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		| Auteur | Message |  
		| Deblateur Genin
 
  
 Inscrit le: 20 Juin 2009
 Messages: 368
 Localisation: Dans le ghetto des illettrés.
 
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				|  Posté le: Mer 16 Jan 2013, 7:27 pm    Sujet du message: Des hommes et du plaisir. |   |  
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				| Mes mois d’automnes sont partis
Et reviendront bientôt mon amie.
 Cette saison sans approche de beauté
 Ce parfum de feuille, de chute inachevée.
 
 Mon moi commence en Septembre
 Là où la couleur des feuilles s’ambre.
 Où les oiseaux ne trouvent que vers
 Pour les petits des nids pairs.
 Où commence une nouvelle saison
 Un nouveau drame apparaît sur fond
 Amertume et tristesse s’en iront
 Pour laisser place aux grandes leçons
 Derrière des fenêtres, et de grandes baies.
 Un soulagement de n’avoir pas d’averse
 Le dégoût d'avoir gâcher une fin d'été.
 Ces chaleurs enfouies d’un royaume perse.
 
 Quand persistera l’averse.
 Nous retrouveront l’ardeur avec adresse.
 
 Quand à l’Octobre.
 La fête des morts et des corps sobre
 Quand la pluie inondera nos maison
 Dans lesquelles nous seront
 Fière et Amer encore
 D’avoir pu échapper à l’eau sur ton corps
 Mon Amour est une pluie tachée
 Elle pleure et rit comme un nouveau née
 Comme un enfant que la malheur a accablé.
 Comme une fille triste, et heureuse d’avancer.
 Mon Amour, tu es une averse d'automne
 Tes yeux en cloches regardent et sonnent
 Les plus beau gris que le ciel ai trouvé
 Pour croire encore une foi, à un amour sauvegardé
 
 En Novembre on assassine.
 Le ciel est bleu mais indigne
 De séjourner le jour en plein
 D’y rester du soir au matin
 On est triste et las de voir malgré nous
 Que persiste le beau temps d’un fou
 Inversé un ciel de zénith
 En une eau tombante et bénite
 
 Et quand à moi
 Je crois pouvoir me dire
 Qu’en Novembre de froid
 Il y a beaucoup à rire.
 En une seule et même raison
 Les camarades se retrouvent après chaques leçons
 Pour comprendre qu’il est temps d’arrêter
 De torturer l’esprit, nos rues et vos cafés.
 De simplement dormir et reposer.
 Nos têtes trop pleines des lycées.
 
 Et à Décembre
 Quand les feuilles auront finit leurs ambres
 Se retrouvant neutre et blanche
 Terminant leurs chutes au sol
 Comme un geste de main sur les hanches
 Mademoiselle me trouvera drôle.
 Et aux cadeaux qui arriveront nos hivers.
 Je crois être assez préparé
 A annoncer la fin de mon automne en guerre
 Des saisons trop rapidement écoulé.
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		| Deblateur Genin
 
  
 Inscrit le: 20 Juin 2009
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 Localisation: Dans le ghetto des illettrés.
 
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				|  Posté le: Mer 16 Jan 2013, 10:14 pm    Sujet du message: |   |  
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				| Des hommes et du plaisir.
 
 Vous êtes à l'aube d'un monde terrible. Les glaces de l'internet gèleront bientôt vos facultés psychique et vous brûlerez le reste de vos corps pour ne plus jamais avoir à ressentir la douleur de l'erreur collective. Des hommes ont tenté autrefois d'apporter l'équilibre nécessaire au bien être de chacun. Ils s'en sont tous mordus les doigts.
 Pauvre en amour mais riche en argent.
 Pauvre en argent mais riche en amour.
 L'injustice, les inégalités, la déshonneur, la mort. Chacun voit midi à sa porte lorsqu'il s'agît de se plaindre. Mais quand il a fallu se relever et y croire, qui était là ?
 
 Qui vous a conduit face à l'envahisseur capitaliste ? Qui vous a promis des emplois ? Qui a osé défier le tout puissant cynisme ?
 Personne.
 
 Car il n'y plus personne à l'heure de l'internet et des JT. De l'image qu'on se doit de donner à l'image qu'on a, le monde se scinde.
 On aimerait par exemple d'un côté que nos femmes soient comblées, de l'autre qu'elles n'aient jamais plus l'occasion de nous briser le coeur.
 On souhaiterait stopper toutes ces guerres, mais on se doit de la faire aux pourris de ce monde. On envisage même parfois de faire le premier pas, mais c'est peine perdu dès lors qu'on se souvient de chacun de nos échecs.
 
 En vérité, il n'y a plus de place en ce monde pour le véritable bonheur. Il sera tout au mieux qu'une illusion. Le choix qu'on aura fait sera celui qu'on regrettera et la fille qui nous laissait de marbre hier, nous envoûtera demain. Sans savoir ce que nous voulons, nous demandons. Sans savoir quoi faire, nous appliquons depuis toujours. Car c'est au prix d'experiences que l'homme fait progresser son monde et qu'importe le coût en vies humaines, en éthique, et en argent. L'important n'est pas d'être heureux, mais d'obtenir le bonheur de l'autre.
 
 C'est pourquoi je viens vous proposer aujourd'hui mon aide, chers habitants des sociétés SAPIENS&CIE.
 Voici mon premier conseil :
 Il n'y en a pas.
 Car l'ordre est régie par la discorde et les sentiments sont votre plus grande source de profit. N'arrêtez pas d'être ce que vous avez toujours été sous prétexte qu'un changement s'impose. Vos choix détermineront à jamais l'arbre à travers lequel vous grandissez et c'est en ça que chacun de vous est unique.
 Unique et libre de bâtir un monde sans contraintes. Où chacun se voit égal à son voisin sans pour autant lui ressembler. Sa maison n'est pas plus belle ni plus moche. Elle n'est que la maison de votre voisin.
 Envier les morts qui ont compris ça et laisser votre jalousie loin de vos semblables en vie.
 
 
 
 
 
 Tiré du carnet de bord de Noé
 Le 16 janvier de l'an 6237
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		| Uchiha-sasuke-da Retro girl
 
  
  
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 Localisation: Dans les villes en folie
 
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				|  Posté le: Mer 16 Jan 2013, 10:27 pm    Sujet du message: |   |  
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				| J'adore le deuxième.
J'adore. J'adore. J'adore.
 
 Le premier est plus difficile à cerner, du fait de la forme et forcément des émotions que tu mets dedans... il te ressemble plus, et est le reflet de tes sensations-émotions. Cependant, j'aime bien l'idée de mettre en lumière un bout de vie, comme si c'était ce que tout le monde vit, ça a un coté égocentrique... mais pas malveillant ! C'est comme un pansement pour calmer la douleur, et les pansements généralement on les voit, mais pas les blessures qui sont dessous. Bref c'est une poésie plus sensible que ce que je me souviens de tes anciennes, ouais plus sensible.
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		| Deblateur Genin
 
  
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 Localisation: Dans le ghetto des illettrés.
 
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				|  Posté le: Mer 16 Jan 2013, 10:34 pm    Sujet du message: |   |  
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				| C'est un texte que j'ai écris à fleur de peau après de long mois de doute en été.
 
J'ai, comme tu l'as dis, panser mes plaies avec ce retour aux sources. J'avais l'idée de Septembre dans un premier temps, qui est mon moi de naissance puis j'ai commencé à écrire une première phrase :
  	  | Citation: |  	  | Mon moi commence en Septembre | 
 
 Et là, BIM. Moi et moi ! C'est fou ce que la langue française nous offre et nous permets de faire.
 De là, il m'était plus facile de relier saison et vie privée.
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				|  Posté le: Ven 18 Jan 2013, 3:35 pm    Sujet du message: |   |  
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 |  
				| Bah moi c'est l'contraire xD
 
J'ai beaucoup plus aimé le premier texte, même si j'suis pas fana des vers, j'ai adoré le fond et la forme, les sentiments qui s'en dégagent.
 
Le deuxième il est......Il est cool mais il sonne naivement révolté...J'sais pas trop comment l'expliquer mais j'trouve qu'il manque de...Maturité ? 
 
En tout cas bon boulot, continue  _________________
 [quote="Speed Hunter"]Chakal lui c'est un héros de musicien ![/quote]
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		| Deblateur Genin
 
  
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 Localisation: Dans le ghetto des illettrés.
 
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				|  Posté le: Lun 21 Jan 2013, 12:23 am    Sujet du message: |   |  
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 |  
				| De fil en aiguille.
 
 
 Au fil du temps, tu ressembleras à la plus belle des étoiles.
 Et j’en viendrais à détester la nuit.
 Tu décideras de partir sans aucun mal
 Et j’attendrais que tu changes d’avis.
 
 Tu choisiras d’en aimer d’autres.
 Et moi je pleurerais.
 J’arrêterais sûrement d’être.
 Tu oublieras même ce que j‘étais.
 
 Et de fil en aiguille je cicatriserais
 Car il est simple pour un homme de changer.
 Car il est simple pour l’homme de charger.
 Se relever, et se remettre à saigner.
 
 Et tu oublieras les souvenirs
 Les centaines de fois où t’avais la larme à l’œil,
 Celles où je pouvais te faire rire
 J’aurais du t’étouffer dans un cercueil.
 
 Les roses étaient rouges, les violettes étaient bleues
 Il faudra sûrement d’autres couleurs
 Pour combler tes yeux.
 Et que tu n’ai plus peur.
 
 Parlons-en de cette peur.
 Qui t’as forcé à me quitter
 Qui t’as conduite ailleurs.
 Parlons maintenant d’amitié.
 
 Puisque ta peur d’aimer était si forte
 Pourquoi diable nous tenter ?
 Depuis quand les portes,
 Se ferment par amitié ?
 
 Je saurais t’oublier telle que tu es.
 Pas sans le moindre mal puisque tu m’auras blessé
 Mais à quoi bon te jeter la pierre ?
 Après tout c’était de bonne guerre …
 
 Car il est simple d’aimer sans aucune concession,
 Quand au premier jugement on se croit dans le vrai.
 Il nous sera beaucoup moins simple à l’occasion
 D’admettre que de fil en aiguille, l’amour est une plaie.
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		| Deblateur Genin
 
  
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 Localisation: Dans le ghetto des illettrés.
 
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				|  Posté le: Dim 27 Oct 2013, 6:08 pm    Sujet du message: |   |  
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 |  
				| On dirait le souffle d'un dragon
 
 Cette fois je ne jouerais pas,
 À celui qui tombe en premier.
 À celui qui ne cherche pas
 Une histoire d'amour et de sincérité.
 
 Mais quand je te vois,
 Je n'imagine pas être capable
 De quoique ce soit,
 De rien de concret voir de notable
 
 Et pourtant je sens au fond de moi
 Comme le souffle d'un dragon
 Qui brûle sentiments et émoi
 Et me fait perdre raison.
 
 Si mes yeux pouvaient te toucher
 Si mon corps arrêtait de vibrer ...
 Enfin j'aurais pu domestiquer
 La frustration qui ne cesse de m'acculer
 
 J'ai peut-être l'air impuissant face à un tel combat
 Mais ce ne sont ni les hommes, ni leurs lois.
 Qui auront raison de la bête qui sommeil en moi.
 On dirait le souffle d'un dragon ...
 
 Réveillé par les rois.
 
 
 ____________________________________________
 
 
 L'habitude
 
 
 J'ai pris pour habitude d'écrire sur papier
 Pour ne pas froisser ma page blanche.
 J'ai pour habitude de lui parler,
 Mais j'aimerais pouvoir une fois lui tenir les hanches
 
 Afin qu'elle sache combien je peux être délicat.
 J'ai pour habitude d'écouter,
 Mais pas de prêter attention aux débats,
 Faute de pouvoir y participer.
 
 C'est pourtant en prêtant une oreille attentive,
 Que j'ai pu prendre pour habitude,
 D'omettre volontairement les niaiseries successives,
 Des filles et des gamines qui n'ont plus rien de prude.
 
 Cependant je remarque chez toi,
 Une habitude que je n'avais jamais vu.
 Celle d'être distante de moi.
 Pour préserver une certaine vertu.
 
 Et cette distance que tu préserve.
 Tu la crois salvatrice,
 Mais elle te blesse et t'énerve,
 Et te plonge dans l'abysse.
 
 Alors prends pour habitude s'il te plaît,
 D'accepter mes demandes.
 Qui ne sont pas là pour blesser.
 Mais pour t'aider à comprendre.
 
 Je ne suis plus cet inconnu
 Qui avait peur de ton regard
 Alors arrête de tomber des nues
 Quand je t'invite au bar.
 
 C'est sûrement fini mais avant ça,
 Laisse moi te donner une vérité.
 
 Tu ne pourras t'habituer à moi
 Si un jour tu cherches à m'aimer ..
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