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yahiko Genin
Inscrit le: 08 Juin 2008 Messages: 446
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Posté le: Lun 11 Mar 2013, 9:48 pm Sujet du message: |
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ludo045 Aspirant genin
Inscrit le: 27 Sep 2010 Messages: 272
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Posté le: Dim 14 Avr 2013, 7:16 pm Sujet du message: |
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@Yahiko
Merci pour la vidéo... Pas pour ce qui est dit mais pour la personne qui tiens la chaine Youtube de cette vidéo, cette personne met des vidéos assez intéressante. _________________
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yahiko Genin
Inscrit le: 08 Juin 2008 Messages: 446
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 10:57 am Sujet du message: |
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Sexes et races deux réalités !
Ce qui suit est a été publié dans le journal Le Monde le 18 mai 2013. Les auteurs sont Nancy Houston, une romancière canadienne vivant en France depuis 1973 et Michel Raymond, Directeur de Recherche en Biologie Evolutioniste au CNRS. Il m'a semblé utile de retranscrire ici l'intégralité de l'article au cas où celui venait à être retiré de l'accès public du Monde. Le contenu fort intéressant, plein de bon sens, remet pourtant en question pas mal de réflexes idéologiques qui nous ont été assénés en France depuis des lustres. Sans doute faut-il y voir la mise au pinacle de l'existentialisme sartrien (Sartre qui était le conjoint de De Beauvoir, fer de lance du féminisme en France) dans nos écoles et nos universités, qui n'est sans doute pas étranger à cette histoire. Les auteurs font un parallèle intéressant sur deux notions sujets à polémique aujourd'hui : la race et le sexe. Bizarrement alors que les faits scientifiques sont évidents et tout à fait vérifiables. Tout ceci me laisse à penser qu'on assiste actuellement à une vague lente mais sûre d'idéologisation voire de politisation de la science et donc de la recherche de la vérité. Ce texte mérite en tout cas d'être lu dans son intégralité.
Sciences humaines et sciences naturelles ne font pas bon ménage. Quand les biologistes s'aventurent dans les domaines de l'anthropologie et de la psychologie, ils extrapolent souvent abusivement des causes matérielles aux conséquences sociales. L'homme fait certes partie de la nature, mais les lois biologiques expliquent-elles tous les comportements ? L'hérédité est certes un facteur puissant, mais comment nier que l'histoire des sociétés comme celle des individus a un impact sur notre identité ? Les analyses sociobiologiques des arts et des cultures, à force de se croire capables de tout expliquer à leur aune, laissent souvent sceptique.
Du côté des sciences humaines et sociales, c'est moins la boulimie que l'anorexie qui fait des ravages : penseurs et philosophes contemporains semblent avoir adopté pour devise la célèbre formule "Commençons par écarter tous les faits". D'où vient cette cécité volontaire, obstinée, parfois loufoque, vis-à-vis des sciences naturelles ? En grande partie, bien sûr, de la catastrophe qu'a représentée, au XXe siècle, l'interprétation finaliste de la découverte darwinienne, qui a débouché sur l'idéologie nazie et sur sa traduction dans le réel.
Hitler croyait au déterminisme biologique, Hitler était un salaud, donc le déterminisme biologique n'existe pas : le caractère spécieux du raisonnement saute aux yeux. On aurait pu aussi bien tirer la conclusion inverse à partir des pratiques adoptées en Russie communiste au cours des mêmes années, où l'on envoyait les généticiens dans les camps et idolâtrait l'agronome Trofim Lyssenko (1898-1976), d'après qui l'hérédité était inexistante et la nature des plantes pouvait être modifiée à volonté par les conditions environnementales et les hommes. Malgré ces excès, l'idée que l'intervention volontariste peut être utile n'a pas été pourfendue autant que celle de la pertinence du biologique.
UNE DIFFÉRENCE BIOLOGIQUE
Certains domaines sont tout simplement désossés de toute influence biologique ; la thèse qui en résulte n'est pas bien différente d'une mythologie moderne. Ainsi de l'idée selon laquelle toutes les différences non physiologiques entre hommes et femmes seraient construites ("la théorie du genre", introduite depuis peu dans les manuels scolaires français). Dans le monde vivant, mâles et femelles diffèrent toujours biologiquement, y compris pour une partie de leurs comportements, car chaque sexe a une façon spécifique de se reproduire, ainsi chez les gorilles, chimpanzés et bonobos, dont nous sommes les plus proches cousins.
Quelle force mystérieuse aurait effacé ces différences dans notre espèce à nous ? Les faits, quand on cherche à les connaître, nous montrent que déjà à la naissance – donc avant toute influence sociale – filles et garçons n'ont pas les mêmes comportements. Et comment ne pas reconnaître que le pic d'hormones de la puberté, que partagent les adolescents humains avec les adolescents chimpanzés, a une origine biologique et un effet marqué sur les comportements ? A cela s'ajoute bien évidemment une forte intervention sociale, qui aura le plus souvent tendance à exacerber les différences biologiques.
Autre exemple : celui des différences entre groupes humains. Il existe une multitude de races de chiens, neuf sous-espèces de girafes, quatre de chimpanzés, quelques variétés de mésanges bleues, une liste impressionnante de sous-espèces de ratons laveurs. Quel que soit le mot employé, il s'agit là de différences génétiques. Et chez Homo sapiens ? La fiction actuellement à la mode nous assène que les différences génétiques entre groupes humains sont proches de zéro, que la notion de race est scientifiquement infondée.
"AUSSITÔT TAXÉ D'ESSENTIALISME"
Idée aussi généreuse dans ses intentions politiques que farfelue sur le plan des faits. La diversité de l'espèce humaine est grande : une partie de notre héritage génétique est largement partagée, mais une autre est caractéristique de groupes géographiques. D'ailleurs, il suffit de séquencer le génome d'un inconnu pour savoir d'où proviennent ses ancêtres. Comment nommer ces différences ? Le mot "race" fait peur – il va du reste prochainement disparaître de la Constitution française, on se demande s'il sera suivi par "sexe" –, mais peu importe le terme, il s'agit de ne pas enseigner des inanités.
Ces mythes modernes ont en commun avec les religions de reposer sur la dénégation tranquille de faits physiques et biologiques avérés et irréfutables. Ils ont aussi en commun avec les religions de nous flatter et nous rassurer sur notre statut "unique", "choisi", "élu" parmi les espèces terriennes : loin de faire partie du règne animal et de la nature, nous assurent-ils, les humains jouiraient d'un statut à part. Les races et les sexes, c'est bon pour les plantes et les animaux. Nous, on est supérieurs ! On décide de notre propre sort !
Cet orgueil inné de l'humain est particulièrement coriace en France, où il se combine avec la certitude nationale de disposer d'une intelligence exceptionnelle. Ainsi les faits biologiques ont-ils tendance, ici, à être instantanément traduits en concepts philosophiques.
Si vous affirmez l'existence chez les humains de deux sexes, plutôt que d'un seul ou de toute une kyrielle, vous êtes aussitôt taxé d'"essentialisme". Pourtant, dire que seules les femmes ont un utérus, ou que les hommes ont en moyenne un niveau de testostérone plus élevé qu'elles, ce n'est ni spéculer quant à l'"essence" de l'un ou l'autre sexe, ni promouvoir une idéologie sexiste, ni décréter l'infériorité des femmes par rapport aux hommes, ni recommander que les femmes soient tenues à l'écart de l'armée et les hommes des crèches, c'est énoncer des faits ! Des faits qui, en l'occurrence, ont eu un impact décisif sur l'histoire de l'humanité – son organisation sociale (patriarcat), familiale (mariage, primogéniture), politique (guerre). Nier la différence des sexes, c'est s'interdire toute possibilité de comprendre, donc d'avancer.
L'IDENTITÉ, RÉSULTAT DE NOS INTERACTIONS
De même, affirmer que Homo sapiens, à partir d'une même souche africaine voici soixante-dix mille à cent mille années, a évolué de façon relativement autonome dans différentes parties du globe et s'est peu à peu diversifié en sous-espèces, ou variétés, ou – pardon ! – races différentes, ce n'est pas une opinion, encore moins un décret politique, c'est une simple réalité. Elle n'implique aucun jugement de valeur ; la génétique moderne se contente de décrire.
Le racisme hitlérien, scientifiquement aberrant, s'enracinait – comme toutes les autres formes de racisme – dans des convictions autrement anciennes et tribales.
Notre identité biologique est elle-même le résultat, non seulement de l'hérédité, mais aussi de l'interaction avec le milieu dans lequel nous vivons. Depuis des millénaires, les populations humaines se sont adaptées au terrain, au climat et aux conditions de vie extrêmement variables d'une partie du globe à l'autre. Aujourd'hui, les différentes populations humaines n'ont ni la même pilosité, ni la même couleur de la peau, ni les mêmes maladies et systèmes de défense contre celles-ci.
Les médecins savent qu'il existe une variation dans la réponse aux médicaments – les psychotropes par exemple – selon le groupe auquel appartient le malade. Les Inuits sont adaptés au froid, tout comme les sherpas de l'Himalaya sont adaptés à la vie en altitude. Même si des traits culturels interviennent également, ces adaptations sont génétiques.
DÉPASSER UNE CÉCITÉ RÉCIPROQUE
L'évolution ne s'arrête jamais. Ces différents groupes humains donneront-ils à l'avenir de véritables espèces ne pouvant plus se croiser ? C'est une possibilité, assez banale dans l'histoire des mammifères et plusieurs fois observée dans notre lignée évolutive récente. A l'inverse, si les reproductions entre les groupes actuels deviennent très fréquentes, cela pourrait homogénéiser l'ensemble. On en est bien loin, même aux Etats-Unis. A l'heure actuelle, donc, les groupes humains génétiquement différenciés existent.
Soulignons au passage que la différence des sexes est d'une autre nature que celle-là, car les sexes ne se métissent pas : en croisant un mâle et une femelle, on n'obtient ni un hermaphrodite ni une transsexuelle mais, dans la quasi-totalité des cas, un mâle ou une femelle. La connaissance du vivant n'a pas à se soumettre au choix politique entre droite conservatrice, qui exagère toujours le poids du donné, et gauche révolutionnaire, qui croit tout transformable. Il est temps de passer outre ces réponses simplistes à des questions infiniment difficiles, car si nous continuons à ignorer et à maltraiter le monde, nous risquons de compromettre nos chances de survie. L'antagonisme entre nature et culture est intenable. L'être humain est un animal pas comme les autres : pas facile d'accepter vraiment les deux parties de cette phrase en même temps !
Comme l'on ne disposera jamais d'un discours unique, capable de rendre compte de sa complexité, au lieu de se cantonner dans le sectarisme et le dogmatisme qui conduisent à la cécité réciproque, nous avons tout intérêt à partager nos différents savoirs. Ceux d'entre nous qui gagnent leur vie par la pensée devraient donner l'exemple en matière de modestie et de curiosité.
Nancy Huston et Michel Raymond
Citation: | Auteurs
Née à Calgary au Canada, Nancy Huston vit à Paris depuis 1973. Romancière et essayiste, son dernier ouvrage paru est "Reflets dans un œil d'homme" (Actes Sud). En août paraîtra son nouveau roman, "Danse noire", chez le même éditeur.
Directeur de recherches au CNRS, Michel Raymond est spécialiste de biologie évolutionniste à l'Institut des sciences de l'évolution de Montpellier. Dernier livre paru : "Pourquoi je n'ai pas inventé la roue" (Odile Jacob, 2012). Il est aussi connu pour ses travaux sur la génétique de l'adaptation. |
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Mat Jûbi
Inscrit le: 13 Fév 2008 Messages: 5451
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 11:09 am Sujet du message: |
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Pour un contre-point à cet article et une mise en question (réussie ou non je vous laisse en juger) de certains éléments de l'argumentaire donné comme scientifique (la question des "faits") qui y est développé on pourra se reporter à ce billet.
Edit suite à ton message : Ce que j'en pense : La critique portant sur l'argumentaire me semble appropriée sur certains points (pourquoi parler d'Hitler ?, les différences de comportements entre filles et garçons à la naissance ne sont peut-être pas si importantes que cela, parler de sexe et de race pour glisser que "peu importe le terme" est assez curieux, qu'il y ait des différences en moyenne ne permet pas de conclure à grand chose, ils vont assez vite sur des relations/liens loin d'être évidents...).
Après la question de reconnaître un homme d'une femme n'est qu'un exemple qu'il prend, il va peut-être lui aussi un peu vite en besogne. (C'est un peu le défaut des tribunes voire des billets de blog.)
Dernière édition par Mat le Mar 28 Mai 2013, 12:05 pm; édité 1 fois
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yahiko Genin
Inscrit le: 08 Juin 2008 Messages: 446
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 11:42 am Sujet du message: |
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Mat a écrit: | Pour un contre-point à cet article et une mise en question (réussie ou non je vous laisse en juger) de certains éléments de l'argumentaire donné comme scientifique (la question des "faits") qui y est développé on pourra se reporter à ce billet. |
La critique de ce billet de blog est très faible. Cela tient plus du café du commerce. Et ton avis à toi, réussie ou non ?
L'exemple de l'utérus et de l'attention différenciée selon le sexe ne sont que deux exemples parmis des dizaines et des dizaines que les scientifiques ont recensés.
Je retranscris la synthèse de Serge Singer dont j'avais mis un lien il y a quelques temps dans ce topic
FEMME
HOMME
En plus l'auteur de ce blog "uneheuredepeine", ne semble pas vraiment avoir saisi le débat sur la théorie du genre. Ce n'est pas question de savoir reconnaître un homme d'une femme, chacun en est capable sans faire d'étude (et d'ailleurs, rien que cette assertion montre à quelle point la théorie du genre veut nous faire passer des vessies pour des lanternes) mais de savoir si le "genre" est quelque chose d'inné ou d'acquis. Les "genderistes" postulent que c'est acquis à 99%. Les chercheurs en neurosciences, les biologistes évolutionistes observent que c'est plutôt de l'ordre du 50/50. Ils affirment en tout cas clairement que dès la naissance on nait bien homme ou femme (je ne pensais pas un jour devoir écrire de telles évidences...) |
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Kakashi Hatake Sensei Role Player God
Inscrit le: 22 Fév 2007 Messages: 5387 Localisation: Entre Darn'Kaig et Crystälwand...
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 12:18 pm Sujet du message: |
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En même temps, la théorie du genre ne nie pas les différences biologiques/physiologiques.
Elle ne parle que des rôles genrés et de traits de caractères qu'on attribue plus volontiers à un sexe ou l'autre à coups de clichés et constructions soociétales dans une société monothéiste patriarcale comme la nôtre. _________________ |
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yahiko Genin
Inscrit le: 08 Juin 2008 Messages: 446
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 1:33 pm Sujet du message: |
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Kakashi Hatake Sensei a écrit: | En même temps, la théorie du genre ne nie pas les différences biologiques/physiologiques.
Elle ne parle que des rôles genrés et de traits de caractères qu'on attribue plus volontiers à un sexe ou l'autre à coups de clichés et constructions soociétales dans une société monothéiste patriarcale comme la nôtre. |
Nous n'avons sans doute pas les mêmes références sur la théorie du genre. Car telle qu'énoncé par Judith Butler ou Monique Wittig, cette "théorie" affirme que les concepts de masculinité et de féminité sont des mythes. L'homme ou la femme ne sont que des constructions artificielles.
Par rapport au monothéisme ou au patriarcat, je crois que ce n'est pas le sujet ici même si le patriarcat tant décrié chez les féministes a aujourd'hui pris du plomb dans l'aile. C'est un peu tirer sur une ambulance si certains voient ce que je veux dire...
Mat a écrit: | Edit suite à ton message : Ce que j'en pense : La critique portant sur l'argumentaire me semble appropriée sur certains points (pourquoi parler d'Hitler ? |
L'article aborde le sujet du sexe et de la race. En relisant l'article, la référence au racialisme d'Hitler a tout à fait sa place dans la mesure où le mot "race" est complètement tabou aujourd'hui au sujet des êtres humains, alors que tout bon éleveur de chevaux ou de chiens démontre son existence tous les jours. Parler de race ne signifie évidemment pas qu'il existe une quelconque relation de supériorité ou d'inférioté, mais qu'il existe une perpétuation de certains phénotypes parmi les différentes population du globe. Sous couvert de tabou du mot "race", beaucoup préfèrent carrément nier le rôle de l'inné, du génétique, dans l'identité des individus.
Citation: | qu'il y ait des différences en moyenne ne permet pas de conclure à grand chose, ils vont assez vite sur des relations/liens loin d'être évidents...). |
S'il y a des différences en moyenne permet bien évidemment de conclure. C'est s'il n'y en avait pas qu'on ne pourrait rien dire... C'est de l'anti-raisonnement scientifique. Allez dire à un physicien que parce qu'une réaction se produit à 70% dans une certaine condition A mais qu'à 50% dans une certaine condition B il ne peut rien conclure... C'est faire preuve d'un relativisme idéologique inquiétant pour la probité scientifique. Il fait statistiquement plus chaud au mois de mai qu'au mois de décembre. Mais bien sûr qu'il existe des exceptions, la preuve en est à l'heure actuelle. Doit-on pour autant conclure que le mois de mai et le mois de décembre se valent sur le plan du climat ?
Citation: | Après la question de reconnaître un homme d'une femme n'est qu'un exemple qu'il prend, il va peut-être lui aussi un peu vite en besogne. (C'est un peu le défaut des tribunes voire des billets de blog.) |
Vite en besogne... Je dirais que l'auteur est on ne peut plus subjectif. |
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Baka neko baka Étudiant à l'académie
Inscrit le: 13 Avr 2010 Messages: 81 Localisation: Univers, Sys. Sol, Planéte Terre.
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 6:14 pm Sujet du message: |
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L'article y va surtout avec une grosse louche de "ça n'a rien à voir mais c'est pareil" : pourquoi comparer "race" et "sexe" ?
La notion de "race" implique une sélection de plusieurs facteurs génétiques définisant un ou des caractères remarquables présents dans un groupe d'individu d'une espèce.
En générale c'est une intervention de l'Homme qui procède à une sélection "non naturelle" en vue de renforcer les caractères recherchés (les chiens et les bovidés en sont un excellent exemple).
En particulier, pour le cas de notre espèce ... dans la mesure où l'eugenisme n'a pas lieu, il parait difficile de parler de "race" d'un point de vu scientfique ... par contre faire intervenir des facteurs non scientifiques ça on peut : sauf que l'article lui se prétend scientifique.
Quant à confondre sélection naturelle (au hasard) et spéciation avec le critère de race : c'est caduque.
Le notion de sexe, certes on peut invoquer l'existence d'une dualité : Homme - Femme mais ça serait oublier toutes les bizarreries génétiques (résistance du foetus aux hormones masculinisantes // translocation du gène SRY // translocation des bras du Y // individus XXY // etc.).
Alors oui même en invoquant la science il y a justement les faits et ils ne tendent pas vers une vision monolithique Homme Femme.
Et quand bien même on pourrait nier ces données, ça tombe très bien ... les "gender studies" (théorie des genres en Français, une erreur ?) ne disent exactement pas ça ^-^ :
Citation: | Nous n'avons sans doute pas les mêmes références sur la théorie du genre. Car telle qu'énoncé par Judith Butler ou Monique Wittig, cette "théorie" affirme que les concepts de masculinité et de féminité sont des mythes. L'homme ou la femme ne sont que des constructions artificielles. |
Ce qui ne contredit en rien ce que Kakashi Hatake te disait, bien au contraire : on parle bien de "concept de masculinité et féminité" et non de sexe biologique, un concept est quelque chose d'abstrait. Judith et Monique explique donc que c'est la construction des individus sexués autour d'une représentation imposée par la société et les mythes qu'elles véhiculent autour des stéréotypes de l'homme et de la femme.
Bien sur ça implique de maitriser la notion de concept.
Bref cet article c'est un gloubiboulga de syllogismes scientistes. |
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ludo045 Aspirant genin
Inscrit le: 27 Sep 2010 Messages: 272
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 6:37 pm Sujet du message: |
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Citation: | Le notion de sexe, certes on peut invoquer l'existence d'une dualité : Homme - Femme mais ça serait oublier toutes les bizarreries génétiques (résistance du foetus aux hormones masculinisantes // translocation du gène SRY // translocation des bras du Y // individus XXY // etc.) |
Et dans combien de cas, on trouve sa... pour répondre je reprendre ce l'exemple de Yahiko qui est tout aussi valable : Allez dire à un physicien que parce qu'une réaction se produit à 70% dans une certaine condition A mais qu'à 50% dans une certaine condition B il ne peut rien conclure.
Tu nous parles de cas totalement marginaux ( tellement marginaux sur une population de 7 milliard d'habitant et dans l'évolution de notre especes) qui ne peuvent en rien remettre en cause la vision monolithique homme femme...
Citation: | La notion de "race" implique une sélection de plusieurs facteurs génétiques définisant un ou des caractères remarquables présents dans un groupe d'individu d'une espèce.
En générale c'est une intervention de l'Homme qui procède à une sélection "non naturelle" en vue de renforcer les caractères recherchés (les chiens et les bovidés en sont un excellent exemple).
En particulier, pour le cas de notre espèce ... dans la mesure où l'eugenisme n'a pas lieu, il parait difficile de parler de "race" d'un point de vu scientfique ... par contre faire intervenir des facteurs non scientifiques ça on peut : sauf que l'article lui se prétend scientifique. |
Relis l'article. Ta notion de race est dit dans le texte et est valable pour nous, humains. et c'est fait dans un processus dit naturel._________________
SUZURAN ALLS STARS |
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Saharienne Sennin
Inscrit le: 03 Nov 2006 Messages: 2189 Localisation: comme vous y allez vite :3
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 6:50 pm Sujet du message: |
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C'est marrant de se défendre d'une propagande....
En diffusant une autre propagande.
Rigolo. |
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yahiko Genin
Inscrit le: 08 Juin 2008 Messages: 446
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 7:36 pm Sujet du message: |
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Baka neko baka a écrit: | L'article y va surtout avec une grosse louche de "ça n'a rien à voir mais c'est pareil" : pourquoi comparer "race" et "sexe" ? |
En lisant l'article, c'est assez clair il me semble. Il s'agit de montrer une volonté de nier la réalité chez certains universitaires et plus particulièrement la partie d'inné en chacun de nous.
Le terme sexe comme ce fut le cas de l'idée de race (qu'on a remplacé de façon impropre par ethnie) est en voie de devenir un sujet tabou par l'intermédiaire de la théorie du genre.
Parler de race fait immanquablement penser "aux heures les plus sombres de notre histoire !". D'où la référence à Hitler pour compléter ma réponse à Mat.
Demain, en sera-t-il de même pour le sexe et la notion d'homme et femme ? Sera-t-on censuré ou exposé à la vindicte si on en parle ? Quand on sait que des députés veulent renommer le terme d'école maternelle jugé trop sexiste, on en prend le chemin ( http://www.20minutes.fr/societe/1092035-deputee-ps-veut-changer-nom-ecole-maternelle-juge-trop-sexiste )
Citation: | La notion de "race" implique une sélection de plusieurs facteurs génétiques définisant un ou des caractères remarquables présents dans un groupe d'individu d'une espèce.
En générale c'est une intervention de l'Homme qui procède à une sélection "non naturelle" en vue de renforcer les caractères recherchés (les chiens et les bovidés en sont un excellent exemple).
En particulier, pour le cas de notre espèce ... dans la mesure où l'eugenisme n'a pas lieu, il parait difficile de parler de "race" d'un point de vu scientfique ... par contre faire intervenir des facteurs non scientifiques ça on peut : sauf que l'article lui se prétend scientifique.
Quant à confondre sélection naturelle (au hasard) et spéciation avec le critère de race : c'est caduque. |
Race ou sous-espèce, au choix, ne sont pas nécessairement le fruit d'interventions humaines. Un isolement géographique est d'ailleurs ce qui semble être le plus courant dans l'évolution des espèces.
La spéciation n'est que l'aboutissement de ce processus de différentiation génétique des sous-espèces (ou races).
Citation: | Le notion de sexe, certes on peut invoquer l'existence d'une dualité : Homme - Femme mais ça serait oublier toutes les bizarreries génétiques (résistance du foetus aux hormones masculinisantes // translocation du gène SRY // translocation des bras du Y // individus XXY // etc.). |
Ce n'est pas en sortant un inventaire à la Prévert que cela fera oublier que l'immense majorité de l'humanité est clivée en hommes et femmes.
Citation: | Alors oui même en invoquant la science il y a justement les faits et ils ne tendent pas vers une vision monolithique Homme Femme. |
Que vient faire ta "vision monolithique" dans l'histoire ? Oui il y a bien l'altérité homme / femme. C'est un fait.
Citation: | Ce qui ne contredit en rien ce que Kakashi Hatake te disait, bien au contraire : on parle bien de "concept de masculinité et féminité" et non de sexe biologique, un concept est quelque chose d'abstrait. Judith et Monique explique donc que c'est la construction des individus sexués autour d'une représentation imposée par la société et les mythes qu'elles véhiculent autour des stéréotypes de l'homme et de la femme. |
Judith et Monique, puisque tu sembles être proche des ces deux là, affirment qu'un homme peut tout à fait devenir une femme et réciproquement. Cela va plus loin que les simples clichés masculin/féminin.
Citation: | Bien sur ça implique de maitriser la notion de concept. |
A qui le dis-tu.
Citation: | Bref cet article c'est un gloubiboulga de syllogismes scientistes. |
Parce que ton post était un modèle de clarté et de rigueur sans doute...
Saharienne a écrit: | C'est marrant de se défendre d'une propagande....
En diffusant une autre propagande.
Rigolo. |
Quelle propagande ? Sybillin comme message. Mieux vaut ne rien poster si c'est pour rester autant dans le flou. |
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Saharienne Sennin
Inscrit le: 03 Nov 2006 Messages: 2189 Localisation: comme vous y allez vite :3
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 7:42 pm Sujet du message: |
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Oui sybilin, c'est dû à mon cycle menstruel, mais je ne t'apprends rien, tu sais comment nous sommes, nous les femmes
Par pitié dis m'en plus sur mon sexe et ce que je suis, j'ai tellement du mal à me définir dans cette société où tout fou le camps.
Ma vision, elle est périphérique ma vision ?
Et mon avance verbale, elle est bien mon avance verbale ?
Et le ballon, je le prends bien contre moi mon ballon ?
Et mes fesses, elles sont genrées mes fesses ?
Le premier homme qui me sort que les femmes sont genrés et que pour preuve elles font de gros calins à des ballons, il se prend un ballon en pleine tronche.
Du coup je repond de façon sybilline.
Cf ma capacité toute féminine au calme et à la patience
Mais je t'en prie, grâce à ton cerveau de 10 % plus gros que le mien et ta capacité toute masculine à mobiliser des concepts logiques, éclaire moi sur l'être féminin, tu sembles si bien le connaître |
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yahiko Genin
Inscrit le: 08 Juin 2008 Messages: 446
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 7:50 pm Sujet du message: |
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Saharienne a écrit: | Oui sybilin, c'est dû à mon cycle menstruel, mais je ne t'apprends rien, tu sais comment nous sommes, nous les femmes
Par pitié dis m'en plus sur mon sexe et ce que je suis, j'ai tellement du mal à me définir dans cette société où tout fou le camps.
Ma vision, elle est périphérique ma vision ?
Et mon avance verbale, elle est bien mon avance verbale ?
Et le ballon, je le prends bien contre moi mon ballon ?
Et mes fesses, elles sont genrées mes fesses ?
Le premier homme qui me sort que les femmes sont genrés et que pour preuve elles font de gros calins à des ballons, il se prend un ballon en pleine tronche.
Du coup je repond de façon sybilline.
Cf ma capacité toute féminine au calme et à la patience
Mais je t'en prie, grâce à ton cerveau de 10 % plus gros que le mien et ta capacité toute masculine à mobiliser des concepts logiques, éclaire moi sur l'être féminin, tu sembles si bien le connaître |
Ca ne va pas te plaire, mais c'est une réponse plutôt féminine
Partir sur l'émotionel, c'est sûr que ça fait avancer le débat.
Et je ne savais pas non plus que tu représentais de toutes les femmes sur Terre. A moins que tu ne te considère ni femme ni homme, mais sans genre.
Vu que tu fais référence à la synthèse de Serge Singer, si elle ne te plaît pas, tu n'as qu'à lui envoyer un message de protestation pour qu'il falsifie tous les résultats expérimentaux afin qu'ils ne reflète que ton cas personel. |
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Saharienne Sennin
Inscrit le: 03 Nov 2006 Messages: 2189 Localisation: comme vous y allez vite :3
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 7:54 pm Sujet du message: |
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Le problème c'est que je suis une femme oui.
Or je ne correspond pas au schéma décrit avec tant d'ardeur.
Donc j'en déduis quoi ?
Que je ne suis pas une femme ?
Une erreure de la nature peut être ?
Pour la énième fois : explique moi.
Parce que si ton hypothèse ne correspond pas à une femme lambda (puisqu'il est démontré je pense que je n'ai ni patience ni douceur ni calme et que j'aime la violence que ma myopie me nique un peu cette vue large si féminine, que mon sens de l'orientation est proche de −8000, que j'ai le fantasme sexuel de l'exibition, que je ne suis jamais plus moi même que insécurisé stressé au top de mes capacités et de ma volonté d'adrénaline ) j'ai du mal à voir comment elle pourrait résister à la comparaison face à 3 milliards de femmes.
Aaaah.
Je comprends.
Ta théorie s'applique à toute les femmes sauf moi ?
A la majorité des femmes ?
A une grande partie des femmes ?
A beaucoup beaucoup de femme ?
A certaines femmes ?
Diable. Quelle rigueur scientifique. |
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yahiko Genin
Inscrit le: 08 Juin 2008 Messages: 446
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Saharienne Sennin
Inscrit le: 03 Nov 2006 Messages: 2189 Localisation: comme vous y allez vite :3
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 8:10 pm Sujet du message: |
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Donc GRANDE avancée scientifique :
Les différences hommes/femmes.
Ca dépend. Y'a un schéma maiiiiiiis..... Ca dépend.
Tu vois y'a un modèle moyen. Maiiiis tu peux ne pas en faire partie. Ca dépend d'la personne quoi, t'es libre. Mais voilà, y'a un modèle. C'est juste que son application bah ça dépend.
Des fois c'est beaucoup, des fois c'est pas beaucoup....
Parfois t'es dans la moyenne, un peu beaucoup, parfois t'es hors moyenne, c'est pas que t'es pas normal hein, c'est juste que voilà, t'es pas dans la moyenne des femmes. Ca dépend des critère vivi. T'as une moyenne pour chaque critère yep. Et puis ça varie.
Oui voilà, en fait tout le monde fait comme il veut.
Ce que j'en conclu : t'es hermaphrodite ? Tu fais un calin à la balle et ENSUITE tu la lances.
Ou pas en fait. Ca dépend de ta position par rapport à la moyenne des hermaphrodite.
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Merci pour cette avancée scientifiques majeures. |
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yahiko Genin
Inscrit le: 08 Juin 2008 Messages: 446
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 8:32 pm Sujet du message: |
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Saharienne a écrit: | Donc GRANDE avancée scientifique :
Les différences hommes/femmes.
Ca dépend. Y'a un schéma maiiiiiiis..... Ca dépend.
Tu vois y'a un modèle moyen. Maiiiis tu peux ne pas en faire partie. Ca dépend d'la personne quoi, t'es libre. Mais voilà, y'a un modèle. C'est juste que son application bah ça dépend.
Des fois c'est beaucoup, des fois c'est pas beaucoup....
Parfois t'es dans la moyenne, un peu beaucoup, parfois t'es hors moyenne, c'est pas que t'es pas normal hein, c'est juste que voilà, t'es pas dans la moyenne des femmes. Ca dépend des critère vivi. T'as une moyenne pour chaque critère yep. Et puis ça varie.
Oui voilà, en fait tout le monde fait comme il veut.
Ce que j'en conclu : t'es hermaphrodite ? Tu fais un calin à la balle et ENSUITE tu la lances.
Ou pas en fait. Ca dépend de ta position par rapport à la moyenne des hermaphrodite.
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Merci pour cette avancée scientifiques majeures. |
... Que dire... -_-
Ta pose ingénue, franchement, c'est assez facile...
Un dernier petit exemple, même si je pense que c'est aussi utile que d'essayer de vider l'océan avec une tasse...
Les femmes ont une espérance de vie plus élevée que les hommes (il s'agit d'une moyenne)
S'il devait t'arriver un malheur prochainement (ce que je ne souhaite pas, qu'on ne vienne pas déformer mes propos), en serais-tu moins femme pour autant ? |
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Saharienne Sennin
Inscrit le: 03 Nov 2006 Messages: 2189 Localisation: comme vous y allez vite :3
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 8:39 pm Sujet du message: |
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Moyenne qui change et évolue pour réduire cet écart.
Nous avons merveilleusement commencé à fumer et boire autant que vous détruisant cette différence.
Mon dieu. Ce monde qui change et qui refuse de se laisser rentrer dans des cases.
En choisissant cet exemple tu m'approuves car si je meurs jeune contrairement à la moyenne des femmes je n'en reste pas moins une femme : on est pas déterminé génétiquement à adopter un genre et sa description, l'histoire, les accidents de la vie, l'éducation etc.. jouent un rôle bien plus important pour la définition d'une individualité.
Il n'y a donc pas un genre féminin à travers lequel je puisse me définir mais mon individualité faite de mon parcours de vie.
Ce schéma tente vainement avec le désespoir des sociétés en crises économie qui se réfugie dans des valeurs traditionnelle de saisir entre ses doigts une réalité qui n'existe tout simplement pas, les différences entre individus, entre culture, entre zone géographique, entre génération, entre période historique, c'est comme saisir une poignée de sable qui s'échappe : tu crois avoir saisit un schéma de la femme "moyenne" et aussitôt une révolution culturelle, technologique, scientifiques, vient bousiller des statistiques qui ne servent à définir que la femme moyenne qui peut aussi tout simplement ne pas exister et n'être que le fruit de la moyenne artificiellement calculée par la mesure prise entre deux extrêmes.
Trouve moi ta femme moyenne. Montre moi là, cette femme parfaitement dans les cases.
Et si elle n'existe pas alors pourquoi tu viens perdre ton temps à en parler ?
Ton concept est un concept mort qui ne correspond à rien et pire, il ne sert à rien. |
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yahiko Genin
Inscrit le: 08 Juin 2008 Messages: 446
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 8:52 pm Sujet du message: |
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C'est bien ce que je disais avec mon histoire de tasse...
Prenons un autre exemple (j'aime bien ça en fait) malheureusement plus en faveur des hommes cette fois. Les hommes sont généralement plus grands (1m75) que les femmes (1m62). Mais si tu mesures 1m80, tu n'es plus une femme ?
Des exemples comme celui là ou le précédent peuvent se reproduire à l'infini. Tout ça pour te dire que si on n'accepte même pas l'idée de moyenne et de disparité dans cette moyenne, alors c'est sûr qu'il vaut mieux faire autre chose que des sciences. Dommage par contre de se servir de ce refus pour troller.
EDIT : Je viens de voir que tu avais prolongé ton post. C'était dispensable pour répondre à ta remarque.
Tu t'éloigne du sujet il me semble. Tu ne partages pas la vision de faire des moyennes. Ok ! Dans ce cas arrête d'appeler un arbre un arbre parce que concept est aussi une moyenne d'un ensemble de végétaux qui partagent en moyenne les mêmes caractéristiques. Et pendant qu'on y est, arrêtons de nommer les choses et le problème est réglé. Restes dans ta réthorique romantique, mais la connaissance, passe malheureusement par un peu d'abstraction... |
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Saharienne Sennin
Inscrit le: 03 Nov 2006 Messages: 2189 Localisation: comme vous y allez vite :3
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Posté le: Mar 28 Mai 2013, 9:04 pm Sujet du message: |
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Sauf que tu es incapable de me dire quelle est la disparité de cette moyenne.
Parce qu'une moyenne trop disparâtre alors désolé, mais ce n'est plus une moyenne, ce n'est qu'un résultat calculé artificiellement qui ne pointe aucune réalité concrète. On peut calculer des moyennes de tout. Il suffit de faire le calcul. Ce n'est pas pour ça qu'il est pertinent.
Et la lecture que tu proposes de la femme et de l'homme ce n'est pas UNE moyenne, c'est là où tu es adroit, dans ce passage discret du singulier au pluriel. Ce sont une multitudes de moyennes qui ont la prétention (sinon, pourquoi les réunir ? ) de dresser un portrait de la femme et de l'homme moyen. Il s'agit d'un programme bien plus ambitieux que de simplement dire "les femmes sont en moyennes plus petites que les hommes".
Tes moyennes ne veulent rien dire scientifiquement pour la simple raison qu'elles font l'erreure basique de mélanger les unités :
On passe de moyenne sur la physiologie
A des moyennes sur les comportements sociaux
A des moyennes sur les traits de caractères
A des moyennes sur les traits physiques
A des moyennes biologiques.
Ce merveilleux pot pourris qui prétend tout et n'arrive fatalement à rien puisqu'au pire il pourra toujours dire "ouai, mais ça dépend".
Ca fonctionne comme ça :
1ere prémisse : une vérité biologique impossible à critiquer : Les femmes ont des seins.
2nd prémisse : se servir de la crédibilité de la première prémisse pour en amener une autre cette fois ci un peu moins certaines mais toujours très crédible : Les femmes sont plus fragiles physiquement
3ème mouvement : en parvenir à une conclusion qui semblera logique : Les femmes sont plus sensibles émotionnellement.
Et si quelqu'un à le malheur de dire "hé, mais non, ce ne sont pas les femmes que je connais" l'argument d'autorité : mais c'est les moyennes.
Voilà comme se construit une propagande genrée non pas pour le bien de l'établissement de vérité scientifique mais pour la promotion d'un modèle social ET politique avec des conclusions du type "les femmes ont moins d'ambition" impossible à vérifier mais soutenu par le fait que "les femmes ont le cerveau droit plus blabla" qui apporte sa validité scientifique.
Sauf qu'à y regarder de plus près rien ne fait le lien entre la conclusion et ses prémisses. Tout est dans la réthorique, c'est bien pour ça qu'il s'agit d'une propagande et non pas d'une démarche scientifique.
Car après tout personne n'a jamais remis en question le fait que les femmes aient des seins (sauf celle post chimio mais passons sur ces femmes hors normes) la moyeeeeeeenne des théories du genre veulent juste remettre en question (et c'est ce qui défrisse tes théoriciens ) le fait qu'on donne à ces différences physique un rôle social et politique.
Et même la plupart des études de genre (du moins tel qu'ils me sont donné à l'université) ne prêtend absolument pas définir une contre féministe/masculanité. Elles disent juste : voilà comment est vécu à telle époque la féminité, pourquoi ?
D'où l'intérêt pour ses opposants de ce mélange subtile des unités entre donnée scientifique incontestable et donnée sociale impossible à quantifier à travers les cultures et les lieux, les époques...
Comment refuter en effet que les femmes soient en moyenne plus dôté d'un utérus que les hommes et aient leurs règles ? Est-il pour autant logique qu'elles calinent des ballon ?
C'est bien pour ça qu'à été tenté la différence entre genre et sexe.
Trouve autant de différence entre les sexes que tu veux, tant qu'elles sont scientifiques j'approuverais toutes tes moyennes.
Mais la féminité, la masculanité, bref nos caractères, notre façon de vivre notre sexe pour le transcender en genre tu ne peux pas te servir de la rigueur des arguments scientifiques tirés d'observation biologiques dûes à nos sexes pour les appuyer. Il n'y a tout simplement pas de liens logiques entre mes seins, mon utérus et ma patience/ma générosité/mon ambition chose que tes moyennes, mélangeant les unités comme d'autre les torchons et les serviettes, vise à faire croire le contraire et je suis sure que je ne t'apprends rien et que tu es parfaitement conscient de l'aspect factice de cette réthorique sinon pourquoi tant tenir à ce pot pourris de moyenne ? |
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