères images aperçues
 
Espérances d'un jour déçues
 
Vous serez dans l'oubli demain
 
Pour peu que le bonheur survienne
 
Il est rare qu'on se souvienne
 
Des épisodes du chemin
 
 
Mais si l'on a manqué sa vie
 
On songe avec un peu d'envie
 
A tous ces bonheurs entrevus
 
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
 
Aux cœurs qui doivent vous attendre
 
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
 
 
Alors, aux soirs de lassitude
 
Tout en peuplant sa solitude
 
Des fantômes du souvenir
 
On pleure les lêvres absentes
 
De toutes ces belles passantes
 
Que l'on n'a pas su retenir 
 
Ce poème d'Antoine Pol a été lui même tiré d'un poème de Baudelaire: "A une passante"
 
Voilà, j'espère que cette petite pause Brassenssophile vous a plus (même le centième de ce que ça me plait ce serait déjà énorme).  _________________ "Tu vas te manger un coup de poing dans ta sale tronche de merde, tu vas rien comprendre à ta sale vie de merde"  (JSP)
 
 
 
"et sa truffe raclait le sol, dessinant un pentagone régulier de manière admirable" (Yun)
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