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Je sais pas
Criminelle du Verbe
Criminelle du Verbe


Inscrit le: 12 Fév 2006
Messages: 1040
Localisation: T'es où ?

MessagePosté le: Mer 29 Avr 2009, 6:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Franz Ferdinand - Lucid Dreams

=> http://www.youtube.com/v/JlO4-RBYSJQ (Qualité de merde mais mon pc est allergique à deezer)

Sweep slides on my stereo / Glissades sur ma stéréo,
Short wave ’round my rodeo / onde courte autour de mon rodéo,
Became from that of Savalon / elle devient celle de Savalon,
But I’m flying to Istanbul / Mais je m'envole vers Istanbul.

Oh so why don’t you meet me … there? / Pourquoi ne me rencontres-tu pas... ici ?

There is no nation of you / Il n'y a pas de nation de toi. (Abats le nationalisme ! Very Happy)
There is no nation of me / Il n'y a pas de nation de moi.
Our only nation lives in Lucid Dreams / Notre seule nation vit dans des rêves éveillés.
Lucid Dreams I’m living in Lucid Dreams / Rêves éveillés, je vis dans les rêves éveillés,
I’m living on short based dreams tonight / je vis sur un court moment basé sur les rêves, ce soir !

I’ll dial Alexandria / Je composerais Alexandrie-
If you dial into Ithaca / si tu composes Ithaque ;
South fisher, German bite / pêcheur du sud, morsure allemande,
I skate on the world tonight / je skate sur le monde ce soir !

Oh so why don’t you come along? / Pourquoi ne viens-tu pas ?

I’m gonna give my aimless love / Je vais te donner mon amour, sans but ;
My angry heart / mon coeur furieux,
My desire / mon désir.
I woke with wings from Lucid Dreams / Je me suis réveillé avec des ailes de rêves éveillés.
I knew the reason I felt hollow / Je savais que la raison pour laquelle je me sentais vide-
Was it I may never know / était que je ne pourrais jamais savoir-
If there is some great truth or not / s'il y a une certaine vérité ou non.

There is no nation of you / Il n'y a pas de nation de toi.
There is no nation of me / Il n'y a pas de nation de moi.
Our only nation lives in Lucid Dreams / Notre seule nation vit dans les rêves éveillés.
Lucid Dreams / Rêves éveillés.
I’m living in Lucid Dreams / Je vis dans les rêves éveillés.
I’m living in a short wave stream tonight / Je vis un court moment diffusé ce soir.
Lucid dreams / Rêves éveillés.
I’m living on lucid dreams / Je vis sur des rêves éveillés,
Now there is just plain mystery / maintenant, il y a simplement du mystère.

_________________
Fille du 17 octobre./ "Souvent, mes couplets dépriment/"

La morve est glacée d'effroi.
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Raijin
Genin


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Messages: 308
Localisation: Between heaven and earth

MessagePosté le: Ven 01 Mai 2009, 4:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai cherché que sur le dix dernières pages. J'espère qu'elle n'a pas été postée.


Barcelona Queen


Barcelona Barcelona
Barcelona Barcelona
Viva

I had this perfect dream
-Un sueño me envolvió
This dream was me and you
-Tal vez estás aquí
I want all the world to see
-Un instinto me guiaba
A miracle sensation
My guide and inspiration
Now my dream is slowly coming true

The wind is a gentle breeze
-Él me hablo de ti
The bells are ringing out
-El canto vuela
They're calling us together
Guiding us forever
Wish my dream would never go away

Barcelona - It was the first time that we met
Barcelona - How can I forget
The moment that you stepped into the room you took my breath away
Barcelona - La música vibró
Barcelona - Y ella nos unió
And if God willing we will meet again someday

Let the songs begin
-Déjalo nacer
Let the music play
-Ahhhhhhhh...
Make the voices sing
-Nace un gran amor
Start the celebration
-Ven a mí
And cry
-Grita
Come alive
-Vive
And shake the foundations from the skies
Ah,Ah,Shaking all our lives

Barcelona - Such a beautiful horizon
Barcelona - Like a jewel in the sun
Por ti seré gaviota de tu bella mar
Barcelona - Suenan las campanas
Barcelona - Abre tus puertas al mundo
If God is willing
-If God is willing
If God is willing
Friends until the end
Viva - Barcelona

_________________
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Isumi
En cierto modo
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Inscrit le: 21 Nov 2008
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Localisation: Mukuchi na yousei wa soko ni iru

MessagePosté le: Dim 03 Mai 2009, 10:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Java
Ce s'ra tout?

C'est un peu long et oui, c'est vraiment une chanson ( bien délire 'Very Happy')
Dans une boulangerie à Paname, le dialogue de sourds entre la boulangère et un client un peu barré...

-"Bonjour, qu'est-ce qui faudra à ce petit monsieur ?
-Bonjour, je prendrai une baguette, s'il vous plait
-Il la veut comment, sa baguette, bien moulée ?
-Euh...oui, en fait c'est que justement je voulais vous dire...
-Pardon? Vous avez dit quoi ?
- Laisse-moi t'emmener vers un autre univers. Quittons les fours de Vulcain ô ma boulangère. En pousse-pousse nous traverserons la forêt noire, pour l'opéra viennois écouter du Mozart.
-J'vous l'emballe ?
-ô ma fleur d'oranger, au paradis financier nous serons repartis nous dorer les miches
-Pain d'campagne ?
-Dégustant Boule coco à l'ombre des palmiers sous le ciel guimauve des îles sandwich
-Alors, j'ai crudités-thon ou jambon beurre
-Un nappage léger de crème sur ton corps marbré, nous nous ennivrerons sur la plage sablée, ô ma chouquette
- j'vous en met 100 grammes ?
-Mon fruit de la passion !
-En brick ou en canette ?
-Hein ?
-Et avec ceci, ce s'ra tout ?
-non
-Et avec ceci
-oui
-ce s'ra tout ?
-non !
-et avec ceci
-oui
ce s'ra tout ?
-non
-ce s'ra tout ?
-non!
-ce s'ra tout ?
- NOOOON!
Non, car une armée d'malabars f'ra un coup d'Etat diplomate. J'leur fil'rai un millefeuille par-ci par-là pour les faire marcher à la baguette-pas trop cuite, la baguette ?
-mais après ils tenteront de nous tuer et on se bar'ra en cachette
-j'vous la coupe ?
-on s'sauv'ra, pas l'temps d'souffler pour toi ma mie. Je construirai un radeau en bâtons de réglisse. Nous glisserons sur la rivière de... cacolac
- en brick ou en canette ?
-je tir'rai au flanc les crocodiles qui nous attaquent et puis on s'ra sauvés, tous les deux, toi et moi. Dans un élan d'amour j'prendrai ta langue de chat
- hein ?
-ô mon chou...
-j'vous en met 100gr ?
-Euh...oui, oui, oui

Refrain (Et avec ceci ect...)

- Non, comment ça ce s'ra tout, ô ma promise ? Mais j'ai encore du rêve dans ma pochette surprise ! Accroche-toi à cette ficelle
-pas trop cuite, la ficelle ?
-et grimpons vers le ciel, décrochons des croissants de lune
-beurre ou ordinaire ,
-pour nos amours emmeringués, pourfendons l'espace à bord de soucoupes acidulées. les étoiles seront à nous
-ce s'ra tout ?
-on fera Un avec l'infini, on s'ra un tout
-ce s'ra tout ?
-non
-ce s'ra tout ?
-non, ben, attend
-allez, au suivant !
-quoi ?
-allez monsieur, j'vous en prie, allez-y, allez-y
au suivant
- non, ben attend...
-au suivant !
-NOOOOOOON !
-Comment ça, au suivant, ça fait une heure, là, que j'me presse le citron pour faire des jeux d'mots, tu restes frigide comme une religieuse, hein, pet d'nonne !
-Qu'est-ce qui s'ramène sa fraise le bâtard ? Non mais t'as vu ta tronche de cake ?
-t'as vu ta tronche de thon, yoi ?
-Et ben moi, j'vais t'la souffler ta ganache
-tu vois pas que j'te quiche ?
- Attend, mais, y va savoir vivre, sa gueule avec sa petite piece
-j'm'en fou, moi, d' ton d'boulang'rie là, tout rassis là !
-ouais, ben moi, j'vais t'la couper ta dragée
-mais reste baigner dans tes chaussons moisis, boudin, va !
-non, mais t'as appris la politesse dans les carambars ?
-ouais, c'est ça, dans les carambars
-Daniel ! Daniel-j'men vais
-Daniel, ramène ta fraise !
-ouais, c'est ça, appelle ton mari
-Danieeeel! Daniel leu !"

Alors, combien de jeu de mots sur la boulange ?'Laughing'
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maytok
Étudiant à l'académie


Inscrit le: 18 Avr 2009
Messages: 114
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MessagePosté le: Dim 03 Mai 2009, 10:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Blink 182
Adam's song

I never thought I'd die alone
I laughed the loudest, who'd have known ?
I traced the cord back to the wall
No wonder it was never plugged in at all

I took my time, I hurried up
The choice was mine, I didn't think enough
I'm too depressed to go on
You'll be sorry when I'm gone

I never conquered, rarely came
16 just held such better days
Days when I still felt alive
We couldn't wait to get outside

The world was wide, too late to try
The tour was over, we'd survived
I couldn't wait 'til I got home
To pass the time in my room alone

I never thought I'd die alone
Another six months, I'll be unknown
Give all my things to all my friends
You'll never step foot in my room again

You'll close it off, board it up
Remember the time that I spilled the cup
Of apple juice in the hall
Please tell mom this is not her fault

I never conquered, rarely came
16 just held such better days
Days when I still felt alive
We couldn't wait to get outside

The world was wide, too late to try
The tour was over, we'd survived
I couldn't wait 'til I got home
To pass the time in my room alone

_________________
Si a la saint Valentin elle te tient la main , vivement la saint marguerite
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Kakashi Hatake Sensei
Role Player God


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Messages: 5387
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MessagePosté le: Lun 04 Mai 2009, 6:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon Jovi/Livin' On A Prayer

Johnny used to work on the docks,
Union's been on strike
He's down on his luck
Its tough, so tough
Gina works the diner by day.
Workin' for her man,
She brings home her pay
for love, for love

(She says) We gotta hold on to what we got
It doesn't make a difference if we make it or not
We got each other, and thats a lot for love...
We'll give it a shot!

Woah-oh We're half way there
Woah-oh Livin' on a prayer
Take my hand, we'll make it I swear
Woah-oh Livin' on a prayer.

Johnny's got his 6-string in hock,
Gone are the days
When he used to mak it talk
So tough, so tough.

(Gina sumthin sumthin sumthin)
She crys in the night
Johnny says it's okay..
Some day...

(She says) We gotta hold on to what we got
It doesn't make a difference if we make it or not
We got each other, and thats a lot for love...
We'll give it a shot!

Woah-oh We're half way there
Woah-oh Livin' on a prayer
Take my hand, we'll make it I swear
Woah-oh Livin' on a prayer.

_________________
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MessagePosté le: Mar 05 Mai 2009, 8:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Diana Ross & Marvin Gaye - My mistake

J'adore cette chanson Smile

=> http://www.youtube.com/v/4Ll2otSCnBo


My mistake was to love you, girl / Mon erreur était de t'aimer,
Love you, girl / de t'aimer...
My mistake was to give you all / Mon erreur était de tout te donner,
Tell the world / dis-le au monde.

First I had you / Au début, je t'avais-
In the palm of my hand / au creux de ma main.
But I let you slip through / Mais je t'ai laissé passer au travers-
Like rain to sand / comme la pluie dans le sable.
At the beginning / Au départ,
When I didn't care / quand je m'en foutais,
Like my own reflection / comme mon propre reflet,
You were always there / tu étais toujours là.

My mistake was to love you, girl / Mon erreur était de t'aimer,
Love you, girl / de t'aimer...
My mistake was to give you all / Mon erreur était de tout te donner,
Tell the world / dis-le au monde.

You were sweeter / Tu étais doux-
Then my very own skin / contre ma propre peau ( Confused ).
But what did I do for you / Mais qu'est-c'que j'ai fait pour toi ?
Not a thing / Rien.
In front of my friends / Devant mes amis-
You broke me down / tu me descendais.
Since then darling / Depuis,
It's hard to track you down / il est difficile de te suivre...

My mistake was to love you, boy / Mon erreur était de t'aimer,
Love you, boy / de t'aimer...
My mistake was to give my all / Mon erreur était de tout te donner,
Tell the world / dis-le au monde.

Many a smile / Beaucoup de sourires- Smile Smile Smile Smile Smile Smile
You put on my face / tu as posé sur mon visage.
But I paid dearly / Mais je l'ai payé chèrement- Smile
With the tears I taste / avec les larmes que j'ai goûté.

My tenderness / Ma tendresse-
Made you cold, not sweet / t'a rendu froid et non doux,
'Cause if a girl loves you / parce que si une fille t'aime,
You only call her weak / tu dois seulement l'appeler "faiblesse"...

Rrrrrefrain

_________________
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Saharienne
Sennin


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Messages: 2189
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MessagePosté le: Mar 05 Mai 2009, 8:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

30 minutes de performances.
Je voulais pas les cacher.
C'est long mais putain... Putain quoi xD Juste magnifique xD
Magique surtout...

http://chansons.ina.fr/index.php?vue=notice&id_notice=I04180738

Léo Ferré
ET... BASTA!


Quand j'emprunte des paradoxes, je les rends avec intérêts.

J'enrichis mes prêteurs qui deviennent alors plus intelligents.
Le taux usuraire de l'astuce n'est jamais assez élevé.
Je ne sais pas d'où je viens mais je sais que je suis là, à reverdir, dans cette campagne toscane.
Les rossignols teints au Gargyl chantaient des aubades pharmaceutiques.
J'ai les cheveux trop longs... comme des voiles de thonier, mes beaux cheveux qu'on m'a toujours taillés, mes beaux cheveux longs dans ma tête.
Dans la rue, on se retourne...
Moi, je leur tire la langue!


O belles pattes des fourrures
Chapeau du vent de ces madames
Inquiétude de la parure
Toiles de soie vers vous je rame

Je sais des paradis tranquilles où les anges n'ont pas de vin à boire mais des orages de raison.
Des violettes de reverdie.
Je sais des paradis tragiques où les fauteuils d'orchestre n'ont pas de mémoire
Où les roses ne fleurissent que par osmose, et encore...

Où les passions sont d'un autre ordre et les mirages d'une autre qualité et de la nuit pourtant venus...
Je sais des paradis-bordels où l'on me fait signe
Où l'on se signe
Où l'on me désigne pour la bonté des mains tendues et des bouches capitales
Comme au petit matin... Tchac!
Je sais des paradis naturels où le mauve tient lieu de drogue
Où l'on peut passer du mauve à la frontière
Je sais des paradis câlins avec la barbe de deux jours et des saints
Sans foi ni loi
Sans feu ni eau
Avec simplement une ceinture d'émigrant

J'émigrerai quelque jour vers vos pays cachés
Et ne reviendrai plus

Regardez-moi
Passants de rien, poules de luxe, fleurs incroyables
Regardez-moi
Je suis un migratoire, un migratoire
Je suis un vieux corbeau qui court après une charogne comme un chien de course après le leurre
Je suis un vieux corbeau de la plaine où je vais m'englânant des trucs dégueulasses, de vieilles graines d'homme qu'on a trop employées
Je suis un vieux corbeau qui court après une corbeaute
Je croasse comme on peut croasser quand on est un vieil oiseau de cinquante-sept piges

Je tiens que le désespoir des ordures est une incompétence biologique à pouvoir en sortir un jour ou l'autre, coûte que coûte
Quand la merde déborde, c'est encore de la merde
À ce moment-là, je connaissais une chanteuse... Vous la reconnaîtriez aussi, c'est facile.
Une chanteuse qui a le derrière sur la figure, ça vaut la carte d'identité, non?
Et puis, Madame Lechose, taulière blonde, un peu grasse, un peu... Taulière
à L'Escalier de Moïse, où il y avait de tout, du Fernand, du Ferré qui chantait au piano, avec son chien et ses grimaces, et son petit cachet...
- Dis donc, Léo, ça ne te gêne pas de gagner de l'argent avec tes idées?
- Non. Ça ne me gênait pas non plus de n'en pas gagner avec mes idées, toujours les mêmes. Il y a quelques temps.
Vois-tu, la différence qu'il y a entre moi et Monsieur Ford ou Monsieur
Fiat, c'est que Ford ou Fiat envoient des ouvriers dans des usines et qu'ils font de l'argent avec eux.
Moi, j'envoie mes idées dans la rue et je fais de l'argent avec elles. Ça te gêne? Moi, non! Et voilà!


Madame Lechose, un peu blonde, un peu... Je la regardais, des fois, en chantant, juste en face de moi, qui n'en perdait pas une, de ses fiches, et le whisky tant, et le gin-fizz tant, et le citron pressé tant... Et mon citron pressé?
La Mère Lechose, un peu blonde, un peu grasse, toujours à l'heure, comme les vrais artistes, ceux qui travaillent, et comme ceux qui font travailler les artistes. Je faisais la salle.
Jamais les clients. Arkel, mon chien, venait me chercher après le Flamenco de Paris.
C'est tout ce que j'ai eu de vraiment espagnol à ce moment-là. Ce devait être un chien exilé.
Je rentrais chaque nuit dans le désert Paris, dans cette brume des garages où reste un peu, le soir, après que les voitures soient passées, de cette odeur des temps modernes qui vous remonte du fond de votre carter, portant
le deuil des foins brûlés. Je rentrais chaque nuit dans le désert Paris.
Les putains ne m'accrochaient jamais. Elles savaient que j'étais un homme public, Elles, les filles publiques...
- Alors, comme ça, on se prostitue, Ferré!

Je rentrais chaque nuit dans cette maison douce où gouttait l'eau du robinet, dans cette cuisine un peu salle de bains, avec sa cuvette...

Je vivais à ce moment-là avec une femme. Assez longtemps, avec des problèmes de mouise, d'attentes au bout d'un téléphone qui ne sonnait jamais.
Le téléphone, quand il sonne trop souvent, on s'arrange pour faire répondre qu'on est là ou qu'on n'y est pas.
Les importuns ne croient jamais ainsi qu'ils vous importunent et vous êtes tranquille. On ne peut pas être plus sociabilisé, pas vrai?
Et puis, les commissions, le dentiste, les droits d'auteur minces, minces... Quand on travaille comme on veut, on touche comme on peut.
J'allais chercher les sous moi-même, toujours moins de cent mille balles.
Pas de chèque, et vite un restaurant dans un bon quartier. Et puis et puis, les souvenirs s'entassent. Le mariage vous mine petit à petit.
On est fidèle parce que c'est l'usage et les années s'entassent aussi.
Les souvenirs, d'ailleurs, c'est du présent discutable. On est hier, toujours.
Moi, je vivais demain et ça fabriquait les malentendus. Un artiste vit toujours demain, sinon il est fait pour l'usine.
À l'usine, le présent, c'est un cadeau quotidien, incessant.
On peut te congédier, alors tu prends des dispositions particulières pour ne gueuler qu'en connaissance de cause et dans le silence revenu des retours à la maison.
À la table de travail, devant la page blanche, l'artiste n'est pas là. Il vit là-bas, loin de tout, du téléphone, de sa compagne, de ses problèmes.
La solitude est une affaire d'ordinateur. Moi, je me perfore loin des imbéciles et du propos courant. On me hait.
Je m'en fous. Je suis un autre mec. Voilà.


Ni Dieu, ni maître, ni femme, ni rien, ni moi, ni eux et Basta!


Il y a l'amour... peut-être. C'est une solution, une solution à un problème qui reste un problème. Alors... Rien.
Une solution... Un problème... Par quoi commencer?
On donne et on te prend. Celui qui prend a l'impression qu'il donne...
Arrange-toi avec ça, si tu peux. Il y a derrière les yeux des gens, une cité privée où n'entre personne.
Une cité avec tout le confort d'imagination possible. Les gens que tu vois chez toi, sont d'abord chez eux. Ils ne te voient pas.
Ils se singularisent dans l'immédiate et toujours constante défense de soi. Ils ont peur. Ils sont terribles, les gens.
Ceux que tu appelles tes amis, ce sont d'abord des gens remplis du moi qui les tient en laisse.
L'homme est un "self made dog"...
Mais il parle au centre du monde, et le monde, c'est lui.
Il transpire, il a une queue mais ne sourit pas avec, comme le chien. C'est tout et c'est trop.
L'amitié, c'est comme le ciment armé: on ne sait pas comment ça vieillit. J'aime les vieilles pierres. Elles ne transpirent pas.
Ni Dieu, ni maître, ni femme, ni amis, ni rien, ni moi, ni eux et Basta!

"L'Écluse"... fin 49... Drôles de mariniers, sur ces quais néon'cifs!
J'étais le pianiste et le chanteur. Cette " écluse " où la galère échoua, un soir, entre Barbarie et une Inconnue de Londres, et deux romances à goémons, une guitare et un gitan, égarés là... Allez donc savoir...
Et ce taulier, qui me lucarnait derrière son zoom, un zoom qu'il vous plantait là, sur le front, jamais en face, jamais dans votre zoom à vous, toujours un peu au-dessus, comme s'il regardait l'ineffable.
C'est pas mal, un particulier qui sue du goulot, qui transpire de l'en dedans. Rien ne sort jamais. Un lavatory, quoi! Qui garde tout, transmet, qui assume sa condition de réceptacle.
L'âme de certains individus m'empêchera toujours de croire tout à fait en Dieu.
J'ai oublié son nom. Il y a une chance pour les mauvais souvenirs.
- Eh! Ferré! Bonjour, tu te rappelles? C'est moi... l'ordure...
- Qui ça? Ordure? Tiens, il y en a encore dans le siècle?


Je vous demande excuse, Monsieur. Je ne connais, quant à moi, que des anges...

Ni dieu, ni maître, ni anges, ni rien et Basta!

Il faudra que je change de support. Écrire sur des champs de luzerne, sur des biffetons "Banque de France", des faux, sur le ventre de certaines Girls in Magazines. En tournant la page, on pourra voir, juste en dessous.
Les girls, ça se regarde où ça s'invente. En dessous de trente ans, c'est plus lisse, et c'est, des fois, encore un peu môme. Après, ça se froisse, et on les jette.
Il faudra que je change de support. Le papier, yen a marre!
De ce papier-xylo qui fait grincer, gémir les arbres que je porte en moi.
Quand on scie un arbre, j'ai mal à la jambe et à la littérature. Quelle horreur, la parlote! Écrire partout, à l'envers de toi, sur mon coeur, sur ma loi, dans mon froc, lorsque tu me regardes précisément et que je te dis que je suis dingue de toi, pour te faire couler ton printemps court...
Cours, cours, petite, n'oublie pas.
Sur mon cahier quadrillé c'est la misère. J'essaie de mettre au carreau mes ailes, mon job. Rien à glander, today, au club des métaphores.
Il faut que ma plume feutrée, ma petite japonaise glissante et noire soit serve d'une certaine rigueur de gueulante.
Le drapeau noir, c'est encore un drapeau.
Il faudrait que je leur lance un Manifeste de la Méthode.
Quelque chose de concret, du style genre polyester qui aurait l'air de ne pas moisir dans les gothiques et qui psalmodierait tranquillement des lamentations tocs devant le Mur des Fédérés...
Sur la fenêtre, je pourrais mettre un vieux chiffon rouge (by saha : pendant quelques secondes il fut communiste avant de déchirer sa carte )
, histoire de bien signifier mes origines. Des tambours, aussi, et des crécelles à couvrir de leurs criasseries les millions de chevaux Paris, Milan, New York and so and so on.
Au large, hommes tergaliens, boys d'alpaga, filles jeanisées au maxi, avec vos clous dessinant les orages du Guevara.
Le Che crevé, crucifié, pourri déjà, même sur vos images.
Dépoitraillez-vous, Hommes, s'il en reste, et venez vous chauffer au
bain-marie de ma métaphore, celle qui appelle chat une amphore et gouttière un vieux thème serbo-croate.
Au large! Monocloez-vous l'oeil de rechange et changez de basse-cour.
Fuyez vers les tramontanes d'Eros, puisez dans les accordéons des rythmiques plus sûres, vers les caniveaux.
Plongez-y en lune à becs frisants... Vous y verrez peut-être une gorgée de solitude...
Quand je me regardais, en ces temps, au ras du trotte madame, la neuille, des fois, une image reflétée me donnait la solution du style.
Ma méthode est simple: Mettez-vous à coucou, Place de la Bastille et prenez-vous pour un serpentaire.
Vous verrez alors qu'il n'y a plus de métaphore possible quand on se dénature, quand on se désanalyse, quand on s'antidate et qu'on s'insectise, quand, mouche devenue, pour prendre le quart dans un hôtel fameux où la passe est sanguine ou à Bidon's City, vous pourrez sentir s'exhaler la queen, et la vrombir, et la gémir, et la voir même prendre son pied à certaines désinences. Alors, vous aurez accompli la mutation que j'attends de vous, Mouches vertes des prairies du double... Je vous ai créées.

Je dirigeais alors des fantômes bon marché, dès que j'achetais dans des économats spécialisés en bizarreries, en relativisme du tout venant.
J'avais une carte qu'on me tamponnait à chaque coup. L'employé me disait:
- Alors, ça biche, Ferré? Vous en prenez pour votre pognon?

Un réverbère propre à décrypter les étymologies les plus perverses
Un chandelier en robe du soir
Un réveille-la-Mort des fois qu'on oublierait de s'actualiser
Un canevas dernier modèle pour tricoter de l'affection technicolor
Des ciseaux pour tailler dans le vif du sujet même si le sujet ne colle pas à la syntaxe
Des hôtels barbelés au travers desquels je pisserais quand même
Des mômes à comètes et à cendriers portables histoire d'être confortable au risque de payer de leur vie
Des vies punies de vide et de tambours voilés frappant tout doux ta résurrection journalière

Quand je dors je suis mort sans bière uniquement avec du Coca sur la table de chevet
Je lis des sons particuliers quand Ludwig sanglote doucement les bras tendus vers la Neuvième

Les épices m'ont toujours brûlé le charme
J'ai du slave qui se balade quelque part entre peau et jactance
La mer, chez moi, dans la rue, cela m'était facile
Je l'appelais, elle arrivait: le flot, bouillonnant, au ras de chaussée

L'eau cette glace non posée
Cet immeuble cette mouvance
Cette procédure mouillée
Me fait comme un rat sa cadence
Me dit de rester dans le clan
A mâchonner les reverdures
Sous les neiges de ce printemps
A faire au froid bonne mesure
Et que ferais-je nom de Dieu
Sinon des pull-overs de peine
Sinon de l'abstrait à mes yeux
Comme lorsque je rentre en scène
Sous les casseroles de toc
Sous les perroquets sous les caches
Avec du mauve plein le froc
Et la vie louche sous les taches...

La mémoire et la mer...

Ton corps est comme un vase clos
J'y pressens parfois une jarre
Comme engloutie au fond des eaux
Et qui attend des nageurs rares
Tes bijoux ton blé ton vouloir
Le plan de tes folles prairies
Mes chevaux qui viennent te voir
Au fond des mers quand tu les pries
Mon organe qui fait ta voix
Mon pardessus sur ta bronchite
Mon alphabet pour que tu croies
Que je suis là quand tu me quittes...

La mémoire et la mer...

Cette mer cavaleuse, propre, cynique... Ce toit tranquille, comme disait l'autre... Ce drame mouvant comme un outrage de la nature, quand j'y plonge, de mémoire, je m'y perds, et moi, et mon courage, et ma passion, et ma musique.

Le vent, y aidant, n'a qu'à bien se tenir. Il se prosterne, ce vent filou des bises des frilures...
68... 68... 68...
Noblesse du calendrier.

Je ne vais tout de même pas te raconter comment et pourquoi j'écris des chansons, non? C'est comme ça!Ma main sur le clavier de mon piano est reliée à un fil et ça marche. Je suis "dicté".
J'ai un magnétophone dans le désespoir qui me ronge et qui tourne et qui tourne et qui n'arrête pas.
Alors je copie cette voix qui m'arrive de là-bas, je ne sais, qui m'arrive, en tout cas, et je la reconnais chaque fois. Ça fait comme un déclic et ça se déclenche.
Je suis le porte-parole d'un monde perdu, présent pour moi, d'un monde auquel vous n'avez pas entrée parce que si tu y entres, dans ce monde, tu perds pied et deviens inédit. Ton foie, tes poumons, ton sexe, tout ça est à toi.
Ta tête, non. Si tu es fou, alors viens dans mes bras. Je t'aime.

68 68 68 68 68

Il y a des chiffres qui me font mal à mon dicteur. 68... Il s'en fout mon dicteur, il le connaît ce chiffre. Il l'a fait, comme on fait une partie de cartes. Les cartes, aujourd'hui, sont mêlées. Il n'y a plus rien qu'une certaine forme de dictature sentimentale qui vous arrange et qui vous endort pendant que les Autres veillent.
Vous êtes vraiment des cons et des malheureux. Ou bien alors, crève, paysan, crève et passe de l'autre côté de la rue, avec tes dieux, avec tes maîtres, avec tes pantoufles et tes clopes...

68 68 68 68 Madame la Misère... Misère c'était le nom de ma chienne qui n'avait que trois pattes...
Ton style, c'est ton cul, et oui... quand il a du style! Ça ne dure pas longtemps. Un cul, ça se cache un jour ou l'autre. Plutôt un jour que l'autre.
Quelle connerie!

Ni Dieu, ni maître, ni toi, ni eux, ni cul, ni rien

68 / 73 NON STOP

Je suis d'un autre monde et tu le savais bien
O toi qui tant et tant me regardais et m'écoutais
Tu m'apportes le fait d'un instant de malheur
Je drisse tout à coup avec ma peine en l'air
Vas-y petit les oiseaux s'en vont de côté cet hiver

68 / 73 NON STOP

La vie d'artiste... C'est dur de ne pas être, hein?
Il y avait vraiment de quoi
Ça a commencé pour rien, en trombe, Rue des Écoles et à la Maube
Understand?
Les drapeaux noirs et les aminches et l'Été 68 et puis les anarchistes
Où ça?
Les purées de Nanterre et la purée des anges
Tu l'envoies, ta purée?
Je signe dès ce jour avec mon double crème
Je vivais dans l'ardeur de notre connerie
La très haute la très grande
Et je suis seul ce soir devant le ciel brouillé
NON STOP avec des bulles dans ma tête
C'est difficile à raconter ce genre de bulles, même pas au neuro...
Vous n'avez rien compris ni toi ni lui ni eux
Ni rien
Understand?
Quand je pense que je pensais à vous comme à une épure de chantoung
Cette soie je la pressens toujours comme un destin pavé
Vous étiez de cette intelligence sûre
Et qui se connaît bien
Et qui drague la nuit les grands auteurs
Pour être sûre d'être orthodoxe

Les mains... Ah! les mains...
Ça me fait peur ces mains tendues et renfrognées et biaiseuses
Vous aviez les mains gercées de rancoeur
De cette rancoeur qu'on promène tranquillement
Sans rien devoir à personne
Avec ces fautes de parler et de syntaxe qui me sont devenues insupportables
Et puis cette culture qui débordait de vos calepins
Oublie donc Camarade oublie les soirs épais comme l'encre de Chine
Oublie les yeux drivés par le regard là-bas
Drive-toi pénardement dans les horribles banlieues où tout est bien
Où l'avenir est aux pointés pointeurs
Arrache-toi doucement à la musique d'acier de ce Paris
Qui vous manque dès que vous le déjugez
Vous n'êtes que des Parisiens
Des Parisiens


68 / 73 NON STOP

Le grand drame des solitaires c'est qu'ils s'arrangent toujours pour ne pas être seuls.
Qu'est-ce que j'en ai marre
Je l'ai dit
Je l'ai écrit
Je le redis
Je le réécris
Maintenant je fais gaffe. Tu parles!

Je paie des gens pour les besognes élémentaires et ne mange plus avec eux
J'ai gardé ma première facture de restaurant. Combien? où j'ai mangé tout seul cet été
Je l'ai mise sous verre et la montre à mon fils non non non tous les jours
C'est la gravure de mon 68 à moi. On a les 68 qu'on peut
Quand les gens se mettent à avoir une comptabilité derrière les yeux ils deviennent des comptables!

Qu'est-ce que je fais ici, à cette heure, attendant je ne sais quelle sonnerie de téléphone me rendant une voix, quelque part, quelque chose de fraternel, d'insoumis, de propre, de comme ça pour le plaisir, de rien, de larmes j'en ai trop en veux-tu? de quoi, enfin? Penses-tu!
Le silence, lui, ne téléphone jamais, et c'est bien comme ça, c'est bien.
La vie ne tient qu'à un petit vaisseau dans le cerveau et qui peut déconner à n'importe quel moment, quand tu fais l'amour, quand tu divagues, quand tu t'emmerdes, quand tu te demandes pourquoi tu t'emmerdes.
Il faudra que je prenne un jour quelque distance et dire à qui voudra mon style de pensée et de vie et de mort et je m'en monterai doucement du fond de l'An dix mille...

Je suis le vieux carter d'une Hispano Suiza
Une première femme: six ans de collage administratif.
Une deuxième femme: dix-huit ans de collage administratif.
Elles ne me voient plus que publiquement, elles savent, elles me connaissent
Moi je ne les vois plus publiquement
Si je les rencontre, alors... alors...
Les rides ça s'apprend petit à petit. Je sais.
La vieillesse c'est une façon de coup de poing dans la gueule
Au-dessus de trente ans, allez... allez vous faire foutre.
Moi, j'ai cent mille ans. C'est pas pareil. Je suis un mort en instance et je vous regarde.

On se demande ce qu'on fout à se multiplier par deux
Deux coeurs deux foies quatre reins... Je suis seul et je pisse quand même.
Le couple? Voilà l'ennemi! Je t'aimais bien, tu sais?


Les souvenirs s'empaquettent négativement
La mémoire négative, c'est une façon de se rappeler à l'envers, c'est plus commode
Les ombres passent, un peu grisées
On pense à des gravures pleines de roussures, sans grand talent qui dépasse de l'encre rapportée
Les souvenirs n'ont pas de talent, ils végètent dans un coin du cerveau
Un amas cellulaire qui s'ennuie et qui perd sa charge. Comme une batterie.
La matrice nourricière? Il y a urgence. Le piment, le vrai, c'est celui qu'on rajoute.
La femme inventée ne déçoit jamais, seulement, il faut tout le temps en changer.
L'invention permanente, tout, les dentelles, le savoir tout en dedans du dedans...
L'érotisme c'est vraiment dans la tête

Et puis, pas tellement que ça...
Une jupe, un cul de hasard et le reste...
Les collants... C'est de la pure imprécation
J'ai besoin de les arracher ces cuirasses fileuses
La femme en collant peut partir à la guerre, comme au Moyen Âge...

Quelle horreur, quelle défense d'entrer dans le jardin avec des fleurs...
Mener un train d'enfer à une pépée maxi, le long du fleuve, une pépée tout encerclée d'idées reçues.
Et pas moyen de lui griffer la chatte C'est vraiment dégueulasse la moralité publique
L'enfer? Une façon de voir et de se laisser voyant.

Ni Dieu, ni maître, ni Eros, ni collant.


Des bas oui, des bas, avec un peu de cette blancheur qui tend à une géométrie particulière
Un peu de cette blancheur des fois tirée vers le malheur et puis l'angoisse du déjà vu
Du déjà pris
Je sais de toute éternité que tu n'es pas à moi
Rien n'est à moi que l'illusion et encore Je l'invente tellement cette illusion
Quand je la rencontre, l'Illusion, elle m'est déjà ancienne et chiffonnée
Salut! ma petite Camarade, Salut!

Mes illusions je les arrange, quand je n'ai pas envie de leur parler et de leur dire qu'elles ne sont là que parce que c'est l'usage
Elles deviennent mes souvenirs controuvés.
Le moulin de Pescia
Le papier
L'odeur
Ce type empaqueteur
Cette machine à pointer, en bas,
Ce soleil de Mars et cette brume en préface à la belle journée se préparant, se fardant de nuages discrets et prometteurs de belles coulées de ciel dans ce bleu d'aventure et songeant comme change ta vie à chaque instant, à chaque millième de seconde toi, vieillissant au fil de moi maintenant que je pense à toi, t'écrivant, te dictant, t'improvisant aussi comme une musique de messe noire
Ce péage avec ce mec au mois, qui s'en fout,
Caron d'un macadam déroutant, compteur du trouble et de l'ennui
Ces accidents abstraits que je m'invente au hasard des 150 à l'heure
Ce retour dans le bleu et cette façon de ne pas être dans le siècle et tout en y roulant
Cette descente vers les chiens et leurs paroles rassemblées

Cette pintade mise en route et mes fureurs de cuisinier sentant mouiller la casserole et s'attacher à un désespoir ailé
À des oiseaux traqués dans des caisses avides
Et tout ce néant de la merde qui monte à mes babines
Ce code pénal particulier qu'on devrait pouvoir lire en petites notes en bas de page du livre des recettes
Cette soirée après les autres
Cette machine qui tant et tant dactylographe
Ces cris perdus quelque part et que je n'entends pas et qui retrouvent un coeur saignant
Ce pain de seigle qui s'éternise sous la dent dure du couteau scie
Les choses manufacturées qui souffrent à travers celui qui les a machinées
Et ces choses qui souffrent dans l'idée de celui qui les regarde
Ce piano, ma maison ancienne, anciennement la mienne et cette humide honte les touches qui s'étaient décollées et des larmes qui me venaient d'un chagrin de Czerny
De Debussy aussi
Cette horrible femme qui a désossé mon piano en attendant qu'on ne le coupe en deux pour en avoir son dû... La moitié
Mais la moitié de la musique? La moitié de ma tête? La moitié du sentiment banni?
Le code civil distribué en bandes dessinées aux imbéciles inadaptés

Ce parfum de la nuit comme une pièce de piano de Debussy jouée par Gieseking
Cette passion de passionner tout ce qui se passe autour de moi
Les loups promis
Les gufi
Les araignées dessinées avec leur toile sur ce gadget tire-lire avec son cadavre peint en vert et qui salue
Cette envie de passer vite très vite et puis quand même m'attarder sur le bestiaire de ma mie
La source et le cloaque
Ça dépend du contexte
Les chiens c'est comme les gens: avec un os Ça grogne.

Ni Dieu, ni maître, ni mie, ni bestiaire, ni gens, ni os.


La solitude est une configuration particulière du mec: une large tache d'ombre pour un soleil littéraire
La solitude c'est encore de l'imagination
C'est le bruit d'une machine à écrire

J'aimerais autant écrire sur des oiseaux chantant dans les matins d'hiver
J'ai rendez-vous avec les fantômes de la merde
Les jours de fête, je les maudis, cette façon de sucre d'orge donné à sucer aux pauvres gens, et qui sont d'accord avec ça et on retournera lundi pointer.
Je vois des oranges dans ce ciel d'hiver à peine levé
Le soleil, quand ça se lève, ça ne fait même pas de bruit en descendant de son lit ça ne va pas à son bureau, ni traîner Fg Saint-Honoré et quand ça y traîne, dans le Faubourg, tout le monde s'en rengorge. Tu parles! ni rien de ces choses banales que les hommes font qu'ils soient de la Haute ou qu'ils croupissent dans le syndicat. Le soleil, quand ça se lève, ça fait drôlement chier les gens qui se couchent tôt le matin
Quant à ceux qui se lèvent, ils portent leur soleil avec eux, dans leur transistor.
Le chien dort sous ma machine à écrire. Son soleil, c'est moi
Son soleil ne se couche jamais... Alors il ne dort que d'un oeil
C'est pour ça que les loups crient à la lune. Ils se trompent de jour.
Les plantes? Les putes? Les voitures
Cette voiture aussi qui débordait... C'était terrible... Qu'est-ce qu'on riait!
Et je rêve aujourd'hui d'une voiture monoplace...
Et ce bois de chauffage qui s'est gelé des tas d'hivers en attendant mon incendie...
Je vous apporterai des animaux sauvés, l'innocence leur dégoulinant des babines ou de leurs yeux...
Je mangerai avec eux, de tout, de rien.
Je boirai avec eux le coup de l'amitié et puis partirai seul vers un pays barré aux importuns
Presque tous.
Je suis un oiseau de la nuit qui mange des souris
Je suis un bateau éventré par un hibou-Boeing
Je suis un pétrolier, pétroleur de guirlandes et de marée plutôt noire comme mes habits, et un peu rouge aussi, comme mon coeur
J'aime
La multitude
La multitude
Les chiens
Les hiboux
Les horreurs

68 / 73 NON STOP

Dans la Cité il y a la fête allez-y. Je t'invite à y boire
À mon malheur, à mes cheveux, à mes parents, à mes avions hiboux
Comme en 747
En 747 je vous le dis Tous ces rampants iront brouter du fil coutil
Des ténèbres et du sang mijoté dans des endroits particuliers
Dans des endroits comme à la gauche du sacripant dont vous avez décidé que je sois le souteneur patenté, indécis, frivole et centenaire.
Les comptes à rendre ne sont jamais à prendre
Je vous rends des comptes que je n'ai jamais eus
Que vous m'avez comptés, dûment, précisément.
Les équations sur le grand huit de der ça me fait bien rigoler.
Cette chanson qui tant et tant me désespère
Et que je ne vous chanterai jamais
Je n'ai plus de voix pour vous Plus Plus Plus

68 / 73 NON STOP


Comme un voilier dans les descentes vers le Sud
En autoroute et des voiliers roulant
Foutez-m'en vingt litres, Camarade!
Je descends à la proche banlieue
Celle qui se défait vers le quinzième, You see?
Cette banlieue de mes défaites et de votre Vertu, Camarades
Allez-y le sang n'est plus de Une le sang des réverbères gauchisants
Dans les aciers de cet Orly où je m'envole
Vers où?
Devine!
Je sais des vagabonds pleins de sous de sonnaille et qui sonnent dans les soirs tristes de Paris
Quand je m'envole et quand tu assassines ce petit enfant
Cet enfant du malheur auquel je fais des signes
Et puis qui me regarde me mirant dans l'eau verte de ses beaux yeux
Ah la passion des clairs obscurs sur les minuits
Quand nous allions vers les mirages et les bifs de carême
Je suis Perhaps Perhaps Peut-être Magari...
Et toi et Lui et Vous et Elle

Elles... Elles ont toutes une cicatrice qui nous fait des blessures
Elles ont toutes un entre deux sur lequel je dégueule
Partons partons

68 Cette marée rouge et moirée
Le 10 comme un chiffre soumis
Le 10 du mois de Mai de cet An de soixante et huit
Non stop au carrefour T'es dingue et je poursuis une comète
Non stop la tendresse de ces soirs inventés

De ces soirs sans heure sans compagne dans le siècle un peu puant d'étoiles
Non stop sur une bulle comme une idée poignante
J'ai l'invention qu'il faut pour me tirer de vos outrages
L'outrage le plus absolu est cette poignée de main avec dans l'idée une potence
Et le sourire le sourire Camarade
Le sourire c'est de la peur comptée d'avance
Le sourire c'est une prescience d'outre-tombe
C'est un peu la tendresse des insoumis
Ce sourire dis donc!

Qu'est-ce que le sourire en dedans de la tête comme une ride intelligente?
Quand les rides ça se met à être intelligent c'est ce qui fait le monde clos.

Ni Dieu, ni maître, ni code, ni quoi
Pas vrai, mec!
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Je sais pas
Criminelle du Verbe
Criminelle du Verbe


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MessagePosté le: Mar 12 Mai 2009, 7:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'attends, j'attends. Je m'occupe avant l'Heure. L'Heure de sa sortie i-i-i-i-i-i-i-i-i-i-i-i-i-i-i !!
Si quelqu'un veut rectifier, corriger, apporter qu'il se gêne pas, ce s'rait cool.
J'espère quand même que le Destin ne finit pas par devenir héréditaire sinon je suis moi-même bien dans la merde Very Happy

Je trouve cette chanson effrayante.

Eminem - My mom

=> http://www.youtube.com/v/x6q_U8abxLw

[Chorus]
My mom love valium and lots of drugs / Ma maman adore le valium et tout un tas de médocs,
Thats why I am like I am 'cause I'm like her / c'est pourquoi je suis comme je suis, parce que je suis comme elle.
Because My mom love valium and lots of drugs / Parce que ma maman adore le valium et tout un tas de médocs,
Thats why I'm on what I'm on cause I'm My Mom! / c'est pourquoi je suis sur ce que je suis, parce que je suis ma maman !

[Verse #1]
My mom, my mom, / Ma maman, ma maman...
I know your probably tired of hearing 'bout my mom, Oooh whooa / Je sais que vous êtes probablement fatigués d'entendre parler de ma maman
But this is just a story of when I was just a shorty / mais c'est seulement une histoire de quand j'étais petit
And how I become hooked on vah-a-l-ium / et de comment je suis devenu accro au va-a-lium.
Valium was in everything, food that I ate / Le valium était partout : la nourriture que je mangeais,
The water that I drank, fuckin peas in my plate / l'eau que je buvais, les putains de petits pois dans mon assiette.
She sprinkled just enough of it just to season my steak / Elle a saupoudré mon steak de ça juste pour l'assaisonner...
So everyday I'd have at least three stomach aches / Alors chaque jour, j'avais au moins trois maux d'estomac.
Now tell me, what kind of mother would want to see her / Maintenant, dis-moi quel genre de mère voudrait la voir,
Son to grow up to be an under-afuckin-chiever / Je me trouve dans l'incacacapacité de traduire cette phrase Very Happy
My teacher didn't think I was gunna be nothin either / Mon professeur ne pensait rien d'autre que ça :
"What the fuck you stickin gum up under the fuckin seat for?" / "- Pourquoi tu colles ce putain de chewing gum sous ton siège ?
"Mrs. Mathers your son has been huffin ether," / - Madame Mathers, votre fils a dû reniffler de l'éther,
"Either that or the motherfuckers been puffin' reefer" / c'est soit ça ou alors il a fumé un putain de joint !"
But all this huffin and puffin wasn't what it was either, it was neither / Mais tous ces reniflements et ses bouffées n'étaient pas ce qu'ils étaient... ce n'était pas non plus que-
I was buzzin but it wasn't what she thought / j'étais piqué (p't'être dans le sens "dingue") mais ce n'était pas ce qu'elle pensait,
Bee in teacup? Bitch you ain't my keeper I'm sleepin / abeille dans la tasse de thé ? Salope, tu n'es pas ma gardienne quand je dors,
What the fuck you keep on fuckin' with me for / va te faire enculer et moi avec,
Slut you need to leave me the fuck alone, I ain't playin / salope, tu as juste envie de me laisser seul, je ne joue pas,
Go find you a white crayon and color a fuckin' zebra! / va trouver un crayon blanc et colore un putain de zèbre !

[Chorus]
My mom love valium and lots of drugs / Ma maman adore le valium et tout un tas de médocs,
Thats why I am like I am 'cause I'm like her / c'est pourquoi je suis comme je suis, parce que je suis comme elle.
Because My mom love valium and lots of drugs / Parce que ma maman adore le valium et tout un tas de médocs,
Thats why I'm on what I'm on cause I'm My Mom! / c'est pourquoi je suis sur ce que je suis, parce que je suis ma maman!

[Verse #2]
Wait a minute.. This ain't dinner, this is paint thinner / - Attends une minute... C'est pas le dîner ça... c'est du diluant pour peinture !
"You ate it yesterday, I ain't hear no complaints did I? / "Tu as mangé ça hier, je n'ai pas entendu de plaintes Smile
Now heres a plate full of pain killers, now just wait till I crush the valium / Maintenant, voici une assiette pleine de douleurs, tu as juste à attendre que j'écrase le valium Smile-
and put it in your potatoes, you little motherfucker, / et que je le mette dans tes pommes de terre, petit merdeux Smile
I'll make you sit there and make that retarded fuckin face Without even tastin it. / Je vais te faire assoir ici et me faire ta putain de face d'attardé sans même goûter ça !
You better lick fuckin' plate you ain't wastin' it, put your face in it / Tu ferais bien de lécher ta putain d'assiette, n'en perds pas une miette, plonge ton visage dedans-
For I throw you in the basement again, and I ain't givin' in / avant que je ne te foute encore au sous-sol et que je ne t'y laisse !
Your gunna just sit there in one fuckin place / Tu vas rester assis dans la putain de même place-
Till next Thanksgiving and if you still ain't finished / jusqu'au prochain Thanksgiving et si tu n'as toujours pas fini,
Then I'll use the same shit again, then When I make spinach dip It'll placed in the shit/ j'utiliserai encore la même merde, ensuite, je ferais des épinards, j'y foutrais la chOse (bouhhhh) !
You little shit Wanna sit there and play innocent / Tu es une petite merde, tu veux rester assis ici et jouer l'innocent-
A rack filler hit me in K-Mart and they witnessed it / un "rack" de remplissage m'a frappé et ils ont témoigné de...
Child support? Your father he ain't sent the shit / pension alimentaire ???? Nan, ton père ne m'a jamais envoyé ça !!!!
And so what if he did? Its none of your dang business kid" / Et s'il l'avait fait... ? Ce ne sont pas tes affaires !"

[Bridge #1]
My mom, theres no one else quite like my mom / Ma maman, il n'y a personne qui puisse rivaliser avec elle,
I know I should let bigons be bigons / je sais, je devrais sans doute laisser pisser...
But shes the reason why I am high what I'm high on / ... mais elle est la raison qui fait que je suis haut, si haut (double sens ?).

My mom love valium and lots of drugs / Ma maman adore le valium et tout un tas de médocs,
Thats why I am like I am 'cause I'm like her / c'est pourquoi je suis comme je suis, parce que je suis comme elle.
Because My mom love valium and lots of drugs / Parce que ma maman adore le valium et tout un tas de médocs,
Thats why I'm on what I'm on cause I'm My Mom! / c'est pourquoi je suis sur ce que je suis, parce que je suis ma maman !

[Bridge #2]
My mom love valium now while I am / Ma mère adore le valium et maintenant, tout ce que je suis-
Theres a party animal, I am what I am / c'est une partie animale, je suis ce que je suis-
But I'm strong to the finish with me valium spinach / mais je suis trop puissant : j'ai fini mes épinards au valium !
But my buzz only last about two minutes / Me pose 'blème cette phrase...
But I don't wanna swallow it without chewin' it / Mais je ne veux pas les avaler sans les mâcher,
I can't even write a rhyme without doin' it / je ne peux même plus écrire une rime sans-
My valium, My valiiiuuuuum / mon valium, mon va-a-a-a-a-a-a--lium !

[Verse #3]
Man I never thought I could never be a drug addict / Mec, j'ai jamais pensé que je pouvais être un toxicomane...
Nah fuck that, I can't have it happen to me / Je ne peux pas laisser ça m'arriver...
But that actually what has ended up happenin' / Pourtant, c'est ce qui a fini par arriver...
A tradegy, of fuckin passin it up, catchin' me / Une tragédie, qui passe et me capture-
And its probably where I got aquanted with the taste, Ain't it / et c'est probablement de cette manière que j'ai commencé, avec le goût...
Pharmaceuticals are the bomb mom, beautiful / - Les produits pharmaceutiques, c'est d'la bombe maman !
She killed a fuckin dog with the medicine she done fed it / Elle a tué le chien avec les médocs qu'elle lui a donné pour le nourir,
Feed a fuckin asprin and say that it has a headache / lui a filé une putain d'aspirine en disant qu'il avait un mal de tête :
"Here want a snack, you hungry you fuckin brat?" / "Tu veux un "snack", tu as faim ?
"Look at that, its a xanax, take it and take a nap! EAT IT!" / Regarde ça, c'est du xanax, prends ça et fais dodo ! Bouffe ça !!"
But I DONT NEED IT! / - Mais j'en ai pas besoin !!
"WELL FUCK IT, then break it up!" / "Très bien ! Je coupe ça !
"Take a little piece then beat it, before you wake Nathan up!" / Prends un petit morceau et barre-toi avant de réveiller Nathan !"
Alright ma, you win, I don't feel like arguin' / - Okay maman... t'as gagné... je ne me sens pas d'humeur à négocier avec toi...
I'll do it, pop it gobble it, and start wobblin' / Je vais le faire, le prendre, le gober, et commencer à vaciller.
Stumble, hoble, tumble, slip, tripped and I fall in bed / "stumble, hoble, tumble, slip", tripe et m'écroule sur le lit-
With a bottle of Meds, and a Heath Ledger bobblehead / avec une boîte de médocs et "a Heath Ledger bobblehead"...

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Fille du 17 octobre./ "Souvent, mes couplets dépriment/"

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MessagePosté le: Mar 12 Mai 2009, 7:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Son to grow up to be an under-afuckin-chiever / Je me trouve dans l'incacacapacité de traduire cette phrase

C'est le under-fuckin-achiever qui pose problème?
Si c'est ça en fait déjà le fuckin c'est souvent employé pour appuyer ce qu'on est en train de dire(un peu vulgairement oui^^),du genre quand on voit qqch de surprenant on peut se permettre de dire "un-fuckin-believable" au lieu de "unbelievable",mais bon peut-être ça tu t'en doutais...
Et Underachiver c'est pour désigner en qq sorte un espèce de looser,un mec qui gache ses capacités,qu'a du potentiel mais qui est en continuel échec.

Donc la traduction que je donnerais ce serait ça=> "[je suis] Un fils grandissant pour ne devenir qu'un putain d'underchiever(cf la def plus haut)"


Citation:
But all this huffin and puffin wasn't what it was either, it was neither / Mais tous ces reniflements et ses bouffées n'étaient pas ce qu'ils étaient... ce n'était pas non plus que-
I was buzzin but it wasn't what she thought / j'étais piqué (p't'être dans le sens "dingue") mais ce n'était pas ce qu'elle pensait,
Bee in teacup? Bitch you ain't my keeper I'm sleepin / abeille dans la tasse de thé ? Salope, tu n'es pas ma gardienne quand je dors,
What the fuck you keep on fuckin' with me for / va te faire enculer et moi avec,
Slut you need to leave me the fuck alone, I ain't playin / salope, tu as juste envie de me laisser seul, je ne joue pas,
Go find you a white crayon and color a fuckin' zebra! / va trouver un crayon blanc et colore un putain de zèbre !

Buzzin' c'est quand t'es high après avoir pris de l'ecstazy ou un truc comme ça,bref quand tu planes quoi...
Et zebra ici ça veut pas dire zebre à mon avis,Em fait une jeu de mot je crois,car Zebra ça peut désigner une personne qui boit énormément(de l'alcool)...donc si c'est ça ça donne un jeu de mot totalement intraduisble en français en fait.

Ma traduction ce serait ça pour tout ce passage:
"But all this huffin and puffin wasn't what it was either, it was neither / Mais tous ces reniflements et ses bouffées n'étaient pas ce qu'ils paraissaient... ce n'était pas non plus que-
I was buzzin but it wasn't what she thought / j'étais en train de planer mais ce n'était pas ce qu'elle pensait,
Bee in teacup? Bitch you ain't my keeper I'm sleepin / cheveu dans la soupe ? [Salope, tu n'es pas ma gardienne quand je dors(je sais pas trop)],
What the fuck you keep on fuckin' with me for? /Putain mais pourquoi tu continues à m'emmerder?(la phrase en anglais est largement plus forte,là en français c'est gentillet encore)
Slut you need to leave me the fuck alone, I ain't playin / salope, tu ferais mieux de me laisser tranquille,je ne rigole pas
Go find you a white crayon and color a fuckin' zebra! / Retourne te bourrer la gueule"

J'ai lu que le verse 1 pour l'instant,je reviendrai plus tard.

P.S:C'est chaud de faire des chansons comme ça sur sa mère quand même...lol

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MessagePosté le: Mar 12 Mai 2009, 9:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'était le "chiever" qui me faisait vraiment chier.
Pour te dire, j'ai même cherché dans mon ancien dictionnaire d'anglais (t'sais les dicos minuscules Very Happy) et j'ai pas trouvé ; p't'être qu'il est périmé (mon dico') m'enfin bon... du coup j'ai bugué et j'ai lâché le fucking "chiever" de merde Very Happy

Tu sais, pour ça :
Citation:
Bitch you ain't my keeper I'm sleepin' / Salope, tu n'es pas ma gardienne quand je dors,

J'ai traduit comme ça parce que je pensais que c'était une métaphore pour désigner la personne que la prof' n'était pas : la gardienne de ses nuits, et tout ce que cette notion implique.
Parce que je me trompe peut-être mais dans cette partie-là, il parle de sa prof' nan ?
Surtout qu'à la fin, il dit "Go find you a white crayon and color a fuckin' zebra!"

Ouais, c'est chaud de faire une chanson comme ça sur sa mère.
Mais 'y'a des mères qui le méritent.
Comme il y a des enfants indignes, il y a des mères indignes.
Pour Eminem, j'sais pas s'il a forcé le trait ou non en caricaturant le truc mais j'la trouve terrible cette chanson, effrayante surtout de par le fait que l'instru' est quand même assez joyeuse.
J'adore le contraste.
J'adore les contrastes Cool

Edit : Au fait... Merci !

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La morve est glacée d'effroi.
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Saharienne
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MessagePosté le: Mer 13 Mai 2009, 1:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

*S'allume une clope et enfile un chapeau*
*Prend l'accent Italien*

Hey, cousin, écoute ça :

http://www.youtube.com/watch?v=YUJTSIiUKLc
(je sais, je sais, Dalida, mais ça reste le générique du Parrain quoi.). (Pff, élitiste.).

Parle plus bas
by Dalida
Parle plus bas
Car on pourrait bien nous entendre
Le monde n'est pas prêt pour tes paroles tendres
Le monde n'est pas prêt pour nous
Il dirait tout simplement que nous sommes fous

Parle plus bas mais parle encore
De l'amour fou de l'amour fort
Parle plus bas
Car on pourrait bien nous surprendre
Tu sais très bien
Qu'il ne voudrait jamais comprendre
Que dans nos cœurs moi, j'ai trouvé
Ce que le monde refusait de nous donner

{Instrumental}

Parle plus bas mais parle encore
De l'amour fou de l'amour fort
Parle plus bas
Car on pourrait bien nous entendre
Tu sais très bien que nous ne pouvons rien attendre
De ceux qui ont fait des chansons
Sans un "je t'aime" où l'amour rime avec raison
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Tsoing
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MessagePosté le: Ven 15 Mai 2009, 2:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Du Gainsbourg avec "Elisa"
http://www.youtube.com/v/fPECtDxF9-g
*___*

Elisa, Elisa, Elisa saute-moi au cou
Elisa, Elisa, Elisa cherche-moi des poux
Enfonce bien tes ongles, et tes doigts délicats
Dans la jungle de mes cheveux, Lisa

Elisa, Elisa, Elisa saute-moi au cou
Elisa, Elisa, Elisa cherche-moi des poux
Fais-moi quelques anglaises, et la raie au milieu
On a treize, quatorze ans à nous deux

Elisa, Elisa, Elisa les autres on s'en fout
Elisa, Elisa, Elisa rien que toi, moi, nous
Tes vingt ans, mes quarante, si tu crois que cela
Me tourmente, ah non vraiment Lisa

Elisa, Elisa, Elisa, saute-moi au cou
Elisa, Elisa, Elisa, cherche-moi des poux
Enfonce bien tes ongles, et tes doigts délicats
Dans la jungle de mes cheveux, Lisa
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lowa
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MessagePosté le: Sam 16 Mai 2009, 3:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un blues man formidable ( qui écrit en français ouah *_*) que j'ai découvert il y'a pas longtemps !

Saga : Pendant que tu dormais
http://www.myspace.com/sagamusique

Je l'ai vu arriver, c'etait un soir d'été
Sur le chemin des puits, silhouette fatiguée
son vieux sac sur l'épaule, il trainait sa misère
Sous un grand feutre noir tout couvert de poussière

pendant que tu dormais, il a changé le monde
pendant que tu revais, il a couru les routes
pendant que tu trimais, il a aimé les blondes
pendant que tu pleurais, il a tué ses doutes

Dans son regard j'ai vu, l'insolence d'un prince
Vagabond de lumiere un tableau dans les mains
si un jour tu le croises, méfies toi bien de lui
Tu va trouver amer, l'arrière gout de ta vie

pendant que tu dormais il a changé le monde
pendant que tu revais il a couru les routes
pendant que tu trimais il a aimé les blondes
pendant que tu pleurais il a tué ses doutes

ton coeur va te crier, tu as raté le bonheur
ton esprit t'avouera, t'es mort avant ton heure
dans les bars de l'angoisse perdu dans la fumée
tu planes comme une épave
elle est ou ta fierté ?

pendant que tu dormais, il a changé le monde
pendant que tu revais, il a couru les routes
pendant que tu trimais, il a aimé les blondes
pendant que tu pleurais, il a tué ses doutes


Ecoutez aussi Aujourd'hui dans la rue qui se termine par un solo superbe <3

_________________


Il est aussi noble de tendre à l'équilibre qu'à la perfection; car c'est une perfection que de garder l'équilibre. / Derrière la lumière, on trouvera toujours l'ombre !
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Keïtaro
Jounin


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MessagePosté le: Sam 16 Mai 2009, 6:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Comme beaucoup ici, en ce moment j'écoute Relapse et je trouve
que la chanson Beautiful est vraiment pas mal, il parle de son absence et de ses problèmes récents. A vous de juger :

Ça commence par une ptite intro : un live de reaching out par Queen et Paul Rodgers :


Lately I’ve been hard to reach / Récemment j'ai été dur a atteindre
I’ve been too long on my own / J'ai été trop longtemps tout seul
Everybody has a private world / Tout le monde a un jardin secret
Where they can be alone / où on peut être seul

Are you calling me? / Est ce que tu m'appelles ?
Are you trying to get through? / Est ce que t'essayes de traverser ?
Are you reaching out for me? / Est ce que tu m'atteins
Like I’m reaching out for you. / comme je t'atteins

Puis em enchaine :

im just so fucking depressed
i just cant seem to get out this slump
if i could just get over this hump
but i need something to pull me out this dump
i took my bruises took my lumps
fell down and i got right back up
but i need that spark to get psyched back up
and in order for me to pick the mic back up
i dont know how or why or when
i ended up this position im in
im started to feel dissin again
so i decided just to pick this pen
up and try to make an attempt to vent
but i just cant admit
or come to grips the fact that i may be done with rap
i need a new outlet
and i know some shits so hard to swallow
but i cant just sit back and wallow
in my own sorrow but i know one fact
ill be one tough act to follow
one tough act to follow
ill be one tough act to follow
here today gone tomorrow but you'd have to walk a thousand miles

Refrain :
in my shoes, just to see
what its like, to be me
ill be you, lets trade shoes
just to see what id be like
to feel your pain, you feel mine
go inside eachothers minds
just to see what we'd find
look at shit through eachothers eyes
it dont matter saying you aint beautiful
they can all get fucked just stay true to you
dont matter saying you aint beautiful
they can all get fucked just stay true to you

i think im starting to lose my sense of humor
everythings so tense and gloom
i almost fee like i gotta check the temperature of the room just as soon as i walk in
its like all eyes on me i try to avoid any contact
cuz if i do that then it opens the door for conversation like i want that
im not looking for extra attention i just want to be just like you
blend in with the rest of the room maybe just point me to the closest restroom
i dont need no fucking man servant tryin ta follow me around and try to wipe my ass
laugh at every single joke i crack and half of them aint even funny like hahhhhh
"marshall your so funny man you should be a comedian god damn"
unfortunately i am i just hide behind the tears of a clown
so why dont you all sit downn
listen to the tale that im about to tell
hell we dont gotta trade our shoes
and you dont gotta walk no thousand miles


in my shoes, just to see
what its like, to be me
ill be you, lets trade shoes
just to see what id be like
to feel your pain, you feel mine
go inside eachothers minds
just to see what we'd find
look at shit through eachothers eyes
it dont matter saying you aint beautiful
they can all get fucked just stay true to you
dont matter saying you aint beautiful
they can all get fucked just stay true to youuuuu

nobody asked for life to deal us with these bullshit hands we're dealt
we gotta take these cards ourselves and flip em dont expect no help
now i could have either just stayed at home sit on my ass and pissed and moaned
or take this situation with which im placed in and get up and kick my own
i was never the type of kid to wait by the door and pack his bags
and sat on the porch and hope and prayed for a dad to show up who never did
i just wanted to fit in in every single place every school i went
i dreamed of being that cool kid even if it meant acting stupid
and edna always told me keep making that face and it'll get stuck like that
meanwhile im just standing there holding my tongue trynwa twalk like dwis
then i stuck my tongue on that frozen stop sign pole at 8 years old
i learned my lesson then cuz i wasn't trying to impress my friends no more
but i already told you my whole life story
not just based on my description
cuz where you see it from where your sittin its probably 110% different
i guess we would have to walk a mile in eachothers shoes at least
what size you wear? i wear tens
lets see if you can fit your feet


in my shoes, just to see
what its like, to be me
ill be you, lets trade shoes
just to see what itd be like
to feel your pain, you feel mine
go inside eachothers minds
just to see what we'd find
look at shit through eachothers eyes
it dont matter saying you aint beautiful
they can all get fucked just stay true to you
dont matter saying you aint beautiful
they can all get fucked just stay true to you
so
it dont matter saying you aint beautiful
they can all get fucked just stay true to you
so



yeah
to my babies
stay strong
daddy will be home soon
and to the rest of the world
god gave you shoes to fit you
so put em on and wear them
be yourself man
be proud of who you are
and even if it sounds corny
dont ever let anyone tell you you ain't beautiful

*********** Trad :



J'suis juste complètement déprimé
Je ne vois pas comment me sortir de cette crise
Si seulement je pouvais surmonter cette obstacle
Mais j'ai besoin d'une ruse qui m'aiderait à me libérer
J'ai pris des coups, je suis tombé en morceaux
Je me suis écroulé mais je me suis relevé
J'ai besoin de cette étincelle pour retrouver toute ma tête
Et pour que je puisse à nouveau m'approprier le micro
Je ne sais pas comment ou pourquoi ni quand
J'ai fini dans la situation où je me trouve...
J'ai recommencé à me sentir confiné
Donc j'ai décidé de reprendre ce stylo
Et essayé de mettre en image cette situation
Mais je ne peux l'admettre
Ou considérer le fait que j'en ai peut-être fini avec le rap
J'ai besoin d'un nouvel exutoire
Et je connais des choses si difficiles à avaler
Que je ne peux pas rester assis là à me noyer dans mon propre chagrin
Mais je sais une chose
Le prochain acte à suivre sera difficile pour moi...
Le prochain acte à suivre sera difficile
Le prochain acte à suivre sera difficile pour moi...
Nous sommes aujourd'hui, demain s'est envolé, tu vas donc devoir marcher un millier de miles

Refrain :
A ma place, juste pour voir
Ce que ça fait d'être moi
Je serais toi, échangeons nos rôles
Simplement pour voir ce que ça fait
De ressentir ta peine, et toi la mienne
D'entrer dans l'esprit de l'autre
Juste pour voir ce qu'on y trouverait
Regardons les choses à travers les yeux de l'autre
Peu importe s'ils disent que tu n'es pas beau
Ils peuvent aller se faire foutre, reste fidèle à toi-même
Peu importe s'ils disent que tu n'es pas beau
Ils peuvent aller se faire foutre, reste fidèle à toi-même


Je pense que je commence à perdre le sens de l'humour
Tout est si tendu et maussade...
J'ai presque l'impression qu'il faut que je vérifie la température de la salle dès que j'y pénètre
Comme si tous les regards étaient portés sur moi, j'essaie d'esquiver tout contact
Car si je ne le fais, les portes de conversations s'ouvrent comme si j'en avais envie
Je ne cherche pas d'attention particulière, je veux juste être comme vous
Mélangé au reste de la pièce, peut-être vous me dirigerez vers les toilettes les plus proches
Je n'ai pas besoin de serviteur me suivant partout et essayant de me torcher le cul
Riant à n'importe laquelle des mes blagues alors que la moitié d'entre elles ne sont pas drôles
"Ahhhh Marshall vous êtes si drôle ! Vous devriez être comédien bon dieu !"
Malheureusement j'en suis un, je me cache juste derrière les larmes d'un clown
Donc pourquoi ne vous assiérez-vous pas tous
Pour écouter l'histoire que je suis sur le point de raconter
Nous n'avons pas à échanger nos chaussures *
Et vous n'avez pas à marcher un millier de miles

Refrain



Personne n'a jamais demandé à s'en sortir avec ces mains foireuses avec lesquelles on a du se démerder
On doit prendre ces cartes nous-mêmes et les retourner, ne vous attendez pas à de l'aide
Maintenant je pourrais soit juste rester à la maison, assis sur mon cul à ruminer et à pleurnicher
Ou alors reprendre les choses en main et me donner un coup de pied au cul
Je n'ai jamais été le genre de gosse qui attend devant la porte, qui fait ses bagages
Et qui s'assoit sur le porche de la porte en espérant que son père se montre, ce qu'il n'a jamais fait
Je voulais juste m'intégrer partout où je suis allé, dans toutes les écoles que j'ai fréquenté
J'ai rêvé d'être ce gamin cool, même si ça voulait dire faire des trucs stupides
Edna m'a toujours dit qu'en faisait cette tête je resterai bloqué comme ça
Pendant que j'étais là à tenir ma langue "essayant de parler comme ça"
Puis j'ai collé ma langue sur ce panneau Stop gelé quand j'avais 8 ans
J'ai retenu la leçon, puisque je n'ai plus jamais essayé d'impressionner quiconque de mon entourage...
Mais je vous ai déjà raconté toute l'histoire de ma vie
Pas seulement basée sur ma description
Parce que d'où vous la voyez de là où vous êtes assis, c'est probablement à 110% différent
Je suppose qu'on devrait marcher un mile au moins dans les chaussures de l'autre *
Quelle taille fais-tu ? Je fais du 44
Voyons si elles te vont




Yeah
Pour mes filles
Restez fortes
Papa sera bientôt à la maison
Et pour le reste du monde
Dieu vous a donné les chaussures qu'il vous faut *
Alors mettez-les
Soyez vous-mêmes
Soyez fier de qui vous êtes
Et même si ça semble cliché dit ainsi
Ne laissez jamais personne vous dire que vous n'êtes pas beau

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Kakashi Hatake Sensei
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MessagePosté le: Lun 18 Mai 2009, 6:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Soprano feat. Blacko/Ferme Les Yeux et Imagine Toi

Refrain (Blacko) :
Ca n’arrive qu’aux autres on n’réalise pas tant que ca ne nous touche pas
On sait trés bien c’qu’y s’passe ailleurs mais on ose se pleindre
Relativise ferme les yeux imagine-toi
Tu verras comme ta vie est belle

Soprano :
Ferme tes yeux et imagine ta vie
Dans ces pays où les hommes politiques sont en tréhis
Où la liberté d’expression est une conspiration
Où le dollar civilise avec des canons
Où on peut mourir d’une simple fiévre
Où les épidemies se proménent sans laisse
Crois-tu vrément tenir sous la canicule
De ces pays où pendant 2 mois tu bronzes
Eux toute l’année ils brulent
Imagine ta vie sans eau potable
Une douche les jours de pluie
Pas d’bouffe mise sur la table
Imagine toi dans un hôpital
Avec une maladie incurable
Une maladie qui t’juges coupable
Imagine toi enfermé comme Natasha Kampusch
Ou brulé comme Mama Galledou dans l’bus
Ouvre les yeux maintenant
Et avant d’insulter la vie, réfléchit dorénavent

Refrain (Blacko) :
Ca n’arrive qu’aux autres on n’réalise pas tant que ca ne nous touche pas
On sait trés bien c’qu’y s’passe ailleurs mais on ose se pleindre
Relativise ferme les yeux imagine toi
Tu verras comme ta vie est belle

Blacko :
Ferme les yeux et imagines-toi quelque part en Afrique
Dans un village bati de terre sous un soleil de plomb
Imagine l’air chaud et lourd, cet étendu désertique
Ce maigre troupeau de chévre ( ???un gamin et son baton ???)
Imagine cette longue marche que tu dois accomplir
Afin que tes bêtes puissent paître et se rafraichir
Ces 30 bornes à faire, ces voleurs de betails et leurs kalachnikovs qui tirent sans réflechir
Imagine Madagascar et ses montagnes d’ordures
Imagine tes 8 ans et tes pieds sans chaussures
Imagine tes mains dans les détritus
Pour un bout de pain mais tu t’y habitues
Imagine Paris et son péripherique
Quelque part sous un pont pas loin du trafic
Imagine toi sous un duvet salle
Luttant contre le froid, luttant contre la dalle
Maintenant imagines-toi, dans ta voiture, bloqué dans les embouteillages
L’homme sort lentement de sa couverture, l’homme a ton visage
Dis-moi ce que tu ressens, le regardes-tu autrement ?
Avant d’insulter la vie réfléchit dorénavent

Refrain (Blacko) :
Ca n’arrive qu’aux autres on n’réalise pas tant que ca ne nous touche pas
On sait trés bien c’qu’y s’passe ailleurs mais on ose se pleindre
Relativise ferme les yeux imagine toi
Tu verras comme ta vie est belle

Soprano :
Karl, imagine toi sans la musique, la santé abimée par les 3-8
Les allés-retour aux ASSEDIC

Blacko :
Saïd imagine toi sans cette réussite, en galère, juste le SMIC
Prisonnier de cette tour de brique

Soprano :
Moi j’ai quoi sans Snip’a
Moi sans psy4 et ces bons moments qu’d’autres ne connaissent pas

Blacko :
Imagine un peu nos vies sans tout ça
C'est pour ça, remercions Dieu pour tout ça
Pardon pour les jours où j'me plains
Les jours où je ne vois que moi, mon nez et pas plus loin

Soprano :
Pardon pour toutes ces fois où j'ai grossi mes problèmes
Pour toutes ces fois où j'ai fais tourner le monde sur moi même

Blacko :
Ferme tes yeux juste une seconde
Vois la misère du monde
Et ta place dans tous ça

Soprano :
Prenons conscience de la chance qu'on a
Et tu verras peut être que la vie est belle

Blacko : Blackoooo , Sopranooooo

Refrain (Blacko) (X2) :
Ca n’arrive qu’aux autres on n’réalise pas tant que ca ne nous touche pas
On sait trés bien c’qu’y s’passe ailleurs mais on ose se pleindre
Relativise ferme les yeux imagine toi
(Soprano)Tu verras comme ta vie est belle

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MessagePosté le: Mer 20 Mai 2009, 11:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

(Awi Saha, Oui <3)

The Spy / The Doors

I'm a Spy.
In the, house of love,
I know the dreams, that you're dreaming of.
I know the word that you long to hear...
I know your Deep-est secret fear !
(Encore)

I-know-every-thing

Everything you do,

Everywhere you go,
Everyone you knoow !
(Encore)

I-know-your-deep-est secret Fear !
I'm a spy,
I can see, what you do,
and I know.


EDIT ;

Mr.William / Gainsbourg (voire, Léo Ferré)

C'était vraiment, un employé modèle : Monsieur William.
Toujours ex-act, et toujours plein de zèle : Monsieur William.
Il arriva jusque la quarantaine, sans fredaines, sans le moindre petit drame,
Mais un beau soir du mois d'août, il faisait si beau il faisait si doux,
Que Monsieur William s'en alla flâner droit devant lui au hasard et voila !

Monsieur William, vous manquez de tenue !
Qu'alliez-vous faire dans la 13ème Avenue ?

Il rencontra une fille bien jeunette : Monsieur William.
Il lui paya un bouquet de violettes : Monsieur William.
Il l'entraîna à l'hôtel de la pègre,
Mais un nègre a voulu prendre la femme !
Monsieur William hors de lui, lui a donné des coups de parapluie.
Oui mais le nègre dans le noir lui a coupé le cou en deux coups de rasoir !

Monsieur William, vous manquez de tenue !
Qu'alliez-vous faire dans la 13ème Avenue ?

Il a senti que c'est irremédiable : Monsieur William.
Il entendit, déjà crier le diable : MONSIEUR WILLIAAM !
Aux alentours il n'y avait personne, qu'un trombone,
Chantant la peine des âmes !
Un aveugle en gémissant, sans le savoir a marché dans le sang,
Puis dans la nuit a disparut,
C'était p't'être le destin qui marchait dans les rues !

Monsieur William, vous manquez de tenue !
Vous êtes mort dans la treizième avenuuue.

_________________
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toki hyuuka
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MessagePosté le: Jeu 21 Mai 2009, 12:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

Megadeth- Holy Wars...The Punishment Due



Brother will kill brother
Spilling blood across the land
Killing for religion
Something I don't understand

Fools like me who cross the sea
And come to foreign lands
Ask the sheep for their beliefs
Do you kill on God's command?

A country that's divided
Surely will not stand
My past erased, no more disgrace
No foolish naive stand

The end is near, it's crystal clear
Part of the master plan
Don't look now to Israel
It might be your homelands
Holy wars


Up on my podium, as the
Know-it-all scholar
Down in my seat of judgement
Gavel's bang, uphold the law
Up on my soapbox, a leader
Out to change the world
Down in my pulpit as the holier-than-thou
Could-be-messenger of God

Wage the war on organized crime
Sneak attacks, rappel down the rocks
Behind the lines
Some people risk to employ me
Some people live to destroy me
Either way they die, they die



They killed my wife and my baby
With hopes to enslave me
First mistake, last mistake
Paid by the alliance, to slay all the giants
Next mistake, no more mistakes


Fill the cracks in with judicial granite
Because I don't say it, don't mean I ain't thinking it
Next thing you know, they'll take my thoughts away
I know what I said now I must scream
Of the overdose and the lack of mercy killings
Mercy killings, mercy killings, killings, killings, killings
Next thing you know they'll take my thoughts away

http://www.youtube.com/v/f4OPQBNXdfc

_________________
"seul les morts ont vus la fin de la guerre" (Platon)



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Talaria
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Messages: 160

MessagePosté le: Dim 24 Mai 2009, 1:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Nas - Represent

Spoil:


Represent, represent ! ! (repeat 4X) Represente, represente ! ! (répété 4 fois)

Straight up shit is real and any day could be your last in the jungle Sans déconner c'est la vérité : n'importe quel jour peut être ton dernier dans le ghetto
Get murdered on the humble, guns'll blast, niggaz tumble Se faire tuer en quelque seconde, les flingues vont péter, et les négros s'écrouler
The corners is the hot spot, full of mad criminals Le coin d'la rue est l'endroit le plus dangereux, remplis de criminel barjo
Who don't care ? guzzlin beers, we all stare at the out-of-towners Qui ne s'en soucis pas ? en buvant nos bières, nous faisons gaffe aux banlieusards
(Ay, yo, yo, who that ? )They better break North ( hey, yo, yo, yo qui est-ce ? ) ces mecs là devraient se barrer plus au nord
Before we get the four pounders, and take their face off Avant qu'on ramène notre flingue et qu'on leur defonce la gueule
The streets is filled with undercovers, homicide chasin brothers Les rues sont remplis de clandestins, de mec accroc à l'héroine à la recherche de drogue
The D. A. 's on the roof, tryin to, watch us and knock us Le procureur est au dessus de nous, essayant de nous observer et de nous mettre en prison
And killer coppers, even come through in helicopters Et les flics arrivent même en hélicoptère
I drink a little vodka, spark a L and hold a Glock for Je bois un peu de Vodka, j'allume mon joint et je charge mon flingue pour
The fronters, wannabe ill niggaz and spot runners Les bouffons, qui veulent se prendre pour des négros tarés et des habitués du quartier
Thinkin it can't happen til I, trap em and clap em Ils pensent que ça n'peut pas arriver jusqu'à ce que je les piège et que je les dégomme
And leave em done, won't even run about Gods Et je les laisse comme mort, je ne vais même pas me tourner vers le Seigneur
I don't believe in none of that shit, your facts are backwards Je ne crois pas en ces conneries là, assume chacun de tes actes
Nas is a rebel of the street corner Nas est le rebèle du coin d'la rue
Pullin a Tec out the dresser, police got me under pressure Sortant un Tech(1) hors de son blouson, la police m'a mise sous pression

Represent, represent ! ! (repeat 4X) Represente, represente ! ! (répété 4 fois)

Yo, they call me Nas, I'm not your legal type of fella Yo, on m'appelle Nas, je ne suis pas ton genre de pote :
Moet drinkin, marijuana smokin street dweller J'suis celui qui boit du champagne, qui fume de l'herbe et qui vit dans la rue
Who's always on the corner, rollin up blessed Qui est toujours au coin de la rue, se faisant sucer en plein jour
When I dress, it's never nuttin less than Guess Quand je m'habille, ce n'est rien d'autre que du Guess
Cold be walkin with a bop and my hat turned back Je pouvais marcher avec une pute et ma casquette mise à l'envers
Love committin sins and my friends sell crack L'amour fait commettre des péchés et mes amis vendent du crack
This nigga raps with a razor, keep it under my tongue Ce négro me braque avec un cutter, il me le met sous la langue
The school drop-out, never liked the shit from day one Ils abandonnent leur études, depuis le début ils n'ont jamais aimé ce genre de truc
Cause life ain't shit but stress fake niggaz and crab stunts Parce que la vie n'est rien d'autre que des putains de tapettes de négros et de bouffon qui s'la racontent
So I guzzle my Hennesey while pullin on mad blunts Donc je bois ma Hennesey tout en roulant un join de malade
The brutalizer, crew de-sizer, accelerator Le brutaliseur, le crew "de-sizer", accelerateur
The type of nigga who be pissin in your elevator Le genre de négro qui pissait dans l'ascenseur
Somehow the rap game reminds me of the crack game D'une façon ou d'une autre le monde du rap va me rapeller le monde du crack
Used to sport Bally's and Gazelle's with black frames J'ai l'habitude de porter du Bally et du Gazelle avec des montures noires
Now I'm into fat chains, sex and Tecs Maintenant j'suis interessé par les grosses chaines, le sexe et les Tech
Fly new chicKs and new kicks, Heine's and Beck's Par les nouvelles bombe de meufs et les nouvelles drogues, par l'Heineken et la Beck

Represent, represent ! ! (repeat 3X) Represente, represente ! ! (répété 4 fois)

No doubt ; see my, stacks are fat, this is what it's about Aucun doute ; regarde, ma liasse de billet est épaisse, voilà de quoi il s'agit
Before the BDP conflict with MC Shan Avant le conflit de BDP avec MC Shan
Around the time when Shante dissed the Real Roxxane À l'époque où Shante avait clashé Real Roxxane
I used to wake up every mornin, see my crew on the block J'avait l'habitude de me lever chaque matin en regardant mon crew dans le quartier
Every day's a different plan that had us runnin from cops Chaque jour amène son propore lot : soit on devait échapper aux flics
If it wasn't hangin out in front of cocaine spots Sinon il s'agissait de se poster devant les squats de cocaine
We was at the candy factory, breakin the locks On était à l'usine à bombon, on cassait le vérrou
Nowadays, I need the green in a flash just like the next man Ces temps ci, j'ai besoin de me taper un joint d'herbe comme le mec d'à coté
Fuck a yard God, let me see a hundred grand J'm'en fiche de Dieu, laissez moi être exubérant
Could use a gun Son ? , but fuck bein the wanted man Mec pouvais-je utiliser mon flingue ? , mais je m'en fiche d'être l'homme recherché
But if I hit rock bottom then I'ma be the Son of Sam Mais si je prend du crack, et bien je vais être le fils de Sam
Then call the crew to get live too Ensuite appelle le crew pour prendre du bon temps aussi
With Swoop, Hakim, my brother Jungle, Big Bo, cooks up the blow Avec Swoop, Hakim, mon pote Jungle, Big Bo, il prépare la cocaine
Mike'll chop it, Mayo, you count the profit Mike va la sniffer, Mayo, tu comptes les bénéfices
My shit is on the streets, this way the Jakes'll never stop it Ma drogue est dans les rues, les flics ne vont jamais stopper ce trafique
It's your brain on drugs, to all fly bitches and thugs Toutes les pétasses et les voyoux ont le cerveau remplis de drogue
Nuff respect to the projects, I'm ghost, One Love Un grand "big up" pour le ghetto, j'suis cool, paix à tous

Represent y'all, represent ! ! (repeat 4X) Represente, represente ! ! (répété 4 fois)

One time for your motherfuckin mind Un moment de putain de reflexion
This goes out to everybody in New York Ceci arrive à tout le monde dans new york
That's livin the real fuckin life C'est comme vivre une putain de vie
And every projects, all over Et c'est le cas pour chaque ghetto, sans exception
To my man, Big Will he's still here *echoes* Pour mon pote Big Will, il est toujours là *échos
The 40 side of Vernon La 40e versant du Vernon
My man Big L. E. S. Mon pote Big L. E. S.
Big Cee-Lo from the Don Big Cee-Lo du Don
Shawn Penn, the 40 busters Shawn Penn, les "40 Busters"
My crew the shorty busters Mon crew "The Shorty Busters"
The 41st side of Vernon posse Le groupe "le 41e versant de vernon"
The Goodfellas Les "Goodfellas"
My man Cormega, Lakid Kid Mon pote Cornega, Lakid Kid
Can't forget Drawers, the Hillbillies N'oublions pas les "Drawers", les "Hillbillies"
My man Slate, Wallethead Mon pote Slate, Wallethead
Black Jay, Big Oogi Black Jay, Big Oogi
Crazy barrio spot (Big Dove) Le putain de spot de barrio (Big Dove)
We rock shit, Ph. D On fait notre taf', Ph. D
And my man Primo, from GangStarr Et mon pote Primo de GangStarr
(Ninety-four real shit y'all, Harry O ! ) ((1994, que du bonheur pour tous, Harry O ! )
Fuck y'all crab ass niggaz though... Nique tout les bouffons de négros d'ici. .
(Yeah, bitch ass niggas ! bitche ass niggas (ouai salope de négro ! salopes de négros
Bitch ass mothafuckaaa ! yeah) Putaiiin de salopes de négros ! ouai)
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MessagePosté le: Dim 24 Mai 2009, 3:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Michael Jackson/Black Or White

I took my baby
On a saturday bang
Boy is that girl with you
Yes we're one and the same

Now I believe in miracles
And a miracle
Has happened tonight

But, if
You're thinkin
About my baby
It dont matter if you're
Black or white

They print my message
In the saturday sun
I had to tell them
I ain't second to none

And I told about equality
An it's true
Either you're wrong
Or you're right

But, if
You're thinkin
About my baby
It dont matter if youre
Black or white

I am tired of this devil
I am tired of this stuff
I am tired of this buisness
Sew when the
Going gets rough
I ain't scared of
Your brother
I ain't scared of no sheets
I ain't scare of nobody
Girl when the
Goin gets mean

(l. t. b. rap performance)
Protection
For gangs, clubs
And nations
Causing grief in
Human relations
It's a turf war
On a global scale
I'd rather hear both sides
Of the tale
See, it's not about races
Just places
Faces
Where your blood
Comes from
Is where your space is
I've seen the bright
Get duller
I'm not going to spend
My life being a color

(michael)
Don't tell me you agree with me
When I saw you kicking dirt in my eye

But, if
You're thinkin about my baby
It don't matter if you're black or white

I said if
You're thinkin of
Being my baby
It don't matter if you're black or white

I said if
You're thinkin of
Being my brother
It don't matter if you're
Black or white

Ooh, ooh
Yea, yea, yea now
Ooh, ooh
Yea, yea, yea now

It's black, it's white
It's tough for you
To get by
It's black , it's white, whoo

It's black, it's white
It's tough for you
To get by
It's black , it's white, whoo

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MessagePosté le: Dim 24 Mai 2009, 3:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

une de mes idoles parmi la chanson française:http://www.deezer.com/track/2925441 et voici les paroles

by Hubert-Félix Thiéfaine
Album: Météo für nada
Hé ! Mec.
Voici les photos de nos routes
Prises d'avion par nuit de brouillard
Dans ce vieux catalogue des doutes
Aux pages moisies par le hasard.
À toujours vouloir être ailleurs,
Pyromanes de nos têtes brûlées,
On confond les batt'ments du cœur
Avec nos diesels encrassés.
À toujours voir la paille plantée
Dans la narine de son voisin,
On oublie la poutre embusquée
Qui va nous tomber sur les reins
Et l'on pousse à fond les moteurs
À s'en faire péter la turbine.
C'est tellement classe d'être loser
Surtout les matins où ça winne.

Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Toujours plus loin, à fond la caisse,
Et toujours toujours plus d'ivresse.
Oh yes always on the road again man,
On the road again man.
Gauguin sans toile et sans pinceau
Revisité en Bardamu
Ou bien en Cortes ou Corto,
Aventuriers des graals perdus.
On fait Nankin-Ouagadougou
Pour apprendre le volapük
Et on se r'trouve comme kangourou
Dans un zoo qui prend les TUC.

Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Aplatis comme de vieilles pizzas
Lâchées d'un Soyouz en détresse,
On cherche une nova cognita
Avec un bar et d'la tendresse
Mais trop speedés pour les douceurs
On balance vite les p'tites frangines,
Pas prendre pour un courrier du cœur
Les pulsions des glandes endoctrines.

Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Bourlinguer... errer,
Errer humanum est.
Toujours plus loin à fond la caisse,
Et toujours toujours plus d'ivresse.
Oh yes always on the road again man,
On the road again man...

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