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. Les chroniques de Shinzô (Chapitre 5 !)

 
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Bane
Aspirant genin


Inscrit le: 10 Fév 2010
Messages: 224

MessagePosté le: Lun 01 Nov 2010, 2:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Après une longue attente, voilà le nouveau chapitre !

Chapitre 5 : Capture !

Spoil:
Lorsque Sinzô se réveilla, il faisait encore sombre. Après quelques étirements, il engloutit ce qu'il restait de ces provisions. Il abandonna son sac, et se remit en marche. Il rallia le chemin, puis suivit la direction du village. Bien que plongé dans l'obscurité, le sentier n'était pas difficile à suivre.

La forêt regorgeait de vie. La proximité avec le cours d'eau avait favorisé l'épanouissement de la faune et de la flore locale. De grands arbres s'étendait de chaque coté du chemin. Bien que leur couleur était obscure, il imaginait aisément les nuances de vert dans leur feuillage. Les animaux nocturnes étaient en pleine activité : Shinzô entendait de fréquents hululements, feulements, ou simples bruissements. Aucun prédateurs n'eut néanmoins la hardiesse de s'attaquer à l'homme qui se pressait sur le sentier.

Le chemin serpentait. À chaques courbes, un nouveau paysage se dévoilait. Dès qu'il passait un nouveau coude, il découvrait un paysage semblable à celui qui venait de quitter. Shinzô avançait depuis près d'une heure dans cet environnement bucolique lorsqu'au détour d'un lacé, une étrange vision se révéla. Devant lui se trouvait le mur d'enceinte du village. Haut seulement d'une dizaine de pieds, il accusait l'usure du temps. La peinture verdâtre était constellée d'éclat. Par endroit, le sommet du mur était même détruit. Comparé aux énormes portes de Konoha, celles du village étaient minuscules. Trois personnes pouvaient à peine y passer de front. À travers les portes, Shinzô pouvait apercevoir quelques maisons en piteux état. Mais de cette vision, c'était l'étrange brume qui stagnait au sol qui attira son attention. Elle donnait un caractère divin à la scène. La lumière rose de l'aube ajoutait un effet surréaliste au paysage.

À ce moment, une silhouette se détacha des arbre pour se planter devant lui. C'était un jeune homme svelte, qu'il avait déjà vu quelques fois. Ces longs cheveux blancs s'accordaient parfaitement avec son air solennel. Le bandeau de Konoha qui ornait son front dominait ces yeux gris.

- Shinzô-sempai. Je vous attendais, je suis Daichi. Suivez-moi, je vais vous mener au camp.

Sans plus de paroles, le ninja le conduisit à leur campement. Ils n'échangèrent que peu de nouvelles. Daichi se tenait au courant des affaires du Konoha grâce aux oiseaux messagers du village. Il était déjà au courant des assassinats et de sa disgrâce. S'il s'était fait une opinion, il se garda de lui en faire part.

Ils arrivèrent rapidement devant une petite clairière. Quelques rochers parsemaient l'herbe verte. Au sommet de l'un d'eux de dressait une silhouette solitaire. Le clone qui l'avait mené jusqu'ici disparu dans un panache de fumée. Ce n'est qu'en s'approchant que Shinzô remarqua les trois autres ombres. Daichi sauta de son perchoir, et lui présenta ces élèves. Il désigna en premier Izumi, une kunoïchi aux cheveux roux à l'air espiègle, puis Asaki, un jeune homme athlétique, et enfin Nori, le seul chunin du groupe. Des cheveux bruns surplombait un visage rond, marqué par un rictus revêche.

Daichi fit un bref résumé de la situation : l'homme qu'ils recherchaient était le gérant des finance de la mafia. C'est un ninja de classe moyenne, il utilise des techniques katon. Il percevait un impôt illégitime que l'organisation avait levé dans la région. Il se déplaçait avec une escorte de 7 ninja de rang inférieur.

Ils passèrent ensuite une heure à élaborer leur stratégie. Ils se répartirent en trois groupes et essayèrent de mettre à profit l'effet de surprise dont ils allaient bénéficier. S'ils supposaient une attaque, les mafieux ignoraient quand elle allait se produire. De plus, l'arrivée de Shinzô leur était inconnue.

Avec l'aide de clones de Shinzô, ils réalisèrent quelques simulations, qui lui fournirent des informations sur les types de combat de ses coéquipiers. Izumi avait un style aussi dynamique qu'aérien. Néanmoins, les efforts la fatiguaient vite, et focalisaient son attention sur l'attaque, au détriment de la défense. Celui d'Asaki était plus puissant, mais moins rapide. Il maîtrisait aussi quelques techniques d'affinité katon. Nori, lui, se basait plus sur l'anticipation des mouvement. Il connaissait le ninjutsu médical, ainsi que l'affinité raiton. Enfin, Daichi avait un style plus polyvalent, semblable au sien, et était un maitre dans le raiton.

La tension montait graduellement. Ils se rendirent sur le lieu de l'embuscade. Chacun connaissait son rôle et pourtant, Shinzô éprouva des doutes. Même si leur méthode semblait bonne, les plans se déroulaient rarement aussi bien qu'il le souhaitait, et c'est dans ces moments là qu'il fallait improviser.

Ils arrivèrent rapidement au bord du chemin, et tous se mirent en place. Shinzô alla se poster à l'affut, dans les branches d'un arbre. Phase numéro un, l'attente. Rester immobile, concentré, et alerte. Sans doute le pire moment dans une embuscade. Tandis que l'on attend, en se remémorant le plan, de nombreux doutes tourmentent l'esprit. Les cibles sont toujours là ? Déjà passées ? Ont emprunté un autre chemin ?

L'endroit choisit pour l'affrontement n'avait rien de particulier. Choisir un lieu trop propice était une erreur tactique. Les cibles seraient sur leurs gardes. En se postant assez loin de la ville, les shinobis espéraient que leur méfiance s'apaiserait. Il regarda rapidement si ses compagnons étaient bien en place. De l'autre coté du chemin devait se trouver Nori. Il le repéra après quelques secondes d'examen. Plus loin sur le chemin, se trouvaient Isumi et Asaki, moins bien dissimulés. Daichi, quant à lui, était hors de vu.

Le soleil continuait lentement sa céleste course. La brume avait entièrement disparut. Shinzô estimait leur attente à trois heures lorsqu'il discerna des silhouettes. Il se tendit instantanément. La dizaine de silhouettes avançait ouvertement au milieu du sentier. Ils approchaient d'un pas sûr. Le pouls de Shinzô accéléra, rependant de l'adrénaline dans tous son corps. Toujours plus près. Bientôt, la phase deux : l'embuscade. Bientôt, Izumi et Asaki entreraient en scène.

Il repéra aisément la cible primaire. Grand, chauve, il se tenait fièrement devant un cheval, chargé de multiple sac. Le butin, sans aucuns doutes. Tout autour de lui marchait sa garde. Cependant, ce qui attira l'attention de Shinzô, c'était la neuvième personne qui les accompagnait. Une jeune femme, à peine plus âgée qu'Izumi marchait aux cotés de la cible : poings liés, sous la menace du couteau placé sous sa gorge. L'escroc prenait un malin plaisir à serrer son corps frêle contre lui. Même à la distance à laquelle il se trouvait, il lu aisément la terreur et le dégout sur son visage.

L'esprit de Shinzô se mit en ébullition. Un otage, la plus vile technique de défense. Otage … ou comédienne ? Les mafieux avaient très bien pu recruter une autre personne afin d'être en une relative situation de force. Sur le chemin, devant lui, la jeune femme se débâti devant l'oppressante présence de son gardien, et reçu un violent coup en réponse. Cela acheva de convaincre Shinzô. Peu de personnes, même payées, n'accepteraient de se faire violenter de la sorte. La question suivante était : fallait-il sauver l'otage, perdant l'effet de surprise, ou bien décider que sa vie était un prix acceptable au bon déroulement de la mission ? Le groupe se rapprochait et allait bientôt passer devant la planque de Shinzô et Nori. L'endroit où le groupe de diversion, composé des deux genins allait passer à l'action.

Il ne pouvait pas se permettre de faire échouer la mission. Il avait les capacités pour la mettre en sureté grâce au shuishin no jutsu. Effet de surprise, ou vie d'un otage ? Une balance assez équilibré, surtout dans sa situation. Aurait-il le cran de revenir la tête haute de sa mission en ayant délibérément sacrifié une innocente personne ? Soudain, un autre doute l'assaillit. Izumi et Asaki lanceraient-ils leur attaque s'ils voyaient un otage parmi les mafieux ? Certainement pas. Ils étaient trop jeunes, et ne sauraient sans doute pas faire un choix aussi difficile.

Il attendit que la troupe passe devant son abri. L'endroit où le groupe de diversion devrait entrer en action. Il retint son souffle.

- Shuishin no jutsu.

Il se matérialisa devant la demoiselle, joignit les mains avant de la saisir.

- Shuishin no jutsu !

En un instant, ils se retrouvèrent derrière une sécurisante rangé d'arbre. Il entendirent les hurlements de rage des mafieux. L'effet de choc passé, Shinzô sentit l'otage sur le point de hurler à son tour, et plaqua sa main sur sa bouche.

- Silence ! Lui intima-t-il.

Il se saisit d'un kunaï, et trancha ses liens.

- Fuyez, vite !

La jeune femme ne se fit pas prier. Murmurant un vague « Merci », elle prit ses jambes à son cou. Sans perdre un instant, Shinzô retourna à sa position initiale utilisant à nouveau sa technique de déplacement instantanée. Il arriva juste à temps pour voir les deux kunaï explosif du groupe de diversion exploser. Malheureusement, un ninja vigilant avait utilisé une technique doton pour protéger ses camarades, érigeant deux main de pierre contre les kunaïs. Les deux genins sortirent de leur planque et se présentèrent devant le groupe.

Le chef du groupe, encore furieux, n'hésita pas un instant :

- Vous deux, tuez moi ses morveux ! cracha-t-il.

Les deux brigands les plus proches s'avancèrent vers Izumi et Asaki. Celui qui s'approchait d'Asaki dégaina un katana, tendis que l'autre tenait une naginata, une lance, terminé par une lame courbe. De longues armes, qui avaient une porté de beaucoup supérieure aux kunaïs que maniaient les deux genins. Shinzô les observa quelques instants. Izumi affichait un air prédateur, mais la raideur de son corps renseignait beaucoup sur la peur qui la tenaillait. Elle dégaina élégamment deux kunaïs, avec plus de confiance qu'elle ne devait en avoir. Asaki lui, garda un calme froid. Il ne dégaina rien, et se mit en position de combat. Avant que son adversaire ait bougé, il prit l'initiative. Joignant les mains en plusieurs sceaux, il s'écria :

- Katon : Endan !

Mais le mercenaire était vif. Avant même que le jet de flamme ne fonde sur lui, il érigea un mur de pierre. L'homme ne perdit pas son temps et se rua vers Asaki. Le combat s'engagea rapidement. Les deux genins, gênés par l’allonge des armes, restaient sur la défensive.

Un mouvement brusque sur le chemin détourna le regard de Shinzô. Une ombre fonçait vers la troupe. Le ninja de konoha s'autorisa un sourire : le groupe de frappe. Curieuse hyperbole pour un seul homme. Les mercenaires, obnubilé par le combat ne le remarquèrent pas. Daichi effectua un saut prodigieux et se réceptionna sur les épaules du premier ennemis. L'homme mourut avant de s'en rendre compte, la gorge ouverte. Un de moins. Deux hommes de mains se portèrent immédiatement à la rencontre du ninja, mais Shinzô se détourna. Il s'inquiétait d'avantage pour les combat des novices.

Asaki tenait bon. À l'aide d'un kunaï, il bloquait efficacement les coups adverse. Il n'attaquait que rarement. Son adversaire tenta de lui porter un violent coup vertical. Le genin ne se laissa pas impressionner : il se déplaça pour bloquer l'arme le plus près de la garde. Mais son adversaire était trop puissant. Utilisant toute sa force, il tenta de faire flancher le jeune homme. Heureusement, le genin eut la présence d'esprit de ne pas le contrer. Il se dégagea en pivotant. L'homme, déséquilibré, ne pu éviter le poing d'Asaki. Le jeune homme prenait progressivement l'avantage. En revanche, Izumi avait plus de difficultés. Son opposant lui portait des coups aussi rapide que puissant, en faisant tournoyer sa naginata. La genin n'avait pas la bonne méthode. Elle restait à mi-distance ce qui la désavantageait énormément. Elle n'arrivait pas à prendre l'ascendant, et allait sans doute commettre une erreur qui lui serait fatale.

Shinzô, qui formait avec Nori le groupe de soutient se décida. Recourant à nouveau au shunshin no jutsu, il se matérialisa derrière le guerrier. Ce dernier était sur ses gardes, et avant que Shinzô ait pu faire le moindre mouvement, il lança sa naginata dans un mouvement de balayage. Il ne se rendit pas immédiatement compte que les pieds de Shinzô n'étaient plus au sol, et mit encore plus de temps pour s'apercevoir que l'un d'eux se dirigeait droit vers son visage. L'impacte fut brutal. L'homme fut repousser, hagard. Shinzô saisit l'occasion, se précipita et lui enfonça un kunaï dans la cage thoracique. Du sang se rependit dans les poumons de l'individu, qui mouru noyé dans ses fluides.

Shinzô se tourna vers la genin. Elle semblait aussi hagarde que le défunt soldat.

- Aller, remue-toi ! Tonna-t-il. Va aider Asaki !

La genin sembla retrouver ses esprits. Elle hocha légèrement la tête et se dirigea vers le combat de son équipier. Le chaos régnait sur le chemin. Un troisième combattant avait rejoint le combat de Daichi, qui semblait avoir des difficultés à trouver la faille. De son coté, Asaki avait perdu son avantage. Son adversaire s'était mit à utiliser à la fois le ninjutsu et le taijutsu. Du sang constellait le sol, rendu inégale par les techniques doton du ninja. Les choques à répétition rythmait les combats.

Le meneur d'homme et son dernier acolyte s'apprêtaient à entrer dans le combat. Ils échangèrent un regard, puis le chef hocha la tête. Ils se mirent à former des sceaux à une vitesse impressionnante. Shinzô, se teint prêt. Il n'aurait sans doute pas le temps d'arriver jusqu'à eux avant qu'ils ne lancent leur technique. Le soldat lança son jutsu en premier. Achevant son incantation sur un mudra complexe, il s'écria :

Futon : Kamaitachi !

Shinzô fut déconcerté. L'attaque ne le visait pas lui, mais les deux genins, malgré la présence d'un des mercenaire à coté. Soudainement le temps sembla ralentir. Il se rappela en un instant ce que lui avait dit Daichi. C'est un ninja de classe moyenne, il utilise des techniques katon. Un jutsu katon, emplifié par un futon. Les gamins n'y résisteraient pas. Il ne resterait que des cendres d'eux.

Shinzô réfléchit à fond. Il fallait sortir les genins de la ligne de mire du jutsu. Mais ça semblait impossible. Le temps de réaliser deux shunshins no jutsu serait trop long. De plus, une technique suiton serait sans effet face à un flot aussi puissant. Il utilise des techniques katon. Il fallait empêcher le jutsu d'être lancé. Mais là encore, il n'aurait pas le temps. Le chef de la bande avait arrêté d'enchainer ses sceaux et s'apprêtait à prononcer son incantation.

Shinzô se décida abruptement. Il effectua ses sceaux plus rapidement que jamais. Il entendit à peine le « Katon : jigoku !» vociféré par le truand. Le jet de flamme devint en un instant un torrent de feu au contacte du chakra futon. S'il ne pouvait altérer ni la fin, ni le début de la chaine, il lui fallait la rompre. Le brasier, bouillonnant tel du magma, continuait sa course mortelle vers les ninjas.

- Futon : Kachuu !

Instantanément, une puissante rafale s'éleva, à la rencontre du torrent. La force du souffle de vent réussit à détourner la fournaise qui se rependit dans la forêt, enflammant tout sur son passage. Un mouvement vif attira l'attention de Shinzô. Des kunaï, semblant sortir de nul-part lacérèrent les bras des deux guerrier. Leur technique s'interrompit immédiatement, dans un concert de juron. La réponse de Nori, bien que tardive, était bienvenue. Le jeune chunin sauta de son abris pour prêter main forte à son sensei.

Parfait, songea Shinzô. Ça me laisse les deux autre. Un mélange de joie perverse et de fureur animale se dessina à son insu sur son visage.

-Fuuton : Kaze no Yaiba !

L'air se mit à frémir autour de sa main, avant de luire. Une épée de chakra se matérialisa peu à peu. Sans plus attendre, le ninja chargea. Le plus difficile dans un combat contre deux personnes était de toujours savoir où se trouvait la personne que l'on ne voyait pas, et ce qu'elle faisait. Délaissant le chef du groupe, Shinzô fonça sur l'autre ninja. Il feinta à gauche, et frappa à droite. L'autre était rapide, mais pas suffisamment. Du sang gicla. Les tissus déchiré du mercenaire dévoilait une entaille ensanglanté. L'homme se reprit rapidement et dégaina deux poignards. Shinzô lança un coup de taille qui aurait proprement décapité le mercenaire, mais ce dernier avait comprit la leçon et s'était prestement baissé. Aidé par son élan il riposta en visant les jambes. Shinzô se replia d'un bond. Il en profita pour jeter un coup d'oeil derrière lui. L'autre malfrat avait dégainé une longue dague effilé et fondait sur lui. Il nota la position du chef, et se reporta sur l'autre guerrier. Tout était une question de « timming ».

Shinzô tenta de estoquer son adversaire, sans y croire vraiment. Il devait juste gagner du temps, pour éviter de se retrouver sur deux fronts. Son opposant esquiva sans mal d'un saut en arrière. Enchainant vivement, il lança son pied en arrière dans un mouvement circulaire. Il ne put s'empêcher de sourire en sentant son pied heurter la main du meneur. Il continua sa rotation sur un tour, il faucha le mercenaire aux jambes. Un hors course. Shinzô se retourna vers l'homme de main, se ramassa sur lui même avant de bondir au dessus de l'homme. Un bon coup de taille et c'en serait fini de lui.

Le soldat se baissa à nouveau et vif comme l'éclair, porta un coup. Shinzô se réceptionna tant bien que mal, et fit volte face. La blessure n'était pas profonde. La lame avait été arrêté par ses côtes. L'entaille était toutefois douloureuse. La sueur, qui perlait sur son corps n'arrangeait rien.

Une explosion retenti derrière lui. Shinzô n'y pretta pas attention. Il devait maintenir la pression. Il chargea de nouveau, feintant au jambes avant de remonter vers le torse. Le soldat esquiva habilement. Changeant d'angle d'attaque, Shinzô lança trois coups rapide. Tant qu'il maintenait un rythme soutenu, l'autre n'aurait pas le temps d'attaquer. Même s'il ne le touchait pas, il avait réussit son objectif : focaliser l'attention de l'ennemi sur sa lame de chakra.

Il devait agir maintenant. Il lança une taille verticale. L'autre esquiva la lame sans mal, mais ne vit pas le pied de Shinzô, qui s'était mis en rotation au début de l'attaque. Il sentit quelque chose se rompre sous sa botte, mais ne s’y attarda pas : il avait son ouverture ! Poursuivant sa rotation, il porta un coup horizontale avec son épée. La coupure se dessina instantanément sur le torse de son ennemi : trop superficiel pour le mettre hors cours. Shinzô releva son arme, lui sectionnant proprement le bras, avant de l'abattre d'une dernière taille mortelle, de l'épaule à la hanche opposée.

Le corps tomba, sans vie, dans une flaque de sang. Shinzô chercha son autre adversaire. Le chauve, qui avait décidé de prendre la fuite, s'aperçut que son acolyte avait succombé. Il lança sans attendre une note explosive en direction des genins, un sourie mauvais sur les lèvres.

Shinzô effectua des sceaux sans tarder :

- Suiton : Daibakufu no jutsu !

Un puissant jet d'eau intercepta la note et la désamorça. Il s'élança sans plus attendre à la poursuite du chauve. Il était rapide, mais pas assez pour le semer. Utilisant toute sa puissance musculaire, il se rapprochait inexorablement. Soudainement, le mafieux se retourna, les mains formant un sceau.

- Katon : Goukakyuu no jutsu !

Shinzô trouva refuge au creux d'un arbre. La boule de feu enflammait tout sur son passage, s'éparpillant autour des arbres. Le feu commençait à consumer les pieds des arbres. Shinzô sauta sur les branches supérieures avant de reprendre sa course. L'autre avait reprit son avance. Il lui fallait trouver un moyen de l'arrêter sans le tuer. Il commençait à se fatiguer. Sa respiration courte n'apportait plus assez d'oxygène à ses muscles. Il devait le prendre par surprise.

- Suiton : Mizubunshin.

Un clone aqueux se matérialisa à son coté, et fonça à la suite du chauve. Shinzô, lui, grimpa jusqu'à la cime des arbres avant de lancer :

- Kuchiyose no jutsu !

Le majestueux aigle apparut dans un nuage de fumé, et le ninja se hissa sans cérémonie sur son dos.

- Suis-le, ordonna-t-il.

L'aigle s'élança dans les airs. Les yeux puissant de l'aigle lui permettait de repérer la proie, même en forêt. Ce bref moment de répit allait lui servir pour réfléchir. Il ne devait pas être à plus d'une demie lieue de l'endroit principal de l'embuscade. Il s'examina rapidement. Sa blessure au flan était légèrement plus profonde qu'il ne le croyait. Il la nettoya rapidement. Il avait aussi deux courtes estafilades sur le bras. Il ne s'en occupa pas.

En dessous, une autre boule de feu jaillit, puis suivis d'une autre. Elle s'écrasèrent toutes deux sur des arbres, plongeant la forêt dans un indescriptible chaos. Alors que la tension de Shinzô baissait légèrement, il se rendit compte qu’il était fatigué. Il devait se dépêcher de mettre l’autre ninja hors d’état de nuire. Filant sur sa monture, il chercha un éclaircissement dans la masse végétale. Un espace suffisant pour plonger, et mener son combat. Il scruta la forêt sans prêter attention aux explosions de flammes, qui retentissaient en dessous d’eux. Là ! Une légère ouverture dans la forêt. La trajectoire du chauve allait droit dessus.

Sans attendre d’ordre, l’aigle plongea vers la forêt. Shinzô avait toujours pensé qu’il excisait une sorte de télépathie instinctive entre eux. Le sol se rapprochait rapidement. Le chauve entra dans la petite clairière, et Shinzô sauta. Sa chute paraissait se dérouler au ralenti. L'air sifflait à ses oreilles, mais rien n'existait plus pour lui, excepté son genou, tendu en avant, et le dos du mercenaire, qui se rapprochaient inexorablement. Puis, tout s'accéléra. Il heurta le chauve, et fut entrainé par son élan.

Le corps endolori, Shinzô se releva. Il eut un léger vertige, mais se reprit rapidement. Plus loin gisait le chauve. À la vue du corps étendu, un sourie naquit sur ses lèvres. Délicieuse sensation de victoire. Il s'avança vers lui. Sa démarche, au début titubante, se fit de plus en plus ferme. Sa réhabilitation ne faisait aucun doute. Il venait de capturer le mercenaire. Il suffirait de le ramener au village le plus vite possible. Il pourrait ensuite réintégrer son rang, et retrouver le meurtrier d'Hikari et du défunt hokage. De plus, grâce aux informations qu'il avait reçu …

- Prend-ça, enfoiré ! Katon : Goukakyuu no jutsu !

Plongé dans ses pensées, Shinzô n'avait pas vu le ninja bouger. La boule de feu fondit sur lui. Il joignit les mains sans perdre un instant :

- - Shuishin no jutsu !

Il se matérialisa à la lisière des arbres. Il avait été négligeant, et avait bien faillit le payer cher. Bien. Maintenant, il s'agissait de le mettre hors combat, sans le tuer. L'autre était en train de se rendre compte qu'il avait raté son attaque. Shinzô effectua le plus discrètement un clone et entreprit de faire le tour de la clairière.

Le chauve tournait lentement sur lui même, scrutant chaque ombre des arbres. Enfin, il discerna une silhouette … ainsi que la volée de shurikens qui volait droit vers lui. Sa dague effilée apparut dans sa main, et il commença à détourner les projectiles.
« Maintenant », se dit Shinzô. C'était son occasion. L'attention du chauve était captée par les shurikens de son clone. Il fondit sur son adversaire, un kunaï à la main. En restant dans son angle mort, il n'avait aucune chance de le sentir arriver.

Soudain, le chauve exécuta des sceaux, puis, enfonça sa lame sans le sol. Instantanément, une aura enflammée se propagea, calcinant tout sur son passage. Shinzô interrompit sa charge. D'un saut, il se mit se mit hors d'atteinte du flot incandescent. La fatigue se faisait sentir, et ses jambes flanchèrent au moment de la réception. Il se releva tant bien que mal, tachant de reprendre son souffle.

- Tu pensais m'avoir avec un autre de ses clones, pas vrai ! Railla le chauve. Il faut reconnaitre que l'autre m'avais bien eut. Tu sais, on ne reproduit que rarement les mêmes erreurs. Et regarde toi, tu es mort de fatigue, et probablement à cours de chakra. Alors que moi ! Regarde moi ! Je suis encore en pleine forme ! Katon : Goukakyuu no jutsu !

Shinzô effectua un nouveau bond. L'autre n'avait pas tord, il commençait à s'épuiser. La boule de feu fracassa l'endroit où il s'était tenu, quelque secondes auparavant.

- Aller, finissions-en ! Lança le mercenaire, en se relevant les manches.

Il effectua quelques mouvements avec sa dagues puis chargea. Shinzô ne perdit pas de temps, dégaina un kunaï, et se mit en position défensive, de profil, jambes fléchie, kunaï pointé vers le bas. L'autre se fendit. Shinzô dévia le coup, et lança son pied en riposte. Le chauve se recula, avant de revenir à la charge. Il tenta une botte qui mélangeait habilement tailles et estoques. Shinzô avait de plus en plus de mal à parer les coups. Il perdait du terrain, reculant sous les assauts du mercenaire. Les passes s'enchainaient.

Soudain, le chauve feinta à droite, s'avança à gauche avant de faire remonter son bras dans une ample taille. Surprit, le ninja de Konoha recula … mais pas suffisamment. La lame pénétra sa chair à la hanche, et ressortie légèrement plus haut. Cependant, ce qui arracha un cris au ninja était moins la douleur de l'entaille que le bras du mercenaire. Bras, sur lequel était tatoué un cercle rouge !

Sa découverte l'électrisa. Il devait absolument le capturer. Il lança quelques assauts afin de gagner du temps. Le mettre hors combat sans le tuer. Il devait trouver le moyen. Un embryon de plan germa dans son esprit. « Ça suffirait, se dit-il. J'improviserai ensuite ».

Shinzô dévia la lame de son adversaire et envoya son pied. Le coup, peu puissant, fit tout de même reculer le mercenaire. Immédiatement, il lança son kunaï. Peu précis, le jet ne dérangea pas le chauve, qui profita de ce que Shinzô fut désarmé pour le charger. Une fois encore, il se concentra pour être dans le bon "timming". Son adversaire s'approchait, et s'approchait encore. Enfin, Shinzô agit. Il se décala sur la gauche, et se saisit fermement du poignet du chauve. Ce dernier, plus fourbe que jamais, tourna sa lame, qui entailla le bras du ninja. Il n'y prêta pas attention. Tout son corps lui faisait déjà mal. Shinzô sauta, et plaqua directement sa jambe droite sur le torse du mercenaire. Ce dernier comprit, un instant trop tard, qu'il ne pourrait rien faire. Il vit l'autre pied foncer vers son nez. Il senti le pied s'écraser sur son nez, avant de ne plus sentir que la douleur. Ils tombèrent lourdement sur le sol, et Shinzô plaça sa jambe sous le cou de son adversaire, et leva son bassin, achevant une imparable clef de coude.

Le chauve cria, et lâcha son arme.

- Bien. Maintenant tiens toi tranquille, tu veux ? lança Shinzô.

Tenant fermement le bras, il effectua un mudra de sa main libre :

- Ninpo : Kondou !

Il plaqua sa main sur le crâne chauve. Il n'était pas un expert en genjutsu, mais il avait quelque tours dans son sac. La technique de la confusion en faisait parti. Elle allait sans doute bruler le reste de son chakra, mais ça en vaudrait sans doute la peine. Les yeux du mercenaire se révulsèrent, et son corps se tendit légèrement. Shinzô attendit que il soit entièrement sous l'emprise du jutsu pour commencer son interrogatoire.

- Très bien. M'entends-tu ? Demanda-t-il.

- Oui, répondit l'autre d'une voix monocorde.

- Bien. Pour commencer, dis-moi ce qu'est le cercle rouge sur ton bras.

Le chauve sembla résister quelques seconde avant de parler :

- C'est la marque de mon clan. Le clan Nakamura !

- Dis-moi tout ce que quelqu'un comme moi doit savoir, exigea Shinzô.

Il aimer poser des questions qui laissaient une marge de manœuvre à la victime de la technique. Ils répondaient généralement plus précisément que s'il posait chacune des questions .De plus, ils savaient d'instinct que mentir ou omettre un élément amènerait plus de douleur. La douleur était un élément clef de la technique. Elle fragilisait les esprits, et empêchait les victimes de se concentrer pour contrer le genjutsu.

Le chauve commençait à résister. Shinzô souleva un peu plus son bassin, et l'autre grogna.

- C'est un antique clan, qui faisait parti du village de Konoha, il y a très longtemps. Nous avons été chassé du village par le clan Senju. Dès lors, nous nous sommes lancé dans le mercenariat. Avec les rentes, nos ancêtres ont construit un nouveau village, qui nous appartient entièrement. Notre chef actuel est …

Il résista quelques instants, et Shinzô s'appliqua à briser sa volonté.

- Yozo. Yozo Nakamura.

- Où se trouve le village ? Continua-t-il.

L'autre garda le silence. L'écume commençait à lui monté aux lèvre. Un mauvais signe. Il devait lui fournir la localisation exacte du village. Il le fallait !

Il souleva encore son bassin. Le bras de l'homme, qui formait un angle plutôt improbable, était à la limite de la brisure.

- Où se trouve le village ! Répéta-t-il.

Toujours pas de réponse. Shinzô bouillait intérieurement.

- Dis-moi où se trouve le village, ordonna-t-il, en prenant soin d'articuler chaque mots.

Le ninja s'obstinait à garder le silence. C'était un obstacle entre lui et le meurtrier du village. Shinzô céda. Il se saisit de le tête du mercenaire, et l'écrasa sur le sol, rythmant sa question :

- Où se trouve le village ! Cria-t-il.

Le chauve répondit enfin :

- Sur la côte Sud-Est du pays du brasier.

Enfin ! Shinzô se releva en titubant, riant de satisfaction. Il était épuisé. L'autre roula sur le ventre, apparemment aussi épuiser que lui. Ça n'était pas encore terminé. Il sorti de la corde de sa pochette, et confectionna des liens pour le prisonnier. Pieds et poings liés de cette façon, il ne pourrait rien tenter. Il n'avait toujours pas reprit ses esprits et ...

- Shinzô ?

Le ninja sursauta. Il se retourna et découvrit Izumi. Il ne l'avait pas senti arriver.

- Vous allez … bien ? Demanda-t-elle.

Il s'inspecta.

- Pourquoi voudrais-tu que je n'aille ...

Il s'interrompit. Son corps était couvert de blessures et ses vêtements, couvert de sang. Il ne s'était pas rendu compte du piteux état dans lequel il se trouvait.

- Oui, ça ira, ne t'inquiète pas.

Ensemble, ils escortèrent le mercenaire. Shinzô en profita pour faire le point avec ce qu'il avait apprit. Ils passaient de temps en temps à coté des vestiges des techniques destructrices du chauve. Le voyage lui parut extrêmement court, et ils arrivèrent rapidement sur les lieux de l'embuscade. Ici aussi, l'environnement avait souffert. Le sol était constellé d'arme, de sang et de cendre. Le terrain était très inégale, à cause des technique doton d'un des ninja. En lisière de se chaos se trouvaient les autres ninjas. L'inquiétude marqué sur leur visage se changea en soulagement.

Nori s'occupa immédiatement de ses blessures, tendit que Daichi surveillait le prisonnier qui commençait à reprendre ses esprits. Le jeune ninja lui fit un résumé des évènement tout en soignant ses plaies.

Après son départ, ils avaient rapidement prit l'avantage. Daichi avait été légèrement blessé, et Asaki s'était fait briser le bras. Après s'être soigné, ils avaient enterré les corps des morts. Il y avait un survivant, mais il avait décédé peu après. Ils avaient également rattrapé la monture chargé des sac d'or. Et depuis, ils avaient attendu.

Shinzô n'aurait su dire combien de temps toute l'opération avait prise, mais le soleil était déjà bas dans le ciel. Nori lui fournit une boisson qui le revitalisa légèrement.

À son tour, Shinzô leur raconta le combat contre le chauve. Il omit cependant de parler de son interrogatoire, et des réponses obtenues. Izumi parut troublé. Peut-être l'avait-elle vu ? De toute façon, ça importait peu. Il s'excusa ensuite auprès de ses compagnons : il voulait contacter le village. Il s'assit en tailleur contre un arbre.

Il s'agissait maintenant de choisir la bonne personne. Contacter l'assassin n'aurait pas été la plus sage décision.. Il savait que Shihori et Atasuke n'avait pas bougé de leur lit là lui précédente, et que des meurtres avait été commis. Il n'avait pu se renseigner plus sur les meurtres. Ça laissait les soupçons sur les quatre autres. Qui des deux contacter ? Il était en train de se décider, quand une hypothèse le frappa. Peut-être que l'assassin avait un, ou plusieurs complices dans l'équipe. L'hypothèse n'était pas plaisante. Il lui fallait tout reprendre du début. Même si Atasuke et Shihori n'avaient pas bougé pendant la nuit, un complice aurait très bien pu commettre les assassinats.

Shinzô réfléchit encore. Si Atasuke était l'assassin, ou faisait parti du complot, il n'aurait pas hésité à le tuer, lorsqu'il avait ramené les corps de Shiko et de son meurtrier. D'un autre coté Shinzô connaissait bien les membres de leur brigade. Si Atasuke aimait le travaille d'équipe, Shihori était plus solitaire. Shinzo la voyait mal faire conclure une alliance. Son choix se reporta sur elle.

Il l'appela mentalement. Elle répondit rapidement.

- J'écoute ?

- C'est Shinzô. Tu as quelques instants ?

- Oui, tu peux parler.

- Bien. Peux-tu me dire comment a évoluer la situation au village depuis hier ?

- Pas grand chose de nouveau. Deux meurtre la nuit dernière. Un conseillé et un juunin. Katsuki. Un chunin affirme avoir vu une silhouette sortir de la demeure du conseillé en pleine nuit. C'est mieux que rien. Une chose étrange, ces deux personnes étaient relativement proche de Dosan Mitarachi. Katsuki était son neveu, et le conseillé l'avait soutenu pour le poste de régent. Si tu me demandais mon avis, je te dirais que ça sent le coup d'État. Et fortement.

Ça confirmait ce qu'il savait, et appuyait la thèse du complot. Un coup d'État mené par un seul homme n'avait aucune chance. La ninja avait décidé de jouer franc-jeu, il allait faire de même.

- Ok, je vais te dire ce que je sais maintenant. Lorsque je suis parti du village, j'ai laissé un clone. Il m'informe régulièrement de ce qu'il trouve, mais il ne peut pas sortir la journée, je me ferait repérer. La nuit dernière, il a observé deux personne. Atasuke, et toi. Vous n'avez pas bouger, et donc, on peut vous innocenté pour ...

- Tu m'as espionné ! La nuit ? L'interrompit-elle. Quand tu reviendras au village ...

Elle laissa sa phrase en suspend. Elle n'était vraisemblablement pas coupable. Si elle l'était, elle se serait probablement plus occupé d'être innocenté que de sa vie privée. Après un temps de silence, il reprit.

- Au moins, on peut-être sûr que ce n'est pas toi qui les avait commis.

- C'est toujours ça, en effet. Où en est ta mission ?

- Elle est finie. Mais … J'ai découvert des choses, et je vais d'abord tacher d'en savoir plus avant de rentrer. Tu te rappelles du bras de l'assassin que j'ai ramené ? Il y a une marque dessus. C'est la marque d'un clan. Tu pourrais essayer d'en savoir plus dessus ?

- Je peux essayer. Mais tu as l'air de bien le connaître, reprocha-t-elle.

- Je préfère ne pas t'en dire plus pour le moment, mais c'est important. Je dois y aller.

- Sois prudent.

Il mit fin à la communication. S'il arrivait à avoir plus d'information sur ce clan, ça n'en serait que mieux.

Il rejoignit les autres. Ils décidèrent de se restaurer et de se reposer au maximum pendant la nuit. Shinzô partirait au matin. Le repas fut animé. Shinzô avait rapidement compris que lorsqu'Izumi et Asaki était ensemble, il y avait forcement de l'agitation … au grand dam de Daichi.

Ils avaient fini leur repas lorsque Shinzô senti sa nuque se glacer. Il s'isola rapidement et répondit.

- Oui ?

- Shihori. Mauvaise nouvelle. Le bras est introuvable. Égaré … ou volé. Je ne peux plus rien pour toi.

- D'accord. J'irais moi-même me renseigner.

- Autre chose. Le frère de Tomoaki vient de se faire assassiné. Ça s'accélère.

- Reçu.

- Je vais examiner les lieux. Reviens vite.

La communication prit fin. Voilà qui modifiait ses plan. Adieu la nuit calme qu'il espérait. Il revint vers le groupe pour annoncer la mauvaise nouvelle.

- Je pars immédiatement. J'ai des instructions pour vous. Ne revenez pas encore au village. Ça commence à devenir dangereux. De plus, si vous revenez sans moi, les gens se poseraient trop de questions. Ramenez le butin dans le village et distribuez-le.

- Vous devez vous reposer avant de partir, déclara Nori. Vous n'êtes pas en état.

- Ne t'inquiète pas, je ne pars pas seul.

Shinzô effectua quelques sceau :

- Kuchiyose no jutsu .

L'aigle apparut dans un nuage de fumé. Il se confectionna rapidement une sangle. Après un dernier adieu à ses compagnons, il monta sur le rapace, et décolla. À peine quelques minutes plus tard, il était plongé dans un profond sommeil.


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300 ième message, up genin dans mon topic, c'est pas beau ? Cool
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