. Le dernier livre que vous avez lu

[Jergal]

J'sais pas pourquoi, j'aime vous lire
J'aime quand vous parlez d'un livre que vous avez aimé.
Je vous aime les filles :p

Plus sérieusement, c'est intéressant de voir comment vous partagez ce que vous avez ressenti à la lecture de ce livre.


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Sinon, je viens de finir "Le Festival de la couille et autres histoires vraies" de Chuck Palahniuk. A la fin de ce livre, on se rend compte qu'il [Chuck Palahniuk] n'a rien inventé dans ses romans. Je me demande dans quel monde on vit... C'est vraiment irréel. Tellement que j'ai quand même été vérifier sur internet quelques faits. Et oui, ce qui est écrit est vrai.
Ce qui ressort, c'est l'aspect vécu. On sent que l'auteur s'est déplacé, a été au contact des gens, l'utilisation de la première personne renforce ce sentiment. L'absence de description des paysages, l'orientation vers les comportements humains en font un livre très "psychologique", bon prélude à mon bouquin d'éthologie humaine sur lequel je vais me casser les dents. Il fait très "carnet de bord" comme si Palahniuk avait proposé le cahier de brouillon sur lequel il prenait note des événements à son éditeur, il a un goût d'inachevé. Par contre, il ne faut pas se voiler la face, c'est également du Chuck Palahniuk, le langage est très "imagé".

[Mormegill]

(Gontcharov c'est l'auteur , Oblomov le titre de l'ouvrage )

Résumé

Citation:

Partisan de la position allongée, Oblomov ne trouve le bonheur que dans le sommeil. Ni son ami Stolz, incarnation de l'énergie et de l'esprit d'entreprise, ni la belle Olga avec qui se nouera l'embryon d'une idylle, ne parviendront à le tirer de sa léthargie. Entreprendre et aimer sont décidément choses trop fatigantes. Grand roman de mœurs, Oblomov offre une satire mordante des petits fonctionnaires et des barines russes. La première partie du texte constitue un véritable morceau de bravoure, irrésistible de drôlerie, décrivant les multiples tentatives toutes vouées à l'échec d'Oblomov pour sortir de son lit. La profondeur du roman et la puissance du personnage n'ont pas échappé à des philosophes comme Levinas. L'inertie du héros est moins une abdication que le refus farouche de tout divertissement. L'humour et la poésie sont au service d'une question que Gontcharov laisse ouverte : et si la paresse, après tout, était moins un vice qu'une forme de sagesse ?

Que dire .... ce livre m'a fait passer par bons nombres d'états : de l'éclat de rire quand on découvre le personnage et son mode de vie ( les 100 premières pages sont un régal mais cela revient régulièrement par la suite ) à l'ennui ( quelques passages qui traînent en longueur : la 2ème moitié de la 1ère partie et la troisième partie quand il s'éprend de la belle Olga . ) en passant par la méditation ( comme le résumé le dit très bien c'est un roman de moeurs avec des interrogations sur ce qu'est l'amour , le bonheur, ce qui pousse et motive l'homme. Les dernières pages et la dernière phrase ont eu un impact assez conséquent sur ma personne ) voir la contemplation ( la langue est magnifique , les descriptions géniales ) et la découverte ( histoire qui s'inscrit dans la société Russe du 19ème n'étant pas familier de l'histoire et des coutumes de ce pays on en apprend au passage ) .

Le personnage, Oblomov est d'une telle comment dire... "force molle", il est en totale inertie et se retrouve rapidement dépassé voire déprimé par la moindre contrariété . On s'attache au personnage qui est réellement empathique et on espère tout du long qu'il va trouver le courage de se secouer , de se sortir de ce marasme, on souffle le chaud et le froid , on oscille à ces côtés alternant échecs et rebonds salutaires .
Après tout le monde ne sera peut être pas sensible à l'homme, certains trouverons cela exagéré, pathétique, caricatural mais personnellement j'ai été pris, peut être parce qu'il y a un peu d'Oblomov en moi .
Les personnages secondaires sont aussi excellents Zakhar le valet d'un autre temps, Stolz le véritable ami, Tarantiev le petit fonctionnaire escroc ; Olga et tant d'autres .

D'ailleurs en Russie c'est un classique et l'Oblomovisme est devenu un concept comme l'est le Bovarysme chez nous .

Amer, comique, saisissant, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu l'impression d'avoir lu un classique .

568 pages ( oui c'est pas mal ... 515 si on se concentre sur l'histoire stricto sensu ) 8€70 chez Folio.

[dsz37]

l'Oeil de Caine de Patrick Bauwen

C'est bien connu, tout le monde a ses secrets, c'est pourquoi Hazel Caine a monté ce jeu télévisé: "l'oeil de Caine". Dix candidats, et autant de secrets si ce n'est plus. Hazel n'avait cependant pas prévu l'intervention d'une 11ème personne. Un fanatique qui va complètement changer les règles du jeu, en faire son jeu...


Un Thriller qu'on dévore d'une traite parce qu'à chaque page on attend la suite, ça prend aux tripes avec des moments de tension. (A lire seul chez soi le soir). Les personnages sont bien développés, l'intrigue tient assez bien la route. Les sources d'inspiration sont nombreuses notamment Agatha Christie "Les dix petits Indiens", SAW,...

J'envisage de commander son nouveau livre Monster et j'ai hâte de m'y mettre. Cependant je vais changer de registre un moment et attaquer Les montagnes Hallucinées de Lovecraft.

[Chakal D. Bibi]

Yun => Faut que je lise le Baudelaire *___* Même si je suis pas très branché peinture, mon poète favoris m'y fera p'tet prendre goût :p

Jerg' =>

Citation:

le cahier de brouillon sur lequel il prenait note des événements à son éditeur, il a un goût d'inachevé

C'est exactement ça !! Il a un gout d'inachevé ! Mais un gout délicieux Parce que j'ai trouvé que ça rendait l'immersion plus forte, j'avais vraiment l'impression, en refermant le bouquin, d'avoir assister aux délires de brutes au volant de moissonneuse batteuse ou de mettre fait tirer les cartes par Manson dans un grenier

En fait, on est bel et bien en train d'écouter le récit de ses gens avec nos yeux, c'est plutôt cool je trouve

[Murmurelevent]

Mormegill a écrit:

(Gontcharov c'est l'auteur , Oblomov le titre de l'ouvrage )

Mais, mais ; mais ... !
Ce livre à l'air vraiment bien ! Je crois qu'il sera ma prochaine cible ou en tout cas il fera partie DES prochaines. =)

( J'en suis toujours au même point quant à moi. L'Autre Monde de Cyrano. Quelques nouvelles de Maupassant. Mais, j'ai attaqué le 6ième tome de l'Asassin Royal ! )

Victory.

[suigestsu]

Shutter island,


résumé :
Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments à l'allure sinistre. C'est un hôpital psychiatrique pour assassins. Le Marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule ont été appelés par les autorités de cette prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre incohérente d'une malade ou cryptogramme ? Progressivement, les deux policiers s'enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu'au choc final de la vérité.

J'ai trouvé le bouquin vraiment bien, bonne intrigue. J'ai par contre j'ai fait l'erreur de vouloir regarder le film, bah je n'y suis par arrivé, dès le départ je me suis fait chier, chose qui n'est pas arrivé en lisant. Alors pour ceux qui se sont refusé de lire le livre après avoir vu le film, sérieux il est 100 fois meilleurs.



Lestat le vampire d'Anne Rice,



résumé :
Vampire impie, qui ne croit ni en Dieu ni au Diable, ivre d'amour et de sensualité, résolu à découvrir les mystérieuses origines de ses semblables, Lestat se lance dans une quête effrénée qui va nous transporter du Paris de Louis XV à l'Égypte ancienne pour se conclure aujourd'hui à San Francisco où, devenu chanteur de rock, il lance un défi suprême aux "puissances des ténèbres.

Je suis totalement tombé sous le charme, tant pour son érudition, que pour le personnage même, Lestat (ou mon amour vampirique), que je trouve excellent, il a franchement tout pour plaire, incapable de suivre les conseil des autres.

Je lit en se moment la suite, la reine des damnés.

[Jergal]

c'est marrant ça, je les ai lu également à la suite ces deux bouquins. :p

Par contre, autant les deux-trois premiers tomes des Chroniques des Vampires d'Anne Rice sont bien, autant la fin est nulle.

[Chakal D. Bibi]

Carrément, Lestat, l'Entretien et Pandora étaient bien cool mais le reste ça tourne en rond et c'est bien d'la daube <.<

Par contre j'ai jamais lu sa saga sur les sorcières, ça donne quoi ?

[suigestsu]

Jergal a écrit:

c'est marrant ça, je les ai lu également à la suite ces deux bouquins. :p

En effet s'est marrant.

Bon en fait si je veux quand même lire les autre j'me pointe bibliothèque histoire de ne pas gaspiller d'argent.
Pour la plupart vous dite tous la même chose alors j'vais vous faire confiance.

Pour la saga des sorcière je ne sais pas. J'ai bien envie de savoir aussi.

[miyuki]

Le dernier livre que j'ai lu était "Le soleil tue l'amour" de Francis Bebey

Un livre assez amusant avec les insultes mais avec une fin zarbi

[Super crapaud]

Le dernier livre que j'ai lu? Sa majesté des mouches. C'est une véritable tarte dans la gueule. J'ai tout aimer dans ce livre. Il est incroyable, j'ai vraiment du mal à y mettre des mots.

[gare à naruto le démoniak]

En effet, ce livre est brillamment perturbant. A titre d'info il a été adapté pour donner un vieux film en noir et blanc, très fidèle et très prenant.

[luvsakura]

Le dernier livre que j'ai lu? En fait, je viens de me taper une saga de cinq tomes: Percy Jackson. Alors, oui, je vous le concèderais: le style n'est pas vraiment brillant, l'humour peut parfois virer au burlesque, mais ça n'empêche, ça reste prenant, léger, drôle, un must pour tout féru de mythologie grecque.

[Mat]

"Le néo-libéralisme est en voie de formation. La semence est jetée, la moisson viendra à son heure." Il faudra une trentaine d’années aux phrases de Louis Baudin, écrites en 1953, pour trouver une confirmation dans les faits. Le milieu des années 80 voit, en effet, le néo-libéralisme s'imposer en France comme la référence idéologique dominante. Comment en est-on arrivé là ? Que recouvre le terme de néo-libéralisme ? Quand apparaît-il ? C’est à ces questions et à bien d’autres que répond François Denord dans Néo-libéralisme version française (sous-titre : Histoire d’une idéologie politique). Paru en 2007, cet ouvrage qui mêle sociologie et histoire (fidèle, en cela, à Durkheim, Bourdieu, etc.) retrace le cheminement de ce courant de pensées des années 30 aux années 80, en France.

Le néo-libéralisme apparaît donc non dans les pays anglo-saxons au début des années 1980 mais en France, dans le bouillonnement intellectuel de l’entre-deux-guerres. L’auteur donne pour acte de naissance de ce mouvement le 26 Août 1938, date du colloque Walter Lippmann. Acceptant une intervention de l’Etat dans l’économie (pour réglementer, créer un environnement favorable au marché, aider les plus défavorisés, etc.), pouvant se décliner, schématiquement, en deux versions (l’économie sociale de marché et la version Ecole de Chicago), le néo-libéralisme est loin de former un tout cohérent, "c’est un courant intellectuel au sein duquel coexistent des groupes aux conceptions économiques différentes, parfois antagonistes" (p. 6), comme les tensions internes à la société du Mont-Pèlerin et les départs qui ont suivi peuvent le montrer.

Cette "idéologie" a, de plus, dû affronter des doctrines économiques et politiques concurrentes avant de s’imposer*. On peut mentionner, en guise d’illustration, le planisme et le corporatisme dans les années 30, moment de crise du libéralisme traditionnel et de recherche d’une nouvelle voie (d’où le colloque Walter Lippmann). Donnant également à voir la trajectoire des principaux acteurs de ce mouvement (F. Hayek, E. Mercier, L. Rougier, J. Rueff par exemple), les relais dont il a pu bénéficier (les éditions de Médicis, le groupe X-Crise, l’Ecole libre des sciences politiques, etc.), et les programmes qu’il inspire dans les années 80 à J. Chirac**, ce livre montre comment "une idéologie politique ne conquiert l’ascendant que dans la mesure où elle consolide des forces sociales qui disposent d’un pouvoir réel sur l’économie. […] [L]e néo-libéralisme doit d’abord son triomphe à la transformation des rapports de force politiques qui lui fraya la voie, plus qu’à l’influence exercée par telle ou telle organisation internationale." (cf. p. 303)

Si l’auteur semble appartenir au courant bourdieusien*** (de par ses références bibliographiques, le croisement de la sociologie et de l’histoire, la volonté de retracer la trajectoire des agents mentionnés, l’emploi des notions de champ, de capital, d’intérêt) et produire une réflexion critique envers le néo-libéralisme (comme peuvent l’illustrer certaines réflexions personnelles, cf. p. 275 par exemple) on peut regretter que l’ouvrage s’arrête au milieu des années 80 et ne permette donc pas d’avoir de données sur la situation récente, même si F. Denord mentionne, en conclusion, que l’Europe réaliserait le programme du néo-libéralisme.


* Victoire qui s’inscrit dans les discours ou dans des traités, comme celui de Rome en 1957.

** Justifiant ainsi, partiellement, le bandeau accompagnant l’ouvrage et intitulé « les idées neuves de Sarkozy » car le programme de J. Chirac contient les idées de réduction des dépenses publiques, du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, de baisser les prélèvements obligatoires, etc. (cf. p. 292)

*** J'aurai tendance à mettre ses travaux en rapport avec ceux d'Y. Dezalay et B. Garth, par exemple : "Le "Washington consensus". Contribution à une sociologie de l'hégémonie du néo-libéralisme." (1998)

[Yuu-chan]

Pour ma rentrée en tant que lycéenne, j'ai reçu une liste de livres qu'il était IMPERATIF de lire dont Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand.

Sur le coup je n'étais pas fort emballée parce que le théâtre je préfère le jouer que le lire.

Ma mère disait : Mais si tu connais, la tirade du nez dans cette pièce j'en suis sûre ! Tu vas voir tu vas le dévorer.

Elle disait vrai. Un classique ce bouquin. Une merveille du théâtre.

[Jergal]

Et Bergerac, c'est où? Dans le plus beau département du pays...

Sinon, j'ai décidé de renouer avec le fantastique. J'ai trouvé un bouquin intéressant : Le Sang d'Immortalité de Barbara Hambly. Je viens de lire le premier livre. Intéressant. Il y a quelques petites choses qui me gênent un peu, du genre les phrases à rallonge, mais dans l'ensemble, c'est plutôt distrayant, dans la plus pure tradition des romans de vampires. J'en donnerai un avis plus détaillé un peu plus tard, lorsque j'aurai lu le deuxième livre.

[Yuu-chan]

J'ai déjà lu pas mal de Maupassant, je viens de finir Boule de Suif.
Pour tout dire, j'ai mis du temps à rentrer dedans. Mais une fois que t'y es, cette nouvelle est très mais très vite lue !
On reconnait le style d'écriture de Maupassant, sa façon de raconter, de décrire et le don qu'il a pour les non happy-ends.

[Mr.Neji]

Je suis en train de lire le premier tome de Stoneheart, et j'en suis présentement déçu. Le prochain que je lirai est ''Les 7 jours du taillon'' de Patrick Senechal. J'espère ne pas être déçu encore une fois

[Beiin-Zeiin.]

J'ai relu pour la 5 ème fois "Les reliques de la mort"

Pour le moment, j'en ai aucun...

[justedepassage]

"10 petits nègres" d'Agatha Christie

J'en avait beaucoup entendu parler, mais sans vraiment m'y intéresser...
Et puis, je l'ai lu, ok il est pas long, c'est plutôt facile à lire, on reconnaît bien le style d'Agatha Christie, mais je trouve qu'il souffre de trop de longueurs, par moment on a vraiment hâte qu'il se passe quelque chose, que l'intrigue avance, qu'un indice nous soit dévoilé...
Mais non...
Je lui mettrais quand même un 7/10, car c'est un grand classique après tout!

Et là j'attaque "Rhinocéros" de Ionesco