Inscrit le: 05 Jan 2007 Messages: 308 Localisation: Between heaven and earth
Posté le: Ven 20 Mar 2009, 10:40 pm Sujet du message: [Raijin] fanfiction, chapitre 26.
La situation à Konoha est la suivante :
Spoil:
Dix ans se sont écoulés depuis l'attaque de Pain sur Konoha.
Shikamaru est devenu sixième hokage suite à la mort de Tsunade lors de la seconde attaque de l'Akatsuki sur Konoha.
Sasuke est toujours un déserteur et il a renoncé temporairement à attaquer Konoha.
Naruto, Sakura, Saï et Kakashi sont presque tout le temps en mission de rang A.
Akatsuki alterne les périodes d'activité et d'inactivité. La traque constante de ses membres rend difficile toute opération pour les membres restants (Kisame, Sasuke, Pain, Madara, Konan, Suigetsu, Juugo, Karin et Zetsu). Tous les ninjas de la génération Naruto sont jounin.
Les tensions entre villages et pays sont croissantes, et une grande guerre menace d'éclater.
1 : Le départ des Havres Gris.
Spoil:
Voilà deux jours maintenant que Merry et Pippin avaient assisté au départ de leurs compagnons depuis les berges des Havres. Sam ne parvenait toujours pas à comprendre pourquoi lui et Frodon étaient en si belle compagnie, ni pourquoi deux Hobbit, un nain et un humain étaient en route pour le "pays des elfes". Tout restait confus malgré les explications de Gandalf :
Gandalf : "Je ne suis pas un humain, maître Samsagace, je suis un istari. Les humains n'ont pas pour habitude de faire s'embraser les choses en disant quelques formules. Vous et Frodon avez été porteurs de l'anneau Unique, ce qui vous donne le droit de partir avec nous. Quant à Gimli.... Je crois que cela a à voir avec Galadriel.
Sam : Mais quand même, maître Gandalf, je n'arrive pas à m'empêcher de croire que quelque chose va aller de travers."
Et il avait bien raison. Tard dans la soirée, vint un étrange animal de mer. Il semblait à première vue inoffensif, mais il se mettait entre l'ouest et le bateau, et montrait des dents impressionnantes lorsque le bateau tentait de le dépasser vers l'ouest.
Frodon : Nous n'avons qu'à partir plus au sud, peut-être serons-nous plus rapide que cette créature et nous pourrons alors la dépasser.
Il apparut vite que le sud était la seule voie possible, car la créature s'évertuait à les y mener. Puis Sam remarqua une chose étrange.
Sam : Maître Frodon, on dirait que cette bestiole à quelque chose dans l'œil. On dirait des espèces de petits cailloux. J'en vois trois.
Gandalf qui s'était approché en entendant ceci, observa alors les yeux de la créature. Celle-ci lui semblait avoir le regard vide, comme si elle était hypnotisée. Et ce que Sam avait pris pour des cailloux faisaient partie intégrante de l'œil de la créature.
Gandalf : On jurerait des virgules. Mais je me demande qui aurait bien pu faire ça, et surtout ce qui à été fait à cette créature.
Après deux semaines de navigation, l'équipage commença à rationner la nourriture. L'équipage aurait presque été heureux que les vents et les courants leurs soient favorables, mais ils ne savaient pas où ils allaient, ni même si ils allaient quelque part.
Malgré tout leur savoir et leur sagesse, Gandalf, Elrond et Galadriel ne savaient pas dans quelle partie du monde ils se trouvaient.
Puis après trois semaines, au plus profond de la nuit, Elrond les réveilla.
Elrond : Il y a une terre, droit devant. Nous devrions y accoster dans une heure ou deux.
Cette terre ne ressemblait en rien à ce que connaissait Sam. Les constructions étaient étranges. Ils avaient déjà vu des choses similaires, mais pas sous cette forme.
Gimli : On jurerait un pont, mais je veux bien manger ma barbe si je connaît ce matériau.
Le bateau s'immobilisa sur un banc de sable, et la compagnie dût rejoindre la terre avec (au grand désespoir de Sam) des barques.
Galadriel : Cela ne ressemble en rien à Valinor. Ces forêts n'ont jamais vu d'elfes s'y installer.
Elrond : Et ces constructions me sont inconnues.
Gandalf : On dirait des ponts pour enjamber les bras de cette rivière. Prenez-garde, on ne sait pas où nous sommes.
Sam : Je savais que quelque chose irait de travers.
2 : Le réveil des Trois Anneaux.
Spoil:
Ce nouveau Pays semblait tout à fait apte à la survie de huit personnes (dont deux hobbits), et Cîrdan se montra aussi doué dans la recherche de nourriture que dans la fabrication de bateaux.
Legolas, pour sa part, avait fait un tour d'horizon du haut d'un arbre.
Legolas : Il y a quelque chose qui ressemble à une ville plus loin, mais je n'ai jamais vu une telle architecture. Elle semble habitée par des
humains, mais l'obscurité rend ma vue incertaine aussi loin.
Ils établirent donc un camp.
Gandalf, Elrond, Cîrdan et Galadriel prirent le premier tour de garde. Ils semblaient vouloir parler entre eux (ce qui éveilla la curiosité de Frodon et de Sam).
GAL : Il pèse bien plus lourd qu'en terre du milieu. C'est comme si il se gorgeait du pouvoir de cette terre.
ELR : C'est bien ce qu'il me semblait. J'ai eu cette impression dès que le rivage à été en vue.
GAN : Oui, et il se pourrait alors que notre venue ici ne soit pas fortuite. La créature qui nous à menée ici semblait envoutée.
CIR : Voilà qui serait bien étrange. Il faudrait que de grands pouvoir soient à l'œuvre pour détourner les sages de leur chemin.
ELR : Alors il faudra nous montrer d'autant plus vigilants.
Sam se doutait bien qu'ils parlaient de leurs anneaux, mais pourquoi leurs pouvoir se réveilleraient-ils ? Un autre Anneau Unique avait-il été forgé ? Ou bien était-ce ce pays ? Il s'enfonça plus profondément dans les couvertures pour ne plus entendre leurs paroles inquiètes et se dit "Sam, cela ne concerne que les grands sages, pas les jardiniers".
Le lendemain, il se réveillèrent de bonne heure. Les trois sages avaient fait toute la veille et semblaient déterminés à trouver ce qui avait provoqué le réveil de leurs Anneaux.
GAN : Il n'est pas coutume de mentionner ces choses à voix haute, mais il me semble que c'est nécessaire au vu des circonstances. Comme vous vous en doutez, les porteurs des trois Anneaux elfiques sont Elrond, Galadriel et moi-même. Leurs pouvoirs ont disparus lorsque l'unique fût jetté dans la montagne du destin.
GIM : Alors pourquoi s'en soucier ?
ELR : Car leur pouvoir s'est réveillé, fils de Gloïn. Nous avons beaucoup discuté cette nuit, et en avons conclut que cette créature et notre arrivée en ce pays inconnu ne peuvent être de simples coïncidences.
Un silence lourd suivit ces paroles, jusqu'à ce que Sam reprenne la parole.
SAM : Excusez-moi, Seigneur Elrond, mais avez-vous considéré la question de la direction pendant votre veille. Legolas avait vu une ville, hier. Allons-nous y aller, ou allons-nous trouver quelque chose qui ressemble plus à ce à quoi nous sommes habitués ?
GAN : Les hobbits sont vraiment surprenants. Non, maître Samsagace, nous n'avons pas considéré cette question _car le réveil de nos Anneaux à accaparé toute notre attention_ ni même celle de la nourriture _bien qu'il n'y ait pas trop de soucis à se faire de ce côté là. Mais je crois que nous irons vers cette étrange ville.
Ils avancèrent alors vers la ville. Leur trajet fût plutôt lent, car la compagnie avait l'impression d'être surveillée par des ennemis invisibles. Parfois, les oreilles des elfes crurent percevoir des bruits de pas.
Mais personnes ne vint les attaquer, car même s'ils étaient partis vers un pays de paix, ils avaient gardés leurs armes, et sans nul doute la démarche franche et assurée d'un nain armé d'une hache, combinée au pouvoir caché des Trois furent suffisants pour éviter une attaque.
3 : Le village caché de Konoha.
Spoil:
Ils approchèrent de la ville. Cette dernière portait les marques évidentes de combats récents. Ils furent surpris de voir un jeune homme, clairement paré à se battre, atterrir devant eux, avec une petite dague à la main, et un bandeau sur le front qui semblait représenter une feuille.
Inari : Qui êtes vous ? D'où venez-vous ? Que faites-vous ici ?
L'homme masquait mal son étonnement, et il fixait toute la troupe d'un œil étrange.
GAN : Nous ne sommes pas venus en ennemi, mais si vous vous apprêtez à nous attaquer, sachez que nous sommes prêts à nous battre pour nos vies.
INA : Vous ne semblez pas appartenir à Akatsuki, mais je ne vous aie jamais vus ? A quel village appartenez-vous ? Répondez, et vite, le temps presse.
GAN : Y aurait-il un danger quelconque ? Je ne sais pas de quoi vous parlez, mais si vous nous disiez qu'est-ce que cet Akatsuki, nous pourrions alors vous dire si nous sommes amis ou ennemis.
INA : l'Akatsuki est une organisation qui tente de réunir les bijûs pour créer un kinjutsu capable de raser un pays entier. Ils sont proches du succès, car ils en huit sur les neufs. J'ai rejoint les ninjas de Konoha pour me battre contre eux.
SAM : Te battre ? Mais tu n'as pas l'air d'avoir plus de 20 ans !
INA : Et toi, tu portes des armes, mais tu as l'air d'un gamin.
GAN : L'heure n'est pas de savoir qui est le plus vieux, mais de savoir ce qu'est un bijû, un kinjutsu, les ninjas et Konoha.
INA : Mais d'où sortez-vous pour ne pas savoir cela ? Nous nous battons depuis près de dix ans ouvertement contre l'Akatsuki. Je dois vous mener à Konoha, et le hokage verra ce qu'il faut faire de vous. Mais répondez à mes questions.
CIR : Nous venons des Havres Gris, depuis les rivages de la terre du Milieu. Nous sommes les trois sages qui s'opposèrent à Sauron, et leurs compagnons sont ceux qui ont détruit le pouvoir de Sauron. Pour ma part, je suis celui qui a construit le bateau qui devait nous mener à Valinor.
Devant l'expression incrédule du jeune homme, Gandalf reprit la parole.
GAN : Vous comprenez peut-être mieux notre étonnement. Nous nous laisserons conduire jusqu'à Konoha, car nous y apprendrons sûrement ce que nous voulons savoir, mais nous serons prêts à nous battre au moindre mouvement suspect.
SAM : Excusez-moi, mais est-ce que ce Konoha est loin ? Car nous n'avons pour ainsi dire que peu de nourriture, et pas assez pour un hobbit. Et je crois qu'il faudrait que nous nous nommions aussi, cela facilitera les choses.
Il s'avéra que le jeune homme s'appelait Inari. Il les emmenait vers le village caché de la feuille, à quelques jours de marche. Ce jeune homme se déplaçait avec plus d'agilité que les elfes dans les arbres, et de façon générale, il allait beaucoup plus vite. Il fût même contraint à ralentir son allure pour permettre à Gimli et aux hobbits de suivre le groupe
Après quatre jours de marche, le groupe (composé maintenant des compagnons de combat d'Inari) arriva enfin en vue de portes massives de Konoha. Le village semblait prospère, et aussi agité qu'une ruche.
Sam se demanda alors si il était le seul à se trouver déplacé dans ce décor. Les personnes semblaient porter une sorte d'uniforme et beaucoup d'armes de lancer. Leur compagnie, elle, si l'on exceptait les quatre "ninjas", faisait étrange dans un décor si militaire.
Gandalf portait son bâton et Glamdring en plus de sa robe blanche. Galadriel, pour sa part était d'une beauté éblouissante, surtout comparée à l'homme qui les attendait à l'entrée du village.
Legolas, tout en étant semblable aux hommes, semblait plus gracieux, et il portait un arc.
Elrond semblait on ne peut plus sage pour ses yeux de Hobbit.
Cîrdan, bien que clairement non-humain, arborait une barbe plus impressionnante que celle de Gandalf.
Frodon (et, pensa Sam, lui aussi), avait une figure marquée par le temps, mais étaient hauts comme de jeunes enfants, et ils portaient les anciennes lames de Nùménor à leur côté ainsi que Dard.
Enfin, Gimli, bien qu'ayant la carrure d'un homme adulte, n'arrivait pas plus haut qu'un adulte, et il portait sa fidèle hache, qui avait abattu tant d'orques.
L'homme qui les attendait leur parla alors d'une voix profonde qui se voulait intimidante en leur lançant un regard visiblement impressionnant.
??? : Qui êtes-vous ?
Bien que les hobbits furent impressionnés par l'homme (et un peu effrayés), Gandalf s'approcha et dit.
GAN : Alors c'est ce qu'on nous réserve ? Un interrogatoire ? Sachez que des menaces prononcées aveuglément ne vous serviront de rien. Vous ne serez pas aussi dur à vaincre que Saroumane, que j'ai pourtant défait. Des mots empreint de sympathie auraient plus facilement eu l'effet désiré.
??? : J'ai droit d'user de la force pour vous faire parler, et je n'hésiterai pas un instant.
ELR : Alors allons trouver un endroit où l'on puisse parler sans être entendus, car nous sommes prêts à révéler certaines informations. En retour, nous aimerions en savoir un peu plus sur ce monde.
SAM : Pourrions-nous au moins connaître votre nom, monsieur ? J'ai idée qu'il serait plus facile de parler si nous connaissions nos nom.
??? : Je m'appelle Ibiki Morino. Quels sont vos noms ?
4 : Interrogatoires.
Spoil:
Chacun des membres partis des Havres fût mis dans une salle à part, pour être interrogé par Ibiki. Il commença par Gandalf.
IBI : Bien, dis-moi qui tu es.
GAN : Vous savez mon nom, car je vous l'ai dit aux portes de ce village. Je suis un membre de l'ordre blanc, et lorsque mes labeurs en terre du milieu furent terminés, je m'embarquai sur un navire pour rejoindre Valinor. En chemin, une créature marine nous força à un détour de trois semaines qui nous fit arriver ici.
IBI : L'ordre blanc, Valinor, terre du milieu ? Je ne connais aucun de ces lieux. Comment savoir si ces lieux ne sont pas imaginaires ? Peut être essayez-vous de m'amadouer pour que je vous prenne en pitié.
GAN : Je ne demande pas votre pitié, ni même votre compréhension. Et sachez que je ne peux rien dire de plus sur moi et mes labeurs, car cela vous dépasse de beaucoup.
IBI : Je vois..... Je pense que vous serrez plus coopérant quand vous aurez le ventre vide.
Et il quitta la pièce pour aller interroger Gimli.
IBI : Qui es-tu ?
GIM : Je suis Gimli, fils de Gloïn.
IBI : quelle est l'arme que vous possédiez ?
GIM : Une Hache, ça se voit pas ?
IBI : Ce genre d'arme n'est pas courant. Où l'as-tu obtenue ?
GIM : On n'est pas amis, alors ne me parle pas comme ça. Ma hache vient de la forge, du Mont Solitaire.
IBI : Et votre armure ?
GIM : Du même endroit.
IBI : Sachez que votre ami Gandalf fût facile à convaincre.....
Mais Gimli éclata de rire, forçant Ibiki à s'interrompre.
GIM : Je veux bien être noyé si vous avez tiré de Gandalf plus qu'il n'a voulu vous dire ou vous permettre de deviner.
IBI : Contrairement à vous, je peux user d'armes, et je le ferais la prochaine fois pour vous sortir les vers du nez.
Il se dirigea alors vers la cellule de Sam. Mais rien ni personne n'aurait pu le préparer à une telle rencontre. Il fit l'erreur de lui demander de parler de la Comté.
Le hobbit s'était alors lancé dans un long récit des us et coutume des hobbits, de l'organisation de la Comté, de la généalogie hobbite, et de l'organisation d'un jardin. Si bien que lorsqu'il en eût fini, la journée tirait à sa fin, et il n'avait toujours rien appris d'utile (bien qu'il lui fût inutile d'interroger le second hobbit étant donné la profusion de détails sur la vie à Cul-de-Sac.
Un message du Hokage lui demanda un rapport sur les interrogatoires.
IBI : Je n'ai pu interroger que trois prisonniers. Les deux premiers n'ont rien dit de concret, et le troisième à trop parlé.
Hokage : Je les interrogerai moi-même. Je compte vous envoyer interroger une autre personne qui pourrait être liée à Akatsuki.
Le lendemain, il commença Par Gandalf, qui lui avait laissé l'impression d'en savoir long.
GAN : Tiens, il semblerait que mon interlocuteur de la veille ne se soit lassé de moi, et que j'aie fait meilleure chère que prévu. Qui êtes-vous ?
SHI : Je suis le hokage de ce village, le chef, si vous préférez. Mon nom est Shikamaru. Mais à l'avenir, je risque de ne pas répondre à vos questions.
GAN : Le chef ? Mais vous êtes bien jeune.
SHI : En effet. Qu'êtes vous venu faire ici ?
GAN : Je l'ignore. Comme je l'ai dit hier, nous avons été mené ici par une créature inconnue alors que nous faisions route vers d'autre rivages.
SHI : Vers d'autres rivages ? Pourquoi ? Vous avez mentionné la fin de vos labeurs . De quels labeurs parlez-vous ?
GAN : Je ne peux vous le révéler, et même si je le faisait, l'explication de tout ce que je dirais nécessiterai trop d'explications.
SHI : Je comprends, mais plus vous m'en direz, plus je comprendrai, et donc, plus je serai à même de juger ce qu'il faut faire de vous.
GAN : Vous ne ferez rien de nous que nous n'ayons voulu, et je ne vois pas de quel droit vous nous jugeriez.
SHI : Dans ce cas, considérez la situation suivante : Vous êtes prisonniers. Vous semblez avoir besoin d'aide. Nous pouvons peut être vous aider, mais pour cela, il vous faudrait nous en dire autant que possible. Je vais mettre du papier et de quoi écrire à votre disposition.
Puis il se dirigea vers la cellule d'Elrond, car il était intrigué par cette histoire "d'oreilles longues".
ELR : Vous n'obtiendrez de moi que ce que je voudrai bien vous donner.
SHI : Je ne suis pas si sûr de cela. Il se trouve que j'ai connaissance d'êtres aux oreilles allongés, qui se font appeler "elfes". Certains parlent d'un lieu nommé Fondcombe, qu'ils nomment parfois Imladris. Or, vous vous êtes présenté comme "Elrond de Fondcombe".
ELR : Il y a des elfes ici ? Je demande à les voir.
SHI : Je vous demande simplement des informations. Après quoi, vous serez autorisé à les voir.
Elrond ne pouvait s'empêcher de peser tous ces mots, mais comment aurait-il pu parler d'Imladris ? Personne n'avait fait mention de ce nom depuis leur arrivée.
SHI : Je vais vous laisser de quoi écrire, au cas où vous ayez envie de révéler quelque chose.
Il sortit. Puis il se demanda si il devait aller interroger les trois autres elfes, mais non, il était sûr de retrouver un récit complet le lendemain, que ce soit de cet Elrond ou de Gandalf. Le nain allait sûrement se montrer aussi rétif que la veille, et les hobbits aussi bavards. Il retourna chez lui.
5 : Les bois du clan Nara.
Spoil:
Comme il s'y était attendu, Shikamaru reçut deux textes assez épais relatant l'histoire de la communauté de l'Anneau et les peines des elfes en Eriador. Il connaissait une bonne partie d'une des histoires (bien que la guerre de l'Anneau lui fût totalement nouvelle). Simplement, il savait désormais, que les elfes qu'abritait les bois de son clan n'étaient pas des fous. Ils avaient parlé de lieux féériques, d'Imladris, de la forêt de Lorien, et de sa Dame ; lui même avait été surpris par la beauté de cette elfe.
LEG : Il semblerait que nous soyons à nouveau au complet. Mais pourquoi nous ont-ils fait sortir de nos geôles ?
SHI : Je vais vous mener dans des lieux où seul mon clan est autorisé à pénétrer. Là bas, nous en saurons tous plus long sur ce qui ce passe ici.
Le voyage fût long, et une partie dût se faire les yeux bandés. Mais lorsqu'il s'avéra impossible de faire perdre l'orientation au groupe, ils furent autorisés à marcher les yeux ouverts. Lorsqu'ils parvinrent enfin aux bois, tous sentirent alors la présence des elfes en ce lieu depuis plusieurs années. La forêt semblait presque vivante, et Frodon pensa aux ents qu'il avait entr'aperçus en Isengard.
Soudain, une voix autoritaire retentit dans l'obscurité.
"Daro !"
ELR : Mae Govannen !
Le moral de la troupe remonta, car il y avait visiblement des elfes ici. Puis l'un d'entre eux s'approcha et un large sourire illumina son visage.
Glorfindel : Seigneur Elrond ! Dame Galadriel ! Est-ce un rêve ? Êtes-vous vraiment venus ici ?
GAL : La route vers Valinor nous à été refusée, comme pour vous. Ne pouvez-vous pas nous dire quel est ce pays ?
Ils passèrent la soirée chez les elfes. Mais les chants avaient été mis de côté, pour laisser place aux explications et aux longs récits d'elfes exilés. Pendant des heures, les elfes de Konoha instruisirent les nouveaux venus sur ce pays étrange.
Tout, en partant du plus ancien, à la manière des elfes, leur fût raconté. Les jinchurikis, les bijûs, les jutsus, les ninjas et toute l'organisation du monde ninja. Ils apprirent alors qu'un grande offensive d'Akatsuki menée la veille de leur arrivée avait coûté de nombreuses vies, et que les assaillants avaient disparus sous couvert de la surprise et de la nuit.
Puis Frodon, qui avait plus ou moins assimilé tout le récit prit la parole.
FRO : Avez-vous découvert ce qui pourrait expliquer votre arrivée ici ? Il me paraît bien étrange que seuls quelques elfes soient détournés de Valinor par cet animal.
GLO : En effet, et ce n'est pas basé sur la seule puissance des voyageurs. Tous ne sont pas aussi puissants que vous. Je suis ici depuis plusieurs mois, et j'en ai appris assez pour vous instruire.
SAM : Excusez-moi, mais je crois que vous n'avez pas trop compris ce qui ne va pas. La question n'est pas de savoir "pourquoi ?", mais plutôt "qui". Dans notre cas, ça me paraît évident qu'il s'agisse de vos anneaux. Simplement, il serait grand temps de nous dire ce que vous avez de précieux qui puisse justifier que quelqu'un vous aie envoyé ici, et pourquoi cette personne cherche à réunir tous les objets elfiques possibles.
Un silence étonnamment lourd le fît se sentir mal à l'aise et il s'assit par terre.
GAN : Je vous avez dit que les hobbits étaient surprenants. Mais ne vous en faites pas Samsagace, j'avais aussi fait le lien, et nous en avons longuement discuté entre porteur d'Anneaux.
GLO : Peut être est-ce Madara. Vous avez-dit avoir vu des taches en forme de virgule autour de la pupille de la créature, n'est-ce pas ? Cela ressemble à des sharingan. La créature était peut-être envoutée.
GAN : En effet. Elle semblait obéir contre sa volonté.
FRO : Mais ce Madara, vous nous avez dit qu'il cherchait des espèce de démons pour pouvoir dominer tout le monde, n'est-ce pas ?
GAL : Si il venait à mettre la main sur les Anneaux que nous possédons, alors il serait maître d'un grand pouvoir. Il ne doit jamais les trouver.
GLO : Si tel est son dessin, il ne doit jamais le réaliser. Mais nous sommes heureux de voir des nôtres, même le mauvais caractère du nain nous à fait plaisir tant nos terres nous manquent.
SHI : Si Madara vous cherche, alors vous devez apprendre à vous défendre, car même nos gardes les plus puissants n'arrivent pas à l'arrêter. Il faut retourner au village pour cela.
CIR : Avec votre permission, je resterai ici pour fabriquer un nouveau navire. J'ai trop vu la guerre à mes yeux, et je ne supporterai pas d'avoir à nouveau à me battre.
SHI : Comme vous voulez.
6 : Entraînement.
Spoil:
Ils furent tous inscrits à l'académie ninja, car leurs aptitudes, bien qu'exeptionnelles, ne leur permettaient pas de rivaliser avec de bon utilisateurs du ninjutsu. Ce fût donc avec un grand étonnement que les étudiants de première année, virent entrer dans leur classe les sept voyageurs, et s'asseoir dans leur rangs.
Iruka : Et bien, avez-vous oublié la politesse ? Qu'attendez-vous pour saluer vos nouveaux camarades ?
Le premier cours, portant sur le malaxage du chakra se passa relativement bien.
Les trois sages semblaient visiblement doués dans cet exercice, et Sam gagea que leur magie, elfique ou non, les aidait.
Pour sa part, il ne s'expliquait pas avoir réussi l'exercice du premier coup, comme Frodon.
Gimli et Legolas, pour leur part, avaient les plus grandes peines du monde. Iruka songea néanmoins que l'arrivée d'étrangers dans la classe lu avait permis, pour la première fois de sa carrière de professeur, d'obtenir une attention totale de la part de sa classe.
Puis après quelque temps, les exercice se complexifièrent. L'Akatsuki restant inactif, cela laissait du temps pour l'entraînement, bien qu'une telle inactivité ne fût pas de bonne augure.
Après six mois, un phénomène étrange était apparu. Les yeux d'Elrond étaient devenus blancs, sans que dernier ne perde la vue. Il s'était éveillé au byakugan. La seule explication trouvée fût que ce dernier sommeillait en lui et que sa récente initiation au ninjutsu avait dû le réveiller. Il passait donc le plus clair de son temps auprès de la famille Hyûga pour perfectionner son talent.
Il se révéla être doué dans les sorts de soins où une certaine Sakura l'instruisit. Enfin, il était très rapide.
SAM : Maintenant, M'sieu Frodon, je crois que je sais pourquoi ont dit de lui qu'il voit loin, avait dit Sam.
Gandalf s'était montré naturellement doué pour la maîtrise du feu et de l'air. Son entraînement à la maîtrise du feu ne lui demanda aucun effort, mais sa maîtrise du vent lui fût autrement plus ardue.
Tout d'abord, il lui fallut comprendre ce que lui disait son instructeur, un certain Naruto, qui s'exprimait avec des métaphores gustatives douteuses.
Ensuite, il lui fallut arriver à maîtriser le vent lui-même, ce qui était tout sauf facile.
Puis il apprit, (dans une moindre mesure ) à maîtriser la foudre.
FRO : Maintenant, je sais pourquoi vous êtes doué pour les feux d'artifice, avait dit Frodon en riant.
Galadriel avait vite fait preuve de talents autrement plus terrifiants. Outre une grande quantité de chakra, elle semblait pouvoir manipuler les éléments encore plus facilement que les autres sages, au point de les mélanger.
Sam avait d'ailleurs dit à son sujet : "Je suis sur que personne ne s'attendrait à un tel pouvoir venant d'une fleur aussi belle."
Frodon et Sam avaient eu plus de difficultés à maîtriser des affinités, mais après plusieurs mois d'entraînement intensif, ils avaient maîtrisé la terre, et, pour Sam (au grand désespoir de Gandalf), le multi-clonage.
GAN : Comme si un hobbit ne suffisait pas, il a fallu qu'il trouve la technique qui lui permet d'être plusieurs à la fois.
Gimli et Legolas, en revanche, ne progressaient pas aussi facilement. Après s'être grandement amélioré au corps-à-corps, ils avaient tenté une maîtrise d'une élément. Gimli avait réussi à assimiler les base du contrôle de la terre, et Legolas de l'eau, mais rien de plus.
Après un an, Gimli, Legolas, Gandalf, Galadriel et Elrond furent promus jounin. Frodon et Sam étaient chuunin.
Les trois sages commençaient à être de plus en plus connus, au point qu'on les qualifiait presque de sanins tant leur maîtrise du ninjutsu était incroyable.
Et bientôt, des nouvelles d'Akatsuki parvinrent à Konoha.
Un certain Itachi, supposé mort depuis longtemps, avait attaqué un petit groupe de ninja pour leur soutirer des informations à propos de Kyûbi. Les deux seuls survivants avaient clairement vu la robe noire ornée de nuages rouges, et le bandeau rayé de Konoha, ainsi que les sharingans du ninja avant de fuir. La description du visage ne laissait aucun doute, il s'agissait bien d'Itachi.
Puis deux jours plus tard, ce fût au tour d'un autre membre mort d'Akatsuki de refaire surface : Kakuzu. Les choses devenaient de plus en plus étranges, lorsqu'un des plus vieux anbu murmura le nom d'une technique aperçue lors de l'attaque d'Orochimaru : "edo tensei". Un membre d'Akatsuki semblait avoir rappelé d'entre les morts ses anciens compagnons, et avait repris ses activités.
SAM : Maître Gandalf, pourquoi ramener les morts à la vie ? Il n'y a aucun ninja capable de s'acoquiner avec des telles personnes ?
GAN : Si j'ai bien compris ce que l'on m'a dit, Sam, il s'agit de ninjas extrêmement puissants. Bien plus que ceux qui naissent aujourd'hui. Il n'est pas étonnant de voir notre ennemi les utiliser.
SAM : Mais quand même, je ne peux m'empêcher de penser, pourquoi n'essayons-nous pas de rentrer chez nous, ou au pays des elfes ?
GAN : Avez-vous oublié la créature qui nous a forcé à venir ici ? Et ce serait bien égoïste de notre part de ne pas aider ces gens alors que nous le pouvons et que notre but est le même.
SAM : Nous avons le même but ?
GAN : Il semblerait que vous ayez repris vos habitudes de hobbit, jeune Sam. Cette créature qui nous empêche de rentrer est certainement sous le contrôle de ce Madara par le biais de je ne sais quel maléfice. Donc tant que Madara n'aura pas ce qu'il veut que nous ayons ou qu'il ne sera pas mort, nous ne pourrons pas quitter ce pays. Et les habitants de ce pays se battent contre Madara. Si il vous est trop dur de réfléchir à la lumière de cet aide-mémoire, alors je ne puis rien pour vous. Sur ce, je dois m'entretenir avec Elrond et Galadriel.
Et il laissa le hobbit à ses pensées
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Dernière édition par Raijin le Jeu 09 Déc 2010, 4:57 pm; édité 9 fois
Inscrit le: 02 Jan 2009 Messages: 283 Localisation: KitKatland
Posté le: Sam 21 Mar 2009, 10:27 am Sujet du message:
Bravo c'est une excellente fiction, elle a réussi a captiver mon attention xD
Continue comme ça, j'ai hâte de lire la suite
_________________
Kaou a écrit:
Ouais mais yoko c'pas pareil. Il veut des kitkat.
Arma a écrit:
- nan: j'était sur Yoko la premiere! barrez vous bande de harpies!
- T'es... T'ES BOOOOOOOOOOOOO ça y est je suis amoureuse de Yoko *papillone des cils*
Inscrit le: 05 Jan 2007 Messages: 308 Localisation: Between heaven and earth
Posté le: Mar 24 Mar 2009, 5:12 pm Sujet du message:
7 : Sombres présages.
Spoil:
La rapide montée en grade des nouveau venus ne tarda pas à se répandre. L'Akatsuki fût donc rapidement au courant que des étrangers, dotés de pouvoirs dépassant ceux de ninjas normaux étaient parmi les ninjas de Konoha, et qu'ils venaient de loin.
Tobi : Il est temps d'agir. Ces nouveaux venus sont ceux qui possèdent des anneaux de pouvoir. Nous devons prendre ces Anneaux.
Kisame : J'ai entendu des rumeurs... Ils seraient presque aussi puissants que les trois premiers sanins. Les défier relèverait du suicide.
Tobi : Défier Kyûbi aussi serait suicidaire, mais un seul de ces anneaux serait une aubaine et nous faciliterai la tâche.
Sasuke : Je suis sûr de pouvoir vaincre Kyûbi, grâce à mes yeux.
Tobi : Mais son réceptacle ne te laisse pas indifférent. Qui plus est, au vu de ses techniques, il vaut mieux ne pas rater son coup, tu n'as pas autant de corps que Pain-sama.
Pain : Cesse tes moqueries, si tu ne veux pas avoir à m'affronter.
Tobi : J'en tremble autant que la dernière fois.
Suigetsu : Il va falloir envoyer des équipes puissantes sur chacun de ces types. On garde des équipes de 2 ou on fait une petite entorse à la règle ?
Pain : Nous allons nous répartir en équipe de quatre. Tobi, Kisame, Itachi et Kakuzu vont attaquer la dénommée Galadriel. Suigetsu, Karin, Juugo et Sasuke allez vaincre le dénommé Gandalf. Konan et Pain veilleront à l'équilibre d'Anima. Rompez.
La pluie ne cessait pas sur Konoha. L'équipe de Gandalf rentrait d'une mission d'espionnage couronnée de succès, au cours de laquelle ils avaient appris qu'Akatsuki s'apprêtait à reprendre la chasse, et que lui, Galadriel et Elrond étaient certainement leur première cible. Le Hokage leur demanda de venir faire un rapport dans son bureau. C'était la première fois que Gandalf y entrait, et il fût surpris d'y voir régner un tel désordre.
Il commença son rapport en fumant le peu d'herbe de Longoulet qui lui restait de son départ des Havres et en regardant les piles d'affaires entreposées d'un œil inquiet, se demandant quand elles allaient tomber. Il était en train de décrire la manière avec laquelle Elrond avait neutralisé un garde lorsque son regard tomba sur une étrange sphère. Il manqua de s'étouffer lorsqu'il reconnut l'objet.
GAN : Mais, c'est un palantir que vous avez ici ! Une pierre de vision !
SHI : Vous savez comment cela fonctionne ? s'étonna Shikamaru.
GAN : Évidemment ! Et pourquoi envoyez-vous vos hommes espionner quand vous pouvez voir vous même ce qui vous intéresse ?
SHI : Nous ne savons pas comment utiliser de cet objet. Le troisième hokage avait coutume de l'utiliser pour voir au loin, ce qui lui à toujours donné un grand avantage dans le jeu des alliances.
Gandalf prit le palantir, qui commença à rayonner lorsqu'il concentra son esprit dessus. Il se concentra sur le lieu où sa mission l'avait mené. Là, des ninjas usaient d'animaux pour envoyer des messages. Gandalf suivit l'oiseau.
Shikamaru voyait bien ce que montrait le palantir, et s'étonnait que personne ne lui en ai jamais rien dit.
Puis une autre présence s'éveilla. Elle aussi regardait l'oiseau. Elle prit conscience de Gandalf, et Gandalf la fixa. Il vit alors un œil, mais pas tel que celui de Barad-dûr, un œil doté de sharingans. Son regard fût happé, et il comprit alors qu'il était prisonnier d'un sort.
Il se sentait attaché à un chevalet, et la lune éclairait le monde d'une lumière rouge sang. Un être vêtu d'une robe noire aux nuages rouges apparut devant lui. il portait un masque qui ne laissait voir qu'un seul de ses yeux.
TOB : Cette dimension est en mon contrôle. Tu es à ma merci pour soixante-douze heures.
L'homme s'approcha lentement avec une arme au poing, et l'enfonça entre les côtes du magicien.
Puis, subitement, la vision passa. Shikamaru avait fait tomber le palantir de la main de Gandalf.
SHI : Il vaut mieux éviter de regarder un sharingan, ces temps-ci.
GAN : Que s'est-il passé.
SHI : Je ne connait de cette technique que ce que Kakashi-senseï m'en a raconté. Il s'agit d'une dimension entièrement sous le contrôle du sharingan. Il aurait donc pu vous y faire subir tout ce qu'il voulait. Mais j'ai agi à temps, et il n'a pas eu le temps de vous faire trop de mal.
GAN : Il a quand même eu le temps de me percer les côtes, dit-il en palpant son côté.
SHI : Lorsque vous êtes tombé sous son emprise, la boule était presque tombée de votre main. Le temps dans cette dimension est différent.
GAN : Il y a pire de toute façon, il sait que je suis ici, et il n'avait pas l'air amical. Je redoute un tel pouvoir. Il m'est arrivé de me battre en aveugle, mais jamais encore ne m'a-t'il fallu me priver de la vue pour pouvoir combattre.
SHI : Allez voir Kakashi-senseï et Gaï-senseï, et demandez-leur de vous renseigner sur le sharingan. Ils savent comment s'y prendre.
Le soir tombait sur la frontière de Konoha. La pluie battante empêchait les gardes du poste de voir quoi que ce soit, mais il s'agissait du seul passage dans ce milieu hostile. Raidô s'approcha du reste de son équipe et dit dans un murmure :
RAI : Il y a quatre hommes qui rôdent aux alentours. Restez sur vos gardes, on ne.....
Mais au même moment, un éclair gigantesque illumina le ciel, et une masse de filaments noirs emplit le poste tandis qu'une forme vaguement humaine se tenait dans l'encadrement de la porte. Un voix rocailleuse emplit leurs oreilles :
KAK : J'emprunte vos cœurs. Vous permettez ?
Le lendemain, à Konoha :
Sakura : Quelles sont les nouvelles du poste de Raidô ?
Messager : Je ne sais pas. Ils envoient un pigeon tous les jours pour donner des nouvelles, mais rien n'est parvenu aujourd'hui.
SAK : Ils ont sûrement des problèmes. Il faut dépêcher une équipe.
KAK : Ne te précipites pas. L'équipe de Raidô est suffisamment compétente pour faire face à tous les problèmes. Je ne vois qu'une chose qui puisse les vaincre : un groupe de l'Akatsuki. La dernière fois, cela à mené à une attaque directe et violente contre le village. Il vaut mieux éviter de disperser nos ninjas.....
Gaï : Surtout avec les dernières nouvelles. Je viens juste de rentrer de mission, un peu plus à l'ouest du poste de Raidô, j'en suis parti il y a deux jour. Nous étions sous une pluie battante, quand nous avons aperçu l'ennemi. Il y avait Sasuke parmi eux, et les ninjas qu'il a tiré du repaire d'Orochimaru. Nous n'avons même pas tenté d'engager le combat. Neji à regardé dans la mauvaise direction, et il a croisé le regard de Sasuke. Il est encore inconscient, et Elrond fait tout son possible pour le guérir. Nous avons dû courir aussi vite que possible pour ne pas nous faire rattraper, en portant Neji et Tenten pour aller plus vite.
Naruto : Il faut prévenir Shikamaru tout de suite.
Gaï : Il est déjà au courant. Il dit que le groupe qui à tué Raidô arrivera demain matin vers six heures, et le groupe de Sasuke dans l'après-midi.
NAR : Mais comment peut-il savoir ?
Gaï : Il a fait fonctionner la boule de cristal du troisième avec l'aide de Gandalf.
KAK : Nous devons préparer les défenses au plus vite.
8 : Grand assaut.
Spoil:
Les civils furent tous évacués de bonne heure ce matin. Sam et Frodon étaient autorisés à se battre, et ils avaient sortis leurs épées, prêts à se battre, mais ils se sentaient complètement déplacés au milieu de tous ce ninjas sur-entraînés.
Malgré ses protestations, Naruto ne fût pas autorisé à se joindre aux combattants, et il ne renonça que lorsque Shikamaru lui fît comprendre qu'il y avait anguille sous roche :
SHI : Réfléchis un peu. Ils viennent à huit, pour tuer trois ninjas, alors que certains d'entre-eux sont capables d'anéantir un village complet. A mon avis, ils viennent te prendre aussi.
NAR : Alors il faut que je me batte, sinon ils ne partiront pas.
SHI : Oui, tu dois te battre, mais quand ils seront épuisés, sinon, même avec Kyûbi, tu ne pourrais pas vaincre. Et c'est pour ça qu'Elrond, Gandalf et Galadriel sont en première ligne, pour attirer l'attention de l'ennemi.
Il escortait donc, avec sa femme, Hinata, les étudiants de l'académie. Gandalf, Galadriel et Elrond avait pris place en première ligne, l'arme au poing, bien qu'ils n'aient jamais eu autant d'appréhension avant une bataille.
Gandalf pensait, : Que faire ? Ils ont trois possesseurs du sharingan, et deux arrivent dans ce groupe. J'espère que Galadriel nous aidera, elle a dit qu'elle avait peut être une solution.
Et en la regardant, il la vit fébrile, mais c'était sans doute parce qu'elle ne s'était jamais battue face à des milliers d'orques en terre du milieu. Lui, par contre, savait qu'elle n'avait rien à craindre si elle gardait sa lucidité.
Bien qu'ils furent les trois seuls visibles, une trentaine d'anbu et de jounins se tenaient près à attaquer lorsque l'ennemi se présenterai.
Puis un morceau de la palissade du village s'effondra à une centaine de mètres sur leur droite.
Il s'y dirigèrent. Le bois avait été déchiré par une gigantesque épée, et un énorme flot destructeur se répandait par la brèche, sous cette pluie, toujours battante. Un homme presque plus proche du requin que de l'humain se glissa dans le village en restant sous l'eau.
Mais Elrond n'était pas naïf, et il cria :
ELR : Prenez-garde ! Ils vont entrer en d'autres endroits.
Quelques instants plus tard, alors que l'homme poisson sortait de l'eau, un autre pan de la palissade tombait, pour laisser apparaître un ninja massif. Il semblait avoir été recousu en de nombreux endroits, et les fils des coutures dépassaient encore.
KAK : Kakuzu est donc bel et bien vivant. Souvenez-vous, c'est un adversaire terrifiant.
Mais le premier des soucis était de vaincre Kisame. Il semblait visiblement vouloir attaquer Galadriel, mais Elrond s'interposait à chaque fois, et il déviait les vagues avec son Kaiten, pendant que Galadriel préparait de puissantes techniques.
Le dénommé Kakuzu contourna aisément le mur de défenseurs, et approcha l'elfe de dos. Kakashi comprit alors ce que Kakuzu voulait : il voulait le cœur de Galadriel, car il pourrait non seulement user de tous les éléments sans effort, mais aussi les mélanger, ce qui le rendrait infiniment plus dangereux.
Mais il ne put que la prévenir, car au même instant, derrière lui, apparut un autre ninja, bien plus puissant : Tobi.
Et Gandalf, qui regardait la scène avec appréhension, aperçut le dernier membre du groupe entrer discrètement dans le village. Il partit défier Itachi.
KIS : Alors, tu es donc mon ennemi ? Tu ressemble à un homme efféminé. Tu ne fais pas le poids face à un des bretteurs de Kiri.
ELR : J'ai abattu plus d'orques que tu n'imagines. Et j'ai affronté des démons autrement plus puissants que toi.
Comme toute réponse, Kisame utilisa la technique de la grande cataracte. Ce fût inutile, car le kaiten d'Elrond lui assurait une défense parfaite, et proportionnellement moins coûteuse en chakra. La seule solution pour Kisame était le corps à corps.
Il chargea avec le Samehada. Il devait éviter de se mettre à portée de bras, et son épée lui donnait un net avantage, bien qu'il lui fût user de beaucoup d'énergie pour la manier suffisamment vite pour parer les coups de son adversaire.
Au début du combat, il faisait jeu égal avec Elrond, mais celui-ci augmentait progressivement sa vitesse, et il prenait petit à petit l'avantage, touchant une par une les cavité de chakra de son adversaire. Kisame n'était pas encore assez atteint pour ne plus utiliser de jutsus.
Il fit un grand bond en arrière, et :
KIS : Suiton, le raz-de-marée.
Elrond n'était pas encore remis de son enchaînement, et il n'aurait jamais eu le temps de préparer un kaiten dans ces conditions. Il fût pris dans la vague, et projeté sur une maison, mais il se releva aussitôt, bien qu'il vit de nombreuses étoiles voiler son champ de vision.
Remarquant ce trouble, Kisame revint à la charge, mais pas assez vite pour prendre son ennemi de court. Et après quelques coups, il lui devint évident que son adversaire avait déjà récupéré.
Cet adversaire était fabuleusement doué. Il l'avait vu appliquer sa main sur l'arrière de sa tête, et il avait vu une lueur verte sortir de sa main. Il avait réussi un jutsu de soin en aussi peu de temps et en étant étourdi. Mais Kisame était un combattant accompli, et il n'était pas très enclin à se laisser tuer aussi facilement.
Il remarqua que son adversaire n'employait plus le Kaiten pour parer son épée, et il se douta qu'il connaissait les propriétés de cette dernière, mais peu lui importait. Il donna un brusque coup d'estoc, et repoussa son
adversaire, puis il enchaîna d'un puissant coup à l'épaule qui déchira la chair de l'elfe, mais ce mouvement avait laissé tout un côté sans défense, et Kisame sentit des doigts tamponner sa tempe, puis une douleur insupportable, et enfin, la mort.
Elrond ne pouvait plus combattre. Sa blessure était trop grave : près de la moitié de l'épaule lui avait été enlevée, et il devait lutter pour rester conscient. La douleur l'empêchait de se concentrer sur une technique quelconque. Il commença à s'approcher de l'hôpital aussi vite que possible.
Galadriel, pour sa part, avait trouvé un adversaire qui était à la fois proche et lointain d'elle. Comme elle, il maîtrisait toutes les affinités, et il était très ancien pour les siens. Mais lui, avait passé sa vie à combattre, alors qu'elle avait toujours œuvré pour maintenir les bois de la Lorien dans une beauté permanente.
Kakuzu : Alors c'est tout ce que m'envoie Konoha ? Un seul cœur ? La dernière fois, ils étaient plus nombreux. Tu n'as pas l'air de savoir te battre. Tu n'as aucune chance.
GAL : J'ai beau ne pas aimer me battre, j'ai plus vu de guerre et d'années sombres que toi. J'ai toujours souhaité la paix et la beauté, mais sur toutes les terres, la beauté m'a été enlevée. Maintenant, le chemin vers la beauté passe par le combat. Je me battrai de toutes mes forces.
Elle avait commencé le combat en usant de la glace pour se munir d'une armure légère mais efficace, puis elle s'était modelé une lame au tranchant redoutable.
Elle enchaîna sur des affinités, tout en se rapprochant du lieu où Gandalf combattait, car elle avait trouvé un moyen de combattre le sharingan. La quantité de chakra qu'elle possédait, couplée à la réserve qu'était l'Anneau lui permettait d'user des techniques les plus puissantes, ou les plus polyvalentes, mais elle s'étonnait de voir son adversaire faire jeu égal dans ce domaine.
Elle avait pris un cœur à son adversaire grâce à un coup droit au cœur. Mais il restait encore quatre cœurs à détruire. Les anbus n'approchaient pas. Tout d'abord, il y avait la crainte de gêner les mouvements de leur allié, et puis aussi la peur d'être pris dans les jutsus démesurés des combattants. Galadriel avait enfin atteint l'endroit où Gandalf s'opposait à Itachi.
GAL : Hyoton, les miroirs de glace.
En un instant, des dizaines de miroirs se placèrent entre Gandalf et son adversaire, mais les miroirs étaient tournés de manière à ce que l'Uchiwa ne puisse pas avoir son adversaire en visuel, et ils étaient fait de manière à ne refléter que dans un sens. Gandalf pouvait donc voir son adversaire, alors que celui-ci restait aveugle à ses mouvements.
Mais cet instant passé dans un autre combat aurait pu lui être fatal. Elle sentit des filaments s'enrouler autour de son bras gauche, et d'autres lui enlever son armure. Puis quelque chose commença à s'enfoncer vers son cœur. Elle composa le plus vite possible les mudras de foudre, et un puissant courant électrique remonta les filaments, que Kakuzu sectionna pour éviter l'attaque.
Kakuzu : Tu es coriace, mais tu ne peux pas me battre, tu es trop tendre avec tes ennemis.
GAL : Trop tendre ? Tu n'aurais jamais dû dire ça.
Le combat changea soudainement d'atmosphère. L'ambiance glacée et prudente laissa la place à un air brûlant et un combat sauvage.
GAL : Yonton, le flot de feu.
Kakuzu n'avait été confronté à un utilisateur de la lave qu'à une seule reprise, et il avait failli mourir, car de telles techniques dépassaient de loin les affinités habituelles, elles restaient des dangers constants pour les combattants. Puis tout aussi subitement :
GAL : Mokuton.
Elle dirigea le bois sur la lave pour l'enflammer, et commença à encercler on adversaire, puis elle l'enferma sous un dôme de bois incandescent.
Kakuzu : Raiton, l'obscurité factice.
Une partie du dôme vola en éclat. Mais Galadriel s'y attendait, et lorsqu'il bondit loin du cercle,
GAL : Hyoton, le mur de piques.
Un mur hérissé de piques apparut à quelques mètres à peine de Kakuzu, et il s'empala dessus en le fracassant.
A peine avait-il eu le temps de reprendre ses esprits, qu'un jet de lave le percuta dans le dos son corps commençait à brûler, et il ne lui restait plus que deux cœurs. Il se retourna.
Son dernier cœur brûlait déjà, il allait mourir, après tant d'années. Mais il lui restait une dernière chose à faire avant de rendre son dernier souffle.
Kakuzu : Je t'emporte dans ma tombe. Doton, le boulet explosif.
Galadriel eu tout juste le temps d'ériger un mur de glace épaisse, mais le boulet explosa devant le mur avec une force telle que la glace vola en éclat.
Galadriel prit conscience d'une grande douleur glacée dans son corps, et que ce sang qui jaillissait devant ses yeux était certainement le sien. Des morceaux de glace s'étaient logés dans sa chair. Elle s'effondra.
Gandalf avait commencé son combat avec une prudence extrême. Il avait gardé les yeux rivés sur le cou de son adversaire, et il usait de ses techniques pour réduire le champ de vision de son adversaire.
Malgré tout, il était en difficulté. Itachi exécutait ses techniques à une vitesse incroyable, et sa défense ne présentait aucune faille. L'aide de Galadriel fût la bienvenue, car il pût alors se permettre de faire porter tout son pouvoir sur l'attaque.
Il créa un chien de foudre qu'il envoya à l'attaque. Et il remarqua une chose étrange : Son adversaire mit beaucoup de temps à le remarquer, bien qu'il eût jailli dans son champ de vision.
Il se risqua à regarder par dessus un miroir, et il croisa le regard d'Itachi. Il fût alors stupéfait de reconnaître tous les syndromes de la cécité. Son adversaire se battait en aveugle ! Pourtant, il usait de techniques liées à ses pupilles. Comment était-ce possible ? Peut-être, pensa-t'il, que bien qu'aveugle, il conservait ses prodigieuses techniques, mais qu'il était
impossible pour lui de les diriger par la vue.
Il était donc capable de repérer ses ennemis par un autre moyen. Mais lequel ? Gandalf était sûr que la victoire résidait dans ce secret. Il se déplaça le plus discrètement possible, et lança un éclair dans la direction de son adversaire.
Il ne commença à réagir qu'après un certain point. Il fixa alors Gandalf. Ce dernier ne pourrait pas fuir sans faire de bruit. Il composa les mudras du feu.
GAN : Katon, le feu de Smaug.
Et un véritable torrent de flammes courut vers Itachi. Ce dernier avait repéré Gandalf, et il murmura : "Amaterasu".
Jamais Gandalf n'aurait eu à craindre le courroux du feu en portant Narya, pourtant, il sentait que ce feu allait détruire une bonne partie du village si on ne l'arrêtait pas.
GAN : Du feu maudit, n'est-ce pas ? maugérea-t'il. Puis il leva son bâton et cria : Naur an edraith ammen ! Naur dan i ngaurhoth !
Et le feu disparut.
GAN : J'ai affronté des maléfices plus terrifiants encore. Viens, créature immonde.
Puis présentant le danger, il affirma sa poigne sur Glamdring, et se lança à l'assaut de son adversaire. Ce fût une grande erreur, car son adversaire disposait d'une autre arme cachée dans ses yeux.
Le magicien se heurta à une barrière invisible et retomba lourdement. L'étrange créature qui se dressait entre lui et Itachi semblait faite d'énergie pure, mais possédait des armes aux effets bien réels.
Il connaissait la formule pour dissiper ce genre de sort, mais l'épreuve était ardue, et il fallait briser la volonté de l'autre. Cela n'aurait pas été dur pour Gandalf, si il n'avait pas eu à regarder son adversaire dans les yeux pour y parvenir.
Au moment même où il croisa le regard d'Itachi, il se retrouva dans cette étrange dimension baignée d'une lumière rouge. Il était face à Itachi, libre de ses mouvements.
GAN : Allons bon, ce monde te déplaît tant que cela ? Ce n'est pas en te berçant d'illusions que la réalité changera. Et à ton réveil, tu n'éprouveras qu'une grande déception, qui te feras plonger dans le désespoir. Si tu veux faire quelque chose de bon, il serait grand temps de t'employer à me le dire. Quel est ton but ?
ITA : Je n'ai aucun autre but que le combat. Madara-sama à éclairé ma voie et m'a montré mon destin.
GAN ; Il t'a surtout ramolli le cerveau à mon avis. Je sais tout de ton histoire et des tourments qui ont pavés ta vie. Tu es dans l'erreur. C'est...
ITA : Le combat est la seule chose qui résiste au temps.
GAN : Je vois, il est inutile de discuter. Bien que ce ne soit pas ta faute, tu es tombé dans les ténèbres. Je dois te vaincre.
ITA : Je ne peux pas mourir. Pas sans un sacrifice.
GAN : Les seules créatures qui emportent leur adversaires dans la tombe sont les balrogs, et j'y ai survécu _plus ou moins. Vous ne me faites pas peur.
Sa voix gagnait en puissance, et il commençait à prendre le contrôle de cette dimension à son propriétaire.
Une nuée de corbeaux, surgis de nulle part, assaillirent l'istari. Mais des flammes jaillirent du magicien pour disperser les volatiles.
GAN : La dernière personne qui m'a envoyé des corbeaux l'a chèrement payé.
Puis le sol commença à prendre la forme d'un grand cheval, qui se rua sur Itachi. Un katana apparut dans sa main, et il décapita l'équidé d'un geste fluide.
Mais à peine le corps avait-il touché le sol qu'un puissant rugissement se fit entendre. Gandalf avait usé toute son énergie pour modeler une réplique miniature de Smaug, entièrement contrôlée par son esprit.
Il partit lui-même à la charge, Glamdring au poing. Puis il se retrouva à nouveau dans le monde réel.
ITA : Vous êtes très fort. Vous avez réussi à vaincre mon emprise sur ce monde, et à réprimer Susanoo. Mais vous ne me vaincrez pas.
Et il disparut grâce à une technique de transmutation.
Sam et Frodon avaient beau avoir demandé (et obtenu) la permission de se battre auprès de leurs amis, et ils ne pouvaient s'empêcher de constater à quel point ils étaient insignifiants et dénudés de tout courage.
Ils avaient vus Elrond s'interposer entre Kisame et Galadriel, laquelle se battait de toute ses forces contre Kakuzu. Gandalf, pour sa part, prévoyait la meilleure façon de vaincre Itachi.
Il restait bien Tobi, que Kakashi affrontait, mais il s'agissait d'un adversaire redoutable, et les hobbits n'osaient pas approcher des combattants par peur d'être pris dans une technique mal maîtrisée.
Cependant, Sam avait murmuré à Frodon :
SAM : Maître, ça ne vous rappelle pas la guerre de l'Anneau ? Je m'souviens qu'on avait l'air ridicule au milieu de toute ces belles gens, mais on a fait notre part avec nos petites mains, et ça à été suffisant pour que leurs grands plans se réalisent.
FRO : Mais que veux-tu que nous fassions, Sam. Il n'y a aucun acte à notre portée, ici.
Sam : C'est pas si sûr. Si on arrivait à en déséquilibrer un, on pourrait peut être permettre aux nôtres de prendre l'avantage, non ?
Ils portèrent leur attention sur les différents combats. Kisame envoyait une vague gigantesque sur Elrond. Ils abandonnèrent l'idée de l'aider.
Galadriel venait de cracher un flot de lave. Ils n'essayèrent même pas de s'approcher.
Gandalf était enveloppé de flammes noires. La perspective d'être rôti leur fît passer l'envie de s'approcher.
Puis ils regardèrent le combat entre Kakashi et Tobi. Les deux combattants étaient parfaitement immobiles depuis quelques secondes, mais à mi-chemin entre les deux ninjas, des espèces de flammes noires tentaient de s'échapper d'un point qui semblait les attirer.
FRO : Sam, il faut faire quelque chose, il essaie de le brûler.
SAM : Je sais, Maître ! Si on se concentre bien, on peut faire comme ces drôles de zones traîtres qu'on trouve dans les marais.
FRO : Des sables mouvants ?
SAM : Oui, j'ai idée que ça pourrait le déstabiliser un peu, et même l'immobiliser.
La surprise sembla totale pour Tobi, qui n'avait jamais imaginé que des ninjas aussi insignifiants puissent user de ninjutsu et le mettre en difficulté. Mais il n'était pas encore mort.
TOB : Bon, et bien c'est un échec total. Pain va encore me tirer les oreilles. Au revoir.
Et il commença à disparaître, mais Kakashi avait encore un atout dans sa manche.
KAK : Pas cette fois.
Il activa son mangekyou sharingan, et l'utilisa pour expédier une flamme puissante dans une autre dimension. Tobi surgit aussitôt. Sa robe était fumante, et même roussie en plusieurs endroits.
TOB : Alors tu est finalement parvenu à trouver une faille. Cet assaut aura servi à quelque chose. Et avant que Kakashi n'aie pu rassembler assez chakra, il disparut à nouveau.
L'assaut était contré.
9 : Menace sur le Gondor.
Spoil:
Globalement, Frodon avait toujours considéré Galadriel et Elrond comme des êtres certes fragiles, mais aussi hors d'atteinte pour les simples mortels. Les voir ainsi, allongés sur un lit avec le visage pâle de ceux qui vont mourir l'avait poussé à revoir son jugement.
Elrond avait perdu beaucoup de sang, et malgré l'aide rapide que lui avait donné Legolas pour aller à l'hôpital, son sort n'en restait pas moins incertain.
Galadriel n'avait pas beaucoup de chances de survivre : un morceau de glace s'était planté près de son cœur, et plusieurs veines avaient été entaillées. Sans l'intervention immédiate de Gimli, elle aurait déjà succombé, car Gimli lui même fût surpris de la vitesse à laquelle il était allé pour l'emmener à l'hôpital. Depuis, il restait à son chevet, la mine aussi grise qu'Elrond.
Il ne comprenait pas l'utilité de tout l'appareillage qui surveillait la santé des blessés et il avait fait savoir aux médecins que cela n'aiderait pas à soigner la Dame, mais il avait fini par admettre que c'était nécessaire, et il n'avait pas prononcé un mot depuis.
Une seule bonne nouvelle était venue les réconforter : la deuxième vague d'assaillants avait fait demi-tour après que Tobi les ait interceptés. Mais tard dans la soirée, une nouvelle bien pire leur parvint.
GAN : Nous devons partir immédiatement en mission. L'heure est grave. Grâce au palantir, j'ai eu vent des projets de l'ennemi. Il veut accroître sa puissance avant de nous défier à nouveau.
SAM : Qu'y a-t'il de nouveau à cela maître Gandalf ?
GAN : J'ai compris ce qu'ils veulent, mais je ne sais comment ils en ont eu vent. Ce Madara souhaite partir pour la terre du milieu pour dérober Anduril et l'anneau de Barahir. Il sera là-bas dans peu de temps.
FRO : Mais il nous a fallu des semaines pour arriver ici, comment peut-il faire ?
KAK : Il utilise son sharingan pour se téléporter. Nous allons faire la même chose. Gandalf va m'accompagner avec Naruto et Hinata, mais nous aurions besoin d'un cinquième membre. Qui est partant ?
GIM : Je reste ici, jusqu'à ce que la Dame soit guérie.
LEG : Je reste auprès de mon ami et du Seigneur Elrond.
FRO : Je.... Je vais rester ici. Je ne sais pas ce que je pourrais faire là-bas.
SAM : Avec votre autorisation, maître Gandalf, je voudrais bien venir. J'ai souvent pensé à Grand-pas depuis que nous sommes partis.
GAN : Bien, vous viendrez avec nous. Tobi part avec Sasuke et Itachi. Le danger est grand, et vous devrez rester sur vos gardes.
SHI : Bonne chance, et n'oubliez pas que votre priorité est de rester en vie.
Dès qu'Hinata et Naruto les eurent rejoints, ils partirent pour la cité de Minas Tirith. Naruto n'était pas à l'aise dans son nouveau costume (car son accoutrement habituel les aurait fait remarquer), mais il ne parlait pas, car tout turbulent qu'il soit (malgré les années passées à maîtriser l'art sennin), la cité qu'il voyait resplendissait de puissance, de calme et de beauté.
Il resta dix minutes bouche bée à contempler les rayons du soleil couchant empourprer la cime de la tour blanche.
GAN : Cette cité mérite vraiment son ancien nom "Minas Anor", la tour du soleil. Allons, le temps presse.
HIN : Kakashi-senseï, vous allez bien ?
KAK : Un peu épuisé, mais ça va.
GAN : Vous devriez enlever ce bandeau et ce masque, il font étranges dans cette cité.
KAK : Seulement le bandeau. Je garde le masque. Cet Aragorn se trouve tout en haut, je suppose ?
GAN : En effet. Allons, entrons avant que les portes ne soient fermées.
Et ils passèrent sous la porte récemment reconstruite de la cité.
NAR : Gandalf-sama, cette ville porte encore les traces de combats. C'est un endroit sûr ?
GAN : Bien plus que Konoha. Ces traces ont plus d'un an, et bien que la reconstruction aille vite, la cité est grande, et les dommages encore plus.
NAR : Quel ninjutsu peut faire autant de dégâts ? A moins que ce ne soit un bijû.
GAN : Un ninjutsu ? Non, ce fût une armée de soixante mille orques qui à infligé ces dégâts au Gondor.
NAR : Soixante... mille ? dit-il ébahi.
GAN : Nous arrivons bientôt au dernier cercle, et évitez de brailler autant, ce n'est pas courant en ce lieu. De plus, le seigneur Aragorn pourrait se vexer si vous ne respectiez pas un minimum de politesse et de bienséance, ce qui n'est pas votre fort il me semble.
NAR : Mais c'est un de vos amis. Il le prendra vraiment mal si on parle comme d'habitude ?
GAN : Le seigneur Aragorn est d'une trempe ferme bien que généreuse, mais il n'a pas reçu votre éducation. Il roi du plus puissant royaume de la terre du milieu. C'est un titre bien plus important que hokage.
Ils parvinrent enfin à la cour ou poussait joyeusement l'arbre blanc.
Faramir : Gandalf ? Il s'agit assurément d'une surprise. Je vous croyais parti pour Eressëa. Que faites vous donc ici ?
GAN : Hélas le temps nous manque pour les explications. Je dois voir le roi de toute urgence.
FAR : Le seigneur Aragorn est parti pour l'Isengard il y a une semaine. Il s'y passe des choses étranges : il ne peut plus regarder l'endroit grâce à son palantir car une présence maligne s'y est insinuée et le défie constamment. La Dame Arwen est partie avec lui ainsi que maître Pippin et monsieur Meriadoc. J'assure le commandent en son absence.
GAN : Nous ne pouvons repartir ce soir, car maître Kakashi est assez fatigué. Pouvez-vous nous héberger ? Nous vous raconterons toute l'histoire depuis notre départ _si nous en avons le temps.
FAR : Suivez-moi.
Ils passèrent une bonne partie de la nuit à discuter. Faramir s'étonnait de ces nouvelles terres, et encore plus de la présence d'au moins deux palantirs là-bas.
FAR : Il y a quelque chose d'étrange à l'œuvre. Et ces "ninjas" ont eu connaissance de l'existence d'Anduril et des Anneaux. Les palantir doivent être ceux d'Osgiliath et peut-être d'Amon Sûl. Mais leurs desseins pourraient être néfastes s'ils étaient menés à bien. Une telle puissance dépasserait de loin celle de Sauron.
GAN : Oui, les balrogs sont peu de choses à côté des bijûs _au moins ceux à quatre queues ou plus. Mais ce n'est pas ce qui m'inquiète le plus. Ces membres de l'Akatsuki ont eux aussi un Anneau chacun. Et l'aura de ces anneaux est celle des neufs.
FAR : Mais les nazgûls ont été détruits.
KAK : Ils n'avaient pas ces anneaux au début. Cela fait moins d'un an qu'ils ont ceux qu'ils portent.
GAN : Ce qui signifie qu'il y a eu quelque tractation secrète entre le Mordor et les ninjas.
Le lendemain, ils partirent à la première heure pour le clos d'Orthanc. Gandalf les avait mis en garde :
GAN : N'abîmez surtout pas les arbres ! Ils pourraient vouloir se venger.
NAR : Heiiiiiin ? Mais, ce sont des arbres. Comment pourraient-ils.....?
GAN : Certains sont des huorns, et d'autres des ents. Et ceux-ci sont terrifiants lorsqu'on les énerve. Donc oubliez toute idée de feu, de substitution, ou d'armes lancées à tort et à travers.
Orthanc s'élevait toujours au milieu d'une prairie magnifique. L'ensemble donnait l'impression d'un gigantesque verger. Un lointain "Houm Hom !" les fît se retourner.
Ce fût la première rencontre de Naruto avec les ents. Le premier mot qui lui vint à l'esprit fût "biscornu", mais Sylvebarbe était loin d'être le plus biscornu des ents. Il ne semblait qu'à moitié surpris de croiser Gandalf.
SYL : Jeune maître Gandalf, je me demandais quand nous nous rencontrerions à nouveau.
GAN : Dois-je en déduire qu'il y a un problème ?
SYL : Hum ? Oui, en effet. Cela remonte à il y a sept jours environ. Vifsorbier est venu en grande hâte, encore plus qu'il ne l'est d'accoutumée. Il disait qu'un bùrarum morimaitesincahonda, houm ! lui avait volé les clés d'Orthanc.
NAR : Un quoi ?
Il regarda le jeune ninja avec étonnement.
SYL : Vous voyagez en étrange compagnie jeune maître Gandalf. Mais pour en revenir à cette créature, je ne sais quel nom vous leur donnez, car je n'avais jamais vu de telles créature dans ma forêt, mais j'en avais déjà rencontré auparavant. C'était un de ces _houm !_ mains-griffue-ailes-d'ombre-yeux-mauvais-crinière-de-feu-lame-sombre-fouet-brûlant-destructeur-aux-souffle-brûlant.
Le regard de Gandalf se perdit dans ses souvenirs. Puis il dit.
GAN : Un balrog ? Il reste un balrog, et il est ici ?
SYL : Peut-être bien, si c'est le nom que vous leur donnez.
NAR : Faudrait savoir, on n'a pas tout notre temps. C'est un balrog ou non ? Et puis c'est quoi un balrog ?
SYL : Ne soyez pas si hâtif, jeune pousse. Je ne saurai dire s'il s'agit d'un balrog car je ne connaît pas de créature portant ce nom. Et pourquoi cherchez-vous à vous dépêcher ? Si le balrog à pris le temps de s'installer à Orthanc alors il ne va pas partir tout de suite.
Avant que Naruto n'aie eu le temps de réagir, Gandalf avait repris la parole.
GAN : Sylvebarbe, le roi est-il ici ? Nous devons le voir de toute urgence.
SYL : Le roi Aragorn est en route pour le clos d'Orthanc. Je l'ai vu venir par ici. Il ne sera là que demain matin.
GAN : Bien. Pourriez-vous nous indiquer où nous pourrions trouver de la nourriture ?
SYL : J'avais préparé des baies pour les hommes qui viennent avec le roi. Vous pourrez en avoir un peu.
Ils passèrent la nuit au creux des arbres, mais ils ne dormirent guère, car Naruto ne cessait de poser des questions.
NAR : Alors, c'est quoi un balrog ?
GAN : Il s'agit d'un puissant démon. Un peu comme celui qui est scellé en toi. Il est à peu près aussi puissant que chacun des trois plus faibles bijûs.
NAR : Il y a des démons ici ? Mais, alors il y a peut être des Jinchurikis ?
GAN : Un balrog ne se laisse pas dompter aussi facilement. Si nos démons sont plus faibles que les vôtres, leur volonté est telle, que leur porteur finirait sans doute par les écouter, puis leur obéirait.
KAK : J'aimerai savoir ce que sont Anduril et l'anneau de Barahir.
GAN : Naruto, vous devriez prendre exemple sur Kakashi, et ne poser que des questions qui importent réellement. Anduril se nommait autrefois Narsil. Il s'agit de l'épée du roi, qui fût brisée lorsqu'Isildur périt face à Sauron. Elle à été reforgée, et est terriblement puissante. Plus que l'épée de Kusanagi que possède Sasuke. Quant à l'Anneau de Barahir, il s'agit d'une espèce de preuve de l'ascendance du roi, mais je ne doute pas qu'il soit possible d'y contenir un bijû.
10 : Les fils de Kyûbi.
Spoil:
La forêt de Fangorn englobait désormais Orthanc, et près d'un kilomètre d'arbres séparait le clos de la lisière de la forêt.
Ce ne fût que lorsque la compagnie du roi sortit à découvert pour rentrer dans le gigantesque clos que les ninjas la virent.
Aussitôt, Gandalf vint à leur rencontre, et malgrès la gravité de la situation, il ne pût s'empêcher de sourire de tout son cœur en voyant l'uniforme noir et argent du Gondor que portait Pippin.
Il regarda ensuite Merry, toujours vêtu du vert et de l'ocre du Rohan, mais il y avait quelque chose d'étrange chez le hobbit. Ce ne fût que lorsqu'il regarda sa monture qu'il comprit, et il partit d'un rire franc et soudain, car Merry montait désormais Grispoil _un don d'Eomer pour ses loyaux services.
Puis il tourna son attention vers le reste de la suite. Aragorn était en tête, bien sur, avec Arwen à ses côtés, et ensuite, venaient près de trente soldats du Gondor, et une quinzaine du Rohan, Eomer en tête.
Aragorn : Gandalf, mon vieil ami, que faites-vous donc là ?
GAN : C'est une longue histoire, et je me dois de la raconter en entier. Nous n'entrerons pas dans Orthanc avant demain, car nous avons beaucoup à dire.
Le récit qui fût fait au roi prit plus de temps que prévu, car Sylvebarbe narra en détail les propos que Vifsorbier lui avait tenu, et il rendit compte de ce qu'il en pensait, et bien qu'il n'eût pas parlé en vieil entique, sa voix se traînait inlassablement au cours de son récit _au point qu'il fallut réveiller les hobbits à plusieurs reprises.
Mais en fin de compte, tout fût dit, et Aragorn prit alors la parole :
ARA : Cela faisait plusieurs lunes que j'avais des doutes. Barad-dûr détruite, je décidai de garder un œil sur les décombres de la tour. Après quelque temps, un personnage étrangement vêtu est venu et à fouillé les ruines. Puis, il a disparu tout simplement, mais je retrouvai sa trace près de la montagne du destin, et je le vis prendre quelque chose sur à chacun des endroits où les montures des nazgûls étaient tombés. Et ils est reparti je ne sais comment.
Eomer : Voilà qui est inquiétant. Rien de ce que possédaient les chevaliers noirs ne pourrait être utilisé à bon usage.
ARA : Mais je crois que je n'entrerai pas en Orthanc. Vous avez parlé de démon, et d'emprisonnement de ces démons, mais le fait que l'on cherche à m'approcher d'un balrog _si il s'agit bien d'un balrog_, et que quelqu'un cherche dans le même temps à prendre le contrôle des démons et de me dérober Anduril et l'anneau.... Cela ressemble à un piège. Ce Madara pourrait très bien apparaître à la fin du combat, lorsque le vainqueur sera affaibli, et prendre tout ce qu'il veut.
KAK : Il y a un moyen de savoir si c'est un balrog. Hinata, peux-tu regarder dans cette tour et décrire ce que tu vois ?
Elle n'avait pas attendu pour regarder dans la tour, et elle dit :
HIN : Il y a quelque chose presque en haut de la tour. Ça ressemble à un humain, mais en quatre fois plus grand. Ça a des ailes noires, comme de l'ombre, et deux armes parcourues par le feu : un fouet et une épée. Et puis, ce chakra..... On dirait celui de Kyûbi.
GAN : Alors un autre balrog à résisté à la bataille de la Colère. Hélas. Mais je suis désormais capable de vaincre une telle créature, et sans tomber du haut de cette tour. Cela dit, je ne serai tranquille que lorsque nos ennemis seront partis. Ils auront certainement mis plus de temps à apprendre où vous êtes, mais ils viendront aussi vite.
ARA : Dites-moi, Gandalf. Avez-vous trouvé l'explication au réveil des anneaux ? Je sens que depuis avant-hier soir, mon anneau se gorge de pouvoir, et un pouvoir étrange.
GAN : Je pense que cela vient des bijûs. Lorsque nous avons été en vue du rivage, nos anneaux sont devenus beaucoup plus lourds. Et plus nous nous sommes approchés de Konoha, plus cela s'est intensifié. Mais l'enchantement elfique de ces anneaux doit nous protéger de la malfaisance de cette énergie.
Au matin, une garde fût établie autour d'Orthanc. Eomer, Aragorn, Arwen, Merry, Pippin et toute la troupe de Konoha entreraient dans la tour pour vaincre le balrog.
Les indications d'Hinata leurs permirent de localiser le balrog, mais celui-ci montait, jusqu'à ce qu'au final, tous se trouvent au sommet de la tour. L'air était assez chaud pour une matinée d'automne, et le balrog était assis contre l'un des prolongement des piliers, saisi par la peur.
L'air devint alors suffocant, oppressant et une aura meurtrière entoura Naruto : trois queues étaient apparues.
NAR : NON ! Kyûbi, reste dans ta cage, gémissait-il en se tenant la tête.
KAK : c'est mauvais, ça. Repli !
Puis la voix terrible et tonnante de Kyûbi emplit l'air.
Kyûbi : Bâtard ! Progéniture indigne ! Comment as-tu osé me laisser affronter Madara et te sauver comme un lâche ! Tu aurais dû te sacrifier pour moi ! Viens ici que je t'étripes ! Je vais te faire hurler de douleur et tu me diras où tout tes frères se sont cachés.
Mais le balrog, bien que terrifié, se résolut à se battre. Il dégaina son épée et maugéra d'antiques malédictions. Naruto freinait toujours Kyûbi, qui ne pouvait toujours pas dépasser les stade de trois queues.
Tant de sages avaient craint le pouvoir des balrogs, mais aucun n'avait jamais entendu parler du démon-renard, car ils auraient alors dit que Glaurung, Smaug, et même Ungoliant n'étaient que des menaces passagères, dont l'empreinte sur ce monde finirait par s'effacer.
Kyûbi était apparu lorsque Morgoth contestait Arda aux autres Valar. Il avait créé une arme terrible, mais tellement fière et puissante qu'il n'avait jamais pu la contrôler comme il l'avait voulu _bien qu'il usât de subterfuges pour lui faire faire ce qu'il voulait qu'il fasse.
Avec le temps, Kyûbi avait engendré ses propres démons : les balrogs. Morgoth avait prétendu qu'il s'agissait d'Istari corrompus, mais il s'agissait en réalité de créatures terriblement puissantes, et surtout hors de contrôle, hormis par la ruse et l'hypnose.
Puis kyûbi avait trouvé un passage vers ce qu'allait devenir Konoha avec ses fils. Et lors d'un combat, il avait été vaincu et scellé. C'était il y a tant d'années. Ses fils vivants étaient alors retournés sur la terre du milieu, et y avaient vécu. Il ne restait que trois balrogs en terre du milieu.
La rage de Kyûbi était telle que l'atmosphère au sommet de la tour devint suffocante. Une boule d'énergie se forma dans la main de Naruto. Le balrog tenta de frapper Kyûbi avec son épée, mais il n'en eut jamais le temps. La sphère s'enfonça dans le ventre du balrog, et une formidable tempête d'énergie se déchaîna au sommet d'Orthanc. Il ne resta rien du balrog.
Le reste du groupe mit plusieurs minutes à revenir. Naruto était assis au milieu de la plate-forme. Il n'était plus entouré du chakra de Kyûbi.
KAK : De retour parmi nous ?
NAR : Ouais.
HIN : Naruto, qu'est-ce qui t'as pris ?
NAR : Vous avez entendu Kyûbi, non ?
GAN : Ainsi donc, voilà l'origine des balrogs..... Et celui qui était là ? Est-il mort ? A-t'il fui ?
NAR : Il est mort.
ARA : Quelle puissance terrifiante. Vous même Gandalf avez failli mourir face à un balrog, et voici qu'il en bat un sans même une égratignure !
NAR : J'ai besoin de me reposer.
Merry : L'herbe du clos est molle comme un lit, il pourrait s'y reposer.
Ils descendirent, mais ils ne prirent pas de repos. Kusanagi luisait de sang, et les hommes du rois gisaient tous, tranchés dans le dos.
TOB : Regardez, mon piège à marché !
ARA : Tu ne m'as pas encore tué.
TOB : Mais ce n'est pas mon intention. C'est sûr, si j'avais pu arriver un peu plus tôt, et que tu sois venu un jour plus tôt, j'aurais essayé, mais ce n'est pas pour toi que j'ai fait ça. C'est pour Kyûbi.
KAK : Je vois. Tu as attiré un balrog ici, et tu t'es arrangé pour que Naruto vienne ici car tu savais que Kyûbi entrerait dans une rage folle. Et comme ça, tu peux utiliser ton sharingan pour fragiliser encore un peu plus le sceau. Puis lorsqu'il n'y aura que Kyûbi, tu le dompteras avec ton sharingan.
TOB : Tu es vraiment intelligent Kakashi-san, tu as tout deviné. Mais je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce que tu récupères aussi rapidement. Tu vas me donner du fil à retordre.
ITA : Je vais récupérer Anduril.
KAK : Gandalf-sama, j'aurais besoin de votre aide.
PIP : Et à trois hobbits en plus d'Eomer, nous vaincrons bien le dernier.
SAM : Ça c'est pas sûr, m'sieur Pippin, il est très fort. A eux trois ils ont vaincu cinquante types bien armé, et vous ne connaissez rien au ninjutsu.
Merry : J'ai quand même eu le roi sorcier d'angmar.
PIP : Et moi un troll lourdement armé de Gorgoroth d'un seul coup.
Eomer avait sorti son épée car il avait senti un danger. Kusanagi fendit l'air, mais Eomer dévia la lame et tenta un coup d'estoc.
La riposte de Sasuke aurait dû l'atteindre, mais Merry montra qu'il avait mérité Grispoil et para le coup. Les caractères de Nùménor étincelèrent lorsque Pippin sortit l'épée de Nùménor de son fourreau.
Sasuke bondit et se plaça sur les branches d'un arbre. Puis il les railla en leur disant :
SAS : A quatre contre un vous n'arrivez pas à m'atteindre, qui aura le courage de m'affronter en seul à seul ?
Il ne s'était pas attendu à ce que l'arbre relève son défi.
Dernière édition par Raijin le Jeu 09 Déc 2010, 5:00 pm; édité 3 fois
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Posté le: Dim 05 Avr 2009, 6:47 pm Sujet du message:
11 : Danger imminent !
Spoil:
L'ent avait presque eu le temps d'attraper la cheville de Sasuke, mais ce dernier pût s'échapper de justesse. Il pointa Kusanagi vers Merry, quand la voix de Tobi lui parvint :
TOB : Sasuke-kun, nous ne sommes pas là pour ça, pas tout de suite au moins. Viens plutôt ici. J'ai besoin d'aide pour notre plan. Toi aussi, Itachi-san.
Les trois Uchiwa se réunirent. Hinata en profita pour essayer de sauver les soldats qui pouvaient l'être.
Elle n'excellait pas en ninjutsu médical, mais elle pourrait sûrement en sauver quelques uns.
Pendant ce temps, Sasuke avait pris un rouleau des mains de Tobi et s'apprêtait à utiliser l'invocation s'y trouvant. Les shurikens envoyés par Sam et Kakashi n'y firent rien, et un gigantesque panache de fumée annonça l'arrivée des invocations.
TOB : Il m'a fallu longtemps pour comprendre comment les invoquer, et encore plus longtemps pour qu'ils acceptent de m'obéir un peu.
Deux balrogs venaient de se matérialiser entre les groupes de combattants. Mais il ne s'agissait pas du balrog qu'ils avaient vu en haut de la tour. Ceux-ci faisaient moins "chétifs" aux yeux de Merry.
MER : Ils ont l'air... Aussi puissant que celui de la Moria.
GAN : Autant que Gothmog. Je crains qu'il ne faille abandonner l'espoir de la victoire.
PIP : Mais tout à l'heure, le combat a vite été fini.
KAK : Sauf, que ceux-ci sont plus coriaces et qu'ils vont être aidés par trois Uchiwa.
SAM : Maître Gandalf, il faudrait partir d'ici, Naruto recommence à.... à se transformer.
KAK : Repli ! Sous les arbres.
Les balrogs avaient regardé Kyûbi tout ce temps. Le plus dur était de dire s'ils étaient furieux contre Madara, ou craintif face à Kyûbi. Malgré tout l'étalage de puissance de Kyûbi, ces deux balrogs réunis n'éprouvaient qu'une légère crainte.
Il s'agissait des deux fils les plus puissants de Kyûbi. Ils avaient échappé à la guerre de la Grande Colère en se cachant dans les Sammath Naur, les forges de Sauron dont ils avaient participé à l'aménagement et qui portaient leur noms : Sammath, et Naur.
Puis ils l'avaient aidé à reconstruire son pouvoir, mais ils n'étaient jamais allés au combat durant la guerre de l'Anneau. Ils brandirent leurs épées, et ils se lancèrent à l'attaque sur un Kyûbi en partie retenu par Naruto.
En réalité, Naruto doutait. Il ne voulait plus se transformer, mais pour contenir Kyûbi, il aurait besoin de vaincre les balrogs (car Kyûbi serait indomptable tant que ses deux fils seraient en vue). Mais pour vaincre les balrogs, il aurait besoin de toute sa mobilité et de ses capacités, ce qu'il ne pourrait avoir en tentant de retenir Kyûbi.
Il se résolut à laisser le contrôle à Kyûbi pendant un certain temps. La sixième queue sortit. De loin, la troupe d'Aragorn observait la métamorphose :
KAK : Sylvebarbe, je ne réponds de rien concernant les arbres. Si nous sortons vivants, ce sera déjà bien.
SAM : Où est Hinata ?
Tous regardèrent alors les hommes du roi qui gisaient près de la tour. Hinata était restée auprès d'eux pour les soigner.
KAK : Nous ne pouvons rien pour elle. Nous devons attendre la fin du combat.
Les trois Uchiwa restaient en retrait pour l'instant. Ils regardaient les balrogs.
Sammath, qui était sensiblement plus grand que Naur s'évertuait à maintenir la gueule de Kyûbi fermée pour qu'il ne puisse pas user de ses attaques de rayon, pendant que Naur tailladait une des pattes du bijû.
Les épées des balrogs ne tranchaient pas à proprement parler, mais ces lames, toutes empreintes de la malice de leur propriétaire blessaient tout ce qui était moins sournois et maléfique qu'elles.
Mais petit à petit, Naruto réalisa qu'il n'avait pas assez de puissance pour se défaire de l'éreinte de Sammath. Une septième queue sortit.
KAK : C'est vraiment mauvais. Il sort les queues beaucoup trop vite.
PIP : Pourquoi ne pas fuir ?
GAN : Si ils mettent la main sur Kyûbi, alors c'est comme si Sauron avait retrouvé son Anneau. Si ils viennent à vaincre Naruto, alors nous devons les empêcher de le prendre.
Kyûbi s'était enfin libéré. Il avait pris de la distance et s'apprêtait à lancer une boule d'énergie sur Naur, lorsque la boule disparut : le sharingan de Tobi l'avait fait disparaitre. Il se rua tous crocs dehors sur Naur, mais le fouet de Sammath s'enroula autour de son cou et le retint dans sa charge.
Malgré sa force, il n'arrivait pas à l'arrêter, et tout arc bouté qu'il fût, les pieds planté dans la terre, il était, petit à petit, traîné par Kyûbi. Il se laissa entraîner et bondit sur Kyûbi. Il lui attrapa deux pattes qu'il fit se rejoindre, et le bijû tomba. Naur en profita pour lui porter un coup d'estoc au ventre.
C'en était trop pour Naruto. Il avait beau ressentir la douleur amoindrie, il ne pouvait lutter face à deux balrogs se battant ensemble. La huitième queue sortit. L'hideuse forme musculeuse du renard s'éleva d'un bond. Il mesurait maintenant deux fois la taille de chacun des balrogs. Il retomba avec fracas.
Il s'engagea au corps à corps avec Sammath, mais avant qu'aucun coup ne soit porté, une question lui vint à l'esprit : d'où leur vient cette puissance ? Il ne doutait pas de leur puissance, mais comment pouvaient-ils résister à sept queues alors qu'il avait pu vaincre un balrog avec "seulement" trois queues ? Il y avait quelque chose d'étrange derrière tout cela.
Ses griffes déchirèrent l'air et un bras de Sammath. Naur bondit derrière lui et frappa de toutes ses forces le dos du bijû. Mais cela ne suffisait pas pour vaincre la bête; et cinq queues s'enroulèrent autour du corps du balrog, le neutralisant. Puis Kyûbi mit toutes ses forces à serrer ses griffes autour du cou de Sammath. Il tenait enfin les deux balrogs à sa merci. Naur s'effondra après deux minute, la nuque brisée.
Mais alors que les griffes commençaient de passer la peau de Sammath, la voix moqueuse de Tobi se fit entendre :
TOB : Kyûbi, tu devrais faire attention, tu risque de le tuer.
La rage du bijû s'intensifia, mais pas son étreinte. Celle-ci diminuait sous le regard impérieux du sharingan. Kyûbi rejeta Sammath au loin, et il prit de la distance. Il forma une boule d'énergie.
TOB : C'est vrai que je ne peux pas toujours les faire disparaître vu que tu as plus de chakra que moi. Mais tu ne vas rien me faire.
La boule partit, mais Tobi invoqua le corps de Naur pour se protéger. Il ne resta rien du cadavre, mais la protection avait été efficace. Profitant de l'affaiblissement temporaire de Kyûbi, Sammath repartit à l'assaut et donna un coup violent sur le crâne du bijû.
Le feu qui entourait le balrog s'intensifia, et il devint noir. Kyûbi eût le temps de s'écarter avant que le feu ne se propage à lui, mais il avait été brûlé. Il prépara une autre boule d'énergie, mais cette fois, il n'eût pas le temps de la lancer.
Sammath plongea sous lui et le projeta en l'air. Puis il brandit son épée vers le ventre du bijû, en attendant qu'il retombe. Les queues se plantèrent dans le sol, maintenant le renard au dessus de son adversaire, et la boule partit.
L'air devint alors si chaud que l'herbe du clos d'Orthanc brûla. Il fallut que Kakashi érige un mur d'eau pour protéger son groupe. Les deux balrogs étaient enfin morts. Kyûbi allait assaillir Tobi, lorsque ce dernier ordonna le repli d'une voix allègre, laissant Kyûbi fulminer.
Naruto reprit petit à petit le contrôle. Il souffrait beaucoup, mais il restait en état de se battre.
ARA : Pourquoi ont-ils fui ?
KAK : Je n'en ai aucune idée. Mais c'est de mauvaise augure.
GAN : J'ai peut-être une idée sur la question. J'ai remarqué que Kyûbi gagnait en puissance, mais encore plus que ce que vous aviez décrit. Il est possible que l'énergie des balrogs soit retourné au bijû vu qu'ils sont ses fils....
Le visage de Kakashi devint blême.
KAK : Alors, c'est vraiment très mauvais. Le sceau qui retient Kyûbi ne peut contenir qu'une quantité limitée d'énergie. Ce qui signifie, si vous avez raison, que le sceau va peut être "éclater".
GAN : Le quatrième hokage était au courant que Kyûbi pouvait recevoir un surplus d'énergie, et vous m'avez dit qu'il y avait pensé.
KAK : En effet, mais il ne pensais certainement pas à ça. Ces balrogs, ils ont dû .....
GAN : Gagner en puissance. Alors, maintenant un apport d'énergie pourrait détruire le sceau ? Et vu qu'ils peuvent dompter Kyûbi si il n'y a que lui, alors ils le vaincront, et en plus, Kyûbi aura retrouvé toute sa puissance.
KAK : Pour un porteur du sharingan, il est aisé de donner ou de prendre un peu d'énergie à Kyûbi.
ARA : Ils ne doivent pas être loin alors. Il faut établir une garde.
12 : Échec !
Spoil:
Hinata avait réussi à sauver quinze hommes, sept du Rohan et huit du Gondor. Elle avait vu la boule d'énergie tuer Sammath et s'était réfugiée dans la tour avec ceux qu'elle avait sauvés. Mais il n'y avait de fait plus aucun espoir pour les autres.
Les tours de gardes furent tenus par les hommes du roi, qui savaient maintenant de quoi ils devaient se méfier. La matinée n'était pas avancée lorsqu'Hinata leur apprit la première mauvaise nouvelle : le chakra qu'émettait Naruto était celui de kyûbi. Puis elle leur annonça la seconde mauvaise nouvelle : Tobi, Itachi et Sasuke allaient attaquer pour faire sortir kyûbi de sa cage, et ils seraient bientôt là.
Aragorn et Eomer ordonnèrent à leurs hommes de se mettre à l'abri avec les chevaux. Ils s'établirent loin de la tour, car le combat y serait plus aisé, et si Kyûbi venait à sortir, il aurait pu faire s'effondrer la tour. Après trente minutes d'attente, ils virent la silhouette de Tobi s'approcher calmement, suivi de Sasuke puis d'Itachi.
Ils s'arrêtèrent à dix mètres de Gandalf, qui s'était légèrement avancé.
TOB : Kyûbi, je suis là !
L'atmosphère devint oppressive, et une queue apparut.
KAK : Madara, arrête ça, tu y passeras aussi.
Naruto bondit soudain à l'attaque, mais Tobi l'évita aisément. Sasuke partit défier Naruto. Pendant ce temps, Gandalf et Kakashi se tenaient devant Tobi, l'empêchant d'attaquer le reste du groupe. Mais Itachi vint par derrière à la rencontre d'Aragorn. Ce dernier se précipita vers la forêt, qu'il atteint avant son adversaire.
C'était sa seule chance, pensait-il, de l'empêcher d'utiliser l'Amaterasu. Plus lentement, Sylvebarbe le suivit.
Lorsqu'ils furent sous les arbres, le combat fit rage. Anduril était une lame exceptionnelle, et celui qui la maniait ne l'était pas moins. Malgré sa vitesse, Itachi peinait.
Il avait trouvé le moyen de contourner sa cécité en s'entourant de chakra. Mais Anduril le perturbait. Cette épée gênait sa concentration si elle était trop proche. Il invoqua Susanoo. Et désormais, c'était Aragorn qui se trouvait en difficulté.
La lame de Totsuka était terrible, et bien qu'Anduril soit de la même trempe, Aragorn ne possédait pas de bouclier semblable à celui de son adversaire.
Mais Susanoo avait commis une erreur : il avait tranché plusieurs arbres, et tous avaient leurs voix propres. Le roi du Gondor était en grande difficulté, jusqu'à ce que Sylvebarbe lui vint en aide en attrapant les deux bras de Susanoo.
Anduril fendit l'air et trancha Susanoo en deux. Itachi s'apprêtait à repartir à l'assaut lorsqu'un "burarùm" retentit, et un énorme pied ligneux l'écrasa. L'edo tensei lui permettait de se reconstituer si il restait une bonne partie de son corps, mais il n'aurait jamais eu le force de s'échapper de sous le pied de l'ent.
Une lueur leur parvint, et pendant un court instant, ils virent un gigantesque renard à neuf queues accumuler son énergie devant lui. Il y eut une forte rafale, même sous les arbres, et lorsqu'ils regardèrent à nouveau le clos, ils virent un paysage de ruines et de désolation.
Kyûbi avait détruit tout le clos avec sa technique. Aragorn pensa alors à tous ses amis restés là-bas.... Comment auraient-ils pu survivre ? Le démon renard se tenait au milieu de la dévastation, mais bientôt, une voix mauvaise et sournoise se fît entendre :
TOB : Bien, Kyûbi, suis-moi maintenant. Tu n'as pas le choix, tu dois m'obéir. Nous partons.
Aragorn vit le démon prendre quelque sur le sol, et il partit.
Il se précipita vers la tour, et eut le soulagement d'y voir tous ses amis sains et saufs : Kakashi avait dressé une barrière de terre à temps, mais il était épuisé.
Heureusement pour Naruto, le démon n'avait pas été extrait de lui, le sceau avait été rompu. De fait, il n'était pas mort, mais il était inconscient, et les taches rouges liées au chakra du démon se résorbaient lentement.
KAK : C'est fini, ils ont Kyûbi, et nous ne pouvons pas rentrer aussi vite qu'eux.
GAN : Ce n'est pas si sûr. Ils n'avaient pas l'air en bon état. Il leur faudra du temps pour se reposer.
KAK : Mais moins que pour moi. Il nous faut un moyen de prévenir Konoha.
SAM : Mais c'est à des lieues d'ici, comment va-t'on faire ?
PIP : J'ai peut-être une idée. Gandalf, lorsque vous m'avez parlé des pierres de vision, vous m'avez dit qu'il était possible de parler par la pensée, non ?
GAN : De toute façon, la question ne se pose même pas car maître hokage possède un palantir.
PIP : Vous n'en avez pas parlé.
GAN : Si, mais vous deviez déjà dormir, maître Peregrïn.
Il apparut que Shikamaru les avait suivi avec son palantir, et qu'il connaissait la situation. Il avait ordonné que les ninjas alliés fouillent tout les lieux en rapport avec l'Akatsuki, et d'empêcher à tout prix que le démon renard soit scellé. Gandalf avait dit pour sa part :
GAN : Si ils sont fatigués, ils ne sont pas allés bien loin, et nous pourrons suivre les traces de Kyûbi aisément. Il nous faut les traquer immédiatement.
SAM : Je suis en pleine forme, je peux suivre.
ARA : Moi aussi.
EOM : Il vaut mieux que vous restiez ici, seigneur Aragorn. Je les accompagnerait, la piste part sur les terres du Rohan.
PIP : Je peux venir, je sais monter à cheval.
MER : Pareil pour moi.
GAN : Nous sommes beaucoup à vouloir venir, mais laissez-moi choisir. Naruto ne peux pas venir, car il est trop épuisé. Hinata reste auprès de lui car elle peut le soigner. Aragorn devrait rester ici pour renforcer les soins que donne Hinata. Eomer, vous devriez venir, car vous êtes le roi des terres sur lesquelles nous allons chevaucher. Kakashi, vous n'êtes pas en état de nous suivre. Pippin et Dame Arwen, vous n'avez aucune idée du danger au devant duquel nous allons. Il vaut mieux que vous restiez ici. Sam et Merry, vous viendrez avec moi et Eomer, car vous êtes imprévisibles et que vous pourrez tous deux monter sur Grispoil _il est d'accord. Nous partons de suite.
Ils prirent chacun un cheval et ils partirent aussi vite que possible, aidés par les observations de Sylvebarbe, dont la vue avait suivi les fuyards sur toute leur fuite.
Il avait demandé aux arbres de "montrer le chemin" à Gandalf, et ceux qui pouvaient bouger s'étaient disposés en une haie montrant la direction du démon. Kyûbi allait néanmoins beaucoup plus vite que les chevaux. Et au final, Grispoil autorisa Gandalf et Sam à monter sur lui pour pouvoir les rattraper. Eomer et Merry continuèrent aussi vite qu'ils purent.
La vitesse de Grispoil était telle que trois heures après la défaite du renard, Gandalf voyait à cent mètres devant lui Kyûbi. Mais Tobi ordonna à Kyûbi de se débarrasser du magicien. Grispoil évita les griffes du bijû. Gandalf commença à incanter, et un cercle de feu entoura le démon. Une boule d'énergie se forma devant sa gueule.
SAM : Il ne sait faire que ça ou quoi ?
GAN : Faites une barrière de terre devant sa gueule, vite !
Sam s'exécuta, mais sa barrière vola en éclat lorsque la boule la rencontra. Le rayon passa à quelques mètres du cheval. Sam entendit Gandalf marmonner quelque chose.
Puis un éclair jaillit de sa main, pour percuter, non pas Kyûbi, mais les formes noires qui se tenaient sur son crâne. Une bourrasque dissipa son éclair.
Sam ne savait que faire, mais il se dit : "Si ce démon tombe, alors ces types devraient tomber". Il créa un petit monticule de terre à l'endroit où Kyûbi allait poser sa patte.
Ce cahot imprévu fît chuter le renard, mais les ninjas restèrent sur son crâne.
Un feu noir encercla Kyûbi.
GAN : Ils nous ont eu. Vous et Grispoil ne pouvez pas traverser ce feu, mais seul, je ne peux vaincre ces deux ninjas réunis.
SAM : Mais il y a forcément un moyen...
GAN : Même si je faisait disparaître ce feu, cela ne servirait de rien tant que Kyûbi restera sous leur contrôle.
Le jour suivant, le feu était toujours aussi fort, et les Uchiwa avaient récupéré. Ils se téléportèrent vers Konoha. Gandalf et Sam retournèrent auprès d'Eomer et de Merry qui arrivaient près d'eux, et ensemble, ils retournèrent auprès du roi, le cœur lourd.
ARA : Vous ne pourrez repartir que d'ici une semaine : Kakashi à besoin de repos. Nous allons commencer à retourner vers le Gondor.
GAN : Oui, et il nous faudra être en forme pour pouvoir les affronter.
Puis Merry avait dit :
MER : Gandalf, les ninjas sont-ils aussi puissants que ça ? Pourquoi vouloir d'une telle puissance si on est déjà puissant ?
GAN : Vous réfléchissez trop pour un hobbit, maître Mériadoc, mais non, rares sont les ninjas aussi puissants. En réalité, vous avez eu devant les yeux les ninjas les plus puissants qui soient, hormis quelques uns restés dans leur pays.
MER : Mais alors, si ils sont parmi les plus forts, pourquoi vouloir un tel pouvoir ? Ils sont déjà assez fort pour vaincre les autres ninjas, non ?
Gandalf avait alors pris une minute entière de réflexion, puis il avait dit :
GAN : Les hobbits sont vraiment surprenants. Oui, j'ai réfléchi à ça, mais j'en avais conclu alors qu'il souhaitait simplement mettre toutes les chances de son côté. Seulement, pourquoi aller jusqu'à risquer sa vie ? Il doit y avoir une autre motivation, mais je ne sais laquelle.
13 : Ambitions !
Spoil:
Le voyage vers Minas Tirith prit moins de temps que prévu : la hâte des cavaliers leur avait permis de regagner la cité en quatre jours seulement. Eomer et ses cavaliers étaient retournés en Rohan. Et durant la chevauchée, Merry avait suggéré :
MER : Pourquoi n'irions-nous pas voir les elfes ?
GAN : Pourquoi donc, maître Meriadoc ? Leurs demeures sombrent petit à petit dans l'oubli, ils partent tous pour Valinor.
MER : Justement, ils partent. Et s'ils emportent des objets elfiques avec eux, ils risquent d'arriver au pays des ninjas, non ?
Le magicien avait alors donné l'impression de se cogner à un obstacle invisible.
GAN : Et bien, voilà une bonne idée que vous avez eue avant moi. Pour être honnête, cette idée ne m'avait même pas effleurée l'esprit. Mais vous avez raison. Seigneur Aragorn, il faudrait dépêcher des émissaires aux principaux lieux elfiques pour leur faire part de la situation.
Et Arwen était partie avec le reste de la garde royale. Pippin avait aussitôt pris la route des havres gris sur le dos de Grispoil.
La compagnie diminuée arriva enfin à la capitale du Gondor. Naruto avait enfin récupéré, et il put ainsi passer trois jours à arpenter la cité. Des funérailles avaient été organisées pour les soldats morts, bien que leurs corps soient restés à Orthanc. Faramir était retourné à ses occupations en Ithilien, et Kakashi finissait sa convalescence. Puis Gandalf leur annonça soudain :
GAN : Nous partons pour le Mordor. J'espère y trouver des indices sur cette affaire. Je souhaiterai que vous veniez.
PIP : Des indices ? Vous avez une piste, maître Gandalf ?
GAN : Non, mais nous pourrons peut être en apprendre plus.
SAM : Mais cela fait presque deux ans que l'Anneau est détruit. Après tout ce temps, il ne doit pas rester grand chose.
GAN : Maître hokage m'a informé qu'Akatsuki n'avait pas fait de mouvements, ni même tenté de sceller Kyûbi pour autant qu'il sache. Nous avons le temps. Le seigneur Aragorn restera ici. Moi, pour ma part, j'ai bien l'intention d'y aller. Il faudrait que Kakashi et Hinata viennent avec Naruto. Je doute que vous trouviez cette cité à votre goût maître Samsagace, mais vous pouvez rester si vous le désirez.
Le voyage avait été court, mais il ne fût pas inutile. Bien que la fouille des décombres de Barad-Dûr se soit révélée inutile, le magicien découvrit un vieux grimoire dans la cité de Morgûl.
Ce dernier avait résisté au ravages des feux provoqués par les hommes du Gondor lors de la prise de la ville. L'ouvrage traitait principalement des tourments qu'infligeaient les nazgûls à leurs victimes, mais les dernières pages étaient tout autres : on aurait dit un message glissé avec les dernières pages du livre, que les nazgûls se seraient transmis.
"Le Grand maître Sauron nous a dit que la guerre serait bientôt gagnée, et nous sommes sûr qu'Il a raison. Il nous a fait part de sa découverte d'un monde ou règne de puissants démons, et du charme qu'il à posé sur l'un de ses plus puissants habitants. D'ici cinq ans, le pouvoir de ces démons sera à nous, et nous anéantirons les elfes et le royaume des hommes. Puis nous pourrons enfin entreprendre la tâche d'Al-Pharazon, et conquérir les terres immortelles grâce à ce nouveau pouvoir. Sauron nous à promis de nouveaux corps si ce pouvoir lui venait : le corps de ceux qui s'attèlent à réunir le pouvoir de ces démons. Il doit réussir pour que Ses désirs deviennent réels, et que l'obscurité recouvre la terre des ténèbres".
GAN : Et bien, voilà qui explique pourquoi Madara à cherché à réunir les bijûs. Mais cela n'est en rien réjouissant.
SAM : Mais, pourquoi continue-t'il ? Et comment aurait-il pu prendre le pouvoir d'Anima ?
KAK : Les anneaux de pouvoir. Ils se gorgent du pouvoir des bijûs. Il aurait forcé Madara à le mener auprès de la statue pour que son anneau se gorge de pouvoir.
SAM : Mais si il n'avait pas retrouvé son Anneau ?
GAN : Alors il aurait utilisé ceux qu'il à dérobé aux nains. Mais je crains que ce ne soit pire. J'ai du mal à imaginer Sauron partageant du pouvoir, surtout un tel pouvoir, même avec ses Nazgûls. Il avait peut être lui-même l'intention de conquérir Valinor.
NAR : Gandalf-sama, il y a quelque chose qui cloche. Pourquoi Madara cherche-t'il ce pouvoir ? Il est déjà assez puissant, et si Sauron l'a charmé, alors maintenant que Sauron est mort, il devrait être libéré, comme pour le genjutsu, non ?
GAN : Sauron ne fait pas que charmer, il a déjà persuadé beaucoup de peuples de le suivre jusque dans la mort. Et tout ne meurt pas en même temps que son auteur. Il est possible que son charme soit encore effectif, ou simplement qu'il aie rallié Madara à sa cause.
KAK : Il nous faut retourner à Konoha. Il faut retrouver Madara à tout prix. Je pourrais nous téléporter trois fois aujourd'hui, allons prévenir Aragorn que nous partons.
Après avoir informé le roi de cette découverte et lui avoir laissé le document, ils s'apprêtèrent à retourner à Konoha. Mais Merry, revenu grâce à la vitesse de Grispoil leur annonça une sinistre nouvelle : des hommes vêtus de noir et de rouge avaient pénétré en Dol Guldur, et ils avaient invoqué une statue étrange. Ils commençaient à sceller Kyûbi.
GAN : Ont-ils commencé ?
MER : Non, mais c'était il y a trois jours.
KAK : Alors nous avons encore une chance.
Et ils disparurent sous les yeux de Merry et de Pippin. L'endroit était sinistre.
Malgré la destruction de la tour, l'endroit empestait la mort et le mal. De nombreux elfes de Lorien avaient tenté de s'approcher de l'endroit, mais ils avaient été tués à l'aide de shurikens. La statue s'élevait sur les gravats de la tour.
Des volutes d'énergie s'engouffraient dans la statue, mais Kyûbi n'était pas encore scellé. Il ne manquait qu'une journée. Deux membres d'Akatsuki ne participaient pas au rituel : ils gardaient les autre membres. Il s'agissait de Juugo et de Sasuke. A la vue de Kakashi, Sasuke s'écria :
SAS : Vous avez mis un temps fou à nous retrouver Kakashi-senseï. Vous n'êtes plus aussi fort qu'auparavant.
KAK : Je pourrais encore t'apprendre beaucoup de choses.
Sasuke avait longtemps été son élève préféré, mais au cours des treize dernières années, il avait tenté à six reprises de tuer Naruto pour simplement obtenir un peu plus de pouvoir.
Les combats qui les avaient opposés avaient à trois reprises modifié d'importantes portions de paysage. Et à chaque fois, il s'en était fallu d'un cheveu que Sasuke n'atteigne son but tant sa puissance était grande.
Néanmoins, deux ninjas face à cette escouade n'avaient que peu de chances de vaincre.
SAS : Vous avez donné au corps de mon frère le repos qu'il méritait. J'essaierai donc d'éviter de vous tuer.
NAR : Tu n'as jamais réussi à me tuer par le passé, même en un contre un. On est cinq maintenant. Tu crois vraiment que t'es en position de force ?
SAS : Depuis la dernière fois, j'ai acquis un pouvoir immense.
Il leva la main et tous virent l'un des neuf Anneaux de pouvoir qui furent offerts aux hommes, et qui en firent des Nazgûls. Des nuages noirs s'amoncelèrent au dessus de leurs têtes.
SAS : Kirin, détruis-les.
Mais l'éclair ne partit jamais. Une grande rafale de vent avait traversé la bête et il n'en était rien resté.
GAN : Tu n'est pas le seul à posséder un anneau, et le mien est bien plus puissant que le tien. Viens donc te battre si tu l'oses.
SAS : Tu ne m'intéresse pas vieillard. Tu es trop faible. Même si tu as vaincu Itachi, tu ne peux me vaincre.
GAN : Un vieillard ? Je suis un Istari, la vieillesse n'a aucun sens pour quelqu'un doué de longévité. Et tu me paraît bien sûr de toi pour quelqu'un d'aussi jeune.
SAS : C'est Naruto que je veux, pas toi.
KAK : Sasuke, tu auras à faire à nous cinq si tu essaie de nous arrêter. Écarte-toi.
SAS : Kakashi-senseï, vous ne pouvez lutter contre moi, vous le savez. Vous n'auriez pas pu vaincre Orochimaru, et je l'ai vaincu.
KAK : Je vois qu'il est inutile de discuter.
Mais ils n'eurent pas à se battre. La voix moqueuse de Tobi s'était élevée :
TOB : Sasuke, n'oublies pas qu'ils sont forts, ils ont vaincu Itachi-san. Mais nous pouvons interrompre le rituel. Il nous faudra simplement du temps.
KAK : Nous pourrons toujours vous suivre grâce au palantir, et je pourrai nous téléporter grâce au sharingan. C'est sans espoir pour vous.
TOB : Mais tu ne sais pas tout de nos projets, alors tu ne peux pas savoir si ton raisonnement ne va pas être faux.
KAK : Pour ça, il me faudrait d'autre informations. Et toi seul peut me les donner. Ça tombe bien, tu es là.
TOB : Mais je ne suis pas seul, au cas où tu ne l'aie pas remarqué. Et nous sommes plus nombreux que vous depuis que Kisame-san nous a rejoints.
SAM : Mais Kisame est mort. Comment l'avez-vous ramené ? Et pourquoi n'auriez-vous pas récupéré Kakuzu et Itachi si ils étaient si forts que ça ?
TOB : Ah ! Ah ! Bonne question, mais il nous faut des cendres du corps du défunt pour pouvoir le ramener à la vie. La morgue de Konoha est une vraie passoire, c'est le deuxième corps que j'y aie pris. Il ne restait rien de Kakuzu à cause de la lave, et je ne me serai jamais amusé à aller chercher quelque chose sous le pied d'un ent, c'est trop risqué.
GAN : Suis-tu les instructions de Sauron ou t'es-tu libéré de son charme ?
TOB : C'est dur à dire, mais je crois que je suis mes buts propres.
GAN : Ce sont ceux de Sauron, pas les tiens.
TOB : Si, ce sont mes buts. Il se trouve que Sauron m'a aidé. Sans lui, je n'aurai jamais entendu parler de ce merveilleux monde. Et je me serai contenté de régner sur les ninjas. Bon, il faut vraiment qu'on y aille, même si rien ne presse.
Et ils avaient disparus.
GAN : Nous devons prévenir Konoha de la situation.
Dernière édition par Raijin le Jeu 09 Déc 2010, 5:03 pm; édité 5 fois
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Posté le: Lun 13 Avr 2009, 9:47 am Sujet du message:
14 : Désespoir !
Spoil:
Le retour de Kakashi et les nouvelles qu'il apportait avaient permis de suspendre les recherches pour un temps, car, d'après Kakashi, il allait encore se passer un an avant qu'ils ne tentent de sceller Kyûbi.
Mais il était illusoire d'espérer localiser Akatsuki pendant ce temps. Tobi avait renoncé à utiliser le palantir. De fait, il était extrêmement dur de les localiser, car ils partaient souvent en terre du milieu, et ce territoire était bien plus vaste.
Galadriel et Elrond étaient sortis de l'hôpital peu de temps après, mais ils semblaient las et gris. Ils s'accommodaient de cette nouvelle vie avec bien moins de facilité que le reste du groupe. Ils avaient la nostalgie de leurs pays en terre du milieu : Frodon avait vu Galadriel essayer à plusieurs reprises de créer un mallorne grâce à la technique du mokuton, sans succès.
Il y avait peu de temps à perdre d'après Gandalf. Une attaque soudaine pourrait prendre l'Akatsuki par surprise et permettre de les vaincre. Pour cela, il fallait se préparer à partir à n'importe quel moment (en réalité, dès qu'ils auraient repéré leur cible). Mais Shikamaru avait d'autres problèmes. Les tensions avaient crû entre les pays dès que la capture de Kyûbi avait été découverte.
De nombreux pays avaient rallié la cause d'Akatsuki, et ils s'étaient unis pour contrebalancer le pouvoir des grands villages. Jamais la guerre n'avait été aussi proche : Kumo et Iwa envoyaient leurs ninjas en mission d'espionnage et de reconnaissance.
Pourtant, bien que les tensions soient croissantes, aucun acte de guerre n'avait été commis.
Les espions de Konoha avaient enfin trouvé le repaire de l'Akatsuki (ce qui mit du baume au cœur des elfes car il s'agissait d'une bonne occasion de vaincre ce groupe une bonne fois pour toutes, et de pouvoir quitter ces terres).
Il fût décidé que l'attaque serait de grande envergure, regroupant six équipes en plus du Kazekage et du Hokage. Les combattants désignés furent Sam, Frodon, Naruto, Gandalf, Galadriel, Elrond, Kakashi, Sakura, Kiba, Hinata, Legolas, Gimli, Temari, Kankuro et dix autre jounins de Suna. Le seul rôle de kakashi serait de téléporter tout le groupe (car une telle technique ne lui laisserait pas assez de chakra pour pouvoir se battre face à un membre de l'Akatsuki).
Les membres d'Akatsuki étaient réunis autour de la statue. Ils semblaient se reposer. La voix de Kisame se fît aussitôt entendre :
KIS : Hé ! Madara, ils sont venus.
Aussitôt, tous les membres d'Akatsuki se mirent en position de combat.
TOB : Bien, vous êtes là, et vous nous avez apporté ce qu'il nous faut. Bien, vous savez ce qu'il reste à faire, non ?
SHI : Vous comptez vraiment vous battre contre nous ? Vous êtes largement inférieurs en nombre.
TOB : Mais nous sommes supérieurs en puissance.
SHI : Mais cette escouade est spécialement formée pour vous battre. Nous pourrons donc exploiter vos points faibles. Le combat ne peut mener qu'à votre perte. Rendez-vous.
TOB : C'est vraiment dommage pour nous, mais nous ne sommes pas encore vaincus.
En réalité, Shikamaru avait averti les autres ninjas que leurs adversaires se prépareraient certainement à une attaque sur leurs points faibles. Il avait donc mis au point une stratégie : pendant que dix ninjas s'attaquaient à un membre, le reste de l'escouade les couvrait.
De cette manière, les pertes pourraient peut-être être évitées, et Akatsuki définitivement vaincu. C'était sans compter Kyûbi. Le bijû avait été camouflé dans une gigantesque fosse et il était sorti dès que Madara lui en avait donné l'ordre.
La stratégie de Shikamaru avait néanmoins permis de vaincre aisément Kisame : Six ninjas l'avaient entouré, puis pendant qu'il se demandait lequel il attaquerait en premier, l'ombre de Shikamaru l'avait enlacé, et il avait été atteint par un jet de lave.
Karin avait connu un sort aussi peu enviable quelques minutes plus tard, lorsque Gandalf l'enveloppa de flammes vives. Ses jutsus ne lui avaient été d'aucun secours.
Puis Madara, voyant que la bataille tournait très rapidement en son désavantage, avait envoyé Kyûbi dans la bataille. L'attaque subite du renard avait pris la vie de cinq des anbus de Suna, et Kiba était étendu de tout son long auprès de Kakashi, au pied de la statue.
Gandalf, Elrond et Galadriel s'étaient dépêchés de s'attaquer au démon pour le repousser. Ils avaient l'immense avantage de puiser dans les réserves du démon avec leurs anneaux et d'utiliser cette énergie pour leurs jutsus, mais il fallait un autre plan.
De gigantesques vagues de sable s'enroulèrent autour de Kyûbi, le maintenant immobilisé. Il fallait désormais éviter de se trouver devant lui car il pouvait toujours lancer des boules d'énergies devant lui. Le ciel s'était assombri, et il ne faisait aucun doute que Sasuke s'apprêtait à utiliser la technique du Kirin.
Des flammes noires dansaient autour des ninjas de Konoha. Puis Temari et Kankuro furent vaincus par Juugo dont la maîtrise de la marque lui donnait un avantage énorme en combat.
Suigetsu avait emprisonné les hobbits dans une bulle d'eau, et ceux-ci commençaient à manquer d'air. Naruto lui envoya un Fûton rasengan, et il dût relâcher sa techniques.
Puis Hinata croisa le regard de Tobi, et elle s'effondra : elle venait de subir le tsukyomi. Cette nouvelle eut pour effet de mettre Naruto hors de lui, et dans sa rage, il se rua vers Tobi. Juugo tenta de s'interposer, mais il en fût pour ses frais : le coup de poing de Naruto l'envoya voltiger dix mètres plus loin, où il retomba dans un bruit lourd.
Un obstacle inattendu mit fin à sa course : une branche de papier modelée par Konan s'était enroulée autour de son pied. Tobi se dirigea vers Hinata qui semblait encore vivante et il la prit sans ménagement sur une épaule. Puis il dit :
TOB : Il ne nous manque plus que les trois anneaux. Tuez les trois sages en priorité.
Mais Kakashi avait entendu ses mots. Il avait feint d'être inconscient pour ne pas être pris pour cible alors qu'il ne pouvait pas se défendre. Il pesa ces mots et se dit : "Il leur faut Hinata.... non, un membre du clan Hyûga, un Byakugan. Mais ils ont déjà deux Dôjutsu, ce qui signifie qu'avec les trois dôjutsus, ils vont devenir quasi-invincible. Mais depuis le début, ils ont toujours eu ce qu'ils ont voulu. Madara nous à poussés à faire tout ce que nous avons fait, donc il faut faire quelque chose à quoi il ne s'attend pas et qui pourrait le contrarier. Mais quoi ?"
Il regarda la statue.
KAK : Oui, c'est le seul moyen.... Et peut-être que la guerre sera évité de cette façon. Il doit tout juste me rester assez d'énergie pour le faire.
Le combat devenait vraiment désespéré pour les ninjas de Konoha : Gaara avait été atteint. Il n'était pas gravement touché, mais Kyûbi avait eu le temps de se libérer.
Shikamaru alignait tactiques sur tactiques avec des résultats probants au vu de la situation : Juugo et Suigetsu avaient été vaincus, et Zetsu était gravement blessé.
Puis le Kirin était arrivé. Naruto avait émis tout son chakra pour tenter de former une protection, mais il n'avait qu'atténue la technique, et il n'avait plus de chakra. Puis Shikamaru fût enveloppé par du papier, et rien ne semblait pouvoir l'enlever.
Mais alors qu'il suffoquait, une fine couche de sable écarta le papier pour lui permettre de respirer. Legolas et Gimli avaient tenu en respect Sasuke pendant et après le kirin ; la vitesse de l'uchiwa, combinée à ses pupilles avait eu raison des combattants. Ils étaient vivants, mais ils nécessitaient des soins urgents.
Puis au moment où la bataille semblait perdue, un gigantesque chœur de rugissements s'était élevé, et Tobi avait perdu son calme et son insolence habituelle pour laisser place à une voix lourde de haine.
TOB : Pourquoi as-tu fait ça, Kakashi ?
KAK : Pour te retarder, Madara.
Et il s'était évanoui.
D'épaisses volutes de chakra s'élevaient de la statue, et un à un, les bijûs s'extirpèrent de leur prison. Lorsque tous les yeux furent fermés, la statue disparut.
TOB : Repli ! Kyûbi, tu viens avec moi. Ramasse les morts.
Mais Galadriel avait fait apparaître une mare de lave sous les corps des membres de l'Akatsuki vaincus.
Les bijûs, à nouveau libres, s'éparpillèrent aux quatre vents une nouvelle fois, laissant la vie sauve à l'alliance Suna/Konoha en remerciement de leur liberté.
15 : Les clés des Valars.
Spoil:
L'assaut avait été une semi-réussite, mais aussi un échec à part entière. L'Akatsuki était réduit, et les bijûs libres. Mais le prix était élevé.
Il y avait tout d'abord cinq morts. C'était peu de choses si l'on considérait les évènements, mais Kiba et Kankuro ne retrouveraient leurs pleines capacités que d'ici un an tant leurs blessures étaient graves (leurs vertèbres avaient été abimées).
Temari avait eu les deux bras et la hanche cassés, et elle arborait une large cicatrice à la jambe droite. Kakashi était dans un coma profond et ses chances d'en sortir étaient minces, car il avait usé de trop de chakra.
Naruto avait vite récupéré, à l'instar de Gaara et Shikamaru, mais il ne cessait de vouloir partir à la chasse des membres d'Akatsuki, car pour une raison qui échappait à tout le monde, ils avaient enlevé Hinata. Les mots de Shikamaru n'avaient pas calmé Naruto :
SHI : Ils l'ont prise vivante parce qu'ils ont besoin d'elle vivante. Maintenant qu'ils doivent recommencer à zéro, ils vont devoir s'occuper d'elle plus longtemps.
Puis un message était parvenu du Gondor par le palantir : le roi Aragorn avait cherché des informations dans toute la terre du milieu auprès de tous les peuples vivants, et il avait reçu une réponse sur des monstres venus du temps de Morgoth, dont la malignité était sans bornes, mais qui n'avaient pas été créés par Morgoth.
Cependant, il devait garder un œil sur ses terres car les derniers peuples hostiles au Gondor s'étaient rassemblés et marchaient vers la cité (bien qu'il leur fallût au moins deux semaines de marche pour arriver en Gondor). Kakashi fût remis à temps pour pouvoir apporter une escouade sur place.
Shikamaru allait faire le déplacement. Il avait laissé le commandement du village dans les mains de ses conseillers, Kurenaï et Shino, puis il était parti en disant :
SHI : Mes talents de stratège seront plus utiles là-bas qu'ici.
L'escouade se composait de Naruto, Gandalf, Kakashi et Shikamaru, le médecin traditionnel n'ayant pas pu venir car Kakashi n'avait pas entièrement récupéré.
Ils arrivèrent devant la cité blanche au soir. L'atmosphère avait changé depuis leur dernière visite : l'air frais et dégagé avait laissé place à l'ambiance lourde des temps orageux.
Les frontières du Mordor étaient plongées dans une obscurité qui n'avait rien de naturel, et les murs blancs de la cité étaient comme une lumière trop forte dans un lieu trop peu éclairé. Mais ils ne se formalisèrent pas de cet accueil peu chaleureux et ils montèrent vers le septième cercle de la cité où le roi les attendait.
GAN : Seigneur Aragorn, le temps presse, mais je suis quand même heureux de vous revoir en bonne santé.
ARA : C'est un plaisir partagé. Je vais vous donner les documents que le seigneur Celeborn m'a donné pour que nous puissions en débattre plus longuement.
Puis il se tourna vers Shikamaru.
ARA : Je vous souhaite la bienvenue, seigneur de Konoha. Voici donc celui que Gandalf m'a décrit comme "un stratège plus brillant que je n'en ai jamais vu". Vous me voyez étonné de rencontrer quelqu'un d'aussi jeune et d'aussi doué dans l'art de la guerre.
SHI : Merci beaucoup, mais la guerre n'est pas vraiment ce qui m'intéresse, même si je viens pour ça. Cependant, je m'étonne que vous ayez vécu autant de choses que le dit Gandalf-sama. Il vous faudrait être très vieux pour cela, mais vous semblez assez jeune.
GAN : Nous n'avons pas le temps de discuter de choses aussi futiles. Si cela ne vous dérange pas, je voudrais savoir ce que vous pensez de ces documents.
Ils allèrent vers une salle calme et vide. Aragorn profita du déplacement pour dire son âge aux ninjas.
NAR : Quatre.... Quatre-vingt onze.... ans !? Mais, vous semblez en avoir.... trente cinq maximum !
SHI : Naruto, c'est pas la peine du hurler comme ça, c'est pénible. On est à deux mètres, on t'entends bien quand tu parles.
Les sourcils broussailleux du magicien étaient ébouriffés lorsqu'il fît apparaître sa tête de derrière la porte :
GAN : Et bien, qu'attendez-vous pour vous dépêcher ? Que le temps nous manque ?
Ils s'étaient mis autour de la table et avaient lu tour à tour les documents. Naruto n'avait pas tardé à tourner en rond, mais il s'efforçait de ne pas faire de bruit.
Gandalf était plongé dans ses pensées, et Shikamaru étudiait les documents à la recherche de tous les éléments intéressants. Aragorn s'entretenait avec Pippin qui était venu lui "donner un coup de main", en menant une cohorte de mille chevaliers du Rohan qu'Eomer avait envoyé en apprenant les troubles qui menaçaient le Gondor.
Erkenbrand en était le chef.
SHI : Il faudrait peut-être se soucier de la bataille plus que de ces documents pour l'instant. En fait, j'aimerais vous demander un service roi Aragorn : pouvez-vous faire recopier ce document, mais en n'utilisant qu'un seul nom pour chaque personne ? Ça me facilitera la réflexion.
NAR : Alors, finalement n'arrives pas à trouver la solution ?
SHI : Pfffff, il faut vraiment que tu parles n'importe quand. Ce n'est pas comme dans un combat, où il suffit de mettre les bonnes personnes aux bons endroits, mais de découvrir les plans de l'ennemi. Il me faut mettre en lien des milliers d'années d' une histoire que je ne connaît presque pas en plus de spéculer sur le but de Madara que nous ignorons toujours. Il me faut vraiment des noms précis, sinon cela va prendre beaucoup de temps.
ARA : Bien, je vais donner les ordres.
Et il partit.
Les plans pour la bataille furent vite établis, et ce fût une bonne chose car les ennemis avaient forcé la marche pour arriver deux jours plus tôt.
Les derniers ennemis du Gondor se trouvaient là, et ils représentaient une force presque aussi grande que celle qu'avait mené le roi sorcier. Cinq mille orque (les cinq derniers milliers disait-on), dont mille Ourouk-Haï marchaient au côté de dix-mille Suderons et de vingt-mille hommes venus de l'extrême-orient des terres du milieu.
Enfin, venaient les restes des armées gobelines de Saroumane et de Sauron, soit environ quinze mille (soixante-mille au total).
A cela, le Gondor ne pouvait répondre que faiblement en nombre, car seuls quinze-mille hommes étaient en état de se battre. Mais ils étaient vaillants, et sur leur terrain, et ils avaient un plan de bataille précis : Le début de combat, pour enfoncer les lignes ennemies reposait sur la capacité de Shikamaru ; pendant que les hommes ne pouvaient bouger, les soldats du Gondor avaient pour mission de pénétrer au plus profond des lignes adverses.
Une fois la technique relâchée, Shikamaru avait fini son rôle (Kakashi resterait auprès de lui pour le protéger des projectiles), mais les soldat au cœur de l'armée ennemie avaient désormais pour but de simplement tenir leur position pendant que la cavalerie du Rohan, scindée en deux se dirigerait pour une partie sur le flanc ennemi, et pour l'autre partie vers l'arrière pour se charger des fuyards éventuels, ou pour prendre l'ennemi dans un étau.
Naruto avait soulevé le problème de la durée et de l'étendue de la technique de Shikamaru, mais ce dernier avait répondu que la zone d'ombre générée par les soldats couvrait toute l'armée, et qu'il n'avait à tenir qu'une minute ou deux, ce dont il était tout à fait capable.
Une mauvaise nouvelle leur parvint à trois jours du combat : Une lourde troupe de cent trolls les avait rejoints, et l'Oradruin cachait à nouveau le soleil. Cette nouvelle force les obligea à réduire une partie de leurs effectifs pour pouvoir lutter contre ces créatures.
Naruto déclara qu'il y irait, et qu'il préparerait deux clones pour le senjutsu. Mais il ne prit pas garde aux avertissements de Gandalf et d'Aragorn :
GAN : Voyons, vous êtes devenus fou ! Les trolls de Gorgoroth ne sont pas des ennemis que l'on abat aussi facilement qu'un homme. Ils ont le cuir épais et ils ont gardé les épées et les armures que leur à donné Sauron.
ARA : J'ai combattu un de ces trolls il y a trois ans, et j'ai failli en mourir tant sa force était grande. Les trolls sont sauvages, bien plus que vous ne l'imaginez. Vous courez à votre perte.
SHI : Les trolls sont sauvages ? Alors Sauron devait les charmer pour qu'il obéissent, non ?
ARA : Oui, car lorsque Sauron fût vaincu, le troll qui se penchait sur moi à fui.....
SHI : Alors qui les a charmé maintenant ?
Un lourd silence se fît à cette annonce.
GAN : Je ne vois qu'une personne qui aie un tel pouvoir hypnotique : Madara.
ARA : Madara ? Il veut donc toujours Anduril.....
SHI : Oui, mais il faut préparer des pièges de grande envergure et envoyer aussi peu d'hommes que possible au combat : je suis sûr qu'il va invoquer Kyûbi au beau milieu de la mêlée.
ARA : Pour donner des ordres aux hommes, ce ne sera pas un problème, mais le temps nous manque pour construire des pièges.
KAK : Vous oubliez que vous avez des spécialistes du ninjutsu parmi vous. Nous allons vous aider.
Les pièges furent vite posés, mais ils ne fonctionneraient que sur les troupes peu expérimentées, car Madara s'attendait à la venue de ninjas de Konoha.
La fosse piégée qui devait neutraliser Kyûbi était suffisamment bien camouflée pour ne pas pouvoir être repérée à temps. Puis Gandalf avait jugé bon de mettre Naruto en garde dans sa tentative :
GAN : Ne gaspillez pas votre énergie ! Il y a cent ennemis, et vous ne les tuerez certainement pas en un coup. Maintenant que vous n'avez pas Kyûbi, vous avez des quantités limités de chakra.
NAR : J'ai beaucoup de chakra. Ne vous en faites pas pour moi.
GAN : Au contraire. Vous êtes habitué au combat en un contre un, et vous n'avez jamais eu à combattre des centaines d'ennemis. Si vous venez à montrer un seul signe de faiblesse, ils se jetterons avec encore plus d'ardeur sur vous. Vous n'êtes pas habitué à ces ennemis, et encore moins aux combats trop longs.
Mais il resta ferme sur ce point, il irait combattre les trolls seul.
Les deux premiers cercles de la cité avaient été évacués par précaution, et seuls les soldats étaient autorisés à y rester.
Cependant, Aragorn avait jugé bon de mettre toutes ses troupes en garde contre Kyûbi et Madara : "N'engagez pas le combat, repliez-vous si vous le pouvez, sinon, feintez la mort".
L'avertissement avait surpris de nombreux hommes, surtout venant d'un homme tel qu'Aragorn, mais ils avaient tous compris la mise en garde. Puis un matin (ou plutôt le moment où la lumière semblait moins atténuée), une masse noire apparut au loin sur le Pellenor.
Les compagnies étaient disposées comme prévu, et la tension augmentait au sein de l'armée, mais tous étaient prêts. Gandalf se préparait à dévier les flèches qui arriveraient, et Shikamaru réunissait tout son chakra sous l'œil intrigué du roi.
Puis une volée de flèches partit des lignes d'archers, et nombre de suderons tombèrent. Puis d'autre volées partirent, mais les rangs ennemis tinrent bon, et ils furent bientôt à portée de Shikamaru. Un fin trait noir partit de ses pieds, et alors que les armes Suderones emplissaient sa vue, il déclencha sa technique. Pendant un instant, les hommes se demandèrent ce qui se passait.
Se souvenant du plan, ils commencèrent leur avancée pendant que la cavalerie entamait sa manœuvre. Pendant la minute que dura la technique, les hommes du roi firent un bond de presque cent mètres, puis ils se regroupèrent comme convenu pendant que Kakashi en Shikamaru s'éloignaient.
Mais Madara avait vu à travers ce plan, et bien qu'il reconnût la subtilité du plan et son auteur, il ne pût s'empêcher de penser : "Les imbéciles, ils me facilitent la tâche !".
Puis il avait invoqué Kyûbi. Madara ne se souciait pas du nombre de ses hommes qui périraient durant la bataille : il ordonna au démon de détruire tous les hommes du roi, quitte à tuer des leurs au passage. Et lorsqu'une boule apparût devant la gueule de Kyûbi, Shikamaru comprit. Madara les avait observé et connaissait leurs plan.
Tout ce qui l'intéressait était Anduril et l'anneau de Gandalf, mais ces objets résisteraient à la technique du renard. Pourtant, il y eût un accroc dans le plan.
Alors que la boule quittait la gueule du démon, une autre boule monta du sol et souleva Kyûbi du sol, le faisant viser le ciel. Naruto avait quitté sa cible première en voyant Kyûbi, et son intervention avait été salvatrice. Mais la bataille n'était pas gagnée.
La cavalerie transperça les rangs ennemis, précipitant la déroute des hommes, mais les Ourouks-Haï, les gobelins et les trolls n'avaient subi aucune perte, et Kyûbi n'était pas vaincu.
Les archers décochèrent une autre volée vers les gobelins, car il s'agissait de la menace la plus grande : les trolls étaient un peu plus lents à arriver, et les orques encore autour de Kyûbi.
Bientôt, il ne resta aucune flèche aux hommes, mais Kakashi enclencha ses pièges. Le sol s'affaissa sous les pieds de Kyûbi, et il se retrouva dans une fosse qui pouvait le contenir entièrement, et un filet d'énergie le maintint dedans.
Des sceaux explosifs infligèrent de lourdes pertes aux gobelins et quelques orques à proximité. Mais face à la force de Kyûbi, il faut plus qu'un filet, si puissant soit-il, et les griffes du démon déchirèrent les parois de pierre avec aisance, si bien qu'une minute plus tard, il était à nouveau libre.
Toutefois, les forces du Gondor et du Rohan n'avaient subi que de légères pertes, alors que les orques et les gobelins avaient perdu près de la moitié de leurs effectifs. Madara ordonna à Kyûbi de réduire en bouillie les troupes adverses.
Mais Naruto ne pouvait venir à l'aide des troupes, car il avait profité de la neutralisation de Kyûbi pour attaquer les trolls, et il était désormais en difficulté. Il n'avait jamais imaginé qu'un ennemi pouvait attaquer avec autant de hargne avec un bras en moins ou un trou au milieu du ventre. Il était en difficulté et commençait à regretter de ne pas avoir suivi les conseils du roi et de Gandalf.
Seul le fûton rasengan avait donné des résultats, mais c'était une technique gourmande en énergie, et même le mode sennin montrait ses limites. Il ne lui restait plus de clones et son mode sennin venait de se dissiper, mais il restait près de soixante trolls, et la fuite pourrait se révéler ardue, voire impossible, car Kyûbi restait à proximité, et il n'hésiterait pas à le tuer.
Puis Gandalf avait usé de toutes ses forces pour façonner un feu puissant qui avait déferlé sur le démon. Madara n'avait plus d'autre choix que de fuir ou de mourir par les flammes. Kyûbi, désormais libre, massacra allègrement les personnes alentours avant de prendre la fuite, mais il revint bientôt à la charge lorsque Madara se téléporta à nouveau sur sa tête.
Puis il arrêta sa course et prépara une ultime boule d'énergie. Le tir eût raison des orques et des gobelins, mais sa puissance était telle, qu'il continua sa course vers les remparts qu'il percuta avec grand fracas. Lorsque la fumée se dissipa, un trou béant avait été fait dans le mur de la cité, et près de mille hommes avaient été tués.
Cependant, Madara voyait bien qu'il avait perdu. Il ne restait que quelques trolls, une poignée d'Orouk-Haï et de gobelins. Les suderons et les Haradrims étaient tous morts, alors que les forces ennemies n'avaient presque pas faibli ; sur les quinze mille hommes, seuls mille cinq cent avaient péri. Et il restait Gandalf, Naruto, Kakashi, Shikamaru et Aragorn.
Il s'apprêta à partir, à laisser le reste de ses troupes à la merci des épées du Gondor. La voix d'Aragorn s'était élevée. Non pas sa voix bienveillante, mais de manière tranchante et impérieuse.
ARA : Reste où tu es, et réponds moi. Pourquoi fais-tu cela ?
Madara se retourna pour lui répondre malgré lui.
MAD : Votre voix a gagné en pouvoir, roi du Gondor. Mais même si je vous disait ce que je souhaite faire, vous ne comprendriez pas.
KAK : Essaie quand même, je suis sûr que nous trouverons.
Il répugnait à parler, mais l'ordre que lui avait donné Aragorn résonnait encore à sa tête.
MAD : Savez-vous ce que contient Anima ?
KAK : A vrai dire, vous ne nous laissez pas le temps de l'étudier.
MAD : Les pires peurs de cette terre sont contenues dans cette statue.
NAR : Alors ça ne sert pas à stocker les bijûs ?
MAD : Les bijûs sont... des clés.... laissées par ..... par...... les.......
KAK : Continue sur ta lancée.
Mais avec un immense effort de volonté, il se détourna, et il partit.
16 : Les sceaux.
Spoil:
Les capitaines et les ninjas étaient repartis vers la cité, et après un court repos, Kakashi avait commencé à leur parler des sceaux à la demande d'Aragorn.
KAK : La technique du sceau permet de bannir quelque chose d'un monde. Mais le sceau agit comme un lien entre le lieu sur lequel il est apposé, et le lieu où le scellé se trouve. Ce n'est pas dans notre monde, et je n'en sais pas plus à ce sujet.
ARA : Mais le sceau peut être rompu. Comment est-ce possible ?
KAK : Il y a plusieurs manières. La première consiste à employer une technique ou un objet ayant pour but de rompre le sceau. La seconde consiste à faire "éclater le sceau", en augmentant la quantité d'objets scellés contenus dans un même sceau. C'est extrêmement dur.
NAR : Mais, pourquoi les sceaux éclatent-ils ?
KAK : Parce qu'un sceau ne peut pas contenir plus qu'il n'est prévu pour contenir. Par exemple, si tu remplis un bol avec de l'eau, jusqu'à raz-bord, le bol contient encore l'eau, car il n'y en a pas plus qu'il ne faut. Mais si tu rajoutes de l'eau, le bol ne pourra pas la contenir, parce qu'il n'est pas fait pour.
ARA : Alors autant faire un grand sceau pour tout.
KAK : Ce n'est pas aussi simple. Un sceau peut prendre la forme de runes ou d'un objet. Plus ce qui est scellé est puissant, plus les runes sont complexes, ou l'objet grand. Mais il est impossible de sceller quelque chose de petit dans quelque chose de trop grand, à l'exception des sceaux appliqués sur les humains. La technique échoue pour je ne sais quelle raison.
GAN : Est-ce que la statue d'Anima est grande s'il s'agit d'un scellé ?
KAK : Dans l'histoire de Konoha, Kyûbi ne fût scellé que deux fois. Une fois dans Naruto, et l'autre fois dans un objet, une grande statue de renard, à peu près de la taille d'un humain. Anima est immense. Je suis incapable d'imaginer qu'il puisse exister quelque chose d'aussi puissant que ce que contient Anima.
PIP : Mais, si les sceaux sont aussi grands que ce qu'ils contiennent, alors pourquoi veulent-ils les anneaux ?
KAK : Vos anneaux sont magiques, et il peuvent contenir plus qu'un objet non-magique de même taille. L'anneau d'Elrond contiendrait aisément Kyûbi, et peut-être Nibi avec. Mais pour être honnête, je ne vois pas ce que peut contenir Anima. Kyûbi est déjà terriblement puissant, et si il y a quelque chose dans cette statue, c'est au moins cent fois plus puissant.
Le silence s'établit.
SHI : Seigneur Aragorn, avez-vous fait recopier le document ?
ARA : Il sera prêt d'ici demain.
SHI : Bien. Je devrais bientôt rentrer ; la guerre menace Konoha. Mais il va falloir unir nos forces. Akatsuki agit tant sur nos terres que les vôtres, mais vos soldats n'arriveront pas à les vaincre. Je vous enverrai trois escouades de ninjas.
GAN : Ces terres sont beaucoup plus vastes que la forêt de Konoha. Il faut des ninjas capables de se déplacer rapidement.
SHI : Ce n'est pas un problème. Qu'en est-il des elfes ? Continuent-ils de partir ?
ARA : Non. Ils ont cessé, mais ils n'ont pas accueilli la nouvelle joyeusement, même s'ils ont approuvé.
Le document avait été remis à Shikamaru le plus tôt possible, et il avait passé des heures à le lire, puis autan d'heures à en comprendre le sens. Il en avait démêlé les termes obscurs, et les "varäeg" dont faisait mention le texte ressemblaient un peu trop aux bijûs pour que cela soit une simple coïncidence.
Ils étaient neuf, possédaient un nombre de queues différent et leur puissance augmentait avec leur nombre de queue. De plus, la description de certain varaëg ressemblait beaucoup à celles de Chibi, Sanbi et Kyûbi.
Chacun de ces monstre était apparu dans le mois de la défaite de Morgoth, mais hormis Kyûbi, aucun ne semblait venir de Morgoth, du moins, d'après les elfes qui avaient rédigé le document.
NAR : Donc, les vara...machins, enfin les bijûs viennent de chez vous ?
SHI : Je crois que je comprends enfin, mais il y a beaucoup d'incertitudes. Vous avez dit qu'il y a douze Valars, n'est-ce pas ?
GAN : En effet, et Morgoth, le plus puissant de tous fût banni hors des cercles du monde par Eru.
SHI : Il a été banni.... Il s'est donc retrouvé dans un monde différent ?
GAN : Non. Il a été jetté dans le vide qui séparent les étoiles.
SHI : C'est comme si il avait été scellé, non ?
KAK : Oui, on peut voir ça comme ça.
SHI : Alors il n'est pas impossible qu'Anima soit l'objet dans lequel Morgoth est scellé ?
KAK : En effet.
NAR : Mais il ne peut pas sortir comme ça, hein ?
KAK : Non, pas tout seul, et un être humain n'aurait certainement pas l'énergie nécessaire pour desceller un tel être, alors ce n'est pas un problème.
GAN : Vous avez pourtant fait quelque chose à cette statue.
KAK : J'ai déséquilibré les forces qu'elle contenait. Chaque œil est un sceau dans lequel les bijûs sont contenus, et j'ai juste rompu un sceau. La puissance des bijûs à fait le reste.
SHI : A vrai dire, je pense plutôt qu'ils comptaient utiliser le bon objet, la bonne clé : les bijûs. Mais il me faut savoir ce que sont les bijûs pour pouvoir continuer. Gandalf vous m'avez dit que vous étiez envoyé par les Valars, et ces créatures semblent en venir. Il faut que vous nous racontiez ce que vous en savez, ou au moins ce que vous savez à propos de Morgoth.
GAN : Je vais vous dire ce que je sais de Morgoth, car je ne sais pour quelle raison les Valars auraient bien pu vouloir créer les bijûs. Morgoth était le plus puissants des Valars, il fut créé par Illuvatar, comme tous les autres. Mais alors qu'Illuvatar créait Arda (notre monde) de son chant, Morgoth vint et se mit à chanter une mélodie pour corrompre Arda et le former à son image. Bien qu'il ne fît que compléter l'œuvre d'Eru, il créa le mal sur Arda. Bien de années plus tard, il tenta de prendre Arda par les armes, mais il rencontra une farouche résistance des elfes et des hommes (au moins pendant un temps). Mais toujours il progressait et les contrées libres de la terre du milieu étaient toutes menacées. Il fallut l'intervention de Valars et de leurs armées, puis la venue d'Eru lui-même pour le vaincre et le jeter hors des cercles du monde. Mais il est dit que Morgoth reviendrait avant la fin d'Arda, bien que je ne sache pourquoi.
SHI : Les autres Valars n'aimaient donc pas Morgoth ?
GAN : Si ils en sont venus à prendre les armes contre lui, vous vous doutez bien qu'ils ne l'appréciaient pas.
SHI : Kakashi-senseï, est-il possible d'ajouter une "serrure" à un sceau qui est déjà créé ? Peut-on renforcer un sceau pré-existant ?
KAK : C'est possible, mais la clé qui existe déjà reste active. Ensuite, il est assez aisé de renforcer un sceau.
SHI : Donc, voici ce que je pense de la situation. Après la défaite de Morgoth, il fût scellé hors de ce monde dans Anima. Cependant, les autres Valars ajoutèrent une certaine série de protection. Tout d'abord ils ont certainement renforcé le sceau pour que Sauron ne puisse pas le briser aisément. Ensuite, ils ont, par mesure de sécurité, mis Anima loin des terres des serviteurs de Sauron. Puis ils ont créé les bijûs comme clés, car ils sont parfaits dans ce rôle.
NAR : Heiiiiiiiin !!!
SHI : Réfléchis un peu. Est-ce que tu chercherais à t'approcher de quelque chose d'aussi puissant, dangereux et maléfique qu'un bijû ? Ensuite, est-ce que tu chercherai à utiliser une telle puissance pour délivrer quelque chose d'encore plus puissant, alors que ce pouvoir te permet déjà de conquérir toutes les terres alentours ? La plupart des hommes qui cherchent le pouvoir le veulent pour dominer, mais comme les terre où se trouvent Anima n'ont pas connu les serviteurs de Sauron, et n'ont jamais entendu parler de Morgoth, alors ces personnes se bornent à contrôler les terres des ninjas et se satisfont de ce sort, sans chercher à savoir s'il existe d'autre terres. Ensuite, les valars ont créé trois clés qu'ils ont remis entre les mains des hommes, et si possible entre les mains de clans différents de manière à alimenter des querelles entre clans plutôt que de risquer de détruire les terres du milieu. Ils ont donc créé les dôjutsus, sinon, pourquoi auraient-ils enlevé Hinata ? De cette manière, pour pouvoir libérer Morgoth, il faut : savoir qu'il existe, dompter les bijûs et les sceller dans un ordre précis (ce qui n'est pas facile au vu de la puissance des ces démons), réunir un possesseur de chaque dôjutsu et l'utiliser d'une manière précise. Enfin, il faut une personne experte dans les techniques de sceau, car sceller un bijû n'est pas facile.
Le silence qui tomba alors fût lourd, et les capitaines du Gondor et du Rohan (Pippin, Imrahil, Erkenbrand et Faramir) restaient bouche bée.
On leur avait présenté un jeune homme _presque deux fois moins âgé qu'eux_ comme un stratège incroyable et un véritable génie, mais l'exposé _outre la peur qu'il avait provoqué_ dépassait leur entendement. Gandalf reprit la parole.
GAN : Vous avez une tête bien faite, maître Hokage, mais votre réflexion me paraît quand même basée sur beaucoup d'à priori.
SHI : Oui, mais c'est la seule hypothèse que je vois qui soit plausible. Cela expliquerait beaucoup de choses. Mais je ne pense pas que Madara souhaite libérer Morgoth. Vous m'avez dit que le savoir de la création des anneaux s'était perdu. Mais personne ne voulait l'apprendre de par Sauron. Sauf que Madara a eu un palantir, et il a certainement été vaincu lorsque son palantir est tombé sur Barad dûr. Sauron à pu lui donner des instructions concernant la collecte des bijûs, mais aussi concernant la création des anneaux.
GAN : C'est possible, mais on n'apprend pas à forger un anneau de pouvoir en un jour.
SHI : Pourtant, avant de porter les anneaux des Nazgûls, les membres d'Akatsuki portaient d'autres anneaux, et ces anneaux étaient magiques, même s'ils étaient faibles.
GAN : Il ne pourra jamais faire un anneau tel que celui qu'à fait Sauron. Même en vingt ans, il n'aurait jamais eu le temps d'apprendre comment faire, et il n'a pas pu connaître Sauron plus de vingt ans.
SHI : Mais si il venait à prendre les trois anneaux, il pourrait les étudier pour combler son manque de savoir dans ce domaine.
GAN : En effet, mais cela lui prendrait du temps. Et je ne vois pas pourquoi il le ferait si il veut libérer Morgoth.
SHI : En fait, je pense qu'il veut faire plus que ça. Il pourrait créer un anneau plus puissant que l'Anneau unique, n'est-ce pas ?
GAN : Et bien, si il sait comment faire, ce ne doit pas être impossible.
SHI : Je pense qu'il veut libérer Morgoth un instant, puis le sceller dans un nouvel anneau. De cette manière, il aurait les considérables pouvoirs de Morgoth, en plus de sa maîtrise du ninjutsu, et de l'immortalité. Pour être honnête, je ne vois pas ce qui pourrait le vaincre s'il parvenait à faire ça.
Une troisième fois, le silence tomba, encore plus lourd qu'auparavant.
PIP : Mais, je ne comprends pas. Si il a déjà assez de pouvoir pour conquérir le monde avec les seuls bijûs, pourquoi voudrait-il encore plus de pouvoir ?
GAN : Pourquoi ? Maître Touque, ces personnes souhaitent simplement tout régir. Cela vous semble inconcevable que les gens puissent sombrer autant dans la folie, mais il est des personnes qui préfèrent la domination à l'aide. Si Sauron avait été un magicien dévoué aux autres, alors il aurait été respecté de tous et il aurait eu beaucoup pouvoir, mais il a souhaité avoir du pouvoir seul et pour lui seul, et il est devenu Sauron le Noir. Je crains que Madara n'ait envie de demeurer auprès des Valars.
Une dernière fois, le silence tomba, et personne ne le brisa avant le départ des ninjas pour Konoha.
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Dernière édition par Raijin le Jeu 09 Déc 2010, 5:05 pm; édité 2 fois
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Posté le: Mer 29 Avr 2009, 9:22 pm Sujet du message:
17 : La Moria.
Spoil:
Depuis le retour de Shikamaru et son exposé sur la situation, les elfes avaient redoublé d'ardeur dans leur entraînement.
Ils avaient, comme tous les leurs, une haine farouche et indéfectible envers Morgoth, et le fait que Morgoth puisse se trouver dans cette statue les poussait à tout faire pour barrer la route à Akatsuki, mais Gandalf restait perplexe vis-à-vis de Madara.
Quelque chose le dérangeait profondément, et il n'arrivait pas à savoir quoi. Mais personne n'avait pu l'aider à trouver un début de réponse. Sur les neufs bijûs, trois avaient été repris par Akatsuki dont Kyûbi qui n'était pas scellé, et cinq étaient encore en liberté.
Suna avait retrouvé Ichibi, et Gaara avait retrouvé ses cernes, mais il endurait le retour du démon stoïquement.
Konoha avait envoyé l'équipe de Lee, celle de Naruto, les elfes, Gandalf, Gimli et les hobbits en terre du milieu pour aider le roi dans la recherche d'Akatsuki, qui ne se déplaçait désormais plus que pour aller capturer un bijû.
Aragorn avait eu une expression assez comique en voyant arriver Lee et Gaï, se demandant d'où pouvaient venir de tels énergumènes, et il avait plutôt privilégié comme interlocuteur Neji pour son calme _et parcequ'il lui rappelait les elfes.
Kakashi avait averti qu'il ne pourrait plus déplacer souvent le groupe, car il devenait progressivement aveugle, et qu'il approchait de ses limites.
Le temps passa, petit à petit, et après un mois de recherches, aucun signe d'Akatsuki n'avait été trouvé, que ce soit en terre du milieu ou autour de Konoha. Il ne restait plus que quatre démons en liberté.
Gandalf avait beau les galvaniser autant que possible, ils n'avaient pas repéré un seul manteau noir à nuage. Puis une semaine plus tard, Pippin et Merry arrivèrent en grande hâte.
PIP : Maître Gandalf, Seigneur Aragorn, nous avons eu une idée.
MER : Oui, après tout, vous avez dit vous-même que les hobbits étaient doués pour se cacher, alors nous....
PIP : Nous avons essayé de deviner l'endroit où ils pourraient se cacher.
MER : Et nous avons peut-être trouvé.
PIP : Oui, après tout, nous avons un peu voyagé lors de la quête de l'Anneau. Alors nous avons essayé de savoir ce dont ils ont besoin.
MER : Il leur faut un lieu assez grand pour pouvoir cacher leur statue....
PIP : Alors nous avons d'abord pensé à un lieu en plein air....
MER : Mais vu que vous utilisiez un palantir, vous auriez pu facilement les repérer, alors il leur faut aussi un lieu suffisamment dur à localiser.
PIP : Nous avons alors pensé que vous pourriez savoir quel lieu serait assez dans ce genre, mais alors nous avons pensé qu'il suffirait d'un endroit assez effrayant pour que personne n'y vienne.
MER : Et si possible un endroit déserté par tous ceux qui pourraient leur en vouloir....
PIP : Alors nous avons pensé à un lieu du Mordor, mais nous avons pensé à un autre lieu.
MER : C'est vrai. Ils n'ont pas forcément besoin d'un lieu dur à trouver, ils ont surtout besoin d'un lieu facile à défendre.
PIP : Alors nous nous sommes dits que le seul lieu à remplir ces conditions était.... C'était quoi déjà, Merry ?
MER : La Moria, Pippin, Tu devrais t'en souvenir, tu tremblais de peur face au balrog.
PIP : Toi aussi, tu tremblais, mais là n'est pas la question. Seigneur Aragorn, avez-vous pensé à regarder dans la Moria ?
ARA : Non, car je pensai que la menace des orques s'y trouvant, couplée au fléau de Durïn suffirait à les dissuader d'y entrer, et même si je cherchai à la fouiller, il faudrait beaucoup de temps.
MER : Mais s'ils ont charmé des trolls, ils peuvent bien charmer des orques, non ?
GAN : Vous réfléchissez beaucoup trop pour des hobbits, ce n'est pas naturel. Mais vous pourriez bien avoir raison.
KAK : Et s'ils sont dans le vrai, comment pourrons-nous prendre d'assaut un tel lieu ? C'est un dédale d'après ce que vous nous avez dit.
ELR : En effet, mais je pense qu'il est temps pour le peuple de Durïn de reprendre le contrôle de la Moria.
GAL : Nous allons chevaucher vers nos anciennes maisons pour avertir les nôtres du danger qui pèse sur ces terres, et peut-être viendront-ils au combat.
GIM : Il faut réunir les nains ! Allons Gandalf, il faut faire vite, ou tous les bijûs seront entre leurs mains.
NAR : Mais est-ce qu'ils viendront ?
GIM : Les nains sont prêts à se battre pour reprendre la maison de leurs pères. Et maintenant que le fléau de Durïn est mort, il ne reste que les orques et les gobelins que nous avons toujours haï de tout notre cœur. Ils viendront, et les pentes d'Azanulbizar seront à nouveau empli de la peur des orques et de nos haches vaillantes.
ARA : Bien, mais je ne puis envoyer que quelques hommes au combat. La guerre de l'Anneau nous à grandement affaibli. Toutefois, je puis espérer envoyer deux milliers d'hommes.
GIM : Inutile, Aragorn, il y aura bien assez de nains. Renforcez votre cité, ce Madara pourrait en profiter pour faire un coup bas.
ELR : En effet, il serait sage d'attacher quelques ninjas à votre protection.
Les ninjas attachés à la protection du roi furent Saï et Tenten.
Pendant ce temps, Aragorn avait trouvé l'endroit précis où se terrait Akatsuki dans les mines, et il avait fait un plan de ce qu'il avait vu des mines.
Les nains avaient étudié tous les documents qu'ils possédaient sur la Moria et avaient fomenté une stratégie pour mettre rapidement les orques en déroute.
Mille elfes avaient répondu à l'appel d'Elrond et de Galadriel, et ils étaient tous armés des arcs de la Lorien et de brillante épées. Celeborn lui-même avait revêtu son habit de guerre et menait les elfes au combat aux côté de sa femme et d'Elrond.
Aucune alliance n'avait été signée entre elfes et nains, mais les rivalités avaient été mises de côté, et nains et elfes acceptèrent de se battre côte-à-côte.
Un mois plus tard, une armée de six mille nains franchit le Caradrhas, et se joignit aux forces de Lorien. Les troupes avaient fort à faire pour rester hors de vue des orque, mais elles y parvinrent tant bien que mal.
Une centaine de nains commencèrent à monter le flanc de la montagne en cherchant quelque chose, et lorsque Frodon demanda à Gandalf, celui-ci se contenta de répondre :
GAN : Vous allez avoir la chance immense de pouvoir contempler le Kazâd-dûm.
Ce qui restait énigmatique aux hobbits, car ils étaient déjà entré dans la Moria, et qu'ils n'avaient pas vraiment pu la contempler à cause de l'obscurité.
Une fois que tous les nains eurent trouvé ce qu'ils cherchaient, l'assaut fût prévu pour le lendemain.
Lorsque les orques se trouvant à la porte de la Moria aperçurent des nains et des elfes, ils eurent un mouvement montrant un grand étonnement, puis ils furent atteints par une flèche chacun, et ils ne bougèrent plus.
Le principal problème restait le pont qu'avait détruit Gandalf lors de son combat contre le balrog, mais les talent en ninjutsus de Galadriel comblèrent le gouffre par pont de bois aussi solide et bien plus large que l'ancien.
Ils ne rencontrèrent que peu de résistance dans l'immédiat, et ils avançaient lentement dans l'obscurité. A intervalles réguliers, les nains laissaient une troupe d'une cinquantaine des leurs pour une raison énigmatique.
Puis Pippin proposa de faire un peu de bruit, comme la dernière fois (car les nains semblaient vouloir un affrontement de masse). L'occasion lui fût bientôt donnée lorsqu'ils trouvèrent un puits ancien. Le bruit fût aussi fort que la dernière fois, et au grand étonnement des hobbits, les nains se mirent à courir frénétiquement vers les plus grandes salles de la Moria, où, disaient-ils, le combat serait "plus aisé".
Ils y parvinrent avant les orques, et se retrouvèrent encerclé par tous les orques qui pouvaient rentrer dans la salle. Naruto éprouvait une légère crainte, mais aussi bien entouré qu'il l'était, il savait que cette crainte était illusoire, bien qu'il eût pu voir le haut du casque de tous les nains.
Les cris de orques lui écorchaient presque les oreilles, mais bientôt, un puissant cri de guerre nain retentit. A cet instant, il comprit pourquoi les orques craignaient les nains, pendant qu'un puissant "Barud Kazâd ! Kazâd aï menû!" retentissait dans la Moria, et ne mourrait qu'à contrecœur après de longues secondes.
Les troupes laissées en chemin, en entendant ce cri le relancèrent aussi puissamment qu'ils le pouvaient, et finalement, les nains restés en surface entendirent le cri de leurs frères et firent jouer leur piège.
Ils débouchèrent alors tous les trous qui avaient été obstrués par les orques au cours des siècles, et la lumière envahit la Moria.
Aussitôt, une lumière forte envahit la grande salle, et tandis que les orques se cachaient les yeux, les nains s'élancèrent en rangs serrés vers leurs ennemis.
Naruto regarda, ébahi, les gigantesques piliers de pierre noircie des immondices des orques révéler un brin de pâleur intacte. Mais plus impressionnant que les piliers, il voyait la grandeur de la salle qu'il n'avait pu qu'imaginer pendant la course.
Une phrase de Kakashi lui parvint, lorsqu'il avait parlé de cette salle : "la Moria est cinq cent fois plus grande, Naruto". Toute la beauté et la grandeur du lieu étaient restés intacts malgré les siècles.
Il vit uns flèche traverser son champ de vision, suivie de nombreuses autres. Les champions orques fuyaient sous les flèches des elfes et les coups de haches, et nul orque ne pouvait résister à la charge du peuple de Durïn.
Les hobbits, Naruto et même Gandalf ne pouvaient faire quoi que ce soit : ils étaient au milieu des nains, et à chaque fois qu'ils croisaient un orque, il n'y avait déjà plus rien à faire.
Lorsqu'aucun orque ne fût à portée de flèche ou de hache, les nains commencèrent à tirer les corps des orques hors de la Moria.
Peu après, les ninjas partirent à la recherche d'Akatsuki. Ces derniers avaient trouvé refuge en bas de l'abîme qu'enjambait le pont de Kazâd-dûm, près du grand lac souterrain.
Gimli les accompagnait au nom des nains. La descente se révéla longue, car ils faisaient preuve de prudence.
Arrivés à la voûte de la salle du lac, ils durent modeler des escaliers (ce que fît Galadriel), mais ce faisant, ils ne purent dissimuler leur présence, et la voix de Tobi leur parvint, suivie de ses multiples échos :
MAD : Félicitations ! Je ne vous attendait pas aussi tôt ! Si j'avais su, j'aurai préparé une petite farce pour vous.
KAK : Nous nous en passerons. Par contre, j'aimerais bien avoir une longue conversation avec toi....
MAD : Pourquoi pas, mais je crois que c'est toi qui en souffrira le plus.
Ils arrivèrent sur le sol.
NAR : Où est Hinata ?
MAD : Elle va bien. J'ai dû l'assommer pour qu'elle ne puisse pas s'échapper. Mais je te propose un marché.
NAR : Va au diable.
MAD : La vie d'Hinata contre un des trois Anneaux.
NAR : Enfoiré ! Je vais plutôt te tuer et la récupérer.
MAD : Je ne crois pas. J'ai un moyen de pression très utile.
Un bruit de succion se fit entendre du côté du lac, et de multiples tentacules en sortirent. Puis il vit que Zetsu portait Hinata, inconsciente, prêt à la jeter dans la gueule du monstre.
MAD : Dépêche-toi de répondre, je n'attendrai pas longtemps.
KAK : D'un autre côté, si tu la tues, tu ne peux plus desceller Anima, à moins de t'attaquer à Neji ou Elrond.
MAD : Les choses ont changées Kakashi-san.
Kakashi murmura quelque chose à l'adresse de Gandalf, mais ce fût Madara qui répondit.
MAD : Non, avec un tel écho, une formule magique s'entendrait facilement, et je sais quand quelqu'un s'apprête à en utiliser.
Puis Gandalf lui lança :
GAN : Où est Madara ? La magie et le ninjutsu sont deux choses très différentes, et même le Byakugan n'arrive pas à distinguer la magie avant qu'elle ne soit lancée. Qui es-tu ?
MAD? : Voyons, vous êtes capables de plus de subtilités, Gandalf le Gris.
GAN : Je ne pense pas Radagast, Romestàmo et Morinehtar capable de frayer avec des personnes telles que vous, et les autres magiciens que je connais sont morts ou en Valinor.
MAD? : C'est vrai. J'ai moi-même tué Morinethar il y a longtemps alors qu'il revenait d'un long voyage dans les terres de l'est pour répondre à la menace de Sauron avec des troupes lourdement équipées.
GAN : Comment peux-tu....
MAD? : Quant à Romestàmo, il ne reviendra jamais du sud : il y trouva une fin assez déplaisante dans une embuscade après avoir refusé de s'allier à Sauron le Grand il y a cent ans de cela.
GAN : Alors Madara a eu le temps de t'apprendre un ninjutsu pour transférer ton âme dans son corps.
MAD? : En effet, mais il est suffisamment fort pour prendre parfois le contrôle pendant quelques temps.
FRO : Gandalf, qui-est-ce ?
Il avait posé la question, mais il connaissait la réponse au fond de lui. Madara partit d'un rire froid, qui les transperça comme d'innombrables lames.
Pippin n'avait entendu ce rire que quelques secondes, mais il le reconnut aussitôt.
PIP : Sauron ? Mais c'est....
GAN : Terrible ? Nous sommes beaucoup plus puissants qu'auparavant.
SAU : Mes techniques dépassent de loin vos craintes les plus folles. Même seul face aux trois sages, je peux vaincre aisément.
GAN : Et bien, voyons cela.
Et il sortit Glamdring du fourreau. Pendant ce temps, Zetsu observait la scène d'un œil amusé.
18 : Le chant des sages.
Spoil:
Madara sortit la lame de Totsuka qui avait appartenu à Itachi, et il usa d'un sort pour la manier come une lame classique. De chaque côté, les autres combattants s'éloignaient un peu, mais Naruto profita de l'occasion pour s'approcher discrètement d'Hinata.
Puis sans aucun avertissement, Sauron se mit à incanter.
SAU : Ash nazg bruzum-ishi krimpatul !
Le Guetteur lança alors ses tentacules vers Gandalf, mais au bout de chacun d'entre eux se trouvaient des griffes d'ombre.
GAN : Naur an imnath thuir nalgoth n'gauroth !
Un feu l'enroula et une forte lumière dissipa les griffes.
Puis Sauron avait modelé une vague de terre grâce au ninjutsu, mais il avait insufflé une volonté malveillante en elle, et celle-ci apparut sous la forme de dagues de roche improvisées qui tournoyaient au creux de la vague. Gandalf eût peu de temps pour se défendre, mais il détruisit le mur d'un puissant éclair. A peine la terre s'était-elle immobilisée qu'une grande masse d'eau se dirigeait vers lui.
GAN : L'espoir ne réside pas dans un échange de sorts. J'espère qu'Elrond et Galadriel me suivront, pensa-t'il.
Une note grave s'éleva, et il fallût une bonne paire de secondes pour que Gimli se rendre compte que le magicien chantait. Sa voix sembla distraire Sauron, et l'eau retomba avec fracas. Frodon n'avait pas souvent entendu Gandalf chanter, mais il se souvenait que sa voix n'était pas désagréable du tout. Il y avait toutefois dans ce chant plus qu'une mélodie, et pendant un bref instant, il pensa aux champs verdoyants de la Comté sous un magnifique soleil de printemps, ou peut-être était-ce une matinée chargée de neige à regarder les jeunes hobbits jouer dans la neige en mangeant quelques tartines de confiture.
Puis Sauron se mit aussi à chanter, d'une voix plus forte. Les notes de sa mélodie étaient étranges ; comme un soleil à demi-visible éclairant des plaines mornes dans le froid mordant de l'hiver. Mais bien que sa mélodie soit jolie à l'oreille, elle se répétait encore et toujours avant de passer à une autre partition. A chaque nouvelle note, un rocher se détachait du sol a se dirigeait vers Gandalf, mais il retombait. La voix de Gandalf faiblissait, et les rochers se rapprochaient, lorsqu'une troisième voix s'éleva.
Une harmonie de sons graves fît vibrer le cœur, de Pippin, et il lui sembla un instant voir devant ses yeux les innombrables royaumes depuis longtemps disparus, ou d'entendre les elfes de Fondcombe jouer sur des instruments de bois. L'eau frémissait sous l'effet du chant d'Elrond, et dans les cœurs des ninjas, une paix teinté d'amertume les saisit. Il sembla alors aux hobbits que les herbes vertes gagnaient les mornes plaines du chant de Sauron, pendant que les animaux venaient peupler les lieux.
Sauron fit gagner en intensité son chant, et des flammes s'allumèrent dans les plaines. Certains oiseaux tombaient, comme paralysés par ces sons étranges. La voix de Sauron restait toujours aussi répétitive, mais elle était plus puissante que jamais et elle menaçait de vaincre celles d'Elrond et Gandalf. Au fur et à mesure que le chant progressait, les roches et l'eau s'approchaient ou reculaient des magiciens.
Sauron avait appris ses chants de Morgoth, et il avait mis en mots des horreurs que nul ne pouvait imaginer : les herbes fanèrent et noircirent pendant que des hordes de créatures difformes et maléfiques piétinaient la terres, et son chant gagna encore en puissance. Une quatrième note rejoignit le chant.
Alors Frodon Frodon eût l'impression d'être partout à la fois. Il voyait le ciel, mais seules les étoiles illuminaient le ciel. Puis un lever de soleil ; le premier lever de soleil. Il vit un pays hors de tout mal dont a beauté lui blessait presque les yeux, et il vit des êtres de grande puissance créer la lune et le soleil, mais il avait toujours l'impression d'être chez lui, tout en entendant la mer s'étaler sur le rivage des Havres. La voix profonde et apaisante de Galadriel s'était jointe au chœur. Il y avait toutefois dans cette mélodie étrangère mais familière une petite voix qui se répétait encore et toujours, et qui l'agaçait au plus haut point.
Enfin, Sauron donna à sa voix toute sa puissance, et les murs se mirent à trembler, la lumière décrût, et le lac bouillonna, pendant que l'air devenait suffocant et que des sons stridents leurs perçaient les oreilles. Pourtant, les voix des trois sages s'intensifièrent progressivement, et les plaines qui avaient été dévastées retrouvèrent leur beauté, mais Sauron chantait de toute sa puissance, et bien qu'il soit seul, sa voix dominait le chœur de ses harmonies répétitives et écœurantes. Les rochers, le lac, et même l'air, tout semblait vivant dans l'immense salle, tandis que les notes résonnaient et que le danger s'éloignait puis revenait d'un camp à l'autre.
Pippin voyait de grandes armées se battant contre d'innombrables monstres dont le nom lui était inconnu, et l'espoir le quittait petit à petit, car il ne voyait pas comment de si petites armées pouvaient triompher de tant d'horreurs, pourtant, quelque chose le poussait à espérer encore et toujours, bien que tout lui semblât perdu d'avance.
Naruto était en admiration devant les sages, et il ne faisait aucun doute que ses pensées vagabondaient vers des terres inconnues. Même Kakashi avait le regard brillant, et l'esprit loin de la Moria.
Puis Sam remarqua que les anneaux commençaient à briller, et le chant de Gandalf se fit encore plus imprévisible et familier. La voix d'Elrond ne se faisait guère entendre, mais tous savaient qu'elle était là, comme un soutient indéfectible dont nul ne peut se passer. La voix cristalline de Galadriel montrait des choses qu'elle seul et les Istari pouvaient connaître, comme la beauté des arbres de Valinor et la nuit sans lune, et sa voix formait le début d'une histoire que continuait Elrond, et que finissait Gandalf ; ou peut-être était-ce dans un autre ordre. Le chant était calme, bien que fort, mais dans l'immense salle, les rochers volaient en tous sens pendant que les eaux du lac s'élevaient pour engloutir leur cible, et l'air semblait épais.
Puis soudainement, le chant cessa. Les rochers retombèrent, l'eau retourna dans son lit, et l'air redevint normal. Seule une note se prolongeait en écho dans les profondeurs de la Moria. Il n'y avait pas réellement de vainqueur, mais il n'y avait vraiment pas de vaincus. Tous se regardèrent longuement. Nul n'osa bouger pendant plusieurs minutes. Sauron fulminait.
SAU : Repli !
ZET : Hem, Maître... Ils ont récupéré...
SAU : JE SAIS ! MAIS C'EST LE DERNIER DE MES SOUCIS !
En encore une fois, ils fuirent.
Une fois partis, les trois sages s'assirent par terre. Ils semblaient épuisés, et ils ne parlaient pas. Ils se lançaient des regards. Naruto revint en portant Hinata : malgré sa fascination pour les chants, il avait réussi à conserver assez d'attention pour récupérer sa femme. Ils restèrent un long moment à côté du lac, et Gimli et Legolas montaient la garde : la créature était partie, mais elle pouvait revenir.
Lorsqu'ils arrivèrent en haut, ils furent accueillis par les nains. Ces derniers avaient fait fuir les derniers orques de la mine, et les archers elfes avaient harcelé leurs troupes jusqu'à ce qu'il n'en reste rien. Le chef des nains avait pris le nom de Durïn VII, et il avait déjà fait préparer de la nourriture pour les ninjas.
Ils vinrent demander à Naruto de l'aide pour déblayer la porte de Houssaye et détruire le barrage qui avait permis au Guetteur d'interdire l'entrée de la mine. Cela ne posa aucun problème, et bien qu'une odeur désagréable les saisit, plus jamais la Moria ne fût vue comme une menace.
Une semaine plus tard, lorsque tous les corps des orques tués furent brûlés et les rares nains et elfes morts inhumés, les elfes partirent pour la Lorien, et les ninjas pour Minas Tirith sous les acclamations des nains et un soleil éclatant.
19 : Le piège.
Spoil:
Pour une fois, les nouvelles furent accueillies avec joie. Aragorn était heureux de la victoire des nains, et bien qu'il aie été surpris d'entendre que Sauron courrait toujours le monde, il n'en restait pas moins relativement optimiste.
ARA : Vous l'avez vaincu, et même s'il sait que vous possédez les trois, tant que nous le serrons de près, il ne pourra pas forger un autre anneau unique.
Naruto avait alors posé une question qui lui occupait l'esprit depuis longtemps :
NAR : Si il veut votre épée, alors pourquoi il ne vous attaque pas ne nuit pour vous tuer et la dérober ?
ARA : Anduril n'est pas une lame ordinaire. Il ne suffit pas de poser sa main sur la poignée pour en être le possesseur. Si Sauron veut cette arme, il doit défaire son ancien propriétaire dans un combat loyal. Seuls les héritiers d'Elendil peuvent réclamer la propriété de cette lame sans avoir vaincu son ancien propriétaire.
NAR : Alors pourquoi ne vous défie-t'il pas ?
ARA : Sauron craint cette lame : elle lui à pris son anneau, qu'il a alors perdu pour toujours. Il n'attaquera pas le maître de cette lame à la légère ; il veut être sûr de vaincre.
Gandalf était moins joyeux.
GAN : Rien ne l'empêche de changer de corps et d'utiliser le vrai Madara comme leurre. Ainsi, pendant que Madara nous attire quelque part, Sauron à la paix pour forger son anneau.
PIP : Dans ce cas, que pouvons nous faire ?
ELR : Il faut à tout prix l'empêcher de forger un autre anneau. Si il venait à le faire, il pourrait contrôler nos anneaux, et certainement nous contrôler aussi.
SAM : Alors pourquoi ne pas détruire vos anneaux ? Comme ça, il ne pourrait pas être utilisés.
GAL : Tant qu'il n'a pas le temps d'en forger un, nous n'avons pas à le faire. Mais que nous ayons un anneau ou pas, il pourra avoir accès à nos souvenirs et à nos cœurs.
Puis ils étaient partis vers Konoha, en prenant soin de laisser Saï, Tenten et Neji pour protéger le roi.
Shikamaru avait alors dû modifier légèrement les équipes pour pailler au manque de trois bons ninjas, puis il s'était plongé dans l'utilisation du palantir pour découvrir l'emplacement d'Akatsuki.
Pendant ce temps, Sam, Frodon, Gandalf, Gimli et les elfes étaient retourné voir les elfes du bois Nara pour prendre un peu de repos.
SAM : J'ai l'impression que tout se bouscule dans ma tête. Ces gens ne prennent-ils donc jamais de repos ? avait-il dit.
Ils avaient passé une semaine de repos complet, durant laquelle ils avaient presque l'impression d'être retournée à Fondcombe avant de recevoir un message du Hokage. Pain avait été aperçu, seul, aux alentour de Konoha. Il semblait chercher quelque chose.
SHI : C'est peut être un piège, mais l'occasion est trop belle pour la laisser passer. Kakashi, Gandalf, Sakura et Naruto, vous allez le provoquer en combat, puis l'attirer dans un lieu ou une autre équipe de quatre vous aidera. Galadriel, Hinata, Elrond et Shino, vous vous préparerez pour l'embuscade.
KAK : Que fait-on si d'autre membres d'Akatsuki viennent en renfort ?
SHI : Si vous pouvez les vaincre, faites-le, sinon, repliez-vous. Dispersion.
Trouver Pain fût difficile, mais ils le localisèrent un peu au nord du pays du feu. Il ne donna jamais l'impression de remarquer leur présence. Tous les kilomètres, il marquait une pause et se concentrait, puis il reprenait son chemin.
Enfin, après une journée à le traquer, ils le virent entrer dans une grotte. Ils se placèrent en embuscade à la sortie. Mais le lendemain, il n'était toujours pas sorti. Ils attendirent encore près d'une heure après que midi soit passé, quand un léger bruit les fit se retourner : les cinq autre corps de Pain se trouvaient face à eux.
De tous les corps, il ne restait qu'un seul corps qui soit le même depuis le début : Pain Tendou, Yahiko. Chacun des autre corps avait été changé à trois reprises au moins.
Le rôle des invocations revenait à un homme visiblement assez âgé et corpulent.
Tous les autres rôles revenaient à de nouveaux corps. Pain Tendou n'était pas ressorti de la grotte.
Le corps aux invocations fît appel à un gigantesque chiot, et dans la foulée à un caméléon. Il n'y avait aucune autre sortie que la grotte. Dedans, ils pourraient juguler l'attaque des corps, mais ils pourraient être pris sur deux fronts.
Kakashi lança dans la radio qu'il tenait : "Nous rentrons dans le grotte, tâchez de ne pas tarder."
Puis il avait ordonné un repli dans la grotte.
C'était exactement ce que voulait Pain. Les corps n'avancèrent pas. Ils envoyèrent un taureau pourchasser le groupe. Ils se contentèrent de se cacher, de manière à ce que les ninjas de renfort ne puissent pas les détecter.
Une fois les renforts passés, ils pouvaient à nouveau avancer.
Dans la grotte, le groupe de Kakashi avançait prudemment, mais le taureau n'arrêtait pas de les harceler, et ils furent contraints d'accélérer leurs déplacements. Puis ils débouchèrent sur une gigantesque salle, presque à l'image de celle de Kazâd-Dûm, mais avec moins de piliers, et d'un tout autre genre.
Au centre de la salle, Pain Tendou les attendait. Le taureau arriva et boucha la sortie. Il ne bougea à nouveau que pour laisser les ninjas de renfort passer, puis il se glissa aux côtés de son invocateur.
PAI : Bien. Vous êtes tous là.
NAR : Enfoiré ! C'était un piège.
PAI : Je vous propose un marché. Si Elrond, Gandalf et Galadriel acceptent de me combattre, le reste de votre groupe peut repartir.
KAK : Tu es sûr de toi. Rien ne nous dit que Madara ne vas pas arriver en cours de combat.
PAI : Il sait que je suis capable de vous vaincre tous à moi seul. Il ne viendra pas.
GAN : Sauron est habitué à la traîtrise. Il est probable qu'il tente de te nuire si tu deviens trop puissant.
PAI : Il a besoin de moi pour vaincre les Valars. Si vous ne vous décidez pas rapidement à accepter ou refuser mon offre, je vous combattrais tous en même temps, et je préviendrai Sauron.
ELR : Partez. A nous trois, nous possédons de grands pouvoirs. Et nous pourrons les utiliser sans crainte de vous blesser.
KAK : Mais, Madara....
GAL : Il viendra, et notre véritable épreuve de force viendra alors. Nous saurons qui des trois sages ou de Sauron le Noir doit triompher.
NAR : Il reste Pain. Il est redoutable. Si lui et Madara sont réunis, vous n'avez aucune chance.
ELR : Notre puissance est grande, et ils ne triompheront qu'au prix de lourdes pertes. Partez maintenant.
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Dernière édition par Raijin le Jeu 09 Déc 2010, 5:07 pm; édité 2 fois
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Posté le: Mer 13 Mai 2009, 6:14 pm Sujet du message:
20 : Olorïn.
Spoil:
Une fois tout le reste du groupe parti, Pain n'attaqua pas.
PAI : Je veux vous parler au sujet des valars.
GAN : Ce serait plutôt à nous de t'en parler. Tu ne les as jamais connus.
PAI : J'en connais assez à leur sujet.
GAN : Et que sais-tu donc que nous ignorions ?
PAI : Vous savez tout ce que je sais à propos des Valars, mais je ne comprends pas pourquoi vous leur vouez une telle adoration. Ils n'ont pas hésité à plonger tout notre monde dans un schéma de guerres incessantes.
GAN : Mais ce faisant, ils ont assuré la paix sur des terres bien plus vastes et plus peuplés.
PAI : Non. Ils n'ont assuré aucune paix. Ils auraient pu empêcher les palantirs d'arriver s'ils avaient vraiment voulu assurer la paix dans votre monde.
ELR : Que voulez-vous dire et faire ?
PAI : La même chose que sur ces terres. Les Valars et leurs protégés Noldors doivent connaître notre souffrance.
GAL : Crois-tu donc que les Valars et les Noldors n'ont connus aucune peine ?
PAI : Leurs peines ne sont rien au vu des nôtres.
GAL : Sauron t'as menti. Il ne t'as pas dit toutes les peines des elfes. Il est lui-même à l'origine de beaucoup de nos maux.
PAI : Vous avez refusé d'aider les autres peuples. Sauron, lui, nous a offert des anneaux de pouvoir.
ELR : Il s'agit d'un cadeau empoisonné. Il a fait de même en terre du milieu. Chacun de ses anneaux lui permit de prendre le contrôle de leurs porteurs grâce à l'unique.
PAI : Je sais. Je ne lui fait pas entièrement confiance. Mais il est nécessaire de travailler avec lui, car il nous donne du pouvoir.
GAL : Ce pouvoir vous détruira. Il a transformé les rois humains en être de ténèbres.
PAI : Nous nous débarrasserons des anneaux avant qu'il ne soit trop tard.
ELR : Tout ce qui sera fait avec les anneaux sera détruit lorsque cet anneau disparaîtra. Tu devras garder les anneaux dans un lieu précis, mais quelqu'un pourra toujours en prendre le contrôle et détruire ce qui à été construit.
PAI : Sauf si j'acquiers le pouvoir de Morgoth.
GAL : Ce pouvoir te rongeras progressivement et tu te tourneras vers les ténèbres.
PAI : Ma volonté surmontera cette noirceur.
GAN : Ce mal dépasse tout ce que tu imagine. Mais que se passerait-il si tu voyais que la peine des elfes est plus grande que tu ne l'imagine ?
Gandalf regarda dans ses yeux. Si mornes soient-ils, il décela une certaine crainte ; la crainte de s'être trompé, et une certaine ignorance.
Pain hésita avant de répondre.
PAI : Alors je comparerai leurs peines et les nôtres. Mais aucun lieu ou aucun texte ne peut refléter de telles peines. Seuls vos chants le peuvent, et vous pourriez m'attaquer sous couvert de vos chants.
GAN : As-tu déjà vu la tour de Morgul ?
PAI : Oui. Ce lieu est maudit. Nous n'arriverons jamais à un tel stade de malfaisance. J'agirai avant.
GAN : Et as-tu vu Minas Tirith ?
PAI : Cette cité à déjà connu la souffrance à de multiples reprises. Ce lieu symbolise tout ce que j'admire.
ELR : Pourtant, Minas Morgul et Minas Tirith étaient du même royaume. La corruption fût tellement sournoisement orchestrée que personne ne s'en aperçut avant qu'il ne soit trop tard, et avec le temps, Sauron et devenu de plus en plus sournois.
Pain semblait réfléchir et douter à la fois.
PAI : La douleur est une chose que nous avons en commun. Vous, elfes, lorsque vos peines vous semblent trop lourdes à porter, vous fuyez et cessez de vous soucier des guerres qui ravagent les terres que vous avez aidés. Vous refusez d'affronter les peines qui vous sont infligées. Vous refusez de grandir.
GAL : Certains d'entre nous ont affronté des horreurs que tu ne saurais imaginer. Et lorsque nos peines deviennent trop lourdes à porter, nous partons effectivement, mais nous ne fuyons pas. Tu es jeune à mes yeux, mais tu pense avoir affronté plus d'horreurs que moi ? Tu as certainement vu la mort de tes proches, mais quelle peine as-tu connu que je n'ai vécue ?
PAI : La mort de mes parents.
GAL : A trois reprises j'ai vu mourir mes frères et ma fille à dépéri après avoir été enlevée par les orques.
PAI : Mon meilleur ami m'a forcé à le tuer.
GAL : J'ai vécu les massacres des elfes par les elfes, et pour moi chaque elfe est un proche que je chéris autant que moi-même.
PAI : J'ai.....
Mais Galadriel l'interrompit et continua, sa voix gagnant soudainement en puissance :
GAL : Que dire des ravages en Gondolin ? De la corruption des Arbres de Valinor ? Des Années Sombres ? Des Nirnaeth Arnoediad ? Dagor Bragollach ? Et tant d'autres peines ?
Pain sembla alors perdu. Il n'arrivait à se représenter ces peines que difficilement, mais il lui semblait alors être un enfant capricieux qui cherche à se faire obéir de plus grand que soi. Comme un enfant qui s'imagine avoir compris des choses erronées, et qui prend peu à peu conscience de son ignorance.
GAL : Si à chacune de mes peines j'avais voulu faire connaître aux autres les souffrances qui m'affligeaient, alors il n'y aurait aucune joie. Le monde serait peut-être en paix, mais il serait vide de chaleur et morne.
PAI : Que voulez-vous dire ?
GAL : Si vous regardez votre monde, vous avez connu de grandes peines. Mais si vous comparez vos peines à celles de mondes plus vastes et plus anciens, alors elles parraîssent beaucoup moindres.
PAI : Alors laissez-moi faire.
GAN : Non. Ces épreuves nous sont imposées. Vous êtes un des acteurs de ce temps sur ce pays, mais ce n'est pas à vous qu'est imposé cette épreuve.
PAI : Si c'est à cause de vous que nous souffrons, alors vous devez mourir, et avec votre mort, la victoire sera à portée de main.
GAN : Sauron est mon ennemi, et il est désormais sur cette terre, c'est pour cela que je suis ici.
PAI : Si les choses en sont venues là, alors nous autres, ninjas, avons quelque chose à faire dans cette guerre.
GAN : Je ne vous hais point, Nagato, mais si vous continuez en mauvaise servitude, alors je n'aurai d'autre choix que de vous combattre.
PAI : Je connaît tous vos tours de magie et vos ninjutsus. Vous êtes inférieurs en nombre.
GAN : En réalité, Sauron ne t'as pas tout dit. Il espère certainement que tu mourras dans cette bataille.
PAI : Gandalf, je sais tout de vous et de vos souffrances.
GAN : Non. Sauron à omis de vous préciser que je suis bien plus puissant que je ne l'ai jamais montré, bien qu'il soit capable de me vaincre.
PAI : Vous ne semblez pas vouloir m'écouter. Cela va se régler dans le sang.
Elrond et Galadriel s'avancèrent, mais Gandalf les tira en arrière :
GAL : Gandalf, ce serait de la folie....
GAN : Dame de Lorien, s'il-vous-plaît, cessez de me nommer ainsi. Je reprends pour un temps le nom que l'on m'a donné à l'ouest alors que le monde était jeune : Olorïn.
Et alors qu'il prononçait ces paroles, il sembla soudain plus sage, plus grand et plus imposant que jamais. Une flamme brillait au fond de ses yeux, et son ombre grandit.
OLO : J'ai été envoyé pour lutter contre Sauron en terre du milieu avec quatre autre Maïar et j'y ai pris le nom de Gandalf le gris. Saroumane était notre chef, mais lorsqu'il nous a trahi, j'ai pris sa place et son rang. J'étais Gandalf le Blanc, et je m'oppose à Sauron le Noir.
Pain semblait douter à nouveau, mais il se résolut à combattre. Elrond et Galadriel se mirent à l'abri. Le taureau chargea, mais lorsqu'Olorïn pointa son bâton vers lui, il disparût dans un nuage de fumée. Un autre corps s'avança et sa tête commença à s'ouvrir.
OLO : Shaûn an edraith nauri mas !
La foudre percuta le corps qui resta immobile.
OLO : Nâr um n'gauroth arsh naumo ! Nâr um garâl zirig !
Un torrent de feu jaillit des parois de pierre et encercla les corps restant. Tendou tenta de dévier l'attaque, mais le feu revint aussitôt qu'il relâcha son effort.
Olorïn frappa le sol de son bâton et une lumière blanche atteint les corps qui tombèrent.
Ils mirent du temps à se relever, et ils ne repartirent pas à l'attaque.
PAI : Avec un tel pouvoir, je pourrais.....
OLO : Ce pouvoir n'est pas un jouet que l'on utilise quand bon nous semble. Oui, vous pourriez réaliser vos rêves avec ces pouvoirs, mais laissez-moi vous raconter une histoire qui s'est déroulée avant que les terres du milieu ne soient habitées.
Les corps s'immobilisèrent et tous attendirent que le maïar commence son récit.
OLO : Lorsque Morgoth devint le Sombre Ennemi des elfes, les Valars tentèrent de l'arrêter par leurs considérables pouvoirs. Il s'en suivit une bataille qui eût pour conséquence la destruction d'une partie d'Arda. Dans leur volonté d'utiliser leurs pouvoir pour le bien, ils ne réalisèrent que trop tard qu'il avaient détruit ce pour quoi ils se battaient. C'est pour cela que je n'utilise ce pouvoir que rarement.
PAI : Mais ce pouvoir peut être....
OLO : Il ne peut pas être dompté par un mortel. Vous vous apprêtez à utiliser un pouvoir qui vous dépasse. Et si vous pensez pouvoir réussir là où des entités qui ont le rang de divinité pour les humains ont échoué, alors c'est que vous êtes plus fort que je ne le pense, mais j'en doute.
Olorïn devint moins impressionnant, reprenant la forme de Gandalf.
GAN : Je vois bien que vous n'êtes pas mauvais au fond de vous, mais vous utilisez vos talents de la mauvaise manière. Vous pouvez encore changer. De plus, vous m'avez vu déployer qu'une partie de mes pouvoirs. Comme vous vous en êtes aperçu, vous n'êtes pas de taille à lutter contre moi. Vous ne pourrez pas vaincre les Valars.
L'invocateur s'éloigna de l'entrée, et les autres corps restèrent immobiles.
PAI : Partez, j'ai besoin de penser.
21 : La guerre.
Spoil:
Lorsque les trois sages sortirent enfin de la grotte, ils répondirent à la question muette de Kakashi.
GAN : Non, il n'est pas mort. Mais il médite sur ce que nous lui avons dit. Il doute.
KAK : Que voulez-vous dire ?
ELR : Il s'est aperçu qu'il pourrait avoir tort. Nous n'avons pas voulu engager le combat en fin de compte, car il pourrait peut-être changer de camp.
KAK : Bien, dans ce cas, nous rentrons.
Une fois de retour à Konoha et le rapport de mission fait, les ninjas retournèrent à leurs occupations habituelles.
Tant qu'Akatsuki restait hors d'atteinte, la vaste majorité des ninjas étaient occupés avec diverses missions partant de la recherche de chats échappés à l'assassinat et l'espionnage.
Le lendemain de la rencontre avec Pain, Ino vint chercher Gandalf ; une escouade de ninja venait de franchir la barrière entourant le village. Sam, qui se trouvait à ses côtés vint en renfort. Ils arrivèrent rapidement à localiser les ninjas.
Deux anbus se trouvaient déjà sur place. Sam savait que les anbus ne devaient jamais révéler leur identité, mais il ne pût s'empêcher de rire en voyant les deux hommes masqués : l'un portait encore sa hache et arborait une grande barbe brune et ébouriffée ; l'autre avait bandé son arc et n'avait pas encore modifié son masque pour cacher ses trop longues oreilles.
Les cinq ninjas de Kumo semblaient particulièrement doués dans le déplacement furtif, mais ils semblaient ignorer qu'ils étaient suivis.
Gimli avait réussi à s'approcher à cinq mètres lorsqu'une flèche se figea dans le sol à deux mètres d'eux.
Ils regardèrent aux alentours, et le ninja qui regardait derrière vit une masse noire foncer sur lui une hache à la main. Le coup tomba et le ninja périt.
Puis une seconde flèche partit et un autre ninja tomba. Les trois survivants bondirent sur un toit, kunaï à la main.
Maintenant qu'ils avaient leur ennemi en vue, ils pouvaient éviter les projectiles, mais Gimli vint au corps à corps, et bien que son adversaire contra le coup, la force brute du nain fit plier le bras du ninja de Kumo, et la hache acheva son œuvre.
D'autre ninja commencèrent à arriver (de nombreux renforts ayant été envoyés pour éviter une rapide propagation des forces ennemies dans le village par invocation), bien que cela soit inutile : Legolas avait achevé les deux autre ninjas.
LEG : Trois, maître Gimli, je vous bats pour une fois.
GIM : Bah ! S'il y en avait eu d'autre, les décompte aurait été différent, mais je ne puis gagner à tout les coups, dit-il en riant.
Les corps furent rapidement menés dans une salle spécifique pour des examens approfondis.
Legolas et Gimli étaient partis vers le bureau du Hokage pour l'informer de la situation.
GIM : S'ils veulent la guerre, ils prennent le chemin le plus court. Leurs ninjas se dirigeaient par ici, et ils n'avaient pas des intentions louables : ils se déplaçaient à la manière des gobelins quand ils veulent faire leurs sournoiseries. Il en viendra d'autre, vous pouvez en être sûr.
LEG : Ils semblaient parés à se battre, et si nous n'avions pas attaqué par surprise, ils nous auraient posés plus de problèmes.
SHI : Je sais que vous avez fait ce qui était à faire. Mais c'est justement le fait que ces ninjas aient attaqué qui m'inquiète. Kumo à, pendant un temps, hébergé l'Akatsuki. Nous n'avons jamais su quels étaient les liens entre eux et ce groupe.
GAN : Sauron serait derrière tout cela ?
SHI : C'est possible. Une guerre forcera Nagato à utiliser le pouvoir des anneaux. Il a peut-être eu vent de votre conversation et cherche à brusquer la guerre.
SAM : Peut-être que vous pouvez leur faire croire que leurs ninjas ne sont pas venus ici ?
SHI : Ce serait étonnant que cette mission n'aie pas été décidée.
SAM : Tant que vous ne voulez pas la guerre, tout devrait aller comme il faut, non ?
SHI : Mais lorsque le raikage apprendra ce qui est arrivé à ses ninjas, il déclenchera une guerre.
Shino, qui avait écouté et observé prit alors la parole.
Shino : Pourtant, ils n'ont aucun intérêt à attaquer. Ils font partie des grands villages et Akatsuki s'en prend aux grands village. Ils doivent avoir un lien avec nos ennemis.
SHI : Oui, mais il ne faut pas oublier qu'ils ont subi de lourdes pertes à cause de Sasuke et qu'ils nous tiennent pour responsables de sa non-capture. Ils doivent penser que la traque d'Akatsuki nous a affaiblis.
Shino : De plus, ces ninjas n'avaient aucune chance d'arriver jusqu'au bureau du Hokage. Ils devaient avoir pour but de mourir le plus proche possible du bureau.
GIM : Bah ! Qu'ils viennent. Legolas, je veux dire Baku, et moi les repousserons.
SHI : Le problème, c'est que si nous entrons en guerre ouverte, il est possible qu'Akatsuki utilise une ruse pour faire croire aux autres chefs de villages que nous nous servons de la guerre pour espionner aux alentour. La guerre sera totale.
GAN : Il nous faut retrouver Nagato pour le convaincre de renverser Sauron. Il en a le pouvoir.
NAR : Il y mettra même tout son cœur pour que son village ne souffre plus de la guerre.
GIM : Il nous faudrait savoir où il est avant de faire quoi que ce soit.
La porte s'ouvrit soudain à la volée et un des messagers entra.
MES : Maître hokage, un message urgent des villages de Kumo et Iwa.
SHI : Que dit ce message ?
MES : C'est une déclaration de guerre. Iwa nous accuse d'avoir envoyé deux escouades de ninjas pour tenter de tuer leur seigneur, et Kumo nous accuse d'avoir tué cinq de leurs ninjas.
GIM : Il y en a au moins un des deux qui n'a pas tort, dit-il en donnant un coup de coude à Legolas.
Shino : Ils l'ont su bien vite, et Kumo est loin. Ces ninjas venaient bien pour déclencher une guerre, et je ne vois pas comment nous pourrions justifier la disparition de ces ninjas.
SHI : Mais le problème vient d'Iwa, même si ce n'est pas un grand village, il a une grande influence sur beaucoup de petits villages, et une coalition Iwa/Kumo serait très puissante. Il nous faut agir au plus vite.
Il prit un court moment de réflexion, puis il dit :
SHI : Kakashi, Naruto, Hinata et Gandalf, vous allez partir avec Galadriel, Elrond, Sakura et Ino pour Amegakure. Il y a beaucoup de chances que Nagato s'y trouve. Envoyez l'équipe de Konohamaru à Suna pour les prévenir de la situation. Je vais tenter de régler la situation avec Iwa le plus pacifiquement possible. Dispersion !
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Posté le: Mar 02 Juin 2009, 10:20 pm Sujet du message:
22 : Le sable et le sang.
Spoil:
Un vent violent s'était levé de bonne heure sur le village caché de Suna, et il ne faiblissait pas malgrès les heures qui s'écoulaient. Le kazekage, Gaara, restait silencieux en regardant l'ambiance lourde et maussade qui plombait le village.
Une atmosphère lourde pesait sur le village depuis trois jours environ, et tous, civils et militaires, semblaient nerveux. Les ninjas chargés de la sécurité donnaient l'impression d'être sans cesse sur le point de succomber à une crise cardiaque.
Ce n'était pas ce qui gênait Gaara. Il avait l'habitude des temps difficiles, mais il savait ce que cela signifiait : le village serait bientôt attaqué. Le temps avait été aussi lourd lors des précédentes attaques d'Akatsuki sur le village. Il ignorait simplement quand l'assaut aurait lieu.
Gaara : Baki...
BAK : Kazekage-sama, en quoi puis-je vous être utile ?
GAA : Une équipe de Konoha est en route pour venir ici.... Il faut absolument qu'elle arrive saine et sauve. Ils nous aideront beaucoup. Il faut aussi prévenir la population que nous pouvons être attaqué à n'importe quel moment et qu'il faut qu'ils se préparent à évacuer vers un lieu précis.
BAK : Ce sera fait.
En moins d'une journée, la population avait fait les préparatifs pour un départ précipité. Une équipe d'anbus avait été dépêchée pour intercepter l'équipe de Konohamaru. La journée se déroulait dans l'ambiance tendue de la veille.
Ce ne fût que lorsque le soir tomba que Gaara s'aperçut que tout n'allait pas comme il le fallait : un poste de surveillance n'avait pas donné de nouvelles. Les jounins envoyés pour s'assurer que tout allait bien n'avait pas donné signe de vie. Gaara se déplaça lui-même.
Il ne mit que peu de temps à arriver sur place en se déplaçant sur un nuage de sable. De nombreux ninjas entraient dans le village, le plus discrètement possible. Un rempart de sable arrêta les ninjas qui entraient, et en emprisonna quelques uns.
D'un geste brusque, Gaara ferma son poing, et du sang jaillit du sable.
GAA : Des ninjas de Kumo, grommela-t'il.
Il composa des signes, et soudain :
GAA : Les sables mouvants !
Toute l'escadrille commençait à s'enfoncer dans le sable assez rapidement. Une fois que tous les ennemis furent ensevelis au niveau du torse, Gaara descendit. Il se plaça devant le chef d'unité.
GAA : Pourquoi voulez-vous la guerre ?
Ninja : Je ne dirais rien.
GAA : Alors tu es ici pour un bon moment. Si tu veux ajouter quelque chose, n'hésite pas.
Ninja : Plutôt crever que de te donner des informations.
D'un geste de la main, il mit un peu de sable devant la bouche du ninja. Lorsqu'il commença à suffoquer, il enleva le sable.
GAA : Vous êtes quinze. Je pense que voir vos camarades mourir petit à petit sous vos yeux déliera votre langue.
Ninja : Nous sommes entraînés à résister à tout.
GAA : Nous verrons bien. Je suis sûr que mes anbus prendrons soin de vous.
Il resta jusqu'à ce que six ninjas d'élite arrivent.
GAA : Y a-t'il d'autres brèches dans le cercle de surveillance ?
Anbu : Négatif, Kazekage-sama. Tout semble calme.
GAA : Ça ne va pas durer. Dépêchez-vous de les mener en salle d'interrogatoire.
De retour à son poste d'observation, il s'éleva grâce au sable et surveilla les alentours. Il vit soudainement une gigantesque masse noire au loin. Akatsuki et Kumo attaquaient en masse.
Il prévint rapidement ses subordonnés, et un plan de bataille fût décidé.
L'équipe de Konohamaru avait rejoint celle de Suna, menée par Temari. Le village était sous le feu de l'ennemi, mais rien ne laissait suggérer une telle chose à une telle distance.
Après de brèves et formelles retrouvailles, les deux équipes forcèrent la marche vers le village du sable. Il ne leur faudrait qu'une demi-journée pour rejoindre le village.
C'était une demi-journée de trop. Le nombre d'assaillant était dix fois supérieur au nombre de défenseurs. Sauron avait mené des troupes de gobelins de l'autre côté de la mer. Même si les ninjas disposaient sans difficultés de cinq ou six gobelins, il en restait presque autant pour chacun.
Puis Sauron s'était élevé au milieu de la mêlée et avait invoqué une créature comme on n'en trouve qu'en terre du milieu. La puissance de la bête avait ébahi les défenseurs, et nul jutsu ne semblait pouvoir l'abattre. Mais ce n'est pas la créature qui était la plus dangereuse ; c'était son cavalier.
A chacun de ses passages, la créature mordait et attrapait trois ou quatre ninjas et en projetait autant à terre, mais lorsque le cavalier hurlait, c'étaient tous les ninjas qui sentaient trembler leur cœur.
Seul Gaara pouvait s'opposer à cette bête, mais il était au prises avec une légion de gobelins, et Sauron était proche de lui.
Sa réserve de chakra était grande grâce au bijû, mais il refusait de s'en remettre à lui. Voyant qu'il ne pourrait remporter la victoire, il utilisa à nouveau la technique des sables mouvants, mais il engloutit ses propres troupes et les fît descendre jusque dans les tunnels souterrains préparés à cette occasion. Suivant les ordres du Kazekage, tous les ninjas fuirent pour rejoindre les civils.
Le village de Suna était détruit.
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Posté le: Sam 04 Juil 2009, 9:44 pm Sujet du message:
23 : De nouvelles ombres.
Spoil:
Lorsque Temari vit la fumée au dessus de son village, elle comprit aussitôt ce qui était arrivé au village et elle rejoint les tunnels dans lesquels se cachaient les civils de Suna. Elle retrouva son petit frère.
TEM : Gaara...
Conseiller : Temari, il serait temps que tu apprennes à montrer le respect que mérite Kazekage-sama.
TEM : Excusez-moi. Puis elle se reprit, un sourire moqueur sur les lèvres, Kazekage-sama, que s'est-il passé ?
GAA : Akatsuki à attaqué le village avec des créatures venues de l'autre côté de la mer. L'une d'entre-elles nous a mis en déroute presque à elle seule. Elle vole et à un cavalier très puissant.
Konohamaru : Ça ne posera pas de problèmes pour nous. Nous.....
GAA : Je ne veux pas que vous retourniez là-bas. Ce serait du suicide. Je veux que vous retourniez vers Konoha et que vous emmeniez les civils avec vous. Je mènerai une escouade de dix ninjas pour ralentir la progression de l'ennemi.
TEM : Gaara....
GAA : C'est un ordre. Je me dois de protéger mon village et tous ses habitants. C'est le moins que je puisse faire.
KON : Si tu crois qu'on va te laisser faire....
Il s'enfonça soudainement à mi-cuisses.
GAA : Je n'ai pas envie de me battre contre vous. Ce serait stupide et nous ferait perdre du temps. Dépêchez-vous de rejoindre Konoha.
Puis il était reparti vers Suna en prenant les ninjas en lesquels il avait le plus confiance.
TEM : Il nous faut un lieu où protéger les civils.
KON : Allons vers Konoha. Yamato pourra construire des maisons pour tout le monde.
Temari prit la tête de la troupe.
Shikamaru avait déjà donné des ordres à Yamato car son palantir lui avait permis de voir la bataille de Suna depuis son bureau. La sphère lui avait donné un énorme avantage sur l'Akatsuki, mais il répugnait à s'en servir.
Gandalf lui avait dit d'écouter plus souvent ses impressions quant aux journées qui se déroulaient, et celle-ci semblait maussade et lourde. Il voulait que son attention soit fixée sur Konoha autant que possible car une attaque d'un autre village était tout à fait envisageable. Il n'avait même pas pu se consacrer au fils d'Asuma dont il avait la charge.
Son intuition se révéla fondée : le poste frontière le plus proche de Tsuchigakure envoya un message d'urgence ; des créatures difformes et sauvages avaient attaqué en grand nombre.
Il n'y avait aucune précision sur la quantité du «grand nombre», mais le Hokage n'était pas né de la dernière pluie : l'attaque des deux villages les plus fermement opposés à Akatsuki de manière simultanée.... Tout ceci n'était qu'une diversion pour que Sauron puisse forger un anneau tranquillement. Il lui faudrait user de ses ombres les plus puissantes pour que le village puisse traquer Sauron et résister à l'assaut.
Soudainement, il réalisa la gravité de la situation : Pain avait joué son rôle à la perfection ; en faisant semblant de pouvoir se repentir, il avait poussé le village à se séparer d'éléments importants dans le but de le retrouver, et surtout à se séparer du seul élément permettant de passer de Konoha aux terres du milieu : Kakashi. Il n'y avait qu'un seul moyen de prévenir Kakashi à temps, le palantir, et Shikamaru savait ce qui l'attendait s'il venait à fixer Amegakure. Sauron n'attendait que cela pour le soumettre à sa volonté.
Lorsque la boule s'éclaira du feu intense qui dormait en elle, une tour noyée sous un déluge incessant lui apparut, et peu après, elle vira au noir. Un œil doté de sharingans lui apparut, et la voix froide de Sauron lui parvint.
SAU : Pauvre fou ! Tu es en mon pouvoir désormais.
Le palantir tomba de ses mains, mais il y avait plus qu'un jutsu à l'œuvre, et la magie de Sauron laissa le lien intact.
SAU : Il n'y a plus rien pour toi dans ce monde ; que la souffrance d'avoir défié Sauron le grand.
A côté du hokage, un autre Shikamaru ramassa le palantir et envoya le message à Kakashi. Puis d'un coup de kunaï, il frappa son double qui éclata dans un nuage de fumée.
Après un court temps à récupérer des souvenirs douloureux de son clone, il fût content de voir qu'il n'avait rien dit sous la torture. Satisfait de sa ruse, il prit un moment pour se reposer pleinement.
Le clonage d'ombre lui avait causé de nombreux tracas lors de l'apprentissage, mais au vue des capacités stratégiques d'une telle techniques, il aurait été bête de s'en passer. Son usage restait limité à cause de sa réserve de chakra, peu développée, mais toujours suffisante pour se sortir des situations délicates. Il se doutait que Sauron s'était aperçu de sa ruse, mais dans ce cas, il ne pouvait guère que fulminer là où il se trouvait.
Il se pencha à nouveau sur le message du poste frontière. Les forces ennemies ne tarderaient pas. Il n'avait qu'un jour et demi.
SHI : Comment a-t'il fait ?
KUR : Maître Hokage ?
SHI : Les créatures dont il est fait mention ne sont pas de ce côté de la mer. Comment peut-il en avoir fait passer autant en si peu de temps ici ? Cela dépasse tout ce que nous savons sur le sharingan.
Personne ne lui répondit. Personne ne savait comment cela était possible.
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Posté le: Jeu 23 Juil 2009, 5:14 pm Sujet du message:
24 : Konan.
Spoil:
Pendant ce temps, Kakashi menait l'escouade vers Amegakure. Il ne semblait pas y avoir de menace, mais il restait vigilant. Hinata scrutait régulièrement la route en avant avec son byakugan, mais rien ne se dressait devant leur route. Pourtant, Gandalf sentait qu'une volonté maléfique les espionnait.
A une journée de voyage du village, lors d'une des pauses du groupe, Kakashi s'était soudainement immobilisé. Lorsqu'il regarda à nouveau dans les yeux des autres, il leur dit :
KAK : Je viens d'avoir un vision du Hokage via le palantir. D'après lui, Nagato nous à menti et Sauron à détruit Suna. Il s'apprête à attaquer Konoha. Il nous demande de revenir.
ELR : Oui, c'est compréhensible sur un point de vue stratégique, mais il faudrait tout de même aller voir Nagato pour voir s'il a vraiment douté ou s'il a menti.
GAN : De toute façon, nous ne pourrions aller à Konoha qu'avec votre sharingan, et vous êtes fatigué.
NAR : On n'a qu'à demander plus d'informations à Shikamaru.
KAK : C'est impossible. Sauron le surveille de près avec son palantir.
GAN : Nous ne pouvons pas faire grand chose pour l'instant. Reposons-nous.
La nuit fût calme, mais dès le réveil, la journée s'annonça lourde et morne. Un soleil de plomb, sans le moindre courant d'air éclairait tous leurs mouvements, et chaque bruissement un peu fort leur semblait venir de quelque créature néfaste.
Galadriel, Elrond et Gandalf savaient qu'il s'agissait simplement d'un stratagème pour les ralentir autant que possible, et ils forçaient le groupe à avancer plus vite. Pourtant, vers le début de l'après-midi, tout le groupe fit halte. Quelque chose glaçait leur cœur. Un cri perçant leur parvint, et en levant la tête, ils virent un gigantesque oiseau dépourvu de plumes fondre sur eux.
La créature puait : chacun de ses battements d'aile leur donnait la nausée, et son haleine sentait la chair et le sang. Une fois qu'elle fût posée, quelqu'un en descendit. Ils reconnurent le profil gracieux de Konan. Cependant, lorsqu'ils virent son visage, ils surent que l'anneau qu'elle portait avait une grande prise sur elle.
Ses yeux autrefois bleus avaient viré au marron sombre, ou peut-être au noir clair. Des ombres soulignaient ses yeux, et son léger sourire avait quelque chose d'inquiétant. Enfin, les feuilles qui se détachaient de son corps avaient une teinte grisâtre.
Le groupe se prépara au combat pendant que la masse de papier qui s'était détachée de leur adversaire commençait à tourbillonner au dessus de leur tête. Ils s'étaient tous mis à l'abri de l'attaque, mais le papier, grâce à sa vitesse de rotation, tranchait les arbres. Naruto créa une dizaine de clones avant de sortir de sa cachette un rasengan à la main.
Les innombrables feuilles avaient alors toutes convergé vers lui. Il expédia le rasengan sur la masse. Lorsque les deux attaques rentrèrent en contact les feuilles voltigèrent en tous sens avant de reprendre leur course vers Naruto. Lorsque le papier l'eût entouré, il fit suffoquer le clone qui explosa dans une gerbe de fumée. Un vent soudain se leva derrière Konan. Naruto avait surgit et composé le signe du vent.
NAR : Le souffle destructeur.
L'onde de choc repoussa la kunoïchi de quelques mètres. En regardant vers son assaillant, elle vit le reste du groupe courir vers Amegakure. Naruto agissait comme un leurre. Mais ce n'était pas un problème : elle pourrait les rattraper grâce à sa monture. Une nouvelle sphère apparut dans la main du ninja, et ses bords ressemblaient à de fines lames de vent. Les lames grandirent pour former un shuriken géant. L'attaque partit, mais pas assez vite pour que Konan ne puisse l'éviter. Un cri de douleur lui fit tourner la tête : sa monture avait reçu l'attaque du fait de sa mobilité moindre, et elle avait péri, tranchée en deux par la puissance du vent.
Face à un tel ennemi, elle savait qu'elle devait donner toute sa puissance. Elle avait hésité un instant, et cela lui avait coûté sa monture. Son anneau sembla alors gagner en puissance, et sa main noircit soudainement. Autour d'elle, les arbres s'effritaient et tombaient pendant qu'elle formait de nouvelles feuilles de papier grâce aux morceaux qu'elle prenait. Une partie du papier forma un bouclier, tandis que le reste reprenait son tourbillonnement. L'un des clones de Naruto, parvenu assez proche porta un coup de poing sur le bouclier. Son coup traversa, mais ne parvint jamais au visage de Konan. Le papier avait bloqué le coup au coude. Le clone disparut. Dans une forêt, aussi petite soit-elle, la kunoïchi possédait un avantage de taille.
Mais Naruto possédait ses propres avantages. Il avait passé près de trois ans à étudier auprès de Jiraya, mais l'héritage le plus précieux que lui avait laissé l'ermite, outre sa philosophie, était contenu sous la forme de techniques scellées dans des parchemins. Il connaissait le parchemin le plus dangereux ; il contenait l'Amaterasu qu'avait utilisé Itachi il y a si longtemps de cela. Il prit un autre rouleau de son sac. Ce rouleau aussi possédait un grande puissance.
Lorsque Konan aperçut le signe de l'eau, elle perçut le danger. Elle connaissait aussi les rouleaux de techniques du senin. Elle avait vu cette technique en particulier : la technique de la grande cataracte. C'était un bon moyen de se débarrasser du papier. Elle prit du recul et dispersa ses feuilles. L'attaque pourrait l'affaiblir grandement, mais elle garderait la possibilité de se battre. Le trait de sang que traça Naruto sur le parchemin en le dépliant activa le parchemin, et une gigantesque vague d'eau dévasta les alentours. La technique avait ravagé ce secteur de la forêt, mais la moitié des feuilles de Konan restaient sèches.
D'autre morceaux d'arbres se détachèrent et vinrent compléter le corps incomplet de la kunoïchi. Naruto l'avait vu faire d'un œil sombre. Sa technique n'avait eu aucun effet. Il invoqua Gamabunta.
GAM : Hé petit, tu ne pourrais pas ....
Il devint silencieux en voyant l'uniforme de l'Akatsuki et l'air sombre de son ennemie.
GAM : Que lui est-il arrivée ?
L'anneau rayonna encore plus fort, lui donnant un air encore plus sombre. Elle cria alors d'une voix si terrible que l'invoqueur et la grenouille furent transis de peur.
Elle s'était élevée dans les airs en formant des ailes de papier noir. Son visage n'exprimait que la colère et la haine. Elle se rua au combat. Des centaines de shurikens de papier la précédèrent au combat, forçant Naruto user d'une puissante technique de vent pour les faire disparaître.
GAM : Gamin, il faut de l'huile pour la neutraliser. Tiens la en respect un petit moment.
NAR : Plus facile à dire qu'à faire.
Il avait dit cela car il n'avait désormais plus sous les yeux une nuée de shurikens ni même un imitation d'ange, mais une tornade de papier qui ne laissait dans son sillage que de la sciure provenant des arbres les plus épais qu'elle traversait.
Il lui fallait utiliser beaucoup de chakra. Il se concentra, et utilisa l'une des plus puissantes techniques qu'il connaissait : le fûton rasengan. La tornade sembla s'affaiblir pendant un moment, mais les morceaux déchirés de papier vinrent se recoller quelques secondes plus tard.
Gamabunta lança sa technique bien qu'elle ne fût pas tout à fait prête. La rotation s'arrêta, et Konan semblait neutralisée. Puis un bruissement sur leur gauche attira leur attention : des lances de papier propulsées dans leur direction ne laissaient aucun doute : ils avaient vaincu un clone de papier.
Cependant, la véritable Konan s'était révélée trop tôt. Naruto avait encore beaucoup de chakra.
NAR : Gamabunta, il vaut mieux que tu rentre. Je vais utiliser une technique dangereuse.
GAM : Naruto, j'espère que tu sais ce que tu fais...
NAR : Dépêche-toi de partir.
La grenouille disparût dans un nuage de fumée. Avant même qu'il eût touché le sol, il avait déclenché sa technique.
Au loin, Kakashi vit quelques troncs projetés en l'air pendant que des volutes de chakra se dissipaient. Naruto avait utilisé la plus puissante technique qu'il connaissait. Celle-ci recréait une petite tornade, mais qui déchiquetait tout ce qui ce trouvait dedans, hormis celui qui se trouvait dans la zone de calme.
Naruto ne retrouva que la main qui portait l'anneau. Il la prit et il reprit le chemin vers Amegakure.
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Posté le: Mer 29 Juil 2009, 10:07 am Sujet du message:
25 : La chute d'Elrond.
Spoil:
Il fallut encore quelques heures avant que le groupe n'arrive devant le village lui-même. Le problème de l'infiltration se posait. Un groupe de sept personnes n'avait aucune chance de passer inaperçu dans un lieu tout le temps baigné par la pluie, et où leur ennemi pouvait les détecter grâce aux précipitations. Cependant, peu importe la cas de figure, il leur fallait trouver Nagato, et trouver Nagato signifiait certainement trouver Pain. Le groupe n'aurait pas pu se cacher, ils décidèrent de montrer leur présence.
Nagato ne tarda pas à détecter les intrus. Sa technique ne lui donnait pas le nom des assaillants mais au vu de la puissance qu'ils dégageaient, il n'y avait pas beaucoup de possibilités. Il décida d'envoyer directement les six corps ; de cette manière, ils ne pourraient être facilement vaincus.
Il savait pourtant que les six corps, même avec toute leur puissance, finiraient par être vaincus. Mais il gardait un atout dans sa manche. Il n'avait jamais révélé ses techniques les plus puissantes, et une fois qu'il ne resterait que lui, il pourrait concentrer tout le pouvoir du rinengan pour en finir avec eux.
Les corps avancèrent en silence dans les rues du village. Ils connaissaient le chemin par cœur et profiteraient de l'avantage pour tendre une embuscade à leurs ennemis.
Kakashi, pour sa part, s'étonnait de ne pas recevoir de visite de la part d'un quelconque émissaire. Il avait mis en garde le groupe : si ils venaient à être attaqués, ils devraient fuir, car une fois éloignés de la tour, les corps ne pourraient plus être alimentés en chakra. Depuis, ils avançaient avec toute la prudence qu'ils pouvaient montrer.
L'embuscade redoutée vint rapidement, au milieu d'une ruelle étroite. Le groupe avait été plaqué au sol par une force invisible. Un homme maigre avait alors couru droit sur eux, la paume tendue. La technique de Tendou prit fin à temps pour permettre au groupe d'élaborer une parade : des éclairs enveloppaient Kakashi qui se positionna de manière à intercepter la course du seul corps visible.
Ils leur fallait fuir ; Nagato était un ennemi. Un rapide coup d'œil leur dévoila que le passage qu'ils avaient pris à l'aller était libre. Sakura partit devant, mais se heurta à un obstacle invisible. C'était une créature. D'après ce qu'elle savait, il devait s'agir d'un gigantesque caméléon.
Un magistral coup de poing suivi d'une explosion de fumée lui prouva qu'elle avait vu juste. Le corps des invocations tombait. Une nouvelle fois, la gravité se fit telle qu'elle les immobilisa. Les corps s'étaient rapprochés. Gandalf envoya une grande boule de feu vers l'un des corps, mais un autre corps s'interposa, et la technique fût absorbée. Kakashi prépara une fuite grâce à son sharingan, lorsqu'il remarqua un détail étrange : les corps n'avaient chacun qu'un seul rinengan. Le corps qu'il avait devant lui reprit sa course et lui attrapa la main.
Il vit apparaître une créature difforme qui semblait tenir son âme. Il connaissait les effets de la technique, et il savait qu'il devait s'en défaire au plus vite. Une attaque bien placée de Galadriel força le corps à relâcher son étreinte.
La situation était franchement mauvaise pour les ninjas de Konoha. Ils étaient pris dans un piège où ils ne pouvaient utiliser de toutes leurs forces sans se blesser mutuellement. L'un des corps fût projeté à toute vitesse à travers la rue : Sakura avait réussi à neutraliser le corps aux invocations ; le renfoncement dans sa poitrine ne laissait aucun doute.
Désormais, il fallait attaquer et détruire le corps pouvant les ramener à la vie. Tendou leva sa main, et déclencha le shinra tensei sur Kakashi qui s'effondra. La retraite ennemie était coupée.
Les choses s'annonçaient mal. Kakashi leur aurait permis de fuir aisément, et c'est ce qui avait été prévu. Il aurait dû lancer sa technique plus tôt, mais il avait attendu pour voir s'il pouvait découvrir pourquoi les corps n'avaient qu'un seul rinengan. Puis Elrond leur avait crié :
ELR : Fuyez, je me charge de le retenir. J'arriverai à tenir suffisamment longtemps.
Il savait pertinemment qu'il ne tiendrait pas plus de deux minutes, mais ce serait suffisant pour que le reste du groupe puisse fuir. Gandalf prit le corps de Kakashi et amorça son départ.
Nagato ne pouvait pas se permettre de poursuivre le groupe ; s'il l'avait fait, les forces des corps auraient été divisées, et ils auraient pu tous être vaincus facilement.
Lorsqu'il fût le seul à rester face à Pain, Elrond se déplaça dans les zones d'ombre où il serait plus dur de le voir. Il avait au moins vu quel corps pouvait réanimer les autres. Tous les corps lui faisaient face. Nagato se consolait en se disant qu'il aurait au moins permis de prendre l'un des trois anneaux elfiques.
Mais Elrond n'était pas mort, et il n'avait aucune envie de mourir. Il ne surgissait des ombres que pour tenter de porter un coup rapide et disparaître à nouveau, mais le champ de vision étendu des corps leur permettait presque toujours de contre-attaquer. Cela faisait trois minutes à peine qu'il se battait seul; Il s'était rapproché de la limite du village. Il se doutait que Nagato se déplaçait au fur et à mesure de la bataille. Le principal problème d'Elrond était Tendou, car ce dernier pouvait le neutraliser pour un temps. Aussi, lorsqu'il surgit devant le corps aux invocations, il ne porta pas l'attaque, mais se contenta de l'agripper et de s'en servir de bouclier pour avancer.
Lorsqu'il vit un corps massif se présenter devant lui, et un autre, beaucoup plus élancé, passer sur sa droite, il déclencha la technique du kaiten. Le corps qu'il portait et les deux autres furent balayés, mais Tendou restait hors de portée.
C'était sans espoir pour Elrond. Il ne pourrait jamais trouver un abri en aussi peu de temps, et il ne pouvait le vaincre. Il fût projeté violemment contre un mur par le corps de Yahiko. Il se saisit d'un parchemin explosif qu'il envoya vers celui qui s'approchait de lui. A peine le parchemin avait-il explosé qu'il se sentit irrésistiblement attiré vers Tendou. Le corps qui avait agrippé Kakashi se mit sur sa trajectoire.
En utilisant le poing souple, il parvint à porter un coup au cœur de son adversaire. Il avait neutralisé quatre corps, mais il été tiré vers Tendou. Pour éviter de subir le même sort, Tendou annula son attaque. Elrond eût du mal à se rétablir correctement. Il n'était qu'à cinq mètres du corps principal, mais à peine avait-il commencé à courir vers lui qu'il se retrouva plaqué au sol. Il ne pût s'échapper que de justesse, mais il vit deux des corps qu'il avait vaincu se relever. Tout était à refaire.
Cela faisait presque cinq minutes. Il avait fait ce qu'il devait faire pour l'instant. Maintenant, il lui restait à faire en sorte que son anneau ne tombe pas entre de mauvaise mains. Il ne voyait qu'une solution : le poing souple. En déversant son chakra dans l'anneau, il pourrait le détruire.
Une nouvelle fois, il fût plaqué au sol par Tendou. Il manqua de sombrer dans l'inconscience, mais il parvint à rester éveillé. Il concentra toute son énergie, et avant que ses adversaire n'aient compris, ils la déversa dans Vilya. Le saphir et l'or de l'anneau s'illuminèrent d'un feu intense.
Brusquement, l'anneau libéra toute son énergie. Une lueur intense inonda la ruelle et enveloppa les corps de Pain. Alors que ses dernières forces disparaissaient, Elrond vit les manteaux de l'Akatsuki s'embraser et les corps se tordre de douleur.
Rien n'avait pu survivre autour de l'elfe. Le seuls témoignages de ce combat furent les murs noircis par l'énergie et un cercle d'or fondu entouré d'éclats de saphir.
Au loin, Galadriel et Gandalf marquèrent une pose. Ils ne sentaient plus Vilya. Ils savaient au fond d'eux ce qui s'était passé. Une grande tristesse les prit. Ils courbèrent la tête et reprirent leur route. Il leur faudrait dire à leurs compagnons ce qu'ils avaient ressentis, mais pas immédiatement. Même au fond de son cœur, Galadriel ne trouvait aucun mot pour faire une chanson de la vie et de la chute de son ami.
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Posté le: Sam 15 Aoû 2009, 10:35 am Sujet du message:
26 : Les cavernes de Mandos.
Spoil:
Après une dizaine de minutes, Naruto rencontra ses amis arrivant en sens inverse.
NAR : Où est Elrond-sama ?
INO : Il est resté combattre Pain pour nous permettre de fuir.
NAR : Je dois trouver Nagato. J'ai beaucoup de choses à lui dire.
INO : C'est de la folie. Il est notre ennemi maintenant. Il attaquera à vue.
NAR : Je pense pouvoir le convaincre de nous rejoindre.
SAK : Tu est vraiment décidé à y aller ?
NAR : Oui. J'y vais seul. S'il veut vraiment me tuer, il vaut mieux que je sois le seul à être face à lui. Qu'est-il arrivé à Kakashi-senseï ?
HIN : Il a subi le shinra tenseï de Pain. Il est inconscient depuis assez longtemps.
NAR : Bien, retournez à Konoha aussi vite que possible, j'ai un mauvais pressentiment.
Il reprit sa route jusqu'au village. Il n'eût aucun problème à trouver Nagato ; ce dernier l'attendait sur l'une des tours du village, la main levée, prêt à attaquer.
Il entendait des voix faibles autour de lui. Certaines étaient tristes, mais il n'y avait pas d'amertume en elles. Il ouvrit les yeux et fût surpris de voir un rinengan.
Mandos : Bienvenue, Elrond de Fondcombe.
Il lui fallut quelques secondes pour comprendre où il était.
ELR : Je suis dans les cavernes des morts ?
MAN : En effet. L'énergie libérée par ton anneau à eu raison de tes adversaires et de toi.
Il s'inclina dans un salut empli de respect.
MAN : J'ai beaucoup de choses à te dire, mais peu de temps. Je vais bientôt te renvoyer à l'endroit de ta chute.
ELR : Pourtant, tous ne reviennent pas de vôtre royaume...
MAN : En effet. Tu seras la quatrième personne à en revenir. Ton acte à permis aux elfes de garder espoir. La fuite de tes amis fait perdurer l'espoir pour Valinor de ne pas entrer dans une guerre meurtrière.
ELR : Et vous n'osez pas intervenir car vous avez peur de détruire une partie d'Arda, comme par le passé.
MAN : C'est cela. Je sens que mes yeux t'intriguent. Les trois pupilles conférées aux enfants d'Illuvatar sont une partie du sceau emprisonnant Morgoth, comme les bijûs. J'ai donné le rinengan aux humains. Une pupille ayant pouvoir de vie et de mort.
Elrond prit son temps avant de demander :
ELR : Pourquoi ai-je un byakugan ?
MAN : Dans sa sagesse, Manwë à donné une pupille aux elfes ; les seules créatures qui s'opposeraient toujours à Morgoth. C'était, pensait-il, le meilleur moyen de s'assurer que Morgoth ne pourrait revenir avant qu'Illuvatar ne le veuille. Seulement, un groupe d'elfe se perdit en mer et parvint sur de nouvelles terres. Là, leur pouvoir s'éveilla, comme pour toi. Leur sang se mélangea à celui des hommes, transmettant ce pouvoir à une famille. Les noldors, les elfes les plus aimés des Valars, reçurent le pouvoir de maîtriser les éléments dans une petite mesure. Galadriel à pu utiliser ce don grâce à son anneau.
ELR : Pourquoi les anneaux puisent-ils dans l'énergie des bijûs ?
MAN : C'est une des ruses de Morgoth. C'est lui le premier qui instruisit Sauron dans l'art de la création des anneaux, et il ne fait aucun doute qu'il avait prévu que ses pairs en viendrait à le chasser d'Arda. Il a simplement trouvé un moyen pour que son œuvre de destruction puisse continuer.
ELR : Nagato ne possède plus qu'un œil, n'est-ce pas ?
MAN : Hélas, les choses sont plus graves que cela. Il a perdu une partie de son rinengan, mais il l'a donné à Sauron en échange d'un sharingan. Quel fou ! Il pense gagner en pouvoir, mais il perd bien plus qu'il ne l'imagine. Il a perdu toute utilité aux yeux de Sauron. Toutefois, j'ai le sentiment que Sauron s'est attaqué à plus fort que lui.
ELR : Mais qu'espère donc faire Sauron ? Réveiller Morgoth ?
MAN : Non. Il peut créer un anneau pour sceller les dôjutsus. Sauron n'a aucune envie de sortir Morgoth de son piège. Il veut le remplacer. En créant un tel anneau, il pourrait utiliser l'énergie des démons et posséder les deux dôjutsu enfouis dans l'anneau.
ELR : Il veut simplement du pouvoir... Je suppose qu'il veut dominer Arda en priorité. De toute façon, Akatsuki se réduit. Bientôt, il ne pourra plus agir car il n'aura plus de pantin à nous opposer
MAN : En effet. Mais il a attaqué Konoha dans le but de récupérer l'un des anciens membres d'Akatsuki.
ELR : Pourquoi cherche-t'il à réunir les bijûs s'il ne veut pas libérer Morgoth ?
MAN : Il veut supprimer la menace que sont les démons. D'autres ont appris à les dominer, et ces personnes pourraient le vaincre grâce aux démons. En emprisonnant les démons, il empêche ces personnes de pouvoir lui nuire.
ELR : Pourquoi avoir fait une clé aussi dangereuse et dure à cacher ?
MAN : Il y a tant de raisons... Tout d'abord, je suis l'un des seuls Valars à avoir décidé de créer un dôjutsu plutôt qu'un bijû.
ELR : Alors qui à pu....
MAN : Illuvatar à décidé de donner deux des caractéristiques de ses yeux aux humains. Il a créé le sharingan et à autorisé Manwë à donner le byakugan aux elfes.
ELR : Mais pourquoi a-t'il participé à enfermer Morgoth alors qu'il sait qu'il doit revenir un jour ?
MAN : Je ne peux que supposer. Dans son infinie sagesse, il à peut être tout vu, mais il est aussi possible qu'il n'aie pas prévu que Morgoth aille aussi loin dans le mal. Peut être considère-t'il qu'il doit faire ceci.
ELR : Qui à créé les bijûs ?
MAN : Certains d'entre-nous en ont créé, mais pas tous. Les bijûs représentent tout le mal que nous avions en nous. Mais quelques Valars ont refusé de se séparer d'une partie d'eux-même. Il fallait une puissance suffisante pour contrer Kyûbi.
ELR : Peut-on... tuer un bijû ?
MAN : Je t'ai déjà trop dit, Elrond de Fondcombe. Les valars se sont jurés de n'agir que dans des cas précis sur les terres mortelles ou face à ceux qui y vivent. Je ne puis t'en dire plus.
ELR Ne puis-je pas avoir un indice ?
Alors qu'une brume blanche tombait sur le monde qui l'entourait, il vit Mandos lui sourire et murmurer «Eldarion».
Puis il sentit le sol dur contre son dos. En se relevant, il vit un cercle d'or fondu et des éclats de saphir. Il les prit et les conserva précieusement. Une voix un peu plus loin attira son attention. C'était la voix de Naruto. Que faisait-il là ? Il parlait sans doute à Nagato. Il se décida à aller le voir.
NAG : TU AS TUE KONAN ! ET TU OSES ME PARLER DE PAIX ?
Naruto hurlait lui aussi pour pouvoir se faire entendre.
NAR : ELLE NE M'A PAS LAISSE LE CHOIX. ELLE M'A ATTAQUE DE TOUTE SES FORCES.
NAG : TES BEAUX DISCOURS DE PAIX NE VALENT RIEN. PREPARE-TOI A MOURIR, NARUTO.
NAR : ECOUTE-MOI AVANT D'ATTAQUER. ELLE N'ETAIT PAS COMME D'HABITUDE. SON ANNEAU L'A RENDUE FOLLE.
NAG : Que veux-tu dire ?
NAR : C'était presque comme si elle obéissait à son anneau. Son cri n'avait plus rien d'humain.
NAG : Tu mens ! Konan était très attentionnée et douce.
NAR : Tu peux lire dans mon esprit. Je t'ai déjà vu le faire. Regarde mes souvenirs, et tu saura si je mens.
Nagato se concentra et entra dans l'esprit de Naruto. Alors qu'il avançait dans les souvenirs mal organisés de son adversaire, il sentait qu'il lui serait si facile de le tuer. Juste une technique et un obstacle disparaitrait de sa route. Il se mit à penser à ce qu'il pourrait faire à une victime sans défense... Une voix dans son esprit lui disait, «rend-le fou» ou peut-être était-ce «comment en suis-je arrivé là ?».
Puis un cri attira son attention. Il voyait Konan avec ses ailes de papier noir hurler des mots de terreur dans une langue inconnue. Et presque aussitôt, il vit une image, enfouie dans ses souvenirs ; Konan était devant lui, un origami à la main.
KON : C'est un oiseau. Je l'ai fait pour toi.
Puis le papier s'était mis à battre des ailes et l'oiseau s'était envolé pour se poser sur son épaule. Son sourire enjoué lui apaisait le cœur. Il n'y avait aucun anneau à sa main. Avec un grand effort, il sortit de l'esprit de Naruto.
NAG : Qu'ai-je fait ?
NAR : Tu peux encore nous aider à réparer tes erreurs.
NAG : Je ne veux plus rien. Je... je n'ai plus de but dans la vie maintenant qu'elle est morte. Je me suis battu pour celui que j'aurais dû combattre. Et tu veux que j'aide des personnes qui n'hésiterons pas à me tuer pour ce que j'ai fait ? Pourquoi ?
NAR : La guerre a pris tout ce que tu avais. Il faut mettre fin à tout ça. C'est bien ce qu'ils voulaient ? Soit tu aides Madara à dominer notre monde, soit tu nous aide à nous défendre contre lui.
NAG : Tous les ninjas de Konoha vont me rejeter.
NAR : Non. Je leur parlerais, ils m'écouteront et ils te laisseront vivre.
NAG : Ils voudront des preuves. Je suis trop dangereux.
ELR : Il y a bien un moyen.
Naruto se retourna tellement vite qu'il eût l'impression que sa tête se décrochait de ses épaules.
NAG : Elrond-sama ? Je vous croyait mort.
ELR : Sauron à lancé une attaque contre Konoha.
NAR : Comment le savez-vous ?
Lorsqu'il fouilla dans ses souvenirs, il s'aperçut qu'il n'avait aucun souvenir de qui lui avait donné cette information. Il avait voyait une grande figure encapuchonnée lui parler dans une pièce élégamment décorée.
ELR : J'ai... j'en ai la certitude.
NAG : Et en quoi cela pourrait m'aider à me faire accepter ?
ELR : Si vous arrivez et utilisez vos pouvoirs pour détruire l'armée qui assaille le village, vous prouverez dans quel camp vous êtes. Maintenant que vous avez le sharingan de Madara, vous pourrez nous transporter là-bas rapidement.
Il prit une minute entière pour réfléchir, puis en levant la tête, il se dit «Ils voulaient la paix. Je vais faire en sorte que le monde aie la paix.»
NAG : Et bien dans ce cas, je vais vous aider.
Et il disparut en emportant ses nouveaux compagnons.
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