Inscrit le: 12 Mai 2007 Messages: 850 Localisation: k-nada
Posté le: Ven 25 Déc 2009, 9:38 pm Sujet du message:
Décidément t'es un pro de l'argumentation toi, tu pourrais ptet développer ?
Qu'est ce t'aimes chez lui ? Sur quels points les autres sont meilleurs et qui sont ces autres ?
Tu flooderais pas un peu pour pouvoir faire de la pub ?
Posté le: Dim 27 Déc 2009, 1:47 pm Sujet du message:
J'ai profondément ( ) écouté "Drop the world". Le refrain m'a poussé à me pencher sur les paroles. Elles me plaisent. Enormément. Et bien évidemment... je les ai traduites
Au final, cette chanson est super. A la base, sans être fan, j'aime beaucoup le phrasé de Lil Wayne, il est singulier. Un peu tiré, un peu cassé. Dans ce son, j'aime bien les p'tites touches de tons qu'il met dans son flow, les p'tites touches humoristiques (assez noires parfois) ; il sait animer son flow quoi. Bon, niveau technique d'écriture, il excelle pas mais il a de belles images je trouve. Au niveau de l'intru', ça gère. C'est assez musical, ça vire au rock électrique et acoustique, c'est pas un mal. C'est frais.
Eminem posé sur cette instru', ça change. Les métaphores d'Eminem sont étouffantes (c'est un compliment) et froides, elles respirent.
J'aime vraiment cette chanson. D'autant que ça change des sons qui se veulent "lourds" et excessivement narcissiques. Il y a de la fatigue, de l'épuisement et un reste... d'espoir et de hargne... de la vie quoi.
J'vous mets la traduc' :
(N'hésitez pas à me corriger. Comme d'hab'. Surtout pour le couplet d'Eminem : le découpage des vers m'a un peu désapointée, il peut y avoir des contresens.)
(Lil Wayne)
I got ice in my veins, blood in my eyes / J'ai de la glace dans mes veines, du sang dans mes yeux,
Hate in my heart, love in my mind / de la haine dans mon coeur, de l'amour dans ma mémoire.
I seen nights full of pain, days of the same / J'ai vu des nuits pleines de douleur, des jours semblables.
You keep the sunshine, save me the rain / Tu détiens le soleil, sauve-moi de la pluie.
I search but never find, hurt but never cry / Je cherche mais jamais je ne trouve, blessé mais jamais je ne pleure.
I work and forever try, but I’m cursed, so nevermind / Je travaille et j'essaie toujours mais je suis maudit, peu importe.
And it’s worse, but better times seem further and beyond / Et ça empire. Mais il vaut mieux aller plus loin et passer au-dessus.
The top gets higher the more that I climb / Le sommet est élevé alors que je grimpe.
The spot gets smaller, and I get bigger / L'endroit rétrécit et je grandis,
Tryna get into where I fit in, no room for a nigga / j'essaie de m'intégrer : pas de place pour un noir.
But soon for a nigga it be on, mu’fucka / Mais ça arrivera bientôt
‘Cause all the bullshit, it made me strong, mu’fucka / parce que toute cette merde me rend plus fort.
(Chorus)
So I pick the world up and I’ma drop it on your fuckin’ head / Alors, j'attrape le monde et je m'abats sur ta putain de tête.
Bitch, I’ma pick the world up and I’ma drop it on your fuckin’ head / J'attrape le monde et je m'abats sur ta putain de tête.
And I could die now, Rebirth motherfucker / Et je pourrais mourir maintenant : Renaissance (le nom de son futur album).
Hop up in my spaceship and leave Earth, motherfucker / Je monte dans mon vaisseau spatial et je quitte la terre,
I’m gone / j'm'en vais,
Motherfucker, I’m gone / fils de pute, j'm'en vais.
(Lil Wayne)
I know what they don’t wanna tell you / Je sais ce qu'ils ne veulent pas te dire.
Just hope you’re heaven-sent, and you’re hell-proof / Espère juste que tu sois envoyé du ciel et que tu vives une épreuve d'enfer.
I-I walk up in the world and cut the lights off / Je-je marche dans le monde et j'éteins les lumières.
And confidence is the stain they can’t wipe off / Et la confiance (en soi) est la tâche qu'ils ne peuvent pas effacer.
Huh, my word is my pride / Ma parole est ma fierté.
But wisdom is bleak, and that’s a word from the wise / Mais la sagesse est sombre et ça, c'est la parole d'un sage
Served to survive, murdered and bribed / qui a servi pour survivre, qui a assassiné, qui s'est corrompu.
And when it got too heavy I put my burdens aside / Et quand c'est devenu trop lourd à porter, j'ai mis mon fardeau de côté.
(Chorus)
(Eminem)
It hurts, but I never show this pain you’ll never know / Ça fait mal mais je ne montre jamais cette douleur, tu ne sauras jamais.
If only you could see just how lonely and how cold / Si seulement tu pouvais voir à quel point je suis devenu solitaire et froid
And frostbit I’ve become, my back’s against the wall / et glacial. Je suis au pied du mur.
When push come to shove, I just stand up and scream “Fuck ‘em all” / Quand je suis poussé au pire, j'ai juste envie de me lever et de crier : "Allez tous vous faire foutre !"
Man, it feels like these walls are closing in / L'impression que ces murs se referment.
This roof is caving in, up its time to raise it then / Ce toit est posé sur une cavité, le temps est venu de le soulever ; à partir de ce moment,
Your days are numbered like pages in / tes jours sont comptés comme les pages dans
My book of rhymes, got ‘em cookin’, boy / mon carnet à rimes cuites à point, petit garçon.
This crooked mind of mine got ‘em all / Cet esprit tortueux, c'est le mien, ils sont tous
Shook and scared to look in my eyes / secoués et ont peur de me regarder dans les yeux.
I stole that fuckin’ clock, I took the time and I / J'ai gagné cette putain d'horloge, j'ai pris le temps et je-
Came up from behind / suis entré par derrière
And pretty much snuck up / et j'ai surgis sans crier gare
And butt-fucked this game up / et j'ai donné un coup de tête à ce rap.
Better be careful when you bring my name up / Il vaut mieux être prudent quand tu prononces mon nom.
Fuck this fame, that ain’t what / Fuck cette Renommée, ce n'est pas ce que
I came to claim but the game / j'étais venu réclamer mais le rap
Ain’t gonna be the same on the day that I leave it / n'est plus le même depuis le jour où je l'ai laissé (la crise du rap français touche le rap US ) ;
But I swear one way or another I’ma make these fuckin’ haters believe it / mais je jure que d'une manière ou d'une autre je les rendrai tous haineux, crois-le.
I swear to God, won’t spare the rod / Je jure que je n'épargnerai pas même la tige.
I’m a man of my word, so your fuckin’ heads better nod / Je suis un homme de parole alors ta putain de tête ferait mieux de s'incliner
Or I’ma fuck around in this bitch and roast everybody! / ou je tourne autour de cette salope jusqu'à rôtir tout le monde !
Sleep on me, that pillow is where your head’ll lie / Dors sur moi, cet oreiller est l'endroit où ta tête se reposera
Permanently, bitch, it’s beddy-bye / en permanence, c'est l'heure de la sieste.
This world is my Easter egg, yeah! prepare to die / Ce monde est mon oeuf de pâques, yeah ! Prépare-toi à mourir.
My head is swole, my confidence is up / Ma tête est enflée, ma confiance est remontée,
This stage is my pedestal / cette étape est mon piédestal.
I’m unstoppable, incredible / Je suis l'invincible, l'incroyable
Hulk, you’re trapped in my medicine ball / Hulk. T'es pris au piège dans ma thérapie (j'arrive pas à foutre dans un français potable cette métaphore, les mots restent plats), dans ma medicine ball (j'crois que parfois, les mots sont plus forts dans leur langue d'origine, j'm'incline.).
I could run circles around you so fast your fuckin’ head’ll spin, dog / Je pourrais courir autour de toi tellement vite que ta tête en aurait le tournis,
I'll split your cabbage and your lettuce and olives / je couperai ton chou, ta laitue et tes olives :
I’ll fuckin’ / j'vais tout niquer.
(Chorus)
So I pick the world up and I’ma drop it on your fuckin’ head / Alors, j'attrape le monde et je m'abats sur ta putain de tête.
Bitch, I’ma pick the world up and I’ma drop it on your fuckin’ head / J'attrape le monde et je m'abats sur ta putain de tête.
And I could die now, Rebirth motherfucker / Et je pourrais mourir maintenant : Renaissance.
Hop up in my spaceship and leave Earth, motherfucker / Je monte dans mon vaisseau spatial et je quitte la terre,
I’m gone / j'm'en vais,
Motherfucker, I’m gone / fils de pute, j'm'en vais.
_________________ Fille du 17 octobre./ "Souvent, mes couplets dépriment/"
Posté le: Dim 27 Déc 2009, 3:10 pm Sujet du message:
C'est réel
La scène rap est disloquée depuis que les majors se sont appropriées le rap pour le formater selon une étiquette commerciale. C'est pour cette raison que je parle souvent de scène "commerciale" et de scène "underground".
Attention : le mot "commercial" est à prendre avec des nuances. Il y a du bon commercial et du purement commercial. Ce que j'appelle "purement commercial", c'est la norme instituée par les médias, le commerce pour un public "type". C'est ce qui fait vendre. Et c'est ce qui véhicule les clichés. Voilà comment le rap, le message, l'esprit, l'esthétique rap s'en trouvent noyés et déconsidérés.
Le commercial est un aspect de la crise rap.
L'autre aspect est reflété par certains artistes eux-mêmes qui se plient à la norme commerciale et s'oublient et oublient le rap.
L'évolution de cette forme est ici négative, elle correspond à de la... régression.
D'où le fait que les gens deviennent nostalgiques et replongent dans les tubes d'avant.
D'un côté, la crise est nocive puisqu'on a l'impression que le "rap est mort", qu'il était "mieux avant" ; la création stagne donc et la forme est en danger.
Bien heureusement, l'un des aspects de cette crise est positif puisqu'elle pousse les vrais rappeurs à venir ou revenir, à faire renaître le rap, à REcréer à partir du chaos installé, à s'interroger sur l'avenir du rap qui est tout jeune selon moi.
Je pense à Nas et son "Hip Hop is dead".
En gros, la crise qui touche le rap français ne touche pas exclusivement le rap français puisqu'elle se retrouve au pays "d'origine" du rap.
Pour te faire parallèle : au 19ème siècle, la poésie était en crise, j'te renvoie à "Crise de vers" de Mallarmé. Pour t'expliquer un peu : la poésie ne trouvait pas de renouvellement formel, tout était calqué sur les formes d'antan. Il y a alors une espèce de dénonciation du culte de la forme, de l'éternel, de l'immuable, de la stagnation en somme, qui constitue une sorte de carcan, de prison. C'est alors qu'est né le poème en prose (par Aloysius Bertrand, on se trompe souvent en croyant qu'il vient de Baudelaire), le poème en prose devient une nouvelle forme INforme. Et une nouvelle notion voit le jour : le rythme.
La crise est positive. C'est sûr. Elle évite le mécanique, la stagnation.
Tu vois Eminem, il établit des passerelles entre la littérature, le cinéma et la musique.
Dans son couplet, on trouve des références cinématographiques, des références aux contes pour enfants. Et l'instru' de ce son est typé rock. C'est un métissage excellent.
_________________ Fille du 17 octobre./ "Souvent, mes couplets dépriment/"
Inscrit le: 03 Nov 2006 Messages: 2189 Localisation: comme vous y allez vite :3
Posté le: Dim 27 Déc 2009, 3:17 pm Sujet du message:
Merci beaucoup pour cette expli (je compte moucher mon frère fan de rap de la vieille école ^_^) et jvais tapoter ces références sur google !
J'ai l'impression que beaucoup (je dirais tous mais c'est une vision trop globale) des grands mouvements sont nés en réaction à la crise d'un ancien mouvement. Genre classicisme/romantisme.
Que le rap suive aussi des aléas, des crises et des remontés, qu'il se forge des "légendes" d'antan, ça me semble plutôt bon signe... Il se forge une "histoire" et un art qui a une réelle histoire est tout de suite plus "réel" et "consistant".
Michi jvais donc matter tout ça :p
Inscrit le: 30 Aoû 2007 Messages: 168 Localisation: I'm From The Place Where Hardcore is Beautiful.
Posté le: Dim 27 Déc 2009, 7:24 pm Sujet du message:
Le rap us est quand même largement moins en crise que le rap fr.
La créativité est toujours là chez les américains, c'est surtout le niveau général des rappeurs qui commencent à faire défaut.
Mais le rap fr c'est même pas qu'il est en crise, c'est qu'il est dans un état comatique, et honnetement même le underground sauve à peine les meubles.
Pas de créativité, niveau des rappeurs aux ras des paquerettes, j'ai du mal à voir où se trouve l'avenir du rap français, et ça malgré les qq bons rappeurs qui restent...
_________________
Nasty Nass in the Area!! i'm causin' mass Hysteria!!
Posté le: Mer 13 Jan 2010, 12:47 am Sujet du message:
Eminem Mixtape Nightmare
01. Drop The World (Feat. Lil’ Wayne)
02. Hell Breaks Loose (Feat. Dr. Dre)
03. Drop The Bomb
04. Music Box
05. B.E.T. Freestyle
06. Elevator
07. Buffalo Bill
08. Psycho (Feat. 50 Cent)
09. Taking My Ball
10. Forever
11. The Warning
12. We’re Back
13. Pistol Pistol (Feat. 50 Cent)
14. Jimmy Crack Corn (Feat. 50 Cent)
15. Public Enemy #1
16. Dead Wrong (Feat. The Notorious B.I.G.)
17. Things Ain’t The Same
18. Stay Home
19. Chemical Warfare
20. Hello
21. If I Get Locked Up Tonight
22. Freestyle (3 Beats) (Classic)
23. Mases Eyebrows Freestyle
24. Fubba Cuba (Clinton Sparks)
25. Got It Twisted
26. Invasion
27. Bonus Freestyle
Posté le: Mar 02 Fév 2010, 8:43 pm Sujet du message:
En même temps, c'est lui qui reçoit le prix, c'est pas nous...
Bref...
Je m'ennuie. Alors j'en profite et je passe ici pour parler d'Eminem
Ce s'rait cool de dynamiser un peu ce topic. Du coup, j'propose qu'on parle un peu de notre rencontre avec lui. (Ouais, ça se sent que j'm'ennuie hein ).
_____
A la base, je l'aimais pas. Mon p'tit frère se marrait devant son premier clip officiel ("The real slim shady"). Je le trouvais sans plus. Seul son flow lui donnait une particularité (à première vue). Mais vraiment : c'était sans plus. Je le trouvais assez lourd et inintéressant. Sérieux. C'était pas le coup de foudre en fait. Je suis d'une nature assez curieuse et j'avais même pas voulu regarder la traduction des paroles de "The real slim shady" pour comprendre, tellement j'avais pas accroché... J'ai pas voulu aller plus loin. Ça suscitait pas mon intérêt. J'étais même capable de zapper pendant la diffusion de son premier clip ( chose dont je suis incapable aujourd'hui ).
Et puis un jour je tombe sur "Stan". J'étais sous le choc. Le mec avait réussi à faire tenir une "relation épistolaire" sur 6 minutes, sur du rap. Attends, le mec a manié un genre littéraire difficile à gérer, il a créé une histoire avec une chute complètement géniale. En fait, il a rendu la littérature vivante. Ça m'a frappé, j'étais choquée. Du coup, je suis allée plus loin. Le mec a suscité mon intérêt
A chaque nouvelle piste, c'était un nouveau choc
A la base, son flow m'avait interpelé.
Quand je m'y suis penchée, j'ai constaté l'alternance des flows ou plutôt la performance vocale maîtrisée.
Il y a un truc dans son flow qui m'attire vraiment : son flow vient de lui, c'est lui, c'est une singularité que tu retrouveras nulle part. Autant, il peut le teinter d'ironie et de nonchalance, autant il peut le teinter d'émotions et ce sont des émotions véritables. Tu le sens quand tu l'écoutes. Tu le ressens. C'est du lyrisme pur. Exemple : "No apologies" => http://www.youtube.com/watch?v=ImlcPnzLAuc
La hargne qu'il a, c'est la vie. C'est vivant. Ça me plaît.
Ensuite, ses ambiances. Ses techniques stylistiques. Ses découpages. Sa maîtrise du verbe. Son originalité. Sa poésie.
Ça en fait un génie. A mes yeux.
Ma passion n'a fait qu'augmenter (je suis une passionnée de nature ) ; je suis perduuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue et je ne veux pas qu'on m'aiiiiiiiiiiiiiiiiidE !!!
_________________ Fille du 17 octobre./ "Souvent, mes couplets dépriment/"
Inscrit le: 03 Nov 2006 Messages: 2189 Localisation: comme vous y allez vite :3
Posté le: Mar 02 Fév 2010, 9:21 pm Sujet du message:
Le monde du Rap, jle regardais de loin, sans mépris ni rien mais jme sentais pas concernée, en même temps jsuis pas le publique type.
Par contre les clips d'Eminem m'avaient toujours attiré l'œil, et puis j'aimais bien sa "voix", oui flow vu que je sais pas exactement ce que c'est..., bref, j'le trouvais différent et ses passages de chants me plaisaient bien.
Mais vala, pour moi c'était un clip MTV parmi d'autre dans le monde du Rap qui bon, bof quoi.
SAUF QUE !
Sur France 5, je vois la fin de 8miles. Et là j'm'interesse. J'trouves les acteurs bons, l'ambiance sympa, la traduction qu'ils donnaient des battles de fin me plaisait bien moi qui aime l'art de la pique et vala, j'étais curiosisée comme on dit...
J'suis sur Cn et jvois qu'un topic rap ou Eminem, je sais plus lequel marche le mieux à l'époque, et là on me file, m'aide, un peu à choisir mes titres, à regarder les paroles tout ça...
J'ai la chance de tomber sur 'Clining out my closet' qui me rend raide dingue et la seule que jm'amuse à fredonner xD
Depuis je suis gentiment accro et Eminem m'a ouvert la voie vers le monde du rap même s'il reste de loin celui que je préfère...
Pour l'harmonie et la richesse de ses compos, pour son talent d'écriture évidement, parce que ces textes ne parlent pas que de banlieue (j'aurais du mal à me sentir concernée) mais de chose qui me touchent, parce qu'il a un vrai charisme sans arrogance mais avec rage...
C'est toujours un plaisir de l'écouter, dle savourer en soirée, au détour d'un mp3 ou d'un lien donné ici hu...
En définitive stun heureux hasard riche en conséquences :p
Inscrit le: 31 Jan 2007 Messages: 1140 Localisation: Mulhouse City
Posté le: Mar 02 Fév 2010, 10:25 pm Sujet du message:
J'ai toujours trouvé les Grammy's merdiques, avec leur façon de récompenser typiquement américaine . . . Eminem il gagne un prix avec sa chanson en feat' de Dre et 50 cent () qui est tout simplement atroce alors que Beautiful ne gagne rien . . .
Posté le: Mar 02 Fév 2010, 10:56 pm Sujet du message:
Naaaan... Crack a Bottle est bien... Beautiful aussi, moi j'aime bien les deux, c'est juste que quand je vois que Beyonce en a gagné 6 je me demande si y a pas une couille dans le potage, mais bon...
Quand à ma "rencontre" avec Eminem, ça date ^^
Je devais avoir 9-10 ans, dans un gymnase avant ou après un match de basket, il passait Eminem, je sais plus trop quel titre, je crois que c'était The Real Slim Shady, ou My Name Is? plutôt la deuxième, et j'avais bien aimé, mais bon à cet âge là, j'en avais un peu rien à foutre de ce mec, je trouvais qu'il "chantait" bien...
Et du à sa "non activité" de 2004 à 2009 soit pendant quasiment toute ma période lycée, mais bon un jour je retombe sur The Real Slim Shady suivi de Cleanin Out M Closet, et là, je me dis au putain, ce mec est balèze, même si je comprends pas grand chose, après avoir écouter Fack, je pouvais pls m'en passer et j'ai commander toute sa discographie dispo et je me suis fait plaisir quoi...
Posté le: Dim 07 Fév 2010, 10:51 pm Sujet du message:
Moi j suis devenu fan d'Eminem grace a un pôte! Il n'écoutait que lui or je le détestait avant! Mais quand j'ai vu son clip" The real Slim Shady" j'ai accroché direct! C'est le seul rappeur que quand je lis ses textes , il ne dis pas que de la merde et ne parle pas d'argent sans arret comme son pote Fifty Cent. Et personellement je préfére largement Beautiful que Cracka bottle.
Inscrit le: 12 Mai 2007 Messages: 850 Localisation: k-nada
Posté le: Lun 08 Fév 2010, 1:12 am Sujet du message:
Saharienne a écrit:
j'aimais bien sa "voix", oui flow vu que je sais pas exactement ce que c'est...
Le flow c'est le débit, la vitesse, sa manière rapper, plus ou moins rapide, plus ou moins lent, saccadé ou pas etc ... Wiki dit "un flot rythmé de paroles". (http://www.youtube.com/v/d7SoCQYnvNQ)
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Bref, la pause technique terminée, j'parlerais de ma "rencontre" avec Eminem.
J'suis un grand fan de rap depuis tout petit. Le premier album qu'on m'ait offert était "L'école du micro d'argent" d'IAM qui est vraiment un très bon album. En primaire j'écoutais donc du rap mais essentiellement du rap français : IAM, NTM etc ...
Arrivée au collège en 99 et la bim : la claque, The Slim Shady LP venait de sortir, le clip de "My name is" était partout et les singles fusaient sur skyrock, ce fut une révélation : "QUOI !! Y'a du rap ailleurs qu'en France !?" Et ouais, et du bon rap qui plus est ! Bon j'avais 10-11 ans donc forcément je comprenais rien mais j'aimais ce que j'entendais.
Au début, j'aimais Eminem comme tous les gosses parce qu'il faisait des clips drôles, décalés mais aussi parce qu'il avait une voix particulière, un flow rapide que j'aimais et que j'aime toujours particulièrement. J'aimais beaucoup mais j'écoutais encore essentiellement du rap français, je suivais le bonhomme de loin. Puis l'impensable se produisit : The Eminem Show ! Skyrock faisait les matchs à l'époque (ils le font encore ?) et tous les soirs Eminem gagnait ... Jusqu'au jour ou il fut battu par Justin Timberlake et son "Cry me a river" ! Indignation ! Cri de colère ! "C'est qui cette Justine ?!"
Bref, The Eminem Show :
C'est un peu l'album qui a vraiment lancé sa carrière auprès du grand public en France. Presque tous les morceaux de cet album étaient de pures tueries ! On m'a prêté l'album, je l'ai jamais rendu. (Surtout parce que j'ai déménagé à la Réunion mais aussi parce que j'avais pas vraiment envie de le rendre.) Je regardais les traductions, je commençait à lire l'histoire de ces morceaux et du mec qui était derrière. Chacun de ses featuring m'introduisait aux Rap US : Dr. Dre, Xzibit, Snoop Dogg ... et d'autres moins bons. Puis 8 mile est sorti, impossible de passer à coté, et impossible d'en décrocher après. On connaissait Lose Yourself par coeur, plus trop besoin de se battre avec les filles "'Mais c'est de la merde, c'est pas de la musique, en plus il est misogyne !" Bah oui voyez en 5ème les filles sont toutes de ferventes féministes ... Ça m'a pas empêché de convertir peu à peu tous mes potes, toutes mes ex et mes proches. Je n'aurais de répit que quand le monde entier s'inclinera et lui décernera le titre que Wayne convoite celui de "Best rapper alive" ! (petite parenthèse sur Wayne, une fois de plus c'est Eminem qui m'a fait connaitre un artiste avec le très récent drop the world, j'en avais déjà entendu parler, déjà entendu pas mal de morceaux mais je peux dire que sur celui là il m'a vraiment bluffer ! Chapeau !)
Puis vient le groupe D-12 que j'appréciais pas trop à l'époque mais qui avec le recul apportait quand même quelque chose à Eminem, ça fait du bien de le voir évoluer dans un groupe et pas en solo, c'est raffraichissant et faut dire que Proof assurait.
2004 : Encore, bel album : Like toy soldier, Rain Man, Mosh, Mockingbird et plein d'autres !
Et voila : les 5 ans d'attente avant Relapse. Interminables, furent ces 5 années pour tous les fans.
Bon j'vais m'arrêter là étant donné que j'ai déjà posté sur Relapse et que tout le monde sait que j'attends impatiemment Relapse 2.
Posté le: Sam 17 Avr 2010, 8:59 pm Sujet du message:
Il a changé car Dr.Dre n'est plus le seul producteur de l'album, et il a également déclaré que l'album "Recovery" allait avoir une tout autre ambiance que "Relapse" de part sa diversité de producteur.
Bref du lourd, j'espère.
Edit: je viens de me rendre compte que le fait que Dre soit peu présent (absent?) de ce nouvel album me fait un peu peur quand au beats qu'on va y trouver.
Quand j'écoute Business, je me dis que de toute façon ils peuvent difficilement faire mieux...
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